Drafts by Jean-louis Charvet
CELTES DE L'EST Monnaies de ma collection La présente publication n'a d'autre ambition que de par... more CELTES DE L'EST Monnaies de ma collection La présente publication n'a d'autre ambition que de partager ma modeste collection de monnaies des « Celtes de l'Est ». Qui sont ces peuples ? Dans les archives numismatiques de la maison de vente parisienne CGB, on trouve leurs monnaies dans la rubrique « gauloises », classées ainsi qu'il suit (les nombres entre parenthèses indiquent combien de monnaies sont présentées, et décrites, au jour où je publie cet article) : Celtes de l'Est (3) Celtes du Danube Bohème Boïens (2) Celtes du Danube Boii de la Transpadane Boiens (8) Celtes du Danube Burgenland (4) Celtes du Danube Cotini (8) Celtes du Danube Dacie Munténie (90) Celtes du Danube Dacie Olténie (2) Celtes du Danube Hongrie (51) Celtes du Danube imitations de Thasos et de Maronée (20) Celtes du Danube imitations des tétradrachmes d'Alexandre III et de ses successeurs (95) Celtes du Danube imitations des tétradrachmes de Philippe II et de ses successeurs (112) Celtes du Danube Noricum Norique (4) Celtes du Danube Pannonie (190) Celtes du Danube Serbie (1)
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Les chats, poème Les chats Lorsque l'âge grisonne nos tempes fatiguées Veuves de ces caresses Pou... more Les chats, poème Les chats Lorsque l'âge grisonne nos tempes fatiguées Veuves de ces caresses Pour un temps oubliées Que nous rappelle seul le coiffeur obligeant Qui ment Comme arracheur de dents En nous passant l'onguent D'éternelle jeunesse Élixir frelaté !!!
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Notes de lecture : La franc-maçonnerie avignonnaise et vauclusienne au XIX° siècle, par Michel Ch... more Notes de lecture : La franc-maçonnerie avignonnaise et vauclusienne au XIX° siècle, par Michel Chazottes (Edisud, 1993) Je suis bien loin d'être un spécialiste de la franc-maçonnerie. A vrai dire, je ne suis spécialiste de rien, mais plutôt un « touche-à-tout », particulièrement en histoire et en numismatique. Mon intérêt pour la franc-maçonnerie tient :-au fait que plusieurs de mes amis ou connaissances sont francs-maçons (je l'ai appris parfois bien longtemps après avoir fait leur connaissance) ;-au fait que je m'intéresse spécialement à l'histoire d'Avignon et du département de Vaucluse au XIX° siècle. Pour cette dernière raison le livre de Chazottes, que je connaissais depuis longtemps et que je viens de relire, m'intéresse fortement. Fort de 144 pages, on y trouve, hormis de riches renseignements sur les très nombreuses loges étudiées (l'index en donne 26 noms rien que pour Avignon), sur leurs membres, des développements précieux sur les rapports de la franc-maçonnerie avec la religion et, spécialement, avec l'Église catholique. En outre, l'auteur, qui fit une carrière d'archiviste à Avignon, a pris le soin (ce que devraient faire tous les auteurs) de donner de nombreuses références à des documents d'archives et une bibliographie substantielle. L'ouvrage montre les avatars de la franc-maçonnerie durant le XIX° siècle. Après sa lecture, personne ne pourra sérieusement parler de « complot maçonnique », même si à certaines époques (notamment à la fin du XIX° siècle et au début du XX° siècle), les maçons tinrent une place de choix dans la vie politique française. En particulier, Chazottes écrit : « Ce n'est qu'en 1803, c'est-à-dire à la fin du Consulat et au début de l'Empire, qu'on assiste à une reprise officielle entre les loges avignonnaises et le Grand Orient de France. Pendant la période révolutionnaire, les francs-maçons avignonnais ont été des plus discrets et nulle trace de leurs activités ne nous sont parvenues ; on sait, par ailleurs, ce qu'il faut penser des pseudos-complots maçonniques sur le plan national. » L'amateur d'histoire locale appréciera notamment l'abondante illustration du livre, et les renseignements sur des maçons qui occupèrent des postes importants, locaux ou/et nationaux, par exemple François Raspail,
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Une médaille maçonnique en relation avec la Commune de Paris J'ai fait tout récemment l'acquisiti... more Une médaille maçonnique en relation avec la Commune de Paris J'ai fait tout récemment l'acquisition de la médaille ci-dessus reproduite ; en dépit de son état moyen (elle a été trouée pour être portée à l'aide d'une chaînette), elle m'a intéressé par l'inscription qu'elle porte au centre du revers : Souvenir du 29 avril 5871. 5871, c'est 1871 ans après les 4000 qui, croyait-on jadis, ont été la durée du monde depuis sa création jusqu'à la naissance du Christ. L'événement que cette médaille commémore est une démarche faite par des francs-maçons auprès de la Commune de Paris pour tenter de parvenir à la paix. On trouvera plus loin des textes et des documents sur cet événement, qui ne fut pas couronné de succès. Un mois plus tard, du 21 au 28 mai, eut lieu la « semaine sanglante » qui marqua la fin de la Commune. En ce qui concerne les symboles figurant sur cette médaille, mains jointes, bonnet phrygien, équerre et compas, couronne faite de branches d'acacia, s'ils sont tous utilisés par les francs-maçons, ces derniers n'en ont pas été les seuls utilisateurs. Les mains jointes, que l'on désigne par le terme de « foi », figuraient déjà sur plusieurs monnaies de la Rome antique ; elles peuvent symboliser l'union, la bonne foi, la fidélité, etc. L'équerre et le compas trouvaient leur place dans les emblèmes de plusieurs corporations. Le bonnet phrygien, symbole de la liberté, a été souvent utilisé par les graveurs de monnaies sous les 1° et 2° républiques.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Un écrit d'Alphonse Karr sur l'acacia, symbole maçonnique C'est dans l'ouvrage suivant : « Karr, ... more Un écrit d'Alphonse Karr sur l'acacia, symbole maçonnique C'est dans l'ouvrage suivant : « Karr, Alphonse1. Voyage autour de mon jardin. Nouvelle édition augmentée de deux chapitres inédits. Paris. Calmann Lévy. 1882. »2 que j'ai trouvé quelques lignes sur l'origine du symbole maçonnique de l'acacia. Les voici :
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Les juifs d'Avignon et du Comtat Venaissin vus par euxmêmes de la fin du XVIII° siècle à 1843 Tex... more Les juifs d'Avignon et du Comtat Venaissin vus par euxmêmes de la fin du XVIII° siècle à 1843 Textes anciens réunis et annotés par Jean-Louis Charvet Je donne ci-dessous des extraits des Archives israélites de France. Ce mensuel, que l'on peut consulter sur le site Internet RETRONEWS, fut fondé en 1840 à Paris par Samuel Cahen ; il parut jusqu'en novembre 1935, et fut absorbé à cette époque par Le Journal juif. C'est une source majeure pour l'histoire des juifs, non seulement en France, mais aussi dans le monde entier. Son titre ne résume pas la grande richesse de son contenu. On y trouve des textes sur la théologie, sur les rites, sur l'histoire, mais aussi sur les actualités des différentes communautés juives. Les textes ci-dessous reproduits donnent des renseignements plus que précieux sur les communautés juives d'Avignon et du comté-venaissin de la fin du XVIII° siècle à 1843. Ces informations sont de première main, et le style employé est direct et franc. Elles mériteraient une édition enrichie d'un appareil critique. P.S. J'ai respecté l'orthographe des textes, et en ai seulement parfois modifié la ponctuation, parfois surprenante pour les lecteurs d'aujourd'hui.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Le tremblement de terre de 1909 en Provence vu à travers deux journaux d'Avignon Textes réunis, p... more Le tremblement de terre de 1909 en Provence vu à travers deux journaux d'Avignon Textes réunis, présentés et annotés par Jean-Louis Charvet Je donne ci-dessous deux articles de journaux avignonais relatifs à l'important séisme qui frappa une partie de la Provence (principalement le nord-ouest du département des Bouches-du-Rhône), le 11 juin 1909. Ce qui est aussi intéressant que les faits, c'est de comparer le ton, le style des deux articles. Le Mistral était un journal conservateur, clérical, alors que La Semaine mondaine était plus « à gauche ». Par ailleurs, l'un d'entre eux donne quelques renseignements sur le tremblement de terre de 1887. Enfin, on verra que l'organisation de quêtes ou souscriptions pour aider les victimes du séisme posa quelques problèmes.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Je donne ci-dessous un article paru dans l'hebdomadaire avignonnais Le Mistral le 30 juin 1909. J... more Je donne ci-dessous un article paru dans l'hebdomadaire avignonnais Le Mistral le 30 juin 1909. Je le ferai suivre de quelques renseignements sur le délit poursuivi. Avignon ville de débauche LES MINEURS ET LES MAISONS DE TOLERANCE Une partie de la rue des Grottes1 devant le Tribunal correctionnel. Les N° 1, 4 et 7 sont représentés par Mmes M.C, G.G., A.L., C.S. et J.C., tenancières ou concierges de ces établissements légaux, officiels, reconnus et dûment patentés, que l'on nomme les maisons de tolérance. Un groupe de jeunes gens imberbes, âgés de 13 à 16 ans, vont défiler à la barre. Ils répondent à l'appel de leur nom et donnent au Tribunal les explications, un tantinet délicates, que demande le président, et auxquelles ils répondent, sans le moindre embarras, après avoir prêté serment en levant la main droite, ou un ou deux s'obstinaient à garder leur chapeau. Il s'agit, en l'espèce, d'excitation de mineurs à la débauche. Au 1, au 4, au 7, on recevait des enfants au-dessous de 16 ans et ils pouvaient s'y livrer, à leur aise, en compagnie des dames de la maison, à des opérations masculines. Tantôt ils se rendaient dans les chambres avec une et parfois deux de ces filles de joie, qui, rappelle un journal illustré de cette semaine, travaillent plus, parfois, que des hommes de peine ! Quand on se méfiait, quand la police était proche, on les faisait cacher. Le jeune C…, avec assez d'élocution et un sans-gêne imperturbable, narre les faits. Il passait seul dans la rue. Une portière l'appelle. Et il rentre au N° 1. Une fille, Lucienne, arrive : «-Paies-tu un verre ?-Non.-Viens-tu avec moi ?-Oui ! Alors je monta. » Une autre fois c'est Mireille à laquelle il a affaire. Maintenant il a l'habitude. Il revient souvent, tantôt seul, tantôt avec ses compagnons. Un soir, on lui présenta successivement une blonde, puis une brune. Il refuse tandis que son camarade E… était allé causer, dans une chambre, avec Germaine. « Tu m'attendras, lui avait-il dit. » Et E… tout à coup descendit en courant et l'entraîna place de la Madeleine. Là, il s'expliqua. Il venait de sauter sur la petite, lui avait octroyé un coup de poing, avait fermé la porte à clef et s'était enfui sans payer ! Le jeune F… s'est rendu successivement aux N° 1, 4 et 7. « Tu ne rentres pas, petit ? Lui disait-on. » Et on le faisait cacher, quand survenait la police, parce qu'il n'avait pas l'âge.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Juifs d'Avignon et du Comtat Venaissin. Textes de 1840-1841 présentés par Jean-Louis Charvet Je d... more Juifs d'Avignon et du Comtat Venaissin. Textes de 1840-1841 présentés par Jean-Louis Charvet Je donne ci-dessous des extraits des Archives israélites de France. Ce mensuel fut fondé en 1840 à Paris par Samuel Cahen ; il parut jusqu'en novembre 1935, et fut absorbés à cette époque par Le Journal juif. C'est une source majeure pour l'histoire des juifs, non seulement en France, mais aussi dans le monde entier. Son titre ne résume pas la grande richesse de son contenu. On y trouve des textes sur la théologie, sur les rites, sur l'histoire, mais aussi sur les actualités des différentes communautés juives. Extraits des Archives israélites de France 1° juin 1840 Nous avons peu de détails sur l'histoire des Juifs à Avignon. Nous savons seulement qu'ils y ont été protégés par le Pape lors de l'affreuse persécution dite des pasteurs, qu'ils eurent à souffrir en France et en Espagne, en 1320. Lorsqu'en 1348 la peste éclata en France, et qu'on accusa les juifs d'avoir empoisonné les fontaines, comme si, dit spirituellement M. Crémieux, les juifs ne buvaient pas d'eau, le Pape Clément VI n'ajouta pas foi à ce bruit populaire, et les protégea. Il paraît néanmoins que tous les successeurs de ce Pape n'ont pas eu à l'égard des juifs la même tolérance ; car nous les trouvons en 89 sous le poids du joug le plus odieux à Avignon.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Pour diverses recherches sur l'histoire d'Avignon (et d'autres sujets), je consulte des journaux ... more Pour diverses recherches sur l'histoire d'Avignon (et d'autres sujets), je consulte des journaux locaux de la période 1850-1950. La presse locale, alors, était très différente de celle d'aujourd'hui ; dans ses colonnes, on pouvait trouver, notamment, des articles historiques, des poèmes, des romans, des descriptions très détaillées de cérémonies religieuses (mariages, obsèques), civiles et militaires, des comptes-rendus très précis des réunions des sociétés savantes, des manifestations sportives, etc. Je donne ci-dessous un texte étonnant que je commenterai brièvement plus-bas. La Semaine mondaine (Avignon), 3 novembre 1938 Avignon au temps passé Une exécution capitale en 1434
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Superstitions populaires et remèdes de bonnes femmes Sans remonter au déluge, il est certain que ... more Superstitions populaires et remèdes de bonnes femmes Sans remonter au déluge, il est certain que les Grecs, cinq siècles avant notre ère, attribuaient une grande importance à des faits auxquels nous ne faisons pas même attention aujourd'hui. Ainsi, dans la parabase1 d'une de ses plus célèbres comédies « Les Guêpes », Aristophane s'exprime de la façon suivante : « Avec l'aide de Dieu, nous culbutâmes l'ennemi, car, avant la bataille, une chouette avait survolé notre camp. » A cette époque les rapaces nocturnes étaient considérés comme des oiseaux de bon augure. Aujourd'hui c'est tout le contraire. Qu'un hibou ou un chat-huant vienne, pendant la nuit, pousser son cri lugubre près d'une ferme isolée, l'année ne s'écoulera pas sans qu'il y ait un deuil dans la maison. Plus près de nous, l'institution des augures chez les Romains démontre que les maîtres du monde attribuaient aux présages, bons ou mauvais qu'ils fussent, une grande portée. Mais les augures eux-mêmes évitaient de se regarder entre eux, de peur d'éclater de rire. Depuis un siècle, nos campagnards comtadins, si crédules autrefois, ont beaucoup évolué. Cependant le jeudi garde encore, dans nos contrées, sa mauvaise réputation. On dit : « Dijoù, jour de doù ». Jeudi, jour de deuil. Rares sont les couples qui consentent à s'unir ce jour-là. La salière renversée, la fourchette et le couteau mis en croix sur la table, et le nombre treize n'ont rien perdu de leur sinistre réputation. En tout cas, c'est faire à un invité une impolitesse grave que de lui verser à boire « de revès », c'est-à-dire le dos de la main tourné en bas, vers le sol. Si une dent caduque de la première enfance vient à se détacher et à être mangée par un chien ou par un porc, c'est une dent d'un de ces animaux qui la remplacera dans le courant de la même année. Morale : Surveillez la dentition des enfants qui vous sont chers ou dont vous avez la garde et, s'il leur arrive de perdre une dent, arrangez-vous pour la faire disparaître à jamais. Si une femme pénètre dans une cave, sa seule présence suffit pour faire remonter la lie à la surface ou dans la masse du vin. En tout cas, prenez garde, quand vient le premier janvier, qu'une femme ne soit pas la première à vous la souhaiter bonne et heureuse. Votre vie en dépendra pendant les douze mois qui vont suivre. C'est attribuer au beau sexe un pouvoir qu'il n'a certainement pas et une méchanceté dont il est sûrement incapable. 1 Parabase : discours du coryphée (chef de choeur) par lequel l'auteur faisait connaître ses opinions ou ses intentions ;
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Je donne ci-dessous des articles parus début 1945 dans un journal d'Avignon au sujet du jugement ... more Je donne ci-dessous des articles parus début 1945 dans un journal d'Avignon au sujet du jugement de plusieurs collaborateurs. Par égard pour leurs familles, je ne donne pas leurs noms. Ceux qui voudraient les trouver pourront consulter le site RETRONEWS. Je ne fais pour l'instant aucun commentaire sur ces faits, n'étant qu'au début d'une recherche sur ce sujet.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Un coeur stoïque et tendre, et qui, maître de lui, Insensible à ses maux, sentait tous ceux d'aut... more Un coeur stoïque et tendre, et qui, maître de lui, Insensible à ses maux, sentait tous ceux d'autrui. Marmontel (Épître à M. de Voltaire). Tout près de l'Hôtel de ville d'Aix en Provence, le long de la Halle aux grains, une petite rue porte le nom de Vauvenargues, en mémoire de Luc de Clapiers, marquis de Vauvenargues qui y naquit, le 6 août 1715, au numéro 26. Cet honnête homme aurait pu devenir magistrat, courtisan (ou les deux...); il fut soldat, de l'âge de dix-huit ans à celui de vingt-huit; il combattit en Italie, en Bohème. Il mourut à trente-deux ans. Il ne connut, durant cette brève vie, ni la gloire, ni la richesse, ni, peutêtre, le bonheur. Mais il put, malgré les charges de son état, malgré les maladies qui l'accablèrent tant (en particulier, il eut les jambes gelées durant la retraite de Prague), écrire de nombreux ouvrages, parmi lesquels :
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Les traditions, comme toutes choses humaines, naissent, se transforment, meurent. J'écris ces que... more Les traditions, comme toutes choses humaines, naissent, se transforment, meurent. J'écris ces quelques lignes au temps de Noël, en Provence. Les principales traditions liées à cette fête, la crèche, la pastorale, le gros souper, les treize desserts, la bûche dans l'âtre ont tous une histoire. Et à un fonds religieux se mêlent quelques usages profanes. En ce qui concerne les fêtes votives, il en est de même. A Saint-Raphaël, la plus connue est celle de Saint Pierre, saint patron des pêcheurs ; mais on célèbre encore celle de Saint Roch, patron des carriers. Aux cérémonies religieuses s'ajoutent des festivités tout autres ; par exemple, du 4 au 6 août 2023, pour la Saint-Pierre, il y avait une sardinade, du tir à la corde, une course d'objets flottants non-identifiés (Ofnis), etc. Pour la Saint-Roch 2022, un tournoi de joutes provençales, un concert de guitare corse, des jeux d'enfants, un apéritif offert à tous, un repas, etc. Mais on a oublié l'un des premiers patrons de notre ville, Saint Sébastien. Celuici avait jadis une chapelle1, une carrière ; seul un boulevard (au Nord de la place Lamartine) porte encore son nom. A propos de la fête de ce saint, je donne ci-dessous, accompagné de quelques notes et commentaires, un article signé XX paru le 31 janvier 1904 dans Saint-Raphaël-Revue.
Bookmarks Related papers MentionsView impact
PETIT JOURNAL
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
J'ai acquis récemment le livre suivant : De la Bédollierre, Emile. Les industriels. Métiers et pr... more J'ai acquis récemment le livre suivant : De la Bédollierre, Emile. Les industriels. Métiers et profession. Avec cent dessins par Henri Monnier. Paris. Librairie de Mme Vve Louis Janet, 1842. J'en extrais quelques passages relatifs au compagnonnage dans certains métiers. L'auteur, né en 1812, mort en 1883, fut un journaliste, traducteur et écrivain fécond ; son livre nous donne des renseignements précieux sur l'exercice en 1842 de professions dont certaines ont aujourd'hui disparu, et aussi sur leur histoire. En ce qui concerne les compagnonnages, je renvoie pour plus d'informations à l'excellent site de Jean-Michel Mathonière : compagnonnage.info. Jean-Louis Charvet. Avignon, 30 juin 2020. Le maréchal-ferrant. … L'aspirant maréchal-ferrant débute par être compagnon rouleur. Aussitôt qu'il a quelque teinture du métier, il quitte son premier maître, part, et va de ville en ville, s'arrêtant pour travailler au prix de dix-huit à trente francs par mois. Grâce aux lois bienfaisantes du compagnonnage, il est assuré d'un gîte en attendant de l'emploi. Un compagnon rouleur entre dans Paris ; est-il isolé, perdu, au milieu de l'immense population ? point. Il demande au premier passant qu'il rencontre la rue Vieille-du-Temple ; arrivé devant le n° 97, il avise, au centre de la façade de cette maison, un carré long peint en noir, sur lequel se détachent en ronde bosse des fers dorés et la statue de saint Eloi. Au-dessus est écrit en lettres raturées par le temps : MERE DES MARECHAUX-FERRANTS Hôtel du grand Saint-Eloi Le compagnon paraît ; il trouve des frères attablés dans la buvette du rez-de-chaussée ; il se fait reconnaître ; on lui accorde les vivres, le couvert, un crédit illimité. Dès le lendemain, s'il vient une demande, il sera placé, sans que le maître auquel on l'adressera ait le droit de le refuser. L'ouvrier éprouve ainsi combien l'association donne de force aux faibles, de richesse aux pauvres, de grandeur aux petits, de consolations aux malheureux. … Le boulanger. … Contre les chances contraires de la fortune, contre les soucis de leur laborieuse existence, les garçons Boulangers ont cherché un refuge dans le compagnonnage. Ils font partie du devoir, qui prétend avoir pour fondateur un certain maître Jacques, architecte du temple de Salomon. Cette association, composée d'abord des tailleurs de pierre, des menuisiers et des serruriers, a successivement adopté les boulangers,
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Bookmarks Related papers MentionsView impact
Uploads
Drafts by Jean-louis Charvet