Yves-Marie Adrian
Archeologist, specialised in roman and high middle age periods. I also do research on pottery and glass of theses times.
Address: Grand-Quevilly (Rouen ; Seine-Maritime)
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La première (zone A) a surtout permis d’étudier un sanctuaire et un habitat gallo-romains. Le lieu de culte, fondé probablement à l’époque augustéenne, perdure jusqu'au IIIe siècle. Son abandon et son démantèlement vont de pair avec l'émergence, au nord de son enceinte, d'un habitat tardo-antique occupé jusqu’à la fin du IVe siècle.
La deuxième (zone B) ne livre des informations significatives que pour les 1er et 2e âges du Fer. Son occupation cesse avant l’orée de notre ère.
La troisième opération (zone C) révèle par contre des occupations plus longues et plus complexes que les deux autres, tout en étant parfois complémentaires. Celles qui se rapportent à l’Antiquité romaine puis au haut Moyen Age s’y distinguent par l’ampleur ainsi que par la variété de leurs aménagements, essentiellement de nature domestique. Elles sont cependant marquées par plusieurs ruptures ainsi que par un changement de statut. Plusieurs siècles plus tard, au cours du Moyen Age classique, une parcellisation associée à une probable remise en culture marque l‘ultime évolution archéologique du secteur.
La première (zone A) a surtout permis d’étudier un sanctuaire et un habitat gallo-romains. Le lieu de culte, fondé probablement à l’époque augustéenne, perdure jusqu'au IIIe siècle. Son abandon et son démantèlement vont de pair avec l'émergence, au nord de son enceinte, d'un habitat tardo-antique occupé jusqu’à la fin du IVe siècle.
La deuxième (zone B) ne livre des informations significatives que pour les 1er et 2e âges du Fer. Son occupation cesse avant l’orée de notre ère.
La troisième opération (zone C) révèle par contre des occupations plus longues et plus complexes que les deux autres, tout en étant parfois complémentaires. Celles qui se rapportent à l’Antiquité romaine puis au haut Moyen Age s’y distinguent par l’ampleur ainsi que par la variété de leurs aménagements, essentiellement de nature domestique. Elles sont cependant marquées par plusieurs ruptures ainsi que par un changement de statut. Plusieurs siècles plus tard, au cours du Moyen Age classique, une parcellisation associée à une probable remise en culture marque l‘ultime évolution archéologique du secteur.
Les 154 tombes fouillées rue du Mûrier entre 2000 et 2005 ont fait l’objet d’une analyse approfondie. L’anthropologie biologique caractérise cette population essentiellement par son état sanitaire et ses activités, et fournit des pistes pour les études comparatives. L’attention portée aux pratiques funéraires, à travers l’anthropologie « de terrain » est fructueuse : mise en évidence de lits, brancards ou coffres à l'intérieur de coffrages de bois, et d'éléments périssables (coussins céphaliques, matelas, végétaux, vêtements ou linceuls, chaussures). Les restes textiles, parmi lesquels un exceptionnel fragment de soie, complètent cette approche. Le mobilier, relativement abondant, témoigne d'échanges avec le secteur rhénan, l'Angleterre saxonne et les territoires wisigothiques. Outre des comparaisons typologiques, un bilan régional, parfois élargi, est proposé par type d’objet : fréquence, position, répartition par sexe… Quelques bijoux remarquables ont été étudiés du point de vue des techniques d’orfèvrerie et de la provenance des matériaux.
Cette étude du site funéraire enrichit la réflexion sur le devenir des agglomérations secondaires antiques. Les caractères particuliers de cette population, de ses pratiques et de son mobilier sont définis. Ces données matérielles sont mises en regard avec les sources écrites, afin de percevoir la nature de l’occupation à Louviers au haut Moyen Âge.
Seul le sommaire est disponible ici.
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