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Aucune structure et aucun mobilier archéologique n'a été découvert, que ce soit sur la terrasse ou dans le contexte des paléochenaux
La fouille a permis de mettre en évidence un établissement rural gallo-romain de l’Antiquité tardive et un établissement mérovingien des VIe-VIIe siècles. L’établissement rural gallo-romain, créé ex nihilo à la fin du IIIe siècle et... more
La fouille a permis de mettre en évidence un établissement rural gallo-romain de l’Antiquité tardive et un établissement mérovingien des VIe-VIIe siècles. L’établissement rural gallo-romain, créé ex nihilo à la fin du IIIe siècle et occupé au VI e siècle avec son plan différent des traditionnelles villae du Haut-Empire, contitue les premiers signes reconnus dans le secteur naceéen d’importants changements et de renouvellement (?) de l’espace rural aux IIIe-IVe siècles. La réoccupation des ruines gallo-romaines autour du point d’eau à l’époque mérovingienne au VI-VIIe siècle montre une nouvelle fois une rupture de l’occupation entre l’époque gallo-romaine et l’époque mérovingienne. La fouille a également permis de récolter un important lot de céramique du VI-VIIe siècles, horizon peu représenté jusqu’à maintenant en contexte d’habitat
Le tracé de la future bretelle se développe sur un replat constitué d’une ancienne terrasse alluviale, en rive droite de l’Adour. L’occupation de cet espace semble avoir débuté à la fin du Néolithique final et perduré jusqu’à l’époque... more
Le tracé de la future bretelle se développe sur un replat constitué d’une ancienne terrasse alluviale, en rive droite de l’Adour. L’occupation de cet espace semble avoir débuté à la fin du Néolithique final et perduré jusqu’à l’époque antique. Les occupations reconnues semblent liées à un pastoralisme semi-permanent ne nécessitant que des aménagements sommaires en matériaux périssables. L’occupation du territoire semble se densifier à partir de l’Antiquité. La question du finage de la ville d’Aire-sur-l’Adour doit être posée, en comparaison avec l’étude aboutie sur celui de Barcelonne-du-Gers. Des occupations ont été reconnues pour une période allant du néolithique final à l’Antiquité, sous forme de fosses de rejets de four et de foyers à galets. Des fossés parcellaires ont été mis au jour, témoignant d’une tentative de mise en valeur de ces terres régulièrement ennoyées au Moyen Age ou à l’époque moderne
Ce diagnostic s’est avéré très positif en termes de quantité et de qualité de vestiges, mais beaucoup de questions ont été soulevées sans avoir reçu de réponses. A travers les résultats du diagnostic, nous commençons à entrevoir la... more
Ce diagnostic s’est avéré très positif en termes de quantité et de qualité de vestiges, mais beaucoup de questions ont été soulevées sans avoir reçu de réponses. A travers les résultats du diagnostic, nous commençons à entrevoir la topographie et l’utilisation de l’espace du cimetière, mais pas encore la chronologie des inhumations, les différents secteurs d’inhumations (immatures, privilégiés, ossuaire), mais pas leurs limites respectives. Nous sommes incapables pour l’heure de dater les 94 sépultures mises au jour et de présumer de leur ancienneté : XVIIe siècle, mais aussi Moyen Âge? Quelques datations 14C sur le collagène des os humains ne pouvaient être envisagées dans le cadre du diagnostic, mais auraient été souhaitables, en l’absence de mobilier accompagnant les inhumés. Du côté Nord de l’église, nous aurions souhaité pouvoir décaper les fondations de murs mises au jour qui nous semblent se rattacher à la délimitation de l’enclos Saint-Pierre sur une plus grande longueur de manière à vérifier qu’il s’agissait soit d’une maçonnerie se rattachant à l’enceinte primitive médiévale, soit d’un ouvrage maçonné indépendant et uniquement construit pour délimiter le cimetière au nord de l’église. Faute de mobilier archéologique dans le comblement du fossé, il n’est pas possible de répondre à la question de la datation de l’abandon du fossé qui ceinturait le Bourg Neuf et l’extension du cimetière par-dessus : à quelle période du Moyen Âge ou des Temps Modernes rattacher ces deux événements, se succèdent-ils immédiatement ou bien sont-ils éloignés dans le temps ? Pour dater le gros mur d’enceinte mis au jour à l’Ouest de l’église Saint- Pierre, il aurait été nécessaire d’essayer de suivre son tracé en intégralité jusqu’à son raccord avec l’enceinte du Bourg-Vieux au niveau de la Rue Roarie, pour être sûr qu’ils fonctionnaient ensemble et pour trouver éventuellement l’emplacement de la porte supposée à cet endroit. Ce mur très massif fonctionne-t-il avec l’enceinte du Bourg-Vieux, du Bourg-Neuf, ou est-il complètement indépendant ? Enfin, pour la ligne de défense allemande de 1942 qui n’est ni cartographiée, ni documentée et dont les derniers témoins disent qu’elle mesurait au moins 50 m de long, on connait très mal le tracé de l’ouvrage : d’où venait-il et où se dirigeait-il ? A-t-il servi ? Quand et par qui a-t-il été démoli
La localisation d'un tumulus dans l'emprise sud du projet et de plusieurs autres indices de même nature aux abords immédiats, au nord comme au sud, nécessitait une intervention pour estimer notamment son état de conservation, et... more
La localisation d'un tumulus dans l'emprise sud du projet et de plusieurs autres indices de même nature aux abords immédiats, au nord comme au sud, nécessitait une intervention pour estimer notamment son état de conservation, et vérifier la présence éventuelle d'implantations entre ces gisements. Les résultats sont contrastés. Si quatre indices de sites ont été délimités, complétés par quelques sondages livrant des artefacts isolés, ils s'avèrent pauvres sur la quantité de mobiliers rassemblés ou très dégradés. Le premier indice de site ne concerne qu'une seule tranchée, où une dizaine de pièces lithiques, attribuables au Paléolithique moyen, ont été découvertes. L'intérêt principal de la série tient aux matériaux utilisés, avec un débitage sur silex largement majoritaire qui s'oppose à l'omniprésence du quartzite dans les indices contemporains caractérisés lors des travaux autoroutiers de l'A65. Le second indice est délimité autour du tumulus, qui, bien que très arasé, a pu être retrouvé et sondé. son état de conservation est satisfaisant car, hormis les structures négatives envisagées et confirmées, u aménagemetn central en galets n'a pas été entièrement détruit par les labours intensifs. Il s'agit d'un pavage de plan géométrique - ovalaire -, type de structure déjà bien identifié dans nombre de tumulus sud-aquitains. Sa fouille sommaire n'a pas permis de collecter du mobilier. La tranchée en croix réalisée nous a permis de confirmer la présence d'une structure fossoyée concentrique retrouvée au nord et au sud. Son absence à l'est et à l'ouest suggère un tracé discontinu. Le troisième indice présente les caractéristiques les plus diffuses. Quelques fragements de céramique domestique de stockage datés de la Protohistoire ancienne (Néolithique Final au Bronze Moyen) côtoyaient une fosse (silo ?), un trou de poteau et une structure à galet un peu plus éloignée. Dans une tranchée adjacente, deux anomalies sédimentaires, malgré des bords nettement incisés dans l'encaissant, restent sujets à cauton. L'ensemble, sous réserve de la contemporanéité des éléments, évoque plus une occupation fugace qu'une véritable occupation domestique , un habitat par exemple. Elle pourrait être mise en relation avec la présence, 200 m au nord, d'une vaste zone humide. Le dernier indice concerne la mise au jour de la base des fondations d'un bâtiment quadrangulaire reporté par ailleurs sur le cadastre napoléonien et déjà détruit sur les clichés aériens de la fin des années 1960. Cette grange, à vocation agricole ou liée à l'élevage, a donc été démantelée au milieu du XXe siècle. Ce sondage-diagnostic a surtout le mérite de de nous permettre d'aborder les données environnementales et paléo-topographiques. Si la qualité des indices archéologiques est à relativiser, ils s'inscrivent respectivement dans toutes les grandes phases des dynamiques sédimentaires et permettent de les dater. Sur une terrasse alluviale quaternaire aux profils très irréguliers, les dépôts de limons éoliens s'organisent en trois paléosols minimum. C'est le plus récent qui livre l'industrie lithique. Une régularisation générale et un réseau hydrographique localement très actif participent ensuite à la mise en place d'une topographie très segmentée, avec la juxtaposition de zones sèches et humides à fort contraste altimétrique. Tous les indices convergent pour prouver que cette discontinuité topographique perdure jusqu'au XIXe siècle, le cadastre précisant l'étendue parfois importante de ces zones humides. C'est dans l'échangeur nord que les données archéologiques et cartographiques se superposent pour confirmer le fonctionnement, l'étendue et la profondeur (jusqu'à deux mètres)de ces dynamiques hydriques. A la lecture de ces résultats, une analyse plus nuancée doit être portée sur les critères d'implantation humaine des deux grandes périodes reconnues à ce jour pour cette zone du Pont-Long, à savoir la Protohistoire et l'Antiquité
Sadirac est connu à l’époque moderne et contemporaine pour être un centre potier. Plusieurs diagnostics ont mis au jour des fosses et puits d’extraction d’argile ainsi que des fosses dépotoirs remplies de céramiques de ces périodes. Nous... more
Sadirac est connu à l’époque moderne et contemporaine pour être un centre potier. Plusieurs diagnostics ont mis au jour des fosses et puits d’extraction d’argile ainsi que des fosses dépotoirs remplies de céramiques de ces périodes. Nous citerons entre autres les opérations assez proches spatialement comme celle du « chemin de Siron » (Étrich 2009) et « Laurent Videau, route de Lorient » (Béague 2010). Comparée à ces opérations, celle de « Tioulet » n’est pas la plus prolifique mais, comme ces dernières, du matériel céramique moderne et contemporain se trouve en épandage dans les niveaux supérieurs. Une partie des fosses retrouvées peut être attribuée à de l’extraction d’argile. La structure la plus remarquable est une tessonière dont le mobilier date plutôt de la seconde moitié du XVIIe siècle
Sadirac est connu à l’époque du Moyen Âge, moderne et contemporaine pour être un centre potier. Plusieurs diagnostics ont mis au jour des fosses et puits d’extraction d’argile ainsi que des fosses dépotoirs remplies de céramiques de ces... more
Sadirac est connu à l’époque du Moyen Âge, moderne et contemporaine pour être un centre potier. Plusieurs diagnostics ont mis au jour des fosses et puits d’extraction d’argile ainsi que des fosses dépotoirs remplies de céramiques de ces périodes. Nous citerons entre autres les opérations assez proches spatialement comme celle du « Chemin de Siron » (Étrich 2009) et «Laurent Videau, route de Lorient » (Béague 2010), Chemin de Tioulet (Cavalin 2012), Tioulet, lot C (Ducournau, 2013), 7, Chemin du Pas du Rey (Béague 2014). Comparée à ces opérations, celle de «l’Impasse Tioulet» n’apporte rien de nouveau mais, du matériel céramique moderne datant du XVI-XVIIe siècle a été trouvé dans une structure pouvant être rattachée à du parcellaire
Cette parcelle illustre, tout comme celles situées de l’autre côté de la RD 13, une activité artisanale intensive avec extraction d’argile et remblaiement avec les rebuts de cuisson aux XVIIe et XVIIIe siècles
Le diagnostic sur le secteur de Lacq a permis de mettre au jour un double fossé, vraisemblablement moderne, bien qu’accompagné de céramique protohistorique. Le diagnostic sur le secteur de Castillon n’a apporté aucun élément concernant la... more
Le diagnostic sur le secteur de Lacq a permis de mettre au jour un double fossé, vraisemblablement moderne, bien qu’accompagné de céramique protohistorique. Le diagnostic sur le secteur de Castillon n’a apporté aucun élément concernant la motte féodale d’Haurou mais a livré (hors structure) un vase très semblable au mobilier mis au jour au Castetbielh par F. Réchin. Le diagnostic sur Lacajunte n’a révélé aucun élément en rapport avec les tumuli recensés. Pour Bahus-Soubiran, un petit niveau protohistorique a été mis en évidence sur un sondage. Enfin, pour Duhort-Bachen, deux fossés pourraient venir appuyer l’analyse du parcellaire de la bastide, ainsi que des outils acheuléens qui montrent l’ancienneté de l’occupation de ce secteur
La voie antique entre Bordeaux et Dax a été reconnue et relevée sur l’emprise de l’aménagement de la future aire de repos de l’A63 du Muret est. Des variations dans son aspect et son état de conservation ont été observées. En l’absence de... more
La voie antique entre Bordeaux et Dax a été reconnue et relevée sur l’emprise de l’aménagement de la future aire de repos de l’A63 du Muret est. Des variations dans son aspect et son état de conservation ont été observées. En l’absence de mobilier, il est impossible d’affirmer qu’il s’agit de la voie romaine et même, il y a tout lieu de croire qu’il s’agit du dernier stade de son utilisation, vraisemblablement comme chemin de Compostelle
L’absence de tout artefact associé à des fosses d’extraction avortées ne nous permet pas de les situer chronologiquement, mais on peut supposer qu’il s’agit de puits qui ont été rebouchés pratiquement aussitôt après qu’ils aient été... more
L’absence de tout artefact associé à des fosses d’extraction avortées ne nous permet pas de les situer chronologiquement, mais on peut supposer qu’il s’agit de puits qui ont été rebouchés pratiquement aussitôt après qu’ils aient été creusés. Même en l’absence de tout indice chronologique, cette information sur les puits d’extraction abandonnés très peu de temps après avoir été creusés contribue à la compréhension de l’organisation des différents secteurs d’activités du centre potier de Sadirac
L'emprise du projet s'inscrit dans un contexte d'éperon barré et/ou de castrum (toponyme "La Mothe") encore occupé par des maisons au XIXe siècle (actuellement ruinées). L'occupation archéologique est représentée... more
L'emprise du projet s'inscrit dans un contexte d'éperon barré et/ou de castrum (toponyme "La Mothe") encore occupé par des maisons au XIXe siècle (actuellement ruinées). L'occupation archéologique est représentée par un fossé, des fosses et des éléments de maçonnerie. Le site a été occupé principalement pendant les périodes médiévale et moderne. De façon générale et sur la partie haute du site, après le décapage de la terre végétale, la roche a été rencontrée presque systématiquement, à l'exception d'une couche de 0,20 m d'épaisseur d'un limon calcaire contenant de très nombreux fragments de terre cuite architecturale et correspondant à un nivellement général du site ou l'apport d'un remblai de démolition occultant en partie l'occupation de bâtiments des XVIIe-XIXe siècles. Tout le promontoire est matérialisé sur les principales courbes de niveau par des talus empierrés qui longent un chemin sans doute très ancien. Le cheminement côté est de l'éperon est plus pentu et plus boisé, ce qui rend plus difficile la reconnaissance des talus empierrés bordiers. Un mur assez conséquent a été observé en limite avec la parcelle C571 qui sépare le site d'une parcelle occupée par une ferme sans doute XVIIe siècle. Même empierrement bien conservé en partie sud en limite de la parcelle C539
L’assiette du projet de création d’un lotissement à usage d’habitation est située à 314 m d’altitude sur un plateau calcaire entaillé par le ruisseau de la Borrèze, affluent de la Dordogne. Sur la commune, des menhirs et polissoirs ont... more
L’assiette du projet de création d’un lotissement à usage d’habitation est située à 314 m d’altitude sur un plateau calcaire entaillé par le ruisseau de la Borrèze, affluent de la Dordogne. Sur la commune, des menhirs et polissoirs ont été antérieurement identifiés, en particulier au Mas del Bos. De plus, le bourg et son église sont d’époque médiévale. Les objectifs étaient de vérifier la présence d’occupations anciennes, notamment autour des amas rocheux et des murets en pierres sèches. En dehors de ces murets omniprésents sur le secteur de Champagnac, il n’y a aucun signe d’occupation humaine et tous les sondages sont négatifs
Les sondages en bordure de la motte castrale ont permis de mettre au jour deux fossés successifs qui la ceinturaient, dont l’un est peut-être doublé d’une palissade (trous de poteaux). Un comblement rapide des fossés entre le Xe et le... more
Les sondages en bordure de la motte castrale ont permis de mettre au jour deux fossés successifs qui la ceinturaient, dont l’un est peut-être doublé d’une palissade (trous de poteaux). Un comblement rapide des fossés entre le Xe et le XIIIe siècle est rapidement suivi d’une occupation artisanale avec bas-fourneaux de réduction et structures excavées, peut-être une forge. Aucune occupation ultérieure n’a été observée au travers des sondages
Cette opération s'est déroulée du 7 au 8 novembre 2016-elle a été provoquée par un projet de division parcellaire situé sur la commune de Sadirac, au lieu-dit "Farizeau-Nord", non-loin du hameau de Lorient. Le terrain... more
Cette opération s'est déroulée du 7 au 8 novembre 2016-elle a été provoquée par un projet de division parcellaire situé sur la commune de Sadirac, au lieu-dit "Farizeau-Nord", non-loin du hameau de Lorient. Le terrain concerné, de petite taille (400m²) a fait l'objet de 3 tranchées, ce qui a permis de découvrir 14% de la surface menacée. Deux tranchées ont permis d'atteindre le toit de la terrasse fluviatile. L'une d'elles (Sd2), portait la trace d'un puits cylindrique, de 1,50m de diamètre pour 2m de profondeur. Le comblement, apparemment rapide de ce puits n'a livré aucun élément de mobilier qui aurait permis de le dater. Il s'agit très probablement d'un puits d'extraction d'"argile bleue", avorté. Ce type d'aménagement a été mis en évidence sur le territoire de la commune (Béague 2010). Il est avorté car l'excavation d'origine, bien que poussée jusqu'à la terrasse, n'a pas traversé de couche d'argile "bleue"
À l’époque romaine, Saint-Jean-le-Vieux était l’Imus Pyrenaeus, cité par l’Itinéraire d’Antonin, soit un camp romain au pied des Pyrénées. (cad. B 423, 426, 427) et un vicus routier (cad. B 414), situé au lieu-dit Burgoxaharre, datant des... more
À l’époque romaine, Saint-Jean-le-Vieux était l’Imus Pyrenaeus, cité par l’Itinéraire d’Antonin, soit un camp romain au pied des Pyrénées. (cad. B 423, 426, 427) et un vicus routier (cad. B 414), situé au lieu-dit Burgoxaharre, datant des Ier et IIIe siècles . L’assiette du projet se situant dans le périmètre immédiat de l’église Saint Pierre-es-Liens, dont la titulature évoque une origine ancienne, on pouvait s’attendre à une présence de sépultures. L’évocation d’une occupation romaine, même en ignorant sa nature exacte et son étendue suggère aussi la présence de structures ou de mobilier antique jusque dans le centre du bourg actuel de Saint-Jean-Le-Vieux
Découverte de 35 structures formant le plan d’une maison du Néolithique ancien et d’une fosse du Bronze final
La façade méridionale de l’immeuble situé au n° 3 de la rue Passemillon coïncide avec le tracé des enceintes antique et médiévale de Bayonne. A l’occasion de la rénovation de l’immeuble, l’opportunité se présentait d’identifier les traces... more
La façade méridionale de l’immeuble situé au n° 3 de la rue Passemillon coïncide avec le tracé des enceintes antique et médiévale de Bayonne. A l’occasion de la rénovation de l’immeuble, l’opportunité se présentait d’identifier les traces de ces fortifications dans le bâti actuel et de vérifier que l’épaisseur des courtines caractéristique de ce secteur de l’enceinte antique se retrouve dans la portion étudiée. L’évolution de la rangée sud des maisons de la rue Passemillon participe au processus de densification urbaine, lié en partie à la menace espagnole qui oblige à araser les faubourgs et à repenser les fortifications de la ville de Bayonne à partir du XVIe siècle. Intra-muros, les maisons de la ville gagnent en hauteur, les espaces disponibles sont occupés presque entièrement. Comment l’immeuble étudié s’est-il greffé sur la muraille existante, et quelles ont été leurs évolutions réciproques ? A quelle époque peut-on faire remonter la construction des immeubles attenants qui se sont adossés contre l’autre face du rempart, rue Tour de Sault, côté campagne ? Au rez-de-chaussée, la largeur de la maçonnerie conservée et son mode de construction confirment la nature antique de la base du mur sud de l’immeuble : il s’agit bien d’une portion de la courtine de l’enceinte romaine de Bayonne. Au premier étage, l’épaisseur moindre de la maçonnerie, au sud, pose la question de reprises par dégraissage ou par reconstruction ; elle laisse à penser que la courtine antique n’était déjà plus en place ou n’a pas été conservée à ce niveau lors de l’implantation du premier état connu de la maison. Si l’enceinte médiévale a repris le même tracé que l’enceinte romaine, il n’y en a plus de trace apparente. L’élévation révèle cependant les vestiges d’une construction implantée à l’Époque moderne à l’aplomb de la face externe de la courtine car des ouvertures à arc surbaissé sont visibles au sein de la maçonnerie. Lors des travaux de décrépissage préalables à la rénovation de l’immeuble, des fragments de peinture murale ont été mis au jour au premier étage de la maison. On peut penser que la peinture était réservée à la décoration d’une pièce intime et se cantonnait au seul premier étage, qui devait être si ce n’est une pièce de réception, au moins une pièce à vivre polyvalente. Le dépouillement des sources d’archives inédites a permis de reconstituer, à partir des actes de mutation de propriété et des demandes d’autorisation de travaux présentées au corps de ville, la liste des propriétaires successifs depuis la fin du XVIIe siècle, et de préciser des états disparus de la construction et certaines phases de la transformation du bâti
Le projet se situe à proximité immédiate de l’Hôpital, qui pérennise l’emprise de l’ancien Couvent des Cordeliers, construit au XIIIe siècle. Cet établissement religieux qui subit les guerres de religion ayant fortement touché Orthez,... more
Le projet se situe à proximité immédiate de l’Hôpital, qui pérennise l’emprise de l’ancien Couvent des Cordeliers, construit au XIIIe siècle. Cet établissement religieux qui subit les guerres de religion ayant fortement touché Orthez, condamné par lettres patentes dès 1786 est transformé en hospice en 1790. Il sert de cimetière paroissial pendant quelques années lorsque le cimetière de l’Eglise Saint-Pierre est définitivement fermé en1792 mais l’étendue de son cimetière n’était pas connue à ce jour. Le diagnostic confirme bien l’étendue de l’aire sépulcrale de l’Hôpital à l’Ouest du cloître du Couvent des Cordeliers mais il montre surtout que celui-ci s’étendait aussi au Nord au moins jusqu’à l’actuelle rue Xavier Darget
Le diagnostic etait motive par le projet de la creche municipale d’Orthez qui se situe a proximite immediate de l’hopital, site qui perennise l’emprise de l’ancien couvent des Cordeliers, construit au xiiie s. Cet etablissement religieux... more
Le diagnostic etait motive par le projet de la creche municipale d’Orthez qui se situe a proximite immediate de l’hopital, site qui perennise l’emprise de l’ancien couvent des Cordeliers, construit au xiiie s. Cet etablissement religieux pâtit, tout comme Orthez, des guerres de Religion. Condamne par lettres patentes en 1786, il fut transforme en hospice en 1790. Il servit de cimetiere paroissial pendant quelques annees lorsque le cimetiere de l’eglise Saint-Pierre fut definitivement ferme en...
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L’occupation medievale, discontinue, se manifeste sous forme de structures excavees d’habitation ou d’artisanat (fosses, fosses, trous de poteau, sablieres basses, foyers ou petits fours) sur pres de 64 000 m2. Le mobilier peut etre date... more
L’occupation medievale, discontinue, se manifeste sous forme de structures excavees d’habitation ou d’artisanat (fosses, fosses, trous de poteau, sablieres basses, foyers ou petits fours) sur pres de 64 000 m2. Le mobilier peut etre date entre le xe et le xiie s., quelques vestiges pouvant appartenir a une periode plus tardive du Moyen Âge.
Le projet de la nouvelle mairie de Saint-Jean-Le-Vieux se situe a cote de l’actuelle, sur des parcelles bâties qui ont fait l’objet d’une operation de demolition prealable a l’intervention archeologique, dans le perimetre immediat de... more
Le projet de la nouvelle mairie de Saint-Jean-Le-Vieux se situe a cote de l’actuelle, sur des parcelles bâties qui ont fait l’objet d’une operation de demolition prealable a l’intervention archeologique, dans le perimetre immediat de l’eglise Saint-Pierre-es-Liens, dont la titulature evoque une origine ancienne. Le diagnostic a permis de recueillir du mobilier antique dans des niveaux mal definis : des lambeaux de sols antiques residuels perturbes a l’epoque medievale ou moderne, probablement...
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Actes du colloque de l'Association d'étude du monde rural gallo-romain (A.G.E.R.) IXInternational audienc
Le diagnostic porte sur une grande superficie du domaine public de la ville d’Orthez de 15 192 m2 en vue du reamenagement des espaces publics du cœur de la ville. L’objectif du diagnostic etait de verifier la presence et le positionnement... more
Le diagnostic porte sur une grande superficie du domaine public de la ville d’Orthez de 15 192 m2 en vue du reamenagement des espaces publics du cœur de la ville. L’objectif du diagnostic etait de verifier la presence et le positionnement de structures dont l’existence est connue par les donnees historiques, notamment le trace de l’enceinte qui entourait l’enclos ecclesial et l’emplacement de portes qui assuraient le passage entre le bourg vieux et le bourg neuf. Le but de l’operation etait a...
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La ville de Bayonne, datee de l’Antiquite tardive (iiie-ive s.), est alors ceinturee d’une muraille. La ville medievale s’est developpee lorsque les terres basses des bords de la Nive ont ete conquises sur le fleuve vers le xie s. Des la... more
La ville de Bayonne, datee de l’Antiquite tardive (iiie-ive s.), est alors ceinturee d’une muraille. La ville medievale s’est developpee lorsque les terres basses des bords de la Nive ont ete conquises sur le fleuve vers le xie s. Des la fin du xiiie s. ou au debut du xive s., vers l’ouest et le sud du Grand-Bayonne, une fausse-braie ou une muraille dite « mur anglais » et des boulevards doublent le flanc a 20 m du mur antique. Le trace de l’enceinte medievale erigee entre le rempart antique ...
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L’emprise d’un projet immobilier qui s’inscrit dans un contexte d’eperon barre et/ou de castrum (toponyme la Mothe) encore occupe par des maisons au milieu du xixe s. (actuellement ruinees), a rendu necessaire la recherche de toutes les... more
L’emprise d’un projet immobilier qui s’inscrit dans un contexte d’eperon barre et/ou de castrum (toponyme la Mothe) encore occupe par des maisons au milieu du xixe s. (actuellement ruinees), a rendu necessaire la recherche de toutes les traces d’occupation anterieures au xviiie s. L’intervention mecanique a porte sur toute la surface du projet de construction (soient 5 000 m² sur les 7 778 m² initiaux), donnant l’occasion de verifier l’hypothese d’une mise en valeur d’un site naturel defensif...
Ce terrain situé en rive gauche de la Dordogne à Bergerac est concerné par un projet de construction. Sur le cadastre napoléonien, plusieurs maisons donnent sur la rue Saint-Michel, qui est un axe principal au débouché du pont sur la... more
Ce terrain situé en rive gauche de la Dordogne à Bergerac est concerné par un projet de construction. Sur le cadastre napoléonien, plusieurs maisons donnent sur la rue Saint-Michel, qui est un axe principal au débouché du pont sur la Dordogne. Le bourg de la tête de Pont s’est développé au Moyen Âge après la construction vers 1254-1255 de l’ouvrage franchissant le fleuve ; il semblait pertinent de vérifier si ce développement était perceptible dans la stratigraphie archéologique du secteur [...
Le projet d’amenagement de la Place du General Parlange a Bosdarros correspond a l’emprise de l’ancien cimetiere, lie a l’eglise Saint-Orens qui a subi un glissement de terrain dans les annees 1950. L’objectif du diagnostic etait de... more
Le projet d’amenagement de la Place du General Parlange a Bosdarros correspond a l’emprise de l’ancien cimetiere, lie a l’eglise Saint-Orens qui a subi un glissement de terrain dans les annees 1950. L’objectif du diagnostic etait de mettre en evidence le degre de conservation des sepultures les plus profondement enfouies et potentiellement les plus anciennes. Son resultat est entierement negatif puisque le substrat argileux est immediatement atteint sous l’enrobe du parking, preuve que le cim...
Conférence qui a eu lieu le 5 décembre 2019, dans la salle du Conseil de Lettres à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour.National audienc
L’Abbaye Notre-Dame de l’Assomption est située au centre du village de Lahonce dans les Pyrénées-Atlantiques, sur un promontoire dominant la vallée de l’Adour. Fondée au début du XIIe siècle et achevée en 1170, elle appartenait à l’ordre... more
L’Abbaye Notre-Dame de l’Assomption est située au centre du village de Lahonce dans les Pyrénées-Atlantiques, sur un promontoire dominant la vallée de l’Adour. Fondée au début du XIIe siècle et achevée en 1170, elle appartenait à l’ordre des Prémontrés fondé en 1120. Classée au titre des Monuments Historiques le 19 Mai 1925, elle fait l’objet d’un projet de restauration ambitieux, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’église. En 1938, l’architecte M. Haulon, a réalisé des plans qui restitueraient les bâtiments conventuels, mais nous ignorons si ceux-ci étaient alors encore entièrement visibles. L’objectif du diagnostic était de vérifier à l’est et au sud de l’église la présence des murs et des sols des anciens bâtiments conventuels et de reconnaître la présence de sépultures au nord, à l’est et au sud de l’emprise du projet de réaménagement du site. La disposition des bâtiments de l’abbaye par rapport au plan dont nous disposions a pu être en partie vérifiée (cf. la proposition de restitution des bâtiments), mais il n’y a pas de réponse apportée à la question de l’organisation générale de l’abbaye au Moyen Âge. Les difficultés rencontrées au cours de ce diagnostic ont été nombreuses en raison de la multitude de réseaux enterrés qui ont parfois interdit l’accès à des données importantes pour la compréhension globale du site. La plupart des structures ne sont observables qu’en fondation et les liens stratigraphiques sont peu nombreux. Ces incertitudes pourraient être levées par la réalisation d’une fouille ouverte ou d’un suivi systématique des travaux d’aménagement de l’extérieur de l’église. Comme il fallait s’y attendre aux abords d’une abbaye, les sépultures sont nombreuses, s’étalant des origines jusqu’à nos jours, avec un léger déplacement spatial de l’aire cimétériale. Une fouille complète de ces tombes apporterait des informations plus précises sur les phases d’occupation et des datations plus fines
Si aucune découverte n’est formellement attestée à ce jour dans la commune de Lacquy, plusieurs indices convergent cependant pour suspecter la présence de vestiges gallo-romains ou médiévaux sous ou aux abords du bourg actuel : -... more
Si aucune découverte n’est formellement attestée à ce jour dans la commune de Lacquy, plusieurs indices convergent cependant pour suspecter la présence de vestiges gallo-romains ou médiévaux sous ou aux abords du bourg actuel : - l’architecture de l’église Saint Aignan ; - Le toponyme de La Gleize ; - La topographie. Le terroir concerné par le projet de lotissement est occupé de manière non permanente par l’homme dès le Paléolithique moyen, puis au Néolithique et à l’Age du Bronze (tessons épars mais non érodés). Par contre, ce même terroir ne fait pas l’objet d’une occupation, même non sédentaire à l’époque gallo-romaine (très rares tessons résiduels), on est loin d’une quelconque pars rustica. Ce sont les abords de l’église qui semblent être très exploités à partir du Moyen Age : sarcophages hypothétiques mais surtout structures de combustion constatées par le curé de la paroisse au XIXe siècle, se prolongeant peut-être jusque sur le projet de lotissement Fosses, silos, trous de poteaux et fossé illustrent une appropriation de cet espace à des fins agricoles (silos) et artisanales (déchets de forge, scories). Cet épisode de la fin du Moyen Age (XIVe) est suivi d’une période d’abandon avec un apport de terres noires vers les XVIe- XVIIIe siècles. Les structures médiévales se développent sans doute sur tout l’espace compris entre l’église et la parcelle 392. Les Terres Noires mises en évidence autour du sondage 12 montrent qu’il y a une volonté réelle de mettre en valeur les terres par des apports répétés de fumie
Le site du Chene Saint-Amand a Saint-Dizier est peut-etre deja frequente au Neolithique, mais il n'y a aucune structure d'habitat qui se rattache a cette periode. Par contre, des l'Age du Bronze, un petit habitat... more
Le site du Chene Saint-Amand a Saint-Dizier est peut-etre deja frequente au Neolithique, mais il n'y a aucune structure d'habitat qui se rattache a cette periode. Par contre, des l'Age du Bronze, un petit habitat s'illustre par quelques trous de poteaux et fosses diverses, dont quelques unes ont p u servir a la cuisson des aliments ou a la confection de la ceramique. Jusqu'a maintenant, !'Age du Bronze Moyen n'etait represente en Haute-Marne que par une hache a talon de type normand trouvee a Gourzon! . Nous avons donc la chance exceptionnelle en secteur 3 d'avoir les traces d'une occupation du Bronze Moyen, illustree par une ceramique a decor excise. Quelques structures isolees attestent de la continuite de l'occupation du site au Bronze final. Ces fosses aux parois rubefiees ont pu servir a la cuisine, a la cuisson de produits en ceramique ou comme foyers occasionnels.
Sadirac est connu à l’époque moderne et contemporaine pour être un centre potier. Plusieurs diagnostics ont mis au jour des fosses et puits d’extraction d’argile ainsi que des fosses dépotoirs remplies de céramiques de ces périodes. Nous... more
Sadirac est connu à l’époque moderne et contemporaine pour être un centre potier. Plusieurs diagnostics ont mis au jour des fosses et puits d’extraction d’argile ainsi que des fosses dépotoirs remplies de céramiques de ces périodes. Nous citerons entre autres les opérations assez proches spatialement comme celle du « chemin de Siron » (Étrich 2009) et «Laurent Videau, route de Lorient » (Béague 2010), Chemin de Tioulet (Ducournau 2013, Tioulet Lot C). Comparée à ces opérations, celle du « Chemin du Pas du Rey » n’apporte rien de nouveau mais, comme dans ces dernières, du matériel céramique médiéval et moderne a été trouvé en contexte de fosses ou de fossés. Une partie des structures mises au jour peut être attribuée à des structures de type fosse ou parcellaire dont le mobilier date du XVe siècle
Suite à un diagnostic archéologique effectué en 2014, préalablement à la construction d’une canalisation enterrée de transport de gaz naturel, quatre secteurs de fouille distincts ont ainsi été prescrits. Le tronçon 1 se trouve sur la... more
Suite à un diagnostic archéologique effectué en 2014, préalablement à la construction d’une canalisation enterrée de transport de gaz naturel, quatre secteurs de fouille distincts ont ainsi été prescrits. Le tronçon 1 se trouve sur la commune de Saint-Cricq-Chalosse. La période antique est en majorité illustrée par du mobilier réparti en surface plus que par de véritables structures. Ce mobilier date l’occupation de la fin du Ier-début IIe siècle. Trente structures ont été mises au jour. Elles sont très érodées. Les quatre fossés qui traversent l’emprise du tronçon 1 sont très certainement de type « dos d’âne », rampe de lavage, fonctionnant par ruissellement et décantation. Ce procédé technique sépare les minéraux des matières organiques et fournissait une matière première prête à être travaillée. Il est typique de la période antique et a déjà été étudié sur différents site d’Aquitaine à partir de l’âge du Fer. L’établissement antique dont nous avons fouillé les vestiges à Saint-Cr...
Le diagnostic a porté sur l’emprise du bassin de collecte des eaux pluviales en bordure de falaise dans un premier temps. En dehors de la présence d’un dépotoir récent (années soixante-dix à aujourd’hui ?), une érosion du substrat rocheux... more
Le diagnostic a porté sur l’emprise du bassin de collecte des eaux pluviales en bordure de falaise dans un premier temps. En dehors de la présence d’un dépotoir récent (années soixante-dix à aujourd’hui ?), une érosion du substrat rocheux et un remblaiement naturel y ont été observés, mêlant quelques artefacts de toutes les époques. Le diagnostic a, dans un deuxième temps et essentiellement porté sur la place allongée située en pied de rempart, où des bâtiments se trouvaient encore au début du XIXe siècle. La taille et l’aménagement de la roche calcaire en terrasses successives y sont mis en évidence, de même que des fondations de murs s’y appuyant, correspondant de toute évidence au bâti visible sur le cadastre napoléonien. L’ensemble du bâti semble plus ou moins contemporain des habitations subsistant sur la terrasse inférieure, soit au plus tôt du XVIe siècle. Deux monnaies dont une de Louis XV ( ?) tendent à témoigner d’une occupation allant jusqu’au XVIIIe et un abandon progres...
La fouille a porté sur: 1- deux petits espaces funéraires de l’Age du Bronze (3 dépôts dans la zone 1 et 2 dépôts dans la zone 4 ; les restes étaient très altérés et assez arasés et compactés. 2- les vestiges de 4 bâtiments de la période... more
La fouille a porté sur: 1- deux petits espaces funéraires de l’Age du Bronze (3 dépôts dans la zone 1 et 2 dépôts dans la zone 4 ; les restes étaient très altérés et assez arasés et compactés. 2- les vestiges de 4 bâtiments de la période antique viennent s’ajouter à celui déjà fouillé en 2002 à l’emplacement de la voie ferrée (indice 135). La synthèse de ces découvertes a permis de constater l’existence d’un groupe de bâtiments ruraux constitué de 5 édifices répartis de façon assez lâche sur les 1,3 ha ainsi délimités. Leur espacement varie entre 35 et 50 m. Ils affectent tous une orientation est-ouest à peu près identique de façon à ce que leur façade méridionale bénéficie du meilleur ensoleillement possible. Sur le plan architectural, ils ne disposent d’aucun aménagement de confort (installation de bains, chauffage par hypocauste, etc...) et surtout ils sont caractérisés par un plan très simple comprenant un corps principal de forme carré ou quadrangulaire qui peut être unique ou ...
Le tracé de la future bretelle se développe sur un replat constitué d’une ancienne terrasse alluviale, en rive droite de l’Adour. L’occupation de cet espace semble avoir débuté à la fin du Néolithique final et perduré jusqu’à l’époque... more
Le tracé de la future bretelle se développe sur un replat constitué d’une ancienne terrasse alluviale, en rive droite de l’Adour. L’occupation de cet espace semble avoir débuté à la fin du Néolithique final et perduré jusqu’à l’époque antique. Les occupations reconnues semblent liées à un pastoralisme semi-permanent ne nécessitant que des aménagements sommaires en matériaux périssables. L’occupation du territoire semble se densifier à partir de l’Antiquité. La question du finage de la ville d’Aire doit être posée, en comparaison avec l’étude aboutie sur celui de Barcelonne-du-Gers. Des occupations ont été reconnues pour une période allant du néolithique final à l’Antiquité, sous forme de fours, fosses de rejets de four et structures à galets. Des fossés parcellaires ont été mis au jour, témoignant d’une tentative de mise en valeur de ces terres régulièrement ennoyées au Moyen Age ou à l’époque moderne

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