Yrouerre
Yrouerre | |
L'orangerie. | |
Héraldique |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Yonne |
Arrondissement | Avallon |
Intercommunalité | Communauté de communes Le Tonnerrois en Bourgogne |
Maire Mandat |
Maurice Pianon 2020-2026 |
Code postal | 89700 |
Code commune | 89486 |
Démographie | |
Gentilé | Iratoriens |
Population municipale |
149 hab. (2021 ) |
Densité | 10 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 47′ 41″ nord, 3° 56′ 56″ est |
Altitude | Min. 205 m Max. 331 m |
Superficie | 14,28 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Tonnerre (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Tonnerrois |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
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Yrouerre est une commune française située dans le département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté. Ses habitants sont appelés les Iratoriens.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La commune est située à 8 km de Tonnerre et à 12 km de Noyers-sur-Serein.
La longueur de la voirie communale est de 5 273 m.[réf. nécessaire]
Géologie et relief, hydrographie
[modifier | modifier le code]La superficie de la commune est de 1 428 hectares ; son altitude varie entre 205 et 331 mètres[1].
L’église est située à une altitude de 273 mètres.[réf. nécessaire]
La superficie de la forêt communale est de 81 ha 63 a.[réf. nécessaire]
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Viviers | Tonnerre | |||
Poilly-sur-Serein | N | Sambourg Fresnes | ||
O Yrouerre E | ||||
S | ||||
Sainte-Vertu | Môlay | Annay-sur-Serein |
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 853 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Tonnerre Joudre », sur la commune de Tonnerre à 7 km à vol d'oiseau[4], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 742,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,2 °C, atteinte le ; la température minimale est de −16,6 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Yrouerre est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tonnerre, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[10]. Cette aire, qui regroupe 38 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (80,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (78,3 %), forêts (19,6 %), zones agricoles hétérogènes (2 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[16].
En 2021, la commune comptait 149 habitants[Note 3], en évolution de −10,24 % par rapport à 2015 (Yonne : −2,21 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]La commune compte deux monuments « inscrits » à l'inventaire des monuments historiques :
- l'église Saint-Nicolas, inscrite partiellement : le chœur en 1926 et la nef en 1968[19] ;
- l'orangerie du XVIIIe siècle, inscrite en 1971[20].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Jean De Rochefort[21] de la Coisette[22], 15??-1604, seigneur du dit lieu (18), d'Yrouerre, de Rochefort-sur-Armançon[23] (21), de La Villeneuve et Montigny-sur-Vingeanne (21), fils de René De Rochefort et de Jeanne Hurault. Il épouse Anne De Saultour fille du seigneur d'Yrouerre le (son frère Anne, seigneur de Mareuil (18), épousera un peu plus tard Charlotte l'autre fille de François De Saultour). Il décède le et est inhumé dans l'église d'Yrouerre, après avoir fait son testament où il lègue une partie de ses biens à l'hôpital de Tonnerre et une rente aux pauvres d'Yrouerre, ce qui n’empêchera pas certains habitants du lieu de jouer au "foot" avec la tête de son effigie provenant de son tombeau lors de la Révolution de 1789[24].
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | D'azur au chevron d'or accompagné, en chef, de deux étoiles du même et, en pointe, d'un mont d'argent sommé d'un peuplier du même. |
|
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Yrouerre et Tonnerre », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Tonnerre Joudre », sur la commune de Tonnerre - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Tonnerre Joudre », sur la commune de Tonnerre - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Yrouerre ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Tonnerre », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Conseil général de l’Yonne, Ma Commune, consulté le 3 janvier 2014.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Église Saint-Nicolas d'Yrouerre », notice no PA00113961, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Château d'Yrouerre », notice no PA00113960, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Cette famille est originaire de Rochefort-sur-Nenon (39). Voir la page de son bi-aïeul Guy de Rochefort.
- Lieu-dit à Chezal-Benoît (18)
- Château situé à Asnières-en-Montagne (21).
- Archives reconstituées du château de Vassy-sous-Pisy (89).