Wikipédia:Conventions typographiques
Les conventions typographiques répertorient les principales règles de typographie recommandées sur Wikipédia en français, afin d’assurer dans ce domaine une certaine cohérence entre les articles[a]. Le respect de ces règles n’est pas obligatoire et vous êtes libre de ne pas en tenir compte. Cependant, les autres wikipédiens sont également libres de modifier la mise en forme de votre texte pour le rendre conforme aux présentes conventions.
Par convention, les usages typographiques de Wikipédia en français se fondent pour l’essentiel sur les recommandations du Lexique des règles typographiques en usage à l’Imprimerie nationale (France)[b] : « Séduire le lecteur et faciliter la lecture résument les qualités d’une bonne typographie[1]. »
Pour établir les formes des noms propres répondant au principe de moindre surprise, on pourra consulter les ouvrages encyclopédiques usuels tels que Le Petit Robert des noms propres, Le Petit Larousse et le Dictionnaire Hachette.
La page de discussion de cette recommandation permet d’échanger pour améliorer les conventions typographiques de Wikipédia. Pour une question sur un cas particulier, consulter l’atelier typographique.
Abréviations
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Généralités
[modifier le code]Pour assurer une meilleure lisibilité, il est conseillé de ne pas abréger les mots du langage courant dans le corps des articles (sont par exemple à éviter les abréviations du type de « c.-à-d. » pour « c’est-à-dire », « par ex. » pour « par exemple », « env. » pour « environ », etc.)[2].
Quelques abréviations usuelles, listées ci-dessous, sont l’objet d’erreurs fréquentes :
- « etc. » se termine toujours par un point abréviatif (qui absorbe donc un point final) et ne doit jamais être suivi de points de suspension, qui ont à peu près le même sens. Il doit toujours être précédé d’une virgule et n’être placé qu’à la suite d’une liste ouverte contenant au moins deux éléments[3] : « des pommes, des poires, etc. » ; on évitera d’y recourir à la suite d’une énumération de personnes, car « etc. » signifie littéralement « et les autres choses » ; il est recommandé de placer une espace insécable[c] avant l’abréviation afin d’éviter qu’elle ne commence une ligne[4] : pour plus de facilité, le modèle {{etc}} introduit automatiquement cette espace insécable ainsi que la virgule qui la précède. Il faut alors accoler ce modèle au dernier mot le précédant ;
- pour les abréviations de « numéro » et « numéros » : voir les modèles {{numéro}} (ou sa redirection {{n°}}), et {{numéros}} ;
- pour l’abréviation de « page » et « pages » : voir le modèle {{p.}} ;
- pour les abréviations des mots « madame », « mademoiselle » et « monsieur » : voir la section dédiée sur cette page.
Adjectifs numéraux ordinaux
[modifier le code]- L’adjectif numéral ordinal « premier » (masculin) s’abrège de la façon suivante : 1er ou Ier.
- Saisir :
{{1er}}, {{Ier}}
.
- Saisir :
- L’adjectif numéral ordinal « première » (féminin) s’abrège de la façon suivante : 1re ou Ire (et non 1ère).
- Saisir :
{{1re}}
,{{Ire}}
.
- Saisir :
- Les autres adjectifs numéraux ordinaux (deuxième, troisième…) s’abrègent de la façon suivante : 2e ou IIe, 3e (et non 2ème, IIème, 3ème).
- Saisir
{{2e}}, {{3e}}, {{95e}}, {{1002e}}, {{1500e}}, {{2000e}}
,{{IIe}}, {{XIXe}}, {{LIe}}, {{LIXe}}
, etc., ce qui donne respectivement : 2e, 3e, 95e, 1002e, 1500e, 2000e, IIe, XIXe, LIe, LIXe, etc. - Pour l’ensemble des modèles existants voir : Catégorie:Modèle d’abréviation ordinale en chiffres arabes et Catégorie:Modèle d’abréviation ordinale en chiffres romains) ;
- Si le modèle n’existe pas — au-delà de 1000 pour la majorité des chiffres arabes, certains existent néanmoins[d] — par exemple les modèles 3335e, 4500e et 10000e n’existent pas… au-delà de soixante pour les chiffres romains, par exemple les modèles LXIXe, CLIIIe, MCMe n’existent pas… il faut respectivement saisir
3335{{e}}, 4500{{e}}, 10000{{e}}
,{{LX}}{{e}}, {{LXIX}}{{e}}, CLIII{{e}}, MCM{{e}}
, etc. - N.B. : comme il n’existe pas de règle spécifique pour les très grands nombres ordinaux (qui ne sont pas une numérotation, (voir infra)), par exemple le 50000e ou le 1000000e, on pourra privilégier la lisibilité, en écrivant par exemple en toutes lettres « le cinquante-millième ou le millionième », ou bien le 1 000 000e, le 50 000e, le 1 000 000e, ce en ayant respectivement codé
le {{formatnum:1000000}}{{e}}, le {{unité|50000}}{{e}}, le {{unité|1000000}}{{e}}
.
- Saisir
- Les pluriels des adjectifs numéraux ordinaux (premiers, deuxièmes…) s’abrègent de la façon suivante : 1ers, 1res, 2es.
- Saisir
{{1ers}}
,{{1res}}
,{{2es}}
, etc. jusqu’à 50es (saisir{{50es}}
) ; - au-delà de 50, pour 51es, 52es…, il faut saisir
51{{èmes}}
,52{{èmes}}
, etc.
- Saisir
- N.B. : pour ce qui est des ordinaux en anglais en revanche, les abréviations ne se font pas en exposant : first, second, third s’abrègent respectivement en 1st, 2nd, 3rd ; ensuite fourth, fifth, sixth et les suivants, en th : 4th, 5th, 6th[5]. Toutefois, les nombres finissant par « 1 » prennent aussi un st, ceux finissant par « 2 » un nd et ceux finissant par « 3 » un rd — 21st (twenty-first), 32nd (thirty-second), 43rd (forty-third), 753rd (seven hundred and fifty-third) — à l’exception de ceux finissant par « 11 », « 12 » ou « 13 » ; exemples : 11th (eleventh), 12th (twelfth), 13th (thirteenth), 111th (one hundred and eleventh), 312th (three hundred and twelfth), 613th (six hundred and thirteenth).
Les ordinaux qui servent de numérotation (année, matricule, numéro de page, article de loi, nomenclature de matériel, billet de loterie, folios, etc.) s’écrivent sans séparateur de milliers : voir la section dédiée.
Comme un nombre en chiffres arabes ou romains ne doit jamais être séparé du nom qui le suit, l’usage des modèles {{1er}}, {{2e}}, {{Ier}}, {{IIe}}
, etc. est à privilégier quand ces nombres sont suivis d’un nom commun ; exemples : le {{123e|régiment}} d’infanterie
qui donne « le 123e régiment d’infanterie » ; ou le {{LVe|congrès}}
qui donne « le LVe congrès ». Voir aussi la section dédiée.
- N.B. : concernant l’écriture des siècles, comme des modèles spécifiques d’une grande simplicité d’usage sont disponibles, se reporter à la section dédiée.
Animaux et plantes
[modifier le code]Nomenclature scientifique
[modifier le code]Dans les ouvrages de botanique et de zoologie, « on composera avec une capitale initiale les noms d’embranchements, classes, ordres, familles, genres[6] », c’est-à-dire les noms utilisés pour la classification scientifique des espèces (la systématique et la taxonomie). Par ailleurs, « les noms d’espèces latinisés se mettent en italique avec une majuscule au premier mot[6] » ; ceci concerne donc le genre.
Exemples :
- les Ciliés (Ciliophora), un embranchement ;
- les Insectivores (Insectivora), un ordre zoologique (donc sans italiques) — mais les insectivores, ceux qui mangent des insectes, s’écrivent sans majuscule car ce n’est pas un taxon (idem pour les Carnivores (Carnivora) et les carnivores) ;
- Rhododendron, un genre botanique ;
- Rhododendron mucronulatum, un nom binominal (nom d’une espèce) constitué d’un nom générique (nom de genre [avec majuscule]) et d’une épithète spécifique (qualifiant l’espèce [sans majuscule]) ;
- Rhododendron mucronulatum var. ciliatum, la variété botanique d’une espèce s’ajoute sans majuscule (notez que les abréviations « subsp. », « var. », « subvar. », « f. » ou « subf. » ne sont pas en italiques) ;
- Canis lupus mackenzii, la sous-espèce est ajoutée aussi sans majuscule.
En zoologie, les noms scientifiques sont en italique à partir du genre et en dessous (code international de nomenclature zoologique[7]). Exemple : « Le lion fait partie de l’ordre des Carnivora, famille des Felidae, genre Panthera, espèce Panthera leo et celui-ci est de la sous-espèce Panthera leo leo. ».
En botanique, les noms scientifiques sont en italique à tous les niveaux taxinomiques (code international de nomenclature pour les algues, les champignons et les plantes). Exemple : « Le chou rouge fait partie de l’ordre des Capparales, famille des Brassicaceae, genre Brassica, espèce Brassica oleracea, variété capitata, forme rubra. ».
Suivant le Code international pour la nomenclature des plantes cultivées, l’épithète d’un cultivar s’écrit en caractères romains avec une majuscule à chaque mot important. Pour indiquer le statut de cultivar, on encadre l’épithète (mais jamais une dénomination commerciale) de guillemets simples en apostrophe. Exemples : Camellia ‘Daisy Eagleson’, ‘Comtesse Woronzow’ ; mais la rose Vent d’Été (nom commercial).
Nomenclature en français
[modifier le code]Pour les noms d’espèces en français, la majuscule n’est d’usage que si le terme est utilisé dans son sens scientifique (noms normalisés définis par une instance de normalisation[8] ou bien noms vulgaires, destinés à la vulgarisation scientifique en langue française) : le Chien de prairie à queue noire, le Grand Héron, etc.[9],[10]. Dans ce cas, on met une majuscule au premier mot des noms composés et aux mots suivants seulement si ce sont des noms propres ou des noms d’espèces, mais pas aux qualificatifs. Exemples corrects : Grand Boucage, Cyclamen à fleur immaculée, Cyclamen à feuille de Lierre, Cyclamen de Perse…
Dans le langage courant, pour désigner un organisme par son nom vernaculaire (nom populaire ou folklorique) hors d’un contexte scientifique, on n’utilisera pas de majuscule[9],[10] : « le chien de mon voisin court dans la prairie ». Dans cet exemple, on désigne un chien en particulier, et pas le Chien comme espèce, c’est-à-dire Canis lupus familiaris. Autres exemples similaires : « ton chat présente de beaux coloris » ; « araignée du soir, espoir » ; « j’ai aperçu un grand héron au bord de la rivière » : il s’agit d'un héron quelconque de grande taille, sans qu’il s’agisse obligatoirement d’un oiseau de l’espèce Ardea herodias, le Grand Héron, etc.
Autre exemple : « j’ai vu cinq cyclamens et un cyclamen pourpre », c’est-à-dire cinq cyclamens et un de couleur pourpre. En revanche, si l’on désire mentionner une espèce précise, il est souhaitable de mettre une majuscule. Exemple : « j’ai vu cinq Cyclamens, dont un Cyclamen pourpre », c’est-à-dire cinq plantes du genre Cyclamen dont un de l’espèce Cyclamen purpurascens[11].
Dans le doute, pour un nom en français, l’usage ou non de la majuscule en dehors des titres et de l’introduction sera laissé à l’appréciation du contributeur qui veillera toutefois à conserver la même convention typographique tout au long de l’article.
Noms propres d'animaux
[modifier le code]Un nom d’animal se compose en romain et prend une majuscule[12]. Exemples :
- il s’agit d’un chien-loup du Grand Nord canadien, appelé Croc-Blanc ;
- l’étalon Ourasi fait partie des multiples vainqueurs du Prix d’Amérique, comme Roquépine, Bellino II et Idéal du Gazeau avant lui.
Toutefois les noms des animaux de courses se mettent en italique dans les chroniques de sport[13] ; ainsi, uniquement dans l’énoncé de résultats sportifs comportant de nombreux noms distincts, l’italique pourra être employé pour faciliter la lisibilité du texte, avec le souci d’une homogénéité de choix dans un article donné de Wikipédia.
Apostrophes
[modifier le code]Dans les titres d’articles et de sections, il est nettement préférable d’utiliser l’apostrophe droite dite dactylographique (« ' ») au lieu de l’apostrophe courbe dite typographique (« ’ »), sauf si des apostrophes de nature purement typographique sont nécessaires (pour lever une ambiguïté réelle notamment). Une redirection peut être réalisée et placée dans la catégorie Redirection (apostrophe typographique). Il est ainsi fortement déconseillé, dans ces titres, de remplacer l’apostrophe droite, car cela complique l’édition des autres articles qui y font référence[e].
Astres et objets célestes
[modifier le code]Les différents objets célestes (galaxies, constellations, étoiles ou planètes) prennent une capitale initiale au substantif principal ainsi qu’à l’adjectif qui le précède[14] :
- la Voie lactée ou la Galaxie, qui est notre galaxie ;
- la Croix du Sud ou la Grande Ourse ;
- l’Étoile polaire, la Polaire en abrégé, qui est actuellement l’étoile polaire nord sur Terre ;
- Jupiter ;
- la nébuleuse de l’Œil de Chat et la nébuleuse de l’Œuf pourri.
Le système planétaire auquel appartient la Terre porte un nom spécifique qui ne nécessite pas de majuscule : le système solaire. Le principe est le même que pour le système jovien ou le système plutonien par exemple. Cependant, l’expression « système solaire » étant parfois (à tort) employée dans le sens de « système planétaire », le nom de notre propre système planétaire est parfois écrit avec une majuscule pour le distinguer des autres : le Système solaire.
De même qu’il est possible de composer une galaxie ou une étoile polaire (parmi d’autres) sans majuscules, les mots « soleil », « terre » ou « lune » ne s’écrivent avec une majuscule que lorsqu’ils désignent l’astre, la planète ou le satellite lui-même et sont écrits sans majuscules dans tous les autres cas[14] :
Mais :
- le clair de lune ;
- un coucher de soleil.
Bibliographies
[modifier le code]La « norme » adoptée se trouve dans Conventions bibliographiques. Cette norme spéciale wiki est inspirée de la norme ISO 690, adaptée au français dans la norme Afnor NF Z 44-005-2.
Voir aussi la section « Titres d’œuvres » ci-après.
Citations
[modifier le code]Les formes d’insertion des citations sont présentées dans Wikipédia:Citation. Voir aussi : « Wikipédia:Prise de décision/Citation ».
Civilités
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En français
[modifier le code]Dans un texte courant[f], les civilités (madame, mademoiselle, monsieur, etc.) s’abrègent généralement lorsqu’elles sont suivies du nom, du prénom ou du titre des personnes dont on parle ou qu’on désigne[15].
Mot | Abréviation |
---|---|
Monsieur[g] | M. |
Madame | Mme |
Mademoiselle | Mlle |
Messieurs | MM. |
Mesdames | Mmes |
Mesdemoiselles | Mlles |
- Exemples :
- « MM. les conseillers sont en conférence avec M. le préfet. »
- « Mme Durand, accompagnée de Mlles Dupont et Dubois, fit une entrée remarquée. »
- Note : le grammairien Albert Doppagne précise que « l’abréviation est permise et tout à fait courante quand on parle d’un tiers, mais elle est absolument proscrite pour désigner le destinataire du message : Cher M. Dubois pourrait être ressenti comme grossier ou tout au moins impoli. Une tradition de politesse estime que, dans un texte suivi[16], madame ou mademoiselle ne s’abrègent pas[17].
Si les titres de civilité sont écrits au long (c’est-à-dire en entier), le Lexique préconise la majuscule[15] dans les seuls cas suivants :
- ils constituent un titre honorifique consacré par l’Histoire[15] :
- « Madame Mère ; Monsieur, frère du roi ; la Grande Mademoiselle » ;
- ils constituent le premier mot d’un titre d’ouvrage[h] :
- « En 1857 paraissait Madame Bovary. Une représentation de Monsieur de Pourceaugnac. »
- Note : en revanche, lorsque le titre de civilité se trouve à l’intérieur du titre d’une œuvre, c’est la forme abrégée qui s’impose[18], les conventions concernant les titres d’œuvres s’appliquant d’abord et n’étant pas affectées[h]. Exemple : La Soirée avec M. Edmond Teste de Paul Valéry.
Le Lexique préconise la minuscule[15] dans les cas suivants :
- lorsqu’ils sont employés seuls, non accompagnés d’un nom propre, d’une fonction d’un titre :
- « Je ne connais pas monsieur. » ;
- lorsque l’on s’adresse à une personne dans le corps d’une lettre, d’une circulaire, de faire-part divers ou d’autres formules de correspondance :
- « Bonjour, monsieur le député. »
- « Veuillez agréer, monsieur, l’expression… » ;
- lorsque l’on emploie la forme de politesse à la troisième personne :
- « Non madame, monsieur n’est pas encore rentré. » ;
- lorsqu’ils sont utilisés comme noms communs :
- « C’est un vilain monsieur. »
En anglais
[modifier le code]La principale particularité de l’anglais est qu’il emploie deux façons concurrentes d’abréger les civilités[i] :
- celle de l’« anglais du Commonwealth » (applicable à tous les pays anglophones sauf l’Amérique du Nord) ;
- celle de l’« anglais américain » (applicable aux États-Unis et, par contamination, au Canada).
Mot | Abréviation Commonwealth | Abréviation américaine |
---|---|---|
Mister (« Monsieur ») | Mr[5] | Mr. |
Missis (« Madame ») | Mrs[5] | Mrs. |
Miss (« Mademoiselle ») | Miss | Miss |
Miz (« Madame »[j]) | Ms | Ms. |
Misters (« Messieurs ») | Messrs[5] |
Le choix de la graphie à utiliser doit être cohérent avec (par ordre de priorité) :
- Les attestations trouvées dans les sources de qualité sur le sujet (d’abord francophones, puis anglophones) ;
- À défaut d’attestation clairement établie ou si les usages fluctuent, la nationalité du personnage ou de l’œuvre en question ;
- À défaut d’une nationalité clairement établie ou en cas de nationalités multiples, la graphie du Commonwealth[19].
Exemples :
- Mr Dickens mais Mr. Poe (le premier étant britannique mais le second américain) ;
- Mr. et Mrs. Smith (film américain) ;
- Mr Bean (série télévisée britannique) et Mr Bean (personnage de fiction britannique) ;
- Dr Jekyll et Ms Hyde (film américano-britannique, la graphie du Commonwealth est utilisée par défaut).
Conventions en linguistique
[modifier le code]« signe » (guillemets : pour citer un mot. N.B. : Signe = signifiant + signifié.) | 'signifié' (apostrophes : pour parler de l’image du référent : elles sont en général remplacées par des guillemets chevrons. On n’utilise les apostrophes que dans le cadre très restreint de la sémantique ou de la sémiologie.) |
signifiant (italiques : pour citer le mot en tant qu’entité morphologique.) | /sème/ et /isotopie/ (barres obliques : pour citer les sèmes contenus dans un mot.) |
/r/ Les barres obliques servent aussi à indiquer un phonème ou une suite de phonèmes. | [r], [R], [ʁ] Les crochets servent à noter les phones (différentes réalisations des phonèmes : r roulé, r grasseyé, etc.). |
Le mot « pomme » signifie 'pomme'[k] ; mais on peut aussi y voir la rime en « -omme » comme dans « bonhomme », mais « bonhomme » n’a aucun lien avec « pomme », parce que dans « pomme » il y a les sèmes /fruit/, /acide/, /rouge/, etc.
D’un point de vue phonologique, le mot « pomme » se prononce /pom/, mais d’un point de vue phonétique, dans certaines régions on dit [pɔm], [pom], [pɔ:m] ou [p’o:m]. Quand on parle de /pom/, on ne sait pas si le /o/ est ouvert, fermé, allongé, etc. Pour le savoir, il faut utiliser l’API [ɔ], [o], etc.
Devises (monnaie)
[modifier le code]Une devise, ou unité monétaire, est préférentiellement écrite en toutes lettres, sans majuscule[source insuffisante][20]. Exemples :
- la devise officielle de l’Ouganda est le shilling ougandais ;
- un prix de vingt-cinq euros, ou vingt-trois livres sterling.
On pourra aussi utiliser (mais seulement après un nombre écrit en chiffres et de préférence dans un contexte économique ou comptable) le symbole monétaire ou le code de la monnaie (ce dernier de préférence dans un contexte monétaire où plusieurs devises sont utilisées) :
On écrit « 785,60 € » et non « 785 € 60 ».
Les écritures 100f, 100 f, 100 fr, 100 Frs sont à proscrire[20] :
- on écrit « 100 francs » ou « 100 F », voire « 100 FRF » pour le franc français s’il y a confusion possible avec une autre monnaie[20].
Si l’on veut exceptionnellement abréger les termes « mille » ou « million » (comme dans le cas d’un tableau), on utilisera respectivement les préfixes « k » et « M » (d’après le Système international d’unités (SI)). Exemples :
Le Lexique préconise de ne pas utiliser d’abréviation pour « milliard[21] » :
- 12,5 milliards de dollars US, 135 milliards d’euros.
On utilisera de préférence la forme la plus développée afin d’être le plus clair possible.
L’utilisation du modèle {{Unité}} — ou de ses alias {{Nb}} ou {{Nombre}} — permet de respecter la typographie (dont les espaces insécables), ainsi : {{unité|1500,60 €}}
donne 1 500,60 € et {{nb|13,5 milliards}} d’[[euro]]s
donne 13,5 milliards d’euros.
→ Voir cette section pour la gestion des espaces avec les nombres.
Emphases : caractères gras et italiques
[modifier le code]La première mention du sujet de l’article se met en gras (code wiki '''…'''
). Les synonymes du sujet de l'article et autres termes faisant l'objet d'une redirection vers l'article peuvent également être introduits en gras à leur première occurrence.
Dans la suite de l’article, il est déconseillé d’utiliser le gras. Pour mettre un mot ou un passage en relief, il est plutôt conseillé d’utiliser l’italique (code wiki ''Lorem ipsum…''
, introduit par une paire d’apostrophes droites et non des guillemets doubles).
Pour l’usage de l’italique on se reportera à la section : « Italique ».
Éléments chimiques, espèces et substances chimiques
[modifier le code]Les noms des éléments chimiques, espèces chimiques et des substances chimiques s'écrivent en minuscule :
- éléments chimiques : cobalt, fer, hélium, hydrogène, nickel, platine… ;
- espèces chimiques : anion chlorure, carbène, cation sodium, groupement carboxyle, ion ammonium, méthyl, nitrate, phényl, phosphate… ;
- substances chimiques : acide nitrique, benzène, carbonate de calcium, chlorure de sodium, éthylène, propylène, pyridine, sulfate de baryum…
Énumérations
[modifier le code]Les éléments d’une énumération horizontale doivent être séparés par des virgules. Toutefois, le point-virgule peut être utilisé dans le but d’éviter une confusion lorsque certains des éléments contiennent une ou plusieurs virgules[22] ou dans le cas d’énumérations introduites par les abréviations 1o (primo), 2o (secundo), etc.[23] (voir infra).
Généralement, lorsque l’on introduit le dernier élément d’une énumération par une conjonction, celle-ci ne doit pas être précédée d’une virgule de série, contrairement aux règles typographiques anglophones, sauf dans le cas d’énumérations de conjonctions et d’autres exceptions[24].
- Exemples :
- Toute sa famille était présente : son père, sa mère, ses frères et sa sœur.
- Et son père, et sa mère, et ses frères, et sa sœur étaient présents.
- Elle est devenue et actrice, et magicienne, et chanteuse.
- Ce livre traite de plusieurs sujets : la typographie ; les points de suspension, d’interrogation et d’exclamation ; et les majuscules.
Les énumérations incomplètes doivent se terminer par des points de suspension, qui sont un signe typographique à part entière et non pas une suite de trois points, ou par l’abréviation latine « etc. ». Dans le cas des points de suspension, ils ne doivent être précédés ni d’une espace ni d’un séparateur (virgule ou point-virgule)[25]. Puisque ces points sont utilisés pour les mêmes raisons que « etc. », ils ne peuvent jamais suivre cette abréviation[26].
- Exemples :
- Plusieurs films l’ont suivi, dont le premier, le deuxième, le troisième…
- Ce film a connu de nombreuses suites : la première, la deuxième, la troisième, etc.
Espaces
[modifier le code]Note : en typographie, « espace » est un nom féminin[27],[28].
Signes de ponctuation
[modifier le code]Sur Wikipédia en français, les signes de ponctuation doubles (« ; », « : », « ? » et « ! ») doivent être précédés d’une espace insécable et suivis d’une autre espace (à l’exception du deux-points quand il est utilisé pour exprimer une heure[29]), ainsi que l’exigent les normes typographiques françaises, avec des nuances quant à la largeur de l’espace insécable placée avant, selon le signe de ponctuation double[30] (règles usuelles pour les publications imprimées[27]), mais contrairement à certaines normes typographiques belges et canadiennes, décrites dans le Guide du rédacteur. N’utilisez pas l’entité HTML «
» pour créer des espaces insécables, car elles seront créées automatiquement par le logiciel MediaWiki lors de l’affichage de la page[l].
- Note : les signes « ? » et « ! » sont en général à proscrire dans le corps des articles, excepté pour les citations. Voir : « Wikipédia:Style encyclopédique – Impersonnel ».
Cette règle ne s’applique pas aux langues étrangères : « My God! ».
Selon le Lexique, la ponctuation s’applique aux formules mathématiques, y compris celles qui sont centrées[31]. Elles doivent donc notamment comporter un point si c’est la fin d’une phrase.
Les tirets de ponctuation (cadratin[m]) qui encadrent les propositions incises prennent une espace justifiante à l’extérieur et une espace justifiante insécable à l’intérieur[32]. Dans ce cas, les espaces ne sont pas gérées par le programme et doivent donc être placées manuellement, à l’aide du modèle {{incise}}.
Cette règle s’applique également aux guillemets français (« exemple »). Dans ce cas, les espaces sont converties automatiquement en espaces insécables par le programme[33]. Note : les guillemets droits ("exemple") et anglais (“exemple”) font exception à la règle de la double espace : à l’instar des parenthèses, ces signes ne prennent pas d’espaces à l’intérieur ; leur usage est cependant proscrit au profit des guillemets français.
Pour cent
[modifier le code]Le signe « % » doit être précédé d’une espace insécable[34],<abbr_class="abbr_"_title="chapitre(s)"_>chap.</abbr> 5.1.3</span>_«_Autres_emplois_de_l’espace_insécable_–_Coupure_entre_les_mots_»,_<abbr_class="abbr"_title="page">p.</abbr> 34-48">[35]. Comme pour la ponctuation haute, l’espace (normale) est convertie automatiquement à l’affichage en espace insécable par le logiciel MediaWiki.
Nombres et espaces
[modifier le code]N.B. : concernant les nombres, pour le choix entre une écriture en toutes lettres et une écriture en chiffres, voir aussi la section dédiée plus loin.
MediaWiki opère des remplacements opportuns d’espaces simples par des espaces insécables, mais ne gère pas automatiquement, entre autres, celles entrant dans le formatage des nombres : il faudrait les insérer manuellement, ce qui est déconseillé. Sont concernés les nombres comprenant plus de trois chiffres dans leurs parties entière ou décimale, c’est-à-dire supérieurs à 999 ou comprenant plus de trois chiffres après la virgule. Tout nombre est également séparé de son unité ou du nom associé, le cas échéant, par une espace insécable[36].
Le modèle {{unité}}[n] — ou l’un de ses alias, les modèles {{nb}} ou {{nombre}} — permet de typographier correctement ces nombres. Il ajoute, de plus, l’espace insécable le liant à l’unité, accepte les liens internes, et ajoute une infobulle explicitant l’unité, le cas échéant. Enfin, il est nécessaire pour mettre en forme la notation scientifique et les unités complexes, comme « m2 » ou « m3 ».
- Exemples :
{{unité|12345,67890}}
, qui donne : 12 345,678 90 ;{{unité|1333 [[Rat musqué|rats musqués]]}}
, qui donne : 1 333 rats musqués ;- une année-lumière vaut
{{unité|9,461 e15 m}}
, soit 9,461 × 1015 m (passer le curseur sur le « m » pour faire apparaître l’infobulle) ; - plusieurs symboles d’unités,
{{Unité|5e3|W||K|-1|m|-2}}
donne : 5 × 103 W K−1 m−2.
Le modèle {{nobr}} rend insécable son paramètre, ce qui suffit pour lier un nombre sans formatage particulier (donc inférieur à 1 000 et ayant au plus trois chiffres décimaux) au nom commun associé. Il présente l’avantage de consommer moins de ressources de la part des serveurs[37].
- Exemple :
{{nobr|33 rats}} musqués
, qui donne : 33 rats musqués ;{{nobr|120 chauffeurs}} véhiculant {{incise|en huit voyages}} {{nobr|960 conteneurs}} de {{unité|30 m3}} chacun, un camion mesurant exactement {{nobr|20,2 mètres}}
, qui donne : 120 chauffeurs véhiculant — en huit voyages — 960 conteneurs de 30 m3 chacun, un camion mesurant exactement 20,2 mètres.
Enfin, le mot magique {{formatnum:}} peut s’utiliser pour formater un nombre sans unité et comportant trois chiffres décimaux au plus, sans mot associé. Il a l’avantage d’appliquer un format selon la langue du wiki. Il exige en revanche de respecter un hybride de typographie anglo-saxonne en entrée : un point comme séparateur décimal, pas de virgule ni d’espace ; en outre, il ne gère pas les séparateurs de milliers nécessaires dans la partie décimale, entre groupes de trois chiffres. Pour plus de détails, voir l'aide sur les mots magiques, sur MediaWiki.
- Exemples :
{{formatnum:12345.67}}
, qui donne : 12 345,67 ;{{unité|12345,67890}}
, qui donne 12 345,678 90 ;- incorrect :
{{formatnum:12345.67890}}
, qui donne : 12 345,67890 (il manque une espace dans la partie décimale) ;
- incorrect :
{{formatnum:10000}} à {{Unité|15000 tonnes}}
, qui donne : 10 000 à 15 000 tonnes ;- ou, plus simplement,
{{unité|10000 à 15000|tonnes}}
, qui donne aussi : 10 000 à 15 000 tonnes.
- ou, plus simplement,
Exceptions concernant certains ordinaux : le mot magique {{formatnum:}} et le modèle {{Unité}} ne doivent pas être utilisés pour les nombres ayant fonction de numérotage — faisant office d’ordinal pour désigner une année, un matricule, un numéro de page[38],[39] — ou ayant fonction de numéro d’ordre en général[40],[41] (article de loi, nomenclature de matériel, billet de loterie, code postal, plaque d’immatriculation, folios, etc.) car, dans ces cas, les chiffres doivent rester collés entre eux. De plus, s’ils suivent une abréviation telle que « no », « p. », « vol. », etc., ils doivent en être séparés par une espace insécable afin d’éviter leur éventuel renvoi à la ligne[4]. De nombreux modèles — tels que {{n°}}, {{p.}}, {{vol.}}, {{§}}, etc. — gèrent automatiquement cette mise en forme.
- Exemples :
la {{nobr|page 1007}}
, qui donne : la page 1007 ;la {{p.|1387}} de {{nobr|l’édition 1995}}
, qui donne : la p. 1387 de l’édition 1995 ;le billet {{n°|2835}} est gagnant
, qui donne : le billet no 2835 est gagnant ;{{vol.|1302}}
en référence bibliographique, qui donne : vol. 1302 ;{{§|1516''b''}}
en référence bibliographique, qui donne : § 1516b.
Plus généralement : « Un nombre en chiffres arabes ou romains ne sera jamais séparé du nom qui le précède ou qui le suit[42],[o]. »
- Exemples :
le {{date|15 juin 1950}}, on recense {{nobr|44 vaches}} et veaux, environ {{nobr|350 moutons}} et {{unité|2500 poulets}} et canards
, qui donne : le , on recense 44 vaches et veaux, environ 350 moutons et 2 500 poulets et canards ;{{123e|régiment}} d’infanterie
, qui donne : 123e régiment d’infanterie ;{{nobr|in-8{{o}}}}
, qui donne : in-8o ;{{nobr rom|Louis XIV}}
, qui donne : Louis XIV ;{{souverain-|Louis XIV}}
, qui donne : Louis XIV[p] ;{{nobr|carbone 14}}
, qui donne : carbone 14 ;
- à chaque fois, sans césure possible entre le nombre et le nom auquel il se rapporte.
La règle du symbole séparé par une espace ne s’applique pas aux unités sexagésimales d’angle (mesure d’angle, latitude, longitude) et au degré d’alcool[43].
- Exemples :
{{nobr|12° 30}}
: 12° 30 est la somme de 12 degrés et de 30 minutes ;- un angle de 30° ;
{{nobr|35° 19′ 20″ N}}
: 35° 19′ 20″ N ;- un vin titrant 11°.
Pour ces unités, il convient donc de ne pas utiliser le modèle {{Unité}} mais plutôt le modèle {{nobr}}.
Espèces minérales et minéraux
[modifier le code]Tout comme pour les substances chimiques, les noms des espèces minérales et des minéraux s'écrivent en minuscule : apatite, barytine, calcite, chlorite, fluorine, gypse, illite, kaolinite, montmorillonite, pyrite, quartz, smectite…
Guillemets
[modifier le code]Types de guillemets
[modifier le code]L’utilisation des guillemets droits ou des guillemets anglais (dans le standard Unicode : " "
et “ ”
) est proscrite au profit de l’usage exclusif des guillemets français, «
et »
(voir : « Wikipédia:Citation – Mise en page des citations » pour la gestion des guillemets dans les citations ainsi que l’emplacement de la ponctuation). En raison de cette prise de décision « Wikipédia:Prise de décision/Citation – Guillemets internes », cela vaut aussi pour les citations imbriquées. Exemple : « Il répéta deux fois « Pourquoi ? » avant de tomber évanoui[44],[q]. »
Comme le veut la règle pour les publications imprimées, les guillemets ouvrants («) sont précédés d’une espace[c] simple (dite aussi justifiante), sauf s’ils sont précédés d’une apostrophe[46], et suivis d’une espace insécable ; les guillemets fermants (») sont précédés d’une espace insécable et suivis d’une espace simple[27], sauf si le caractère suivant est une ponctuation n’exigeant pas d’espace (virgule, parenthèse fermante…) ou exigeant une espace insécable (point-virgule, point d’interrogation…). Ces espaces sont rendues automatiquement insécables par le programme MediaWiki lors de l’affichage de la page ; il n’est donc pas nécessaire d’utiliser d’entités HTML «
» pour espacer les guillemets.
Cas d'usage des guillemets
[modifier le code]Les guillemets ne doivent jamais être utilisés pour les noms de lieux, rues, places, boulevards ou institutions, car la majuscule suffit à les identifier : on réside en Martinique et non en « Martinique » ; on étudie au lycée Chaptal et non au lycée « Chaptal » ; on est soigné à l’hôpital Necker et non à l’hôpital « Necker » ; on habite avenue du Trône ; on visite le palais de la Découverte[47].
L’utilisation de guillemets pour mettre en évidence les titres d’œuvres est à proscrire au profit de l’italique, à l’exception des chapitres, articles de presse et collections littéraires[48]. Par exemple : s'il s'agit de l'œuvre, on écrira La Marseillaise, mais s'il s'agit d'un chapitre d'ouvrage, on écrira « La Marseillaise », Dictionnaire de la musique en France aux XVIIe et XVIIIe siècles. Voir les recommandations sur les conventions bibliographiques ainsi que « Aide:Caractères spéciaux problématiques – Guillemets français « et » ».
L’usage conjoint éventuel des guillemets et de l’italique est réservé aux citations étrangères (graphie gérée par le modèle {{Citation étrangère}}), voir aussi « Wikipédia:Citation – Modèles spécifiques »[r].
Heure
[modifier le code]En règle générale, lorsque l’on évoque une durée sans caractère de précision, de comparaison ou de complexité, il est préférable d’écrire cette durée en lettres (au long)[50] : « Le vol de l’avion de la compagnie Oceanic Airlines a duré quatre heures et cinquante minutes. » En revanche, on écrit en chiffres : « Il arriva avec 32 secondes d’avance, après une course de 57 minutes 5/10[50]. »
Concernant l’écriture des heures, il y a plusieurs cas de figure[51],[52] :
- l’heure pleine, sans minute, peut s’écrire avec « heure » : « Il est 15 heures. À 18 heures, le président fera sa déclaration. » ;
- le mot « heure » s’écrit en toutes lettres si le mot « minute » l’est également[51] : « Le rendez-vous est fixé à 21 heures 30 minutes. » Il en est de même pour le mot « seconde » ;
- le mot « heure » est abrégé (symbole « h ») si le mot « minute » est abrégé (symbole « min ») ou absent[51] ; c’est en particulier souvent l’usage dans les textes techniques[52]. Le symbole de la seconde est « s ». Les symboles « h », « min » et « s », comme tous symboles, doivent être espacés avant et après. Dans un texte, on n’ajoute pas de zéro devant le nombre des heures, ni devant celui des minutes, ni devant celui des secondes, quand ceux-ci sont inférieurs à dix[53],[54] :
- 13 h 17[51],
- 23 h 59 min 59 s,
- 2 h 5 ;
- le modèle {{Heure}} est à disposition pour représenter aisément l’heure avec les espaces insécables et les symboles :
{{Heure|10|5}}
donne 10 h 5,{{Heure|10|5|43}}
donne 10 h 5 min 43 s ;
- le modèle {{Heures}} (avec un s) permet d’écrire facilement les heures pleines :
{{Heures|0}}
donne minuit,{{Heures|1}}
donne 1 heure,{{Heures|10}}
donne 10 heures,{{Heures|12}}
donne midi ;
- les nombres des heures se composent en lettres lorsqu’ils sont associés aux mots : « quart », « demi(e)[s] », « trois quarts », « midi », « minuit »[51], ainsi que dans les textes littéraires[52] : « Dix heures et quart », « Elle sortit de chez elle à huit heures trente. »
Intertitres
[modifier le code]Les intertitres doivent s’écrire avec le code wiki prévu, sans ajouter de style comme la mise en gras. Il en existe cinq niveaux, hiérarchisés, qui doivent toujours se suivre dans le même ordre. L’intertitre de plus haut niveau, quelle que soit son importance, doit être encadré de deux paires de signes égal (=
), soit == Intertitre niv. 1 ==
. L’intertitre de deuxième niveau doit être encadré de deux séries de trois signes égal, soit === Intertitre niv. 2 ===
, etc. Celui de dernier niveau doit être encadré de deux séries de six signes égal, soit ====== Intertitre niv. 5 ======
. Indépendamment de son caractère de convention typographique, c’est un dispositif dont se sert Wikipédia pour certaines fonctionnalités (création automatique de sommaire, édition de partie, etc.).
Pour améliorer le confort de lecture (et le repérage des titres) en mode modification, il ne faut pas oublier de mettre une espace de part et d’autre de chaque intertitre entre lui et les signes ==
.
Voir aussi : « Aide:Comment modifier une page ».
Italique
[modifier le code]Rappels et notes
[modifier le code]L’italique peut être utilisé pour mettre en exergue un mot ou une phrase importante[55], sauf s’il s’agit d’une citation en français, auquel cas les guillemets doivent être employés (cf. section ci-avant).
L’italique est également utilisé pour désigner un signifiant (cf. section linguistique).
Quand un élément normalement en italique (titre d’œuvre, citation en langue étrangère, etc.) est inséré dans un texte en italique, cet élément est disposé en romain pour conserver sa lisibilité. En aucun cas cet élément ne sera mis en évidence différemment. Exemple :
- Ce texte en italique contient une demi-phrase mise en italique à l’origine et une suite.
L’usage conjoint éventuel des guillemets et de l’italique est réservé aux citations étrangères (graphie gérée par le modèle {{Citation étrangère}}, voir aussi « Wikipédia:Citation – Modèles spécifiques »[r]).
Cas particuliers
[modifier le code]L’italique est obligatoirement utilisé en alphabet latin[t] dans les cas suivants, pour :
- Les titres d’œuvres écrites ou artistiques, les revues, journaux et périodiques[56], y compris dans les bibliographies et dans les légendes d’illustrations (voir la section dédiée sur cette page ; pour les films, voir aussi les conventions filmographiques, pour les œuvres lyriques, les conventions sur les titres d’œuvres de musique classique) ;
- Les notes de musique, les indications de tempo et de dynamique (voir la section dédiée sur cette page) ;
- Les didascalies[57], c’est-à-dire, dans un texte théâtral ou un scénario, les indications scéniques de lieu, d’époque, de mouvements, d’intonations ou d’accessoires[58]. Sont aussi concernées dans la liste des personnages les indications d’âge, de caractère, de parenté ou de hiérarchie entre ces derniers. Les noms des rôles sont, eux, composés en romain, qu’ils soient communs ou propres[u].
- Exemples : Argan, malade imaginaire ; Figaro, une guitare sur le dos attachée en bandoulière avec un large ruban ; il chantonne gaiement, un papier et un crayon à la main ;
- Les locutions ou mots étrangers non naturalisés, dont ceux transcrits dans notre alphabet latin (voir la section dédiée sur cette page).
- Exemples : de facto ; le Dasein ;
- Les devises, les maximes et les proverbes, quelle que soit la langue employée[v],[60].
- Exemples : Liberté, Égalité, Fraternité[w] est la devise de la République française, Qui s’y frotte s’y pique celle de Louis XI[59], Fluctuat nec mergitur celle de Paris[59], Je me souviens celle du Québec, In God We Trust celle des États-Unis et A mari usque ad mare celle du Canada ;
- Les noms scientifiques : voir la section dédiée sur cette page ;
- Les noms des enseignes commerciales[x] (magasin, hôtel, auberge, restaurant, bar, café, etc.) lorsqu’ils sont cités intégralement (abrégés, ils sont composés en romain[62] et les mots conservés sont reliés par des traits d’union ; de même, dans une phrase, l’italique n’est pas obligatoire quand on reproduit intégralement l’enseigne et que celle-ci comporte un nom commun désignant le type de commerce)[63].
- Exemples : en France, l’Auberge des Templiers est un hôtel-restaurant ; on peut manger et dormir aux Templiers (sous-entendu « à l’Auberge des Templiers ») ; le magasin Au Bon Marché, le magasin du Bon-Marché[64] ; dans le cas des enseignes « Grand Hôtel » et « Auberge des Templiers », il est ainsi possible d’écrire « j’ai dormi au Grand Hôtel puis à l’Auberge des Templiers » ou bien « j’ai dormi au Grand Hôtel puis à l’auberge des Templiers » (cette seconde option — en romain — est préférée car elle est plus simple[65]) ;
- Les noms de réalisations commerciales, industrielles ou techniques[66] (ainsi que les noms de réalisations, opérations, programmes de caractère technique, administratif ou militaire[66]). Leurs sigles sont toutefois écrits en romain.
- Exemples : l’opération Barbarossa, le programme Mercury, le projet Hermès, le parfum No 5 de Chanel ;
- Les phénomènes météorologiques.
- Exemples : l’ouragan Sandy, la tempête Xynthia[67] ;
- Les bateaux, aéronefs, véhicules terrestres, trains, etc. qui portent un nom de baptême spécifique et unique[y],[z],[55],[68],[69],[70]. L’article précédant le nom du véhicule se met en italique seulement s’il fait indiscutablement partie du nom propre porté sur le véhicule (devant un adjectif, l’article est généralement compris dans l’appellation)[71]. Les noms d’engins spatiaux s’écrivent en italique avec capitale initiale, qu’ils soient uniques ou de série ; exemples : Saturn V, Ariane 5, Soyouz 2, etc.[72]. Cette disposition est étendue aux noms de baptême de bâtisses privées[aa] ou aux surnoms de bâtiments[aa].
- Exemples : le naufrage du Titanic, Le Redoutable, Le Ponant, le Berghof, le Nid d’Aigle à Berchtesgaden, la Wolfsschanze (la Tanière du Loup de Hitler).
L’italique n’est en revanche pas utilisé pour les noms de sociétés et d’organismes étrangers, pour lesquels l’écriture en romain[73] (dans un paragraphe en romain) est conservée, avec capitale initiale aux substantifs et aux adjectifs[74]. Pour plus de détails, se reporter à la section adéquate (voir infra).
La disposition précédente s’applique également aux noms d’unités militaires, exprimés en français ou totalement (resp. partiellement) dans une langue étrangère, y compris en cas de noms de baptême spécifiques ; l’écriture est ainsi entièrement en romain dans un paragraphe en romain (exemples : « la légion Condor », « le groupe d’armées Vistule », « l’Afrikakorps »[75]) : voir aussi la section dédiée.
Concernant les noms d’animaux et les circonstances particulières pour l’usage de l’italique, se reporter à la section adéquate (voir infra).
Listes verticales
[modifier le code]Il convient de distinguer trois cas de listes verticales (énumérations à puces ou à tirets)[26], qui ont chacun leurs règles de ponctuation et d’usage des majuscules.
Liste introduite par « : »
[modifier le code]Une liste à puces (ou à tirets[76]), composée de groupes nominaux ou verbaux ou de phrases[ab], introduite par un deux-points (:) dans le texte de la page qui précède immédiatement la liste (pas un :
dans le code source de la page destiné à indenter un paragraphe à l'aide d'un alinéa) n’a pas de majuscule en début d’item (terme ou paragraphe). Son premier niveau se termine par un point-virgule et son second niveau par une virgule[26] ; le dernier terme se termine par une virgule si la phrase se poursuit, sinon par un point[26]. Cette règle s’applique indépendamment de la ponctuation interne de chaque terme ou paragraphe[ac].
Exemple :
- Dans le panier de cette ménagère on trouve :
- un kilogramme de carottes ;
- un chou-fleur ;
- de la charcuterie, comprenant :
- un pain ;
- un gâteau ;
- des fleurs.
Note : la règle de la minuscule au début d’un alinéa d’une énumération introduite par un deux-points ne s’applique pas dans le cas où l’item commence par un numéro ou une lettre, suivi d’un point[76],[ad].
- Le Code pénal français distingue trois catégories d’infractions[76] :
- Les contraventions ;
- Les délits ;
- Les crimes.
Liste de groupes nominaux ou verbaux non introduite par « : »
[modifier le code]Une liste composée de groupes nominaux ou verbaux, non introduite par un deux-points, a une majuscule en début d’item et pas de ponctuation finale. On pourra cependant utiliser un point à la fin des items selon leur longueur.
Liste composée de phrases ou d'entrées bibliographiques non introduite par « : »
[modifier le code]Une liste composée de phrases ou d’entrées bibliographiques a une majuscule au début et un point à la fin de chaque item[78].
- Dans la mythologie grecque, Danaé est la mère de Persée.
- En astronomie, 61 Danaé est un astéroïde.
- Albert Camus, Le Mythe de Sisyphe, Paris, Gallimard, coll. « Folio/Essais », , 169 p. (ISBN 978-2-07-032288-6).
Classement au sein des listes
[modifier le code]La page Wikipédia:Ordonnancement des listes indique comment classer les items au sein d’une liste.
Majuscules
[modifier le code]En préambule, il convient de faire remarquer que certains auteurs font une différence entre capitale et majuscule[ae]. Ainsi, selon eux, la majuscule est la première lettre de certains mots (en français, principalement les mots débutant une phrase et les noms propres) par opposition aux minuscules ; elle remplit une fonction grammaticale. La capitale — ou caractère de haut de casse, par distinction des caractères de bas de casse et des petites capitales — est d’un usage typographique et sert, entre autres emplois, à marquer les majuscules.
Pour plus de détails, consulter les pages : « Capitale et majuscule – Différence entre les capitales et les majuscules », « Usage des majuscules en français » et « Usage des majuscules en français lorsque le spécifique est un adjectif ».
Exemple : la première lettre de « NAPOLÉON » est une majuscule, mais toutes les lettres utilisées sont des capitales (la première est une grande capitale, les suivantes sont des petites capitales).
Accentuation
[modifier le code]Les majuscules — et par extension les capitales — s’écrivent obligatoirement avec les accents[80] et autres caractères diacritiques (Œ, Ç, Æ), au même titre que les minuscules. Leur omission constitue aux yeux de l’Académie française une faute de français, « l’accent ayant pleine valeur orthographique[81] ».
Accords, alliances, conventions, pactes, traités, etc.
[modifier le code]Lorsqu’il est défini par un nom propre présent dans le groupe nominal auquel il appartient, un mot de cette nature — désignant un accord, une alliance, etc. et généralement en première place dans le groupe nominal — s’écrit en minuscules[82].
En revanche, un tel mot prend une majuscule initiale s’il est employé seul ou accompagné d’un adjectif ; dans le cas où l’adjectif est antéposé[af], il prend lui aussi la majuscule[82],[ag].
Exemples :
- les accords d’Helsinki ;
- les Alliés contre l’Axe ;
- le Commonwealth ;
- la Communauté ;
- le congrès de Vienne ;
- la convention de La Haye ;
- l’édit de Nantes[83] ;
- l’Entente cordiale ;
- la ligue d’Augsbourg ;
- le Marché commun ;
- le Pacte atlantique ;
- le pacte Briand-Kellogg ;
- le Pacte d’acier[ag] ;
- le Pacte germano-soviétique ;
- le pacte de Varsovie ;
- la paix des Dames[ah] ;
- la Sainte-Alliance ;
- le traité de Rome ;
- le traité de Verdun ;
- la Triple-Entente ;
- la Triplice.
Bibliothèques
[modifier le code]Voir la section dédiée.
Botanique et zoologie
[modifier le code]Voir la section dédiée sur cette page.
Doctrines et leurs adeptes, partis politiques, regroupements politiques
[modifier le code]Les noms des doctrines, écoles, groupements, religions, sectes ainsi que ceux de leurs adeptes, adhérents, disciples, fidèles ou membres, etc. s’écrivent en bas de casse[84]. Exemples :
Religion :
- l’animisme ;
- le catholicisme ;
- l’islam ;
- les anglicans ;
- les chrétiens ;
- les israélites ;
- les juifs[ai],[88] ;
- les musulmans.
Philosophie, littérature, art :
- l’existentialisme ;
- le fauvisme ;
- l’impressionnisme ;
- le jansénisme ;
- le naturalisme ;
- le réalisme ;
- les cubistes ;
- les matérialistes ;
- les néo-réalistes ;
- les romantiques ;
- les structuralistes ;
- les surréalistes.
Politique :
- le bonapartisme ;
- le marxisme-léninisme ;
- le nazisme ;
- le spartakisme ;
- les extrémistes ;
- les gauchistes ;
- les maoïstes ;
- les montagnards ;
- les réactionnaires ;
- les républicains[aj] ;
- les sociaux-démocrates ;
- les travaillistes[ak].
Néanmoins, certains noms de groupes sont de véritables noms propres[50] :
- le Bauhaus ;
- le Cénacle ;
- l’Encyclopédie ;
- les Nabis ;
- la Nouvelle Vague ;
- le Parnasse ;
- la Pléiade.
Partis politiques :
Les noms des partis, factions ou organisations politiques, se composent en bas de casse ; néanmoins, une capitale initiale est utilisée quand il s’agit du libellé exact (donc complet) de l’organisation en question[89],[90],[al]. Les sigles sont aussi couramment utilisés. Exemples :
- le cartel des gauches ;
- le centre droit, la droite, l’extrême gauche ;
- la démocratie chrétienne, mais la Démocratie chrétienne si on évoque précisément le parti politique italien[am] ;
- Démocratie libérale (DL) ;
- la majorité, l’opposition ;
- le Mouvement républicain populaire (le MRP) ;
- le parti chrétien-démocrate allemand, mais l’Union chrétienne-démocrate d’Allemagne (la CDU) ;
- le parti communiste (le PC), mais le Parti communiste français (le PCF) ;
- le parti gaulliste, mais le Rassemblement pour la République (le RPR) ;
- le parti nazi, mais le Parti national-socialiste des travailleurs allemands (le NSDAP selon son abréviation allemande) ;
- le Parti républicain, radical et radical-socialiste, communément appelé « parti radical » ou, à partir de 1972, « parti radical valoisien »[an] ;
- un parti socialiste, mais le Parti socialiste[ao] (le PS) ;
- le parti socialiste espagnol, mais le Parti socialiste ouvrier espagnol (le PSOE[ap]) ;
- le Parti travailliste (au Royaume-Uni) ;
- Les Républicains[aq] (LR) ;
- la Section française de l’Internationale ouvrière (la SFIO).
Certains groupements ou organisations prennent la majuscule[ar] car ils sont considérés comme de véritables noms propres. Exemples[91] :
- l’Action française ;
- les Chemises noires (en Italie) ;
- le Club des jacobins ;
- le club Jean-Moulin[as] ;
- les Croix-de-Feu ;
- le Front national[at] (parti français créé en 1972) ;
- le Front national de libération (au Viêt Nam)[au] ;
- l’Internationale socialiste ;
- le Ku Klux Klan (le KKK) ;
- le Labour[at] ;
- la Ligue des droits de l’homme (la LDH) ;
- Lutte ouvrière[at] ;
- la Milice (du régime de Vichy) ;
- la Montagne (de Robespierre) ;
- le parti du Congrès (en Inde) ;
- la Phalange (en Espagne) ;
- la IIIe Internationale ;
- le Vietminh.
Groupes parlementaires :
Ces groupes, dont l’existence est souvent éphémère (le temps d’une législature dans une assemblée parlementaire) et limitée à l’assemblée parlementaire dans laquelle ils sont définis, s’écrivent en général en bas de casse (voir supra), sauf lorsqu’ils incluent l’appellation complète d’un parti politique existant[av] ou l’appellation d’un regroupement politique qui sert ainsi à qualifier un tel groupe (donc sans préposition intercalée). Exemples :
- le groupe du centre démocratique ;
- le groupe communiste ;
- le groupe Les Constructifs : républicains, UDI, indépendants que l’on peut abréger en « groupe Les Constructifs » ;
- le groupe des indépendants et paysans d’action sociale ;
- le groupe Nouvelle Gauche ;
- le groupe radical ;
- le groupe radical, républicain, démocrate et progressiste ;
- le groupe Les Républicains ;
- le groupe La République en marche ;
- le groupe socialiste et républicain.
Dynasties
[modifier le code]Les noms de dynasties prennent une capitale initiale ; seuls les noms français ou francisés prennent la marque du pluriel. Ils s’écrivent naturellement en bas de casse s’ils sont employés adjectivement[92]. Exemples :
- les Capétiens ;
- les Stuarts ;
- les Tudors ;
- les Habsbourg ;
- les Romanov ;
- les Borgia ;
- les Francs mérovingiens ;
- les Perses sassanides.
Établissements d'enseignement et de recherche
[modifier le code]Les établissements d’enseignement d’importance nationale, situés au niveau d’études supérieures (assez peu nombreux ou souvent uniques : grandes écoles, instituts, etc.) ont leurs appellations considérées comme des noms propres et donc composées avec une majuscule au premier nom et à l’adjectif qui le précède éventuellement[93].
Exemples :
- l’Alliance française ;
- le Collège de France[aw] ;
- le Conservatoire national des arts et métiers (ou « les Arts et Métiers ») ;
- l’École de l’air ;
- l’École centrale[ax] (ou « Centrale ») ;
- l’École supérieure de guerres.v.</abbr>''_«_École_»,_<span_class="nowrap"><abbr_class="abbr_"_title="tome"_>t.</abbr> I</span>-144">[94], ensuite devenue le Collège interarmées de Défense puis l’École de guerre ;
- l’École des hautes études commerciales de Paris ;
- l’École du Louvre ;
- l’École militaire de l’air, l’École militaire de la flotte, l’École militaire interarmes ;
- l’École nationale d’administration (ou « l’ENA ») ;
- l’École nationale des chartes ;
- l’École nationale supérieure des beaux-arts (ou « les Beaux-Arts ») ;
- l’École des mines de Paris (ou « les Mines » ou « les Mines de Paris ») ;
- l’École des mines de Saint-Étienne (ou « les Mines de Saint-Étienne ») ;
- l’École nationale des ponts et chaussées (ou « les Ponts et Chaussées ») ;
- l’École navale ;
- les Écoles normales supérieures ;
- l’École polytechnique (ou « Polytechnique ») ;
- l’École spéciale militaire de Saint-Cyr ;
- l’École supérieure d’électricité ;
- l’Institut d’études politiques ;
- l’Institut national des sports.
Les établissements d’enseignement d’importance régionale ou locale (beaucoup plus nombreux que les précédents et situés à tous les niveaux d’enseignement : collèges, écoles, facultés, lycées, universités, etc.) ont leurs appellations considérées comme des noms communs ; l’individualisation est réalisée par un nom propre de personne ou de lieu, la spécialité enseignée étant en bas de casse[93].
Exemples[aw] :
- l’académie de Paris[95] ;
- le collège de Livarot ;
- les écoles militaires de Bourges ;
- l’institut universitaire de technologie de Grenoble ;
- le lycée Henri-IV, le lycée Hoche, le lycée Louis-le-Grand[ay], le lycée Saint-Louis ;
- l’université de Bordeaux ;
- l’université Paris-Sud[ay] ;
- l’université Pierre-et-Marie-Curie[ay].
Toutefois, au Canada et en Suisse, le nom des universités prend une majuscule à la dénomination « université », leur appellation étant considérée comme un nom propre (cf. cette section).
N.B. : des précisions complémentaires générales, relatives à l'usage du trait d’union, figurent dans cette autre section.
États et pays
[modifier le code]N.B. : selon le Littré, « on a pris l’habitude d’écrire avec un É majuscule [le mot] État, quand il signifie le gouvernement d’un pays, un corps de nation, l’ensemble d’un pays sous une même domination : ministre d’État ; coup d’État ; les lois fondamentales de l’État ; l’étendue des États de ce prince[96]. » Cette position est confirmée dans les dictionnaires modernes[97],[98].
Si la nature du régime politique est présente dans le nom d’un État, le placement de la majuscule suit les règles suivantes[az] :
- s’ils sont précisés par un nom propre, les mots « confédération », « empire », « principauté », « république », « royaume », « union », etc. s’écrivent en minuscules[99]. Exemples :
- dans les autres cas, notamment s’ils sont complétés par un simple adjectif de nationalité, ces mêmes mots prennent la majuscule initiale[99]. Exemples :
Cependant, les typographies de quelques noms d’États, qui présentent plusieurs mots capitalisés, ont été consacrées par l’usage[99] :
- l’État de la Cité du Vatican[ba] ;
- les États-Unis (d’Amérique), les États-Unis mexicains ;
- la République fédérale d’Allemagne[bb] ;
- le Royaume-Uni (de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord).
Événements historiques et politiques, guerres, batailles et expéditions
[modifier le code]Recommandation générale
[modifier le code]Pour les groupes de mots qui désignent des événements historiques et politiques, le principe général est de réserver une majuscule initiale au terme (substantif) caractéristique s’il y en a un, et aux adjectifs uniquement s’ils précèdent le mot capitalisé[73], tandis que le nom générique éventuellement présent conserve la minuscule[83]. Parmi ces noms génériques, figurent beaucoup de termes militaires : bataille, campagne, expédition, massacre, opération, prise, retraite, siège, victoire, etc.s.v.</abbr>''_«_Guerre_»,_<span_class="nowrap"><abbr_class="abbr_"_title="tome"_>t.</abbr> II</span>-154">[100]. Quantité d’autres mots (ou groupes de mots) génériques relatifs à des événements existent : complot, coup d’État, émigration, jacquerie, journée, libération, réforme, révolte, ruée vers l’or, etc.[bc]. Néanmoins, lorsque le nom de l’événement est réduit au terme générique (nécessairement précédé d’un article défini), il prend sous certaines conditions la majuscule[bd].
Cas no 1 : présence d’un substantif générique et d’un substantif caractéristique (le groupe caractéristique est seul à prendre ou garder la majuscule) :
- la bataille des champs Catalauniquess.v.</abbr>''_«_Guerre_»,_<span_class="nowrap"><abbr_class="abbr_"_title="tome"_>t.</abbr> II</span>-154">[100],[be] ;
- la bataille du Chemin des Damess.v.</abbr>''_«_Guerre_»,_<span_class="nowrap"><abbr_class="abbr_"_title="tome"_>t.</abbr> II</span>-154">[100],[be] ;
- la bataille des Nations[83] ;
- le concile de Trente ;
- le débarquement de la baie des Cochons[be] ;
- l’expédition des Dardanelles[103] ;
- la journée des Dupes[73] ;
- la marche sur Rome ;
- la querelle des Investitures[73] ;
- la ruée vers l’or en Californie (mais « la Ruée vers l’or », voir ci-dessous) ;
- le serment du Jeu de paume[73].
Cas no 2 : absence de nom générique d’événement (le groupe de mots caractéristiques porte au moins une majuscule) :
- les Cent-Jours[73] ;
- la Chouannerie[73] ;
- la Commune[73] ;
- le Front populaire[73] ;
- l’Inquisition[73], l’Inquisition espagnole ;
- le Printemps de Prague[73],[bf] ;
- les Trois Glorieuses[bg] ;
- les Vêpres siciliennes[73].
Cas no 3 : absence de substantif caractéristique, présence généralement d’un nom générique suivi d’un ou de plusieurs adjectifs caractérisants, et parfois précédé d’un adjectif numéral ou d’un adjectif banal (tous les mots gardent la minuscule initiale[bh]) :
- la croisière jaune ;
- le génocide arménien ;
- la grande révolte arabe ;
- l’intifada[104], la seconde intifada ;
- les massacres hamidiens ;
- la réforme protestante (mais « la Réforme », voir ci-dessous) ;
- la résistance française (mais « la Résistance », voir ci-dessous).
Cas no 4 : absence de substantif caractéristique, présence d’un nom générique seul, parfois accompagné d’un ou de deux adjectifs non caractérisants (le générique prend la majuscule, ainsi que le ou les adjectifs éventuellement antéposés)[bi] :
- l’Affaire (pour « l’affaire Dreyfus ») ;
- l’Émigration ;
- le Grand Schisme ;
- la Jacquerie ;
- la Libération ;
- la Longue Marche ;
- la Réforme (mais « la réforme protestante », voir ci-dessus) ;
- la Résistance (mais « la résistance française », voir ci-dessus) ;
- la Ruée vers l’or (mais « la ruée vers l’or en Californie », voir ci-dessus).
Quelques exceptions à la règle générale
[modifier le code]Celles-ci sont souvent liées au poids de l’histoire et à l’importance accordée à certains événements[83]. Trois mots génériques prennent généralement une minuscule initiale sauf dans les quelques cas exposés ci-dessous.
- Le mot « guerre » prend exceptionnellement une majuscule initiale pour « la Guerre folle », « la Grande Guerre »[103], « la Première Guerre mondiale », « la Seconde Guerre mondiale »[83],[bj],[bk] ; pour les autres cas, la recommandation générale s’applique :
- la guerre des Boerss.v.</abbr>''_«_Guerre_»,_<span_class="nowrap"><abbr_class="abbr_"_title="tome"_>t.</abbr> II</span>-165">[106] (d’où la première guerre des Boers, etc.), la guerre de Cent Ans, la guerre des Six Jours, la guerre de Succession d’Espagne, la première guerre punique, la drôle de guerre, la guerre froide[103] ; on écrira sans majuscule les guerres d’indépendance, comme la guerre d’indépendance des États-Unis, mais la guerre d’Indépendances.v.</abbr>''_«_Guerre_»,_<span_class="nowrap"><abbr_class="abbr_"_title="tome"_>t.</abbr> II</span>-169">[108] (sous-entendu des États-Unis)[bl], une guerre de religion mais les guerres de Religion (en Europe au XVIe siècle)[103],s.v.</abbr>''_«_Guerre_»,_<span_class="nowrap"><abbr_class="abbr_"_title="tome"_>t.</abbr> II</span>-169">[108],[83].
- Le mot « révolution » prend exceptionnellement une majuscule initiale dans « la Révolution française » ou simplement « la Révolution », ces expressions désignant la révolution française de 1789[83] ; et au Canada on admet « la Révolution tranquille » ainsi que « la Glorieuse Révolution » (de 1688 en Angleterre)[102] ; dans les autres cas, la recommandation générale s’applique :
- Le mot « croisade » prend exceptionnellement une majuscule initiale pour deux graphies traditionnelles — « la Croisade des enfants » et « la Croisade des pastoureaux »[bm] — mais, s’agissant d’une expédition militaire, le mot « croisade » prend une minuscule selon les termes de la recommandation générale :
Cas des événements datés
[modifier le code]Ces événements se traitent selon la recommandation générale exposée ci-dessus et éventuellement en prenant en considération certaines règles concernant les dates[bo] :
- Si la date est complète, la majuscule est partout absente[bp] :
- Si la date est incomplète, une majuscule est portée sur le groupe caractéristique, mais généralement seule l’initiale du mois peut être capitalisée ; la typographie de « la crise de 1929 », de « la guerre de 1914-1918 » ou de tout autre événement seulement spécifié par l’année (un nombre) ou une plage d’années est évidemment inchangée :
- les massacres de Septembre[73],
- les événements de Mai 68, ou plus brièvement « Mai 68[73],[109] »,
- Février 1934,
- le 11 Septembre, la nuit du 4 Août[110],
- le coup d’État du 18 Brumaire, ou plus brièvement « le 18 Brumaire[110] ».
Fêtes civiles ou religieuses
[modifier le code]La majuscule s’impose lorsque le nom n’est composé que d’un seul mot. S’il est composé de plusieurs mots, la règle est de mettre la majuscule au nom spécifique et une minuscule au nom générique, sauf avec l’emploi du trait d’union[111],[112]. Exemples :
- le jour du Souvenir (jour : nom générique, Souvenir : nom spécifique) ;
- l’anniversaire de l’Armistice (de 1918, nom officiel), l’Armistice de Rethondes (mais : l’armistice du , l’armistice du , désignant la fin des hostilités) ;
- la Pentecôte, le 1er Mai, la fête des Mères[112], le 14 Juillet[113], la fête de la Toussaint, le 11 Novembre[112], l’Action de grâce[111], l’Épiphanie, la fête du Travail[83] ;
- la Saint-Jean, la Saint-Valentin, la Mi-Carême.
Le premier jour de l’année s’écrit en minuscules[114]. Exemples :
- le jour de l’an ;
- le nouvel an ;
- le premier de l’an.
Les jours saints s’écrivent en minuscules[115]. Exemples :
- la semaine sainte ;
- le jeudi saint ;
- le vendredi saint.
Fonctions et titres civils
[modifier le code]Les fonctions et titres civils s’écrivent généralement avec une minuscule initiale[116],[117]. Exemples :
- le président de la République ;
- le ministre de la Culture ;
- le ministre des Petites et Moyennes Entreprises et de l’Artisanat ;
- le roi Louis XV ;
- le cardinal de Richelieu ;
- le prince de Condé ; le duc de Lorraine (et autres titres nobiliaires) ;
- le chevalier d’Éon ;
- le sénateur Cicéron ;
- etc.
Une exception sera faite, en France, tout au moins, pour le titre de Premier ministre[116],[bq], qui prend une capitale initiale[br]. En France toujours, dans les textes officiels (Constitution[bs], décrets, lois, etc.), on écrit souvent avec une capitale initiale « Président » (de la République)[116].
Dans un ouvrage particulier, les titres et fonctions peuvent prendre une majuscule lorsqu’ils désignent une personne précise en se substituant au nom propre facilement reconnaissable[116]. Exemples : l’Empereur (Napoléon), le Pape (François), etc.[116].
Certains titres, qui n’ont eu qu’un seul détenteur, sont assimilables à des noms propres. Exemples[116] : le Caudillo[bt], le Duce, le Führer, le Régent[bu].
Géographie
[modifier le code]Les noms propres géographiques ou toponymes suivent des règles complexes : voir la section dédiée sur cette page.
Géologie et archéologie
[modifier le code]Les divisions des temps géologiques (éon, ère, période, époque, étage) et archéologiques prennent une majuscule[120].
Temps géologiques :
- le Mésozoïque ou Secondaire (mais l’ère secondaire) ;
- le Trias ;
- le Jurassique ;
- le Crétacé.
Archéologie :
- le Néolithique.
Cependant, les « âges » prennent une minuscule :
- l’âge de la pierre ;
- l’âge du bronze ;
- l’âge du fer.
La seule exception est pour le Moyen Âge[121].
Grades et fonctions militaires
[modifier le code]Tous les grades et fonctions militaires prennent la minuscule[122] :
- amiral ou général ;
- maréchal ou commissaire général de division ;
- maréchal des logis-chef ou lieutenant-colonel.
S’il faut mettre un trait d’union dans une douzaine de grades, comme caporal-chef ou vice-amiral, certains grades officiels n’en comportent pas :
- commissaire en chef (mais commissaire lieutenant-colonel), commissaire général, ingénieur général, médecin général ;
- officier marinier, premier maître, second maître, maître principal, maréchal des logis.
On écrit :
- le général de Gaulle ;
- le maréchal de Lattre de Tassigny ;
- l’amiral de Coligny.
Manifestations culturelles, commerciales et sportives
[modifier le code]Les dénominations officielles de manifestations culturelles, commerciales et sportives prennent une majuscule au premier substantif et, le cas échéant, à l’adjectif qui le précède ; la majuscule initiale est bien évidemment conservée aux noms propres composant leur dénomination : noms de personnes, de lieux, de sociétés commerciales, etc.[123],[124],[125]. Les numéros d’ordre se composent toujours en chiffres romains[123]. Exemples :
- la Biennale de la danse de Lyon ;
- le Carnaval de Rio ;
- le Concours Lépine ;
- la Coupe de France de rugby à XIII ;
- le Festival international de jazz de Montréal ;
- la Foire internationale d’art contemporain ;
- l’Exposition universelle de 1900 ;
- le Grand Prix automobile de Bahreïn ;
- les Jeux olympiques ;
- le Rallye de Grande-Bretagne ;
- le Xe Salon du livre de Paris ;
- le Tour de France, le Tour, le « Giro », la « Vuelta », les Six Jours ;
- le Tournoi des Six Nations[bv].
Dans le cas des noms génériques ou non officiels, les termes communs restent en bas de casse. Exemples : une foire au vin, un festival de cinéma, les championnats d’orthographe, etc.
Monuments et bâtiments publics
[modifier le code]Lorsque le nom du monument, ou d’une partie d’un monument[bw], est composé d’un nom générique[bx] suivi d’un mot ou d’une locution spécifique (nom propre, adjectif dérivé d’un nom de personne[by] ou nom commun ayant fonction de nom propre), le nom générique est en bas de casse et le groupe spécifique prend (ou garde) la majuscule[18]. Exemples :
- l’arc de triomphe de l’Étoile (mais l’Arc de Triomphe[127] [en parlant de celui de l’Étoile sans préciser], selon la rubrique suivante), l’abbaye de Port-Royal, la basilique du Sacré-Cœur, la cathédrale de Rouen, l’église Notre-Dame-de-Lorette ;
- le vélodrome d’hiver de Paris, le vélodrome d’hiver de Bruxelles, le palais des sports de Paris, le palais des sports de Bruxelles (pour ces bâtiments publics, voir la rubrique suivante pour la graphie en cas d’absence du nom spécifique) ;
- l’arche de la Défense, le château de Vaux-le-Vicomte, le palais du Louvre, le cloître des Jacobins ;
- le temple d’Angkor Vat, la pyramide de Khéops, la tour Eiffel, le pont de Tancarville ;
- le théâtre des Nouveautés, le palais Garnier ou l’opéra Garnier[bz], la porte Saint-Martin ;
- la statue de la Liberté, la fontaine des Innocents, l’hôtel de la Monnaie, la galerie des Glaces ;
- la chapelle Sixtine, la colonne Trajane.
Lorsque le nom générique suffit à caractériser le monument dans le contexte[127] ou qu’il est précédé ou suivi d’un adjectif non dérivé d’un nom de personne, le nom générique prend une majuscule (s’il s’agit d’un groupe de noms, chacun des noms prend une majuscule). L’adjectif prend une majuscule s’il est placé avant le nom générique, une minuscule s’il est placé après, sauf lorsque l’expression ainsi formée revêt un caractère unique : elle a alors valeur de nom propre et ses différents termes sont liés par un trait d’union et prennent (à l’exception des articles) une majuscule[ca]. Exemples :
- l’Arc de Triomphe (à Paris) ;
- le Vélodrome d’Hiver (à Paris), le Vélodrome d’Hiver (à Bruxelles), le Palais des Sports (à Paris), le Palais des Sports (à Bruxelles) ;
- la Cour carrée (du Louvre), la Sainte-Chapelle ;
- le Grand Palais, le Palais de Justice (à Paris), le Petit Trianon (à Versailles) ;
- l’Opéra royal (de Wallonie à Liège)[bz], le Théâtre national populaire ;
- l’Opéra-Comique, le Théâtre-Français.
Musées, galeries et bibliothèques
[modifier le code]N.B. : la typographie relative aux organismes uniques d’État prévaut sur la présente section. Cela concerne en particulier, mais pas exclusivement, les cas où le nom de l’établissement ne précise aucune spécialité, tels que la Galerie nationale d’Irlande et la Bibliothèque nationale.
Le premier nom caractéristique[cb] et l’adjectif qui le précède éventuellement prennent la majuscule[127] ; si le mot caractéristique est un adjectif dérivé d’un nom de personne[by], c’est lui qui prend la majuscule[129],[130],[cc] ; si la désignation ne comporte qu’un adjectif non dérivé d’un nom de personne, c’est le mot générique[cd] qui prend la capitale[129] :
- le musée des Arts et Traditions populaires[129],[131], le musée des Beaux-Arts de Blois, le musée national d’Art moderne, le musée de l’Homme[127] ;
- le musée de l’Ermitage ;
- le Musée juif, le Musée lorrain, le Musée océanographique (de Monaco)[131] ;
- le musée des Offices ;
- le musée Ptoléméen[129], la pinacothèque Ambrosienne ;
- le musée Victor-Hugo[131] ;
- le Muséum national d’histoire naturelle[127] (le Muséum à Paris), mais un muséum d’histoire naturelle ;
- le British Museum ;
- la galerie Charpentier[127], la galerie Maeght ;
- la National Gallery ;
- la bibliothèque municipale de Versailles ;
- la bibliothèque Sainte-Geneviève[132] ;
- la bibliothèque Mazarine, Ambrosienne[132], etc.
Noms d'animaux
[modifier le code]Voir la section dédiée sur cette page.
Noms de personnes et équivalents
[modifier le code]Les noms de famille ne s’écrivent pas en capitales (usage parfois trouvé en français) mais simplement avec une majuscule. Exemple : on écrit Robert Dupont et non Robert DUPONT ou Robert Dupont[133].
Particules patronymiques
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Patronymes français ou francisés
[modifier le code]La particule patronymique qui précède un nom propre est toujours maintenue après le prénom, le titre nobiliaire ou de civilité, très souvent après la fonction ou le grade[117] :
- Honoré de Balzac, le chevalier d’Assas ;
- la marquise de Pompadour, Mme de Maintenon ;
- le cardinal de Richelieu, le général de Gaulle.
Ailleurs, elle disparaît[117] :
- un portrait de Richelieu ;
- Balzac fut très prolifique.
Certains préconisent « le maintien de la particule devant les noms d’une syllabe, les noms de deux syllabes avec finale muette[ce] et les noms commençant par une voyelle ou un h muet, [mais] cet usage n’est pas toujours suivi (c’est le contexte qui décide)[117] » :
- un discours de de Gaulle[cf], les aventures de d’Artagnan, le théorème de d’Alembert ;
- les Mémoires de Retz, un roman de Sade, ses fils Aumale et Joinville[cg].
Contrairement à l’usage du XVIIe siècle, « les noms propres de personnes comprenant un article initial distinct mais inséparable, tels La Fontaine, Le Verrier, prennent une majuscule à cet article (dans les classements alphabétiques, ces noms sont classés à La, Le ou Les)[134] ». La même règle s’applique pour Du ou Des[ch] (classés à D) qui précèdent immédiatement le nom.
Exemples :
- Jean de La Fontaine, le marquis de La Fayette ;
- un sonnet de Du Bellay, la lettre de Des Grieux.
Dans le corps d’un texte, les particules de ou d’ sont en minuscules[117],[135] sauf, lorsqu’il y a risque de confusion avec un nom de lieu[135] : « une production De Neuville[ci] ». Lacroux cite en outre l’exception des marques commerciales : « une voiture De Dion-Boutons.v.</abbr>''_«_Particule_»,_<span_class="nowrap"><abbr_class="abbr_"_title="tome"_>t.</abbr> II</span>-223">[136] » ou « une De Dion-Bouton de 1910 ». D’autres sources admettent cependant l’usage de la majuscule à la particule, par exemple pour éviter une répétition disgracieuse ou éviter la confusion entre le préposition et la particule[cf]. Néanmoins, de manière évidente, les particules de ou d’ doivent prendre la majuscule initiale dans tous les cas où une autre règle l’imposes.v.</abbr>''_«_Particule_»,_<span_class="nowrap"><abbr_class="abbr_"_title="tome"_>t.</abbr> II</span>-223">[136] ; il ne s’agit donc pas ici d’une exception : « De Gaulle[cj] est monté sur le croiseur De Grasse[ck]. »
Patronymes étrangers
[modifier le code]Dans un texte en français, les particules étrangères répondent aux règles suivantes[137],[cl] :
- prennent une minuscule, les particules :
- allemandes : an, auf, von (der), zu. Exemple : Erich von Stroheim,
- anglaise : of. Exemple : Paulinus of York,
- espagnoles : de, del, de la, de los, de las, y. Exemple : María de las Mercedes de Bourbon,
- néerlandaises aux Pays-Bas (pour le néerlandais, cf. la note en fin de section) : de, den, t’, ten, ter, van (der/den). Exemples : Rembrandt van Rijn, Éverard t'Serclaes, Gerard 't Hooft, Corrie ten Boom, Hendrick ter Brugghen,
- portugaises : a, da, das, de, dos. Exemple : Sérgio Cláudio dos Santos,
- scandinaves : af, av, von. Exemple : Barbro Hiort af Ornäs ;
- prennent une majuscule, les particules :
- allemandes : Am, Im, Vom, Zum, Zur,
- anglaises, écossaises ou irlandaises : A, D’, De, De La, Dos, Mac (ou Mc), O’. Exemples : Cecil B. DeMille, Eugene O’Neill, Douglas MacArthur,
- italiennes : D’, Da, Dall’, De, De’, Degli, Dei, Del, Dell’, Della, Di, Lo. Exemples : Gabriele D’Annunzio, mais Leonardo da Vinci[cm],
- scandinave : De.
En néerlandais, les « prépositions et articles de certains noms de famille prennent aux Pays-Bas une lettre minuscule lorsqu’ils sont précédés d’un prénom, d’une initiale ou d’un nom de famille ». L’on écrit ainsi « Marjolein de Laat », « M. de Laat », « M. van Dijk-de Laat », mais « De Laat », « mevrouw De Laat » (en français : « madame De Laat »), « mevrouw Van Dijk-de Laat » (en français : « madame Van Dijk-de Laat »). L’usage est différent en Belgique, où « d’après la législation ces éléments sont toujours écrits tels qu’ils le sont dans le registre de naissance »[138].
Prénoms
[modifier le code]Les prénoms prennent une majuscule initiale, y compris quand ils entrent dans la composition d’un prénom multiple.
Pour les règles relatives au trait d’union dans les prénoms multiples, voir la section consacrée à cette question.
Surnoms et titres honorifiques
[modifier le code]Les titres honorifiques donnés à des personnes de grande noblesse, des chefs politiques ou religieux, prennent des majuscules à tous les mots importants[139] :
- Leurs Excellences ;
- Son Altesse Impériale et Royale ;
- Sa Majesté Très Chrétienne ;
- Sa Très Gracieuse Majesté la reine Victoria.
Les surnoms, qu’ils soient ajoutés ou substitués au patronyme ou à d’autres noms propres, prennent des majuscules aux adjectifs et substantifs qui les composent[140] :
- Guillaume le Conquérant, Louis le Bien-Aimé ;
- Richard Cœur de Lion ;
- le Vert Galant, le Prince-Président, le Prince Noir.
Ordres et décorations
[modifier le code]Les noms de décorations suivent les mêmes règles que celles applicables aux prix, distinctions et trophées.
Ordres civils, militaires, de chevalerie et religieux
[modifier le code]C’est le premier nom du terme spécifique qui prend la majuscule (et éventuellement une préposition ou un adjectif antéposé), non pas le terme générique (ordre, etc.)[141],[142].
- l’ordre national du Mérite, l’ordre des Palmes académiques ;
- l’ordre national de la Légion d’honneur ou la Légion d’honneur[142] ; l’ordre de la Libération ;
- l’ordre de l’Aigle noir, l’ordre de l’Étoile rouge ;
- l’ordre ou la croix Pour le Mérite (décoration prussienne).
- la congrégation de Notre-Dame de Charité ;
- l’ordre des Prêcheurs (autres appellations possibles : l’ordre des Frères prêcheurs, l’ordre des Dominicains), l’ordre des Théatins ;
- l’ordre souverain de Malte, l’ordre du Temple ou ordre des Templiers[144], l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem ou ordre des Hospitaliers.
Si le mot « ordre » ou « congrégation » est absent, ou omis de la désignation (il s’agit alors d’une métonymie), le premier nom prend la majuscule, ou la conserve (cas de la métonymie)[141],[145] :
- les Frères des écoles chrétiennes, les Petites Sœurs des pauvres ;
- la Société de Jésus[74], les Jésuites (pour désigner l’ensemble de la Compagnie) ;
- les Templiers (pour l’ordre des Templiers), les Franciscains (pour l’ordre des Franciscains), les Hospitaliers (pour l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem).
Cas particuliers :
- les grands maîtres de l’Ordre (employé seul, sous-entendu pour l’ordre du Temple ou pour l’ordre national de la Légion d’honneur, etc.), la majuscule marquant, dans ce cas, un nom commun en sens absolu ou à valeur de nom propre[146],[147],[148] ;
- au Canada, pour les ordres non religieux seulement, c’est le terme générique qui prend la majuscule. Exemples : l’Ordre national du Québec, l’Ordre du Canada, l’Ordre du mérite militaire[149],[150] ;
- le Tiers-Ordre carmélite[cp] ;
- l’ordre Teutoniques.v.</abbr>''_«_Teutonique_»,_''Partie_historique''-245">[151],[cq].
Ordres professionnels
[modifier le code]Le terme générique prend une majuscule lorsqu’il désigne un organisme particulier (exemple : l’Ordre national des pharmaciens), une minuscule lorsqu’il désigne une corporation (exemple : l’ordre des pharmaciens). Le terme spécifique prend toujours une minuscule[153],[144].
Grades, dignités, membres d'un ordre
[modifier le code]On ne met pas de majuscule aux grades ou dignités[154] :
- chevalier, officier, commandeur, grand officier, grand-croix… ;
- grand maître, prieur, abbé, évêque, prêtre…
ni lorsqu’on désigne un ou plusieurs membres d’un ordre religieux ou d’une secte[cr],[144],[141],[145] : un carme, une carmélite, un couvent de dominicains, le frère Pascal, un hospitalier, un jésuite, un mormon, un père mariste, une sœur Sainte-Croix, un templier, un théatin, les trappistes font de la bière ou de la liqueur…
Organismes d'État
[modifier le code]
Organismes uniques
[modifier le code]Cas général
[modifier le code]Les noms des organismes et institutions d’État à caractère unique — c’est-à-dire dont la compétence s’étend à tout le territoire du pays[cs] — sont de véritables noms propres : le premier mot qui sert à l’identification porte une majuscule ainsi que l’adjectif qui le précède[155].
Exemples :
- l’Académie de médecine[aw],[95] ;
- l’Assemblée nationale ;
- la Bibliothèque nationale ;
- le Centre national de la recherche scientifique ;
- le Conseil des ministres ;
- la Cour de cassation ;
- la Cour des comptes ;
- l’Éducation nationale (l’institution) ;
- la Grande Bibliothèque du Québec ;
- la Haute Cour de justice ;
- l’Inspection des finances ;
- l’Institut de France ;
- le Muséum national d’histoire naturelle ;
- l’Office national des forêts ;
- la Police nationale ;
- la Sécurité sociale (l’institution) ;
- le Sénat ;
- la Sûreté nationale[155], la Sécurité nationale, la Défense nationale ;
- l’Université (ensemble formé par le système et les instances universitaires).
Cas particulier des gouvernements et structures analogues
[modifier le code]L’institution « gouvernementale » européenne est unique : on met donc une majuscule à la « Commission européenne » en tant qu’institution. Cependant, plusieurs « gouvernements » se succèdent au sein de cette Commission : on met donc une minuscule à ces « commissions européennes ». En particulier, quand on désigne une de ces commissions (minuscule), comme par exemple la commission Juncker, on met une minuscule au mot « commission ». Évidemment, pendant son mandat, le président d’une commission européenne est le président de la Commission européenne.
La même logique s’applique aux « vrais » gouvernements, nationaux ou infranationaux : on parle du « Gouvernement français », avec majuscule car unique[157] en tant qu’institution multiséculaire, mais pour parler d’un gouvernement particulier, on écrira obligatoirement le « gouvernement », avec minuscule, tel que le « gouvernement Valls ».
Enfin, lorsque le mot « gouvernement » est utilisé en réalité dans le sens d’État ou de régime politique, il prend toujours la majuscule[158] : on parle ainsi du « Gouvernement provisoire de la République française », avec majuscule car régime politique spécifique, durant lequel se sont succédé plusieurs « gouvernements », avec minuscule (voir : « Régimes politiques »).
Organismes multiples
[modifier le code]Les noms de ces organismes d’État — dont nombre du même type existent dans l’organisation administrative d’une nation[cs] — sont des noms communs d’espèce et restent en minuscules. Ils sont éventuellement individualisés soit par un nom propre, soit par un terme de spécialisation qui joue le rôle d’un nom propre et, comme tel, s’écrit avec une majuscule[159].
Exemples :
- l’académie d’Aix-Marseille[aw],[95] ;
- la caisse régionale de sécurité sociale ;
- la chambre de commerce de Lyon ;
- le conseil départemental des Hauts-de-Seine[aw] ;
- la cour d’appel de Poitiers ;
- la direction générale des Douanes ;
- l’institut Pasteur de Bordeaux ;
- le ministère des Affaires étrangères, le ministère de l’Éducation nationale (l’institution est l’Éducation nationale, non le ministère), ou le ministère de la Défense[aw] ;
- l’office départemental des Anciens Combattants[ct] ;
- la préfecture de la Haute-Savoie[aw] ;
- le service des Eaux et Forêts ;
- l’université de Toulouse[aw], l’université Paris-Descartes[cu].
Au Canada et en Suisse
[modifier le code]Au Canada (incluant le Québec) et en Suisse (Suisse romande), les règles concernant l’emploi de la majuscule pour les organismes sont particulières. Ainsi, le nom des universités canadiennes et suisses prend une majuscule à la dénomination « université », leur appellation étant considérée comme un nom propre[160],s.v.</abbr>''_«_Écoles_et_sociétés_savantes_»-260">[161]. Cependant, au pluriel, leur dénomination est considérée comme un nom commun par l’Office québécois de la langue française[160].
Exemples :
- l’Université du Québec à Montréal ;
- l’Université de Genève ;
- les universités de Sherbrooke et de Montréal ;
- les universités Laval et McGill.
De même, en Suisse, le nom des organismes de l’État et des institutions prend une majuscule[162],[163].
Exemples :
- le Département fédéral des affaires étrangères ;
- le Département des travaux publics ;
- l’Office fédéral de la santé publique ;
- le Grand Conseil du canton de Neuchâtel ;
- le Conseil général de Monthey ;
- le Conseil communal de Delémont.
Partis politiques et regroupements politiques
[modifier le code]Voir la section dédiée.
Pays
[modifier le code]Voir la section consacrée aux États et pays sur cette page.
Ponctuation
[modifier le code]La majuscule s’emploie pour marquer le début d’une phrase, d’un alinéa ou d’un vers, à l’exception des cas suivants[164] :
- après un point-virgule ;
- après un point d’exclamation, d’interrogation ou des points de suspension lorsqu’ils servent à détacher les éléments successifs d’une même phrase[76] (notamment dans les dialogues) :
- « C’est la femme d’un autre ! ô jalousie affreuse ! » – Victor Hugo, Ruy Blas (II, 3).
- « Que voulez-vous ? dit Martin ; ces gens sont ainsi faits. » – Voltaire, Candide ;
- après le deux-points, lorsqu’il précède une explication ou une énumération[165],[cv] :
- « L’œil des jeunes gens sait tout voir : leurs esprits s’unissent aux rayonnements de la femme comme une plante aspire dans l’air des substances qui lui sont propres. » – Honoré de Balzac, Le Père Goriot ;
- La Grande-Bretagne comprend :
- – l’Angleterre ;
- – l’Écosse ;
- – le pays de Galles.
- Note : cette convention s’applique par extension aux listes à puces ou à tirets introduites par un deux-points, à l’exception de celles dont chaque item commence par un numéro ou une lettre, suivi d’un point[76] ;
- dans les énumérations introduites par les abréviations 1o (primo), 2o (secundo), etc.[23] :
- « La communauté se dissout : 1o par la mort de l’un des époux ; 2o par l’absence déclarée ; 3o par le divorce ; 4o par la séparation de corps ; 5o par la séparation de biens ; 6o par le changement du régime matrimonial. » – Code civil français, art. 1441.
Prix, distinctions et trophées
[modifier le code]En général, les noms « prix », « coupe », « trophée », etc., ne prennent pas de majuscule (un prix d’excellence, la médaille d’argent de telle épreuve, la croix de chevalier de tel ordre, la croix de guerre[103]…), mais bien que les codes typographiques soient imprécis et diffèrent sur ce sujet, la majuscule apparaît dans certains cas, notamment dans certaines dénominations de récompenses ou de décorations quand ces noms génériques ne sont pas suffisamment caractérisés par un nom propre. Concernant ces dénominations, il convient sur Wikipédia de capitaliser le nom générique (et l’éventuel adjectif antéposé), sauf :
- quand il est spécifié par un ou plusieurs noms propres ou expressions à valeur de nom propre, non introduits par une préposition (de, en, pour)[166] ;
- quand il est immédiatement suivi d’un (vrai) nom propre même introduit par une préposition[167],[cw].
Exemples de dénominations :
- la coupe Stanley ;
- le prix Nobel de physique ;
- le prix Canada-Italie pour l’innovation ;
- le prix Droits et Libertés[166] ;
- le prix culturel L’égalité à l’œuvre[166] ;
- les prix de Rome, le premier grand prix de Rome de la musique ;
- le prix de la Revue des Deux Mondes ;
- le prix européen de l’essai Charles-Veillon[cx], ou simplement le Prix européen de l’essai ;
- le Grand Prix du roman (de l’Académie française) ;
- le Prix de la justice du Québec ;
- les prix du Gouverneur général[166] ;
- le Prix du 3-Juillet-1608[166] ;
- le Mérite touristique ;
- la Palme d’or ;
- l’Oscar du meilleur acteur.
Le terme générique prend aussi une majuscule quand il introduit le nom officiel d’un concours, d’une compétition sportive[cy] (la Coupe Stanley, le Grand Prix moto de France) ou quand il est utilisé par métonymie (« le nouveau Prix Goncourt tiendra une conférence demain »)[168]. Les noms de prix capitalisés conservent en général cette capitale quand ils sont employés comme des noms communs (« elle a remporté un César et une Victoire la même année »).
Régimes politiques
[modifier le code]Lorsqu’ils désignent une époque ou un pays et s’ils sont employés seuls ou avec un adjectif, les noms de régimes politiques (ou apparentés) s’écrivent avec une majuscule initiale[158],[cz]. S’il précède le nom, l’adjectif prend également la majuscule. Exemples :
- l’Ancien Régime ;
- la Cinquième République (en France, au Venezuela ou encore aux Philippines) ;
- le Directoire ;
- l’Empire romain ;
- la Régence ;
- les Royaumes combattants ;
- le Saint-Empire romain germanique ;
- le Troisième Reich.
S’ils sont accompagnés d’un nom propre (ou d’un équivalent), ces noms restent en minuscules[158],[da]. Exemples :
- la cinquième république des Philippines ;
- l’empire du Milieu ;
- la monarchie de Juillet ;
- le principat d’Auguste ;
- le régime de Vichy ;
- la république populaire de Chine ;
- la vice-royauté du Río de la Plata.
Ces noms restent en minuscules s’ils désignent seulement un régime (ou une alliance) politique[158]. Exemples :
- la proclamation de l’empire ;
- l’établissement de la dictature ;
- l’instauration de la république ;
- Jules César, Crassus et Pompée formèrent le premier triumvirat.
Si les numéros de régimes politiques ne sont pas écrits en toutes lettres, ils sont composés en chiffres romains grandes capitales[158], comme :
- la Ve République ;
- le IIIe Reich.
Mais on écrit en toutes lettres : Premier Empire et Second Empire, en raison de l’utilisation du terme « Second » (il n’y eut que deux de ces régimes en France) qui ne peut être écrit en chiffres[158].
Saints
[modifier le code]Lorsqu’il désigne un lieu (toponyme), la fête calendaire ou un ordre (religieux ou autre), le terme « Saint » porte une capitale initiale et est rattaché au nom par un trait d’union[169] :
- Saint-Germain-en-Laye ;
- la fête de la Saint-Jean ;
- le réveillon de la Saint-Sylvestre ;
- l’ordre de Saint-Benoît ;
- l’ordre de Saint-Michel ;
- l’église Saint-Martin.
Voir aussi la section « Hagiotoponymes » ci-après et la section « Ordres et décorations » ci-avant.
Lorsque « saint » désigne la personne canonisée, il s’agit d’un titre ; « saint » prend alors la nature d’adjectif, s’écrit entièrement en minuscules et n’est pas rattaché au nom par un trait d’union[169] :
- l’Évangile selon saint Jean[db] ;
- la vie de sainte Thérèse d’Avila ;
- la règle de saint Benoît.
S’agissant du roi Saint Louis, « Saint » est souvent écrit avec une majuscule. Le Lexique recommande cependant la minuscule comme pour tous les autres saints du catholicisme[170], alors qu'à l’inverse, l’Académie française considère que « Saint Louis » prend exceptionnellement une majuscule, car l’expression est considérée comme un nom propre[145].
Lorsque l’adjectif « saint » est placé après le nom, il suit la règle générale : la Terre sainte, les Lieux saints[170].
Dans certaines expressions consacrées par l’usage, désignant une seule entité clairement définie, et pour lesquelles le mot saint n’est pas un titre, il convient de suivre l’usage et d'employer la majuscule :
- la Sainte Famille ;
- le Saint Père ;
- la Sainte-Trinité ;
- le Saint-Sacrement ;
- etc.
Le mot « Saint », avec majuscule, ou « saint », sans majuscule, s’écrit en toutes lettres[169]. Exemple : saint Jacques le Majeur, et non St Jacques le Majeur, St Jacques le Majeur ni St Jacques le Majeur.
Sociétés, associations, compagnies, instituts, etc.
[modifier le code]En français
[modifier le code]Pour « les noms de sociétés, associations, centres, comités, compagnies, établissements, instituts, offices, ordres professionnels, syndicats, etc.[153] » — mais aussi pour les collectifs d’artistes, troupes de théâtre, groupes de musique, etc.[171] — en français, on mettra uniquement en capitale l’initiale du « premier mot faisant indiscutablement partie de la raison sociale[153] ». Si ce premier mot est un article ou un adjectif, le nom qui suit porte également une capitale initiale[153].
Les mots génériques tels que « société », « association », etc., peuvent ou non faire partie de la raison sociale : ils resteront en bas de casse quand ils seront suffisamment individualisés par un nom propre ou un équivalent[172],[dc].
Exemples :
- l’association Les Amis de la nature ;
- l’Association nationale de la presse mutualiste ;
- la banque Rothschild ;
- la Banque industrielle du Nord ;
- le Crédit du Nord ;
- le club Jean-Moulin ;
- l’Automobile Club de France ;
- le Jockey Club ;
- la compagnie Air France ;
- la Compagnie générale des eaux ;
- l’institut Pelman ;
- l’Institut national de la statistique et des études économiques ;
- la maison de la culture de Caen ;
- l’Ordre national des pharmaciens (mais : l’ordre des pharmaciens) ;
- la Société protectrice des animaux ;
- la Société générale ;
- la société des Nouvelles Galeries ;
- la société Dupont et Fils ;
- la société La Grande Maison ;
- la Société de Jésus ;
- la SARL Europ-Impex ;
- le syndicat d’initiative de Tours ;
- le Syndicat national des instituteurs ;
- la fondation Brigitte-Bardot.
- N.B. : la manière d’écrire les sigles ou acronymes des sociétés, associations, compagnies, etc., qu’elles soient françaises ou étrangères, est exposée dans cette autre section.
- Au Québec
Dans le cas des sociétés, le nom prend une majuscule au terme « société »[173].
- la Société informatique des Laurentides.
Dans une autre langue que le français
[modifier le code]Pour les noms de sociétés, d’organismes ou d’associations dans une langue autre que le français, on appliquera les conventions typographiques de la langue. On écrira par exemple : la British Academy of Film and Television Arts (en anglais, tous les mots, exceptés les articles et conjonctions de moins de cinq lettres, prennent une majuscule lorsqu’ils sont utilisés dans de tels noms) ; l’Organisation Todt (en allemand tous les noms ont une majuscule initiale). Les noms de sociétés et d’organismes étrangers ne se mettent pas en italique[73].
Autres exemples[74] : la société Badische Anilin & Soda-Fabrik (la BASF) ; la General Motors ; la Royal Dutch.
Voir aussi cette section.
Titres d’œuvres
[modifier le code]Les titres d’œuvres suivent des règles complexes et variées : voir la section dédiée sur cette page.
Marques
[modifier le code]Les marques ne sont pas suivies de symboles marquant leur enregistrement (tels que ™, © et ®), même dans les citations.
Mots composés
[modifier le code]
Mots composés avec « anti »
[modifier le code]La forme standard des mots composés avec « anti » est sans trait d’union ; exemples : antiatomique, antibrouillard…
Néanmoins, on insère un trait d’union dans les cas suivants[174] :
- devant un « i » (anti-inflammatoire…) ;
- devant un mot composé (anti-sous-marin…) ;
- dans les mots formés pour la circonstance, traduisant une opposition (anti-théâtre, anti-roman…) ;
- dans les noms géographiques suivants : Anti-Atlas, Anti-Liban, Anti-Taurus.
Mots composés avec « grand »
[modifier le code]La forme « grand’ » est désuète et a été abandonnée par l’Académie française dans la huitième édition de son dictionnaire, publiée en 1932 et 1935. Elle ne subsiste que dans de très rares cas comme la marque Café Grand’Mère.
Le pluriel des mots masculins composés avec « grand- » s’accorde.
- Exemple : « des grands-pères ».
Selon l’Académie française[175], « dans les noms féminins composés, grand ne s’accordant pas en genre, ne s’accorde pas non plus en nombre ». Exemple : « des grand-mères ». Mais cette recommandation ne datant que de 2005, il reste difficile d’établir si elle a eu le moindre impact sur la doctrine ou sur l’usage qui jusque-là accordait également les pluriels féminins. Dans un souci de simplification notamment, il est donc recommandé dans le cadre de Wikipédia d’accorder systématiquement le mot « grand- » au pluriel quel que soit le genre.
- Exemples : « les grands-pères et les grands-mères », « les grands-parents », « la fête des grands-mères », « les mères-grands », « les grands-tantes », « les grands-voiles », etc.
Cas particuliers :
- le mot « grand-croix », féminin lorsqu’il désigne la décoration, est invariable au pluriel (en suivant l’Académie française). Mais il devient traditionnellement masculin lorsqu’il désigne le récipiendaire et s’écrit alors « grands-croix » au pluriel ; exemple : « la liste des grands-croix de l’ordre national du Mérite » ;
- « Grand- » reste toujours invariable dans l’adjectif « grand-ducal » : « grand-ducaux », « grand-ducales ». Voir l’article : « Grand-duc ».
Mots composés avec « non » ou « quasi »
[modifier le code]Lorsqu’un substantif est précédé du mot « non », ce dernier est rattaché au substantif par un trait d’union (groupe nominal) :
- un État de non-droit ;
- un non-sens ;
- un traité de non-agression.
En revanche, s’il s’agit d’un adjectif ou d’un participe utilisé comme adjectif, « non » n’est pas relié à l’adjectif par un trait d’union (groupe adjectival) :
La distinction entre substantif et adjectif est parfois délicate :
- « les non-dits sont plus parlants que certaines paroles non tues » ;
- un non-croyant (substantif) mais une personne non croyante (adjectif).
En termes simples, on place un trait d’union pour former un nom uniquement«_1._NON_§_6._»</span>-283">[176],[dd].
La règle est la même pour le mot « quasi »«_1._QUASI_»</span>-285">[177],[de].
Mots étrangers
[modifier le code]Les noms communs étrangers, c’est-à-dire ceux qui ne sont pas entrés dans le vocabulaire français — on dit alors qu’ils sont non « naturalisés[df] » — et sont donc absents des dictionnaires du français usuel, sont toujours en italique lorsqu’ils sont écrits avec l’alphabet usuel (dit alphabet latin moderne) ou ses variantes[178].
Il n’y a pas de règle précise pour distinguer les mots étrangers naturalisés et les autres. Les emprunts peuvent être récents ou anciens. Exemples de mots étrangers naturalisés : maximum (latin), flash (anglais), graffiti (italien), leitmotiv (allemand)[178], critérium (latin), référendum (latin). Exemples de mots étrangers non naturalisés : in extenso, cross-over, focus, paint-ball[Passage à actualiser].
Lorsqu’un mot étranger a reçu un accent qu’il n’avait pas dans la langue d’origine, lorsqu’il est cité dans les dictionnaires généralistes, lorsqu’il est utilisé sans italique dans les ouvrages de référence, lorsque son genre a changé, on peut alors considérer qu’il est naturalisé. Wikipédia ne pouvant se substituer aux spécialistes, si le mot n’est pas naturalisé dans les sources, il ne devra pas l’être dans les articles de Wikipédia. Si les sources varient sur ce point, ce qui sera surtout le cas pour les termes techniques, il sera alors préférable de chercher un consensus et de s’y tenir dans tous les articles relevant du domaine.
S’il n’est pas naturalisé, le mot est utilisé en italique avec son genre (masculin/féminin), ses diacritiques et ses formes plurielles d’origine (et la casse d’origine ; voir ci-dessous le cas des mots allemands). S’il est naturalisé, il conviendra de l’utiliser sans italique[178] avec le genre, les diacritiques et les pluriels qu’il a reçus avec sa francisation, et qui se trouveront dans les sources.
On note que, même francisés, certains mots peuvent être utilisés avec leur forme plurielle d’origine (stimulus/stimuli, maximum/maxima, lied/lieder ou lieds).
Cependant, les noms étrangers d’organismes[73],[74] (organisations, institutions, unités militaires[179], établissements, entreprises, sociétés, compagnies, etc.), de bâtiments, de fêtes, de manifestations et de distinctions d’ordre commercial, culturel ou sportif (noms de groupes, de manifestations artistiques ou sportives, de compagnies de théâtre, de troupes de danseurs, d’orchestres, etc.), ainsi que les noms de marques et de produits commerciaux, hormis les réalisations commerciales, industrielles ou techniques (voir « Cas particuliers concernant l'italique »), ne se mettent pas en italique[180],[181]. Voir aussi cette section. Exemples :
- le Commonwealth ;
- le Bundestag, le Bundesrat ;
- le Foreign Office ;
- la Food and Drug Administration (ou la FDA), le Federal Bureau of Investigation (ou le FBI), la Central Intelligence Agency (ou la CIA) ;
- la Food and Agriculture Organisation (ou la FAO) ;
- la Bundesbank ;
- la Library of Congress ;
- le Massachusetts Institute of Technology ;
- l’Afrikakorps, la Wehrmacht, la Heer, la Luftwaffe, la Kriegsmarine, la Schutzstaffel (ou la SS, ou encore les SS[dg]), la Gestapo, la Sipo, la Deutsche Marine, la Royal Air Force (ou la RAF), la Royal Navy, la British Army, l’US Navy, l’US Air Force, les US Marines (ou les Marines[dg], ou encore un Marine[dg] voire une Marine[dg],[dh]), l’US Army ;
- la National Rifle Association ;
- la General Motors ;
- l’Istituto per la Ricostruzione Industriale ;
- le Yom Kippour ;
- le prix Pulitzer ;
- l’Academy of St Martin in the Fields ;
- le Super Bowl, la Vasaloppet.
Langues utilisant l'alphabet latin
[modifier le code]La règle générale est de respecter les diacritiques utilisés dans la langue étrangère[183].
Allemand
[modifier le code]En allemand, tous les noms prennent une majuscule, y compris les adjectifs employés substantivement et les pronoms désignant les personnes à qui l’on parle[184]. Les noms que le français a empruntés à l’allemand perdent la majuscule lorsqu’ils sont considérés comme naturalisés (un nazi, un leitmotiv, un lied, mais l’usage est hésitant pour land[185]). Au contraire, lorsque des mots allemands sont cités dans un texte en français, ils conservent la majuscule et sont écrits en italique.
Exemple : Luther, par sa doctrine du salut par la foi seule et du Berufung, réhabilite ainsi la vie laïque et fait du travail une valeur.
Comme le précise le Lexique[184], les seules lettres accentuées en allemand sont ä, ö et ü qui en lettres capitales peuvent avoir pour variante Ae, Oe ou Ue[di]. Le double s peut — dans certains cas — se rencontrer sous la forme ß.
Azéri
[modifier le code]L’azéri s’écrit en alphabet latin, inspiré de l’alphabet latin du turc mais avec des lettres particulières, dont le schwa (ə). L’azéri étant repassé à l’alphabet latin au début des années 1990, on a d’abord attribué la lettre « ä » à ce son, avant de s’apercevoir que c’était de loin la lettre la plus utilisée dans cette langue et que l’on perdait trop de temps à l’écrire. Ceci mena bien vite à un rétablissement du « ə ». L’azéri iranien utilise l’alphabet arabe mais peut être aisément transcrit avec la version latine.
Italien
[modifier le code]Comme l’indique le Lexique, en italien, les lettres accentuées sont les suivantes : à, è, ì, î, ò et ù. Il s’agit toujours d’un accent tonique qui marque la dernière voyelle d’un mot. Cependant les formes aiguës é et parfois les í et les ú, plus proches de la prononciation effective, remplacent de plus en plus souvent è, ì, et ù, comme dans le mot perché (pourquoi et parce que). Le î ne s’emploie qu’en cas de contraction de deux i (au pluriel) dans les contextes permettant de distinguer des homographes.
En italien, on n’utilise normalement que 21 lettres de l’alphabet latin. En effet, les lettres k, w, x et y n’existent que dans les mots étrangers tandis que la lettre j (prononcée i lunga) n’existe que dans certains toponymes (Ajaccio, Jesi) ou certains noms de famille.
L’apostrophe marque une élision de voyelle entre deux mots[186].
Exemples : omertà ou Così fan tutte.
Ouzbek
[modifier le code]La langue ouzbèke utilise uniquement un alphabet latin sans diacritique depuis 1995. Les alphabets perso-arabe et cyrillique ne sont plus en usage (ce dernier toléré jusqu’en 2010). La lettre apostrophe ʼ (U+02BC), qui sert à transcrire le coup de glotte, suit une voyelle longue ou sépare deux consonnes ; la lettre virgule culbutée ʻ (U+02BB) est utilisée dans les digrammes gʻ et oʻ.
Turc
[modifier le code]Le turc utilise l’alphabet latin depuis la réforme de l’orthographe de 1928 et l’abandon de l’alphabet arabo-persan dont une version était utilisée pendant l’Empire ottoman. Il faut notamment distinguer un « i avec point », y compris sous forme de majuscule, et un « i sans point » (ı), sauf pour les noms considérés comme francisés (Istanbul par exemple) où le point ne se marque pas (en français) et se marque en turc, y compris sur la majuscule (İ).
Vietnamien
[modifier le code]Le vietnamien utilise l’alphabet latin et un système officiel de transcription, comportant de nombreux diacritiques (voir quốc ngữ « écriture de la langue nationale »). Seuls quelques noms vietnamiens sont véritablement francisés et ne présentent pas de diacritiques (Hanoï, Saïgon, baie d’Along).
Autres systèmes d'écriture
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Birman
[modifier le code]La transcription du birman est malaisée et ne fait pas partie de la tradition française. Du coup, la romanisation utilisée est souvent celle anglaise, ce qui provoque des erreurs usuelles comme Myanmar, avec un r final prononcé, alors qu’il s’agit d’une voyelle allongée comme dans l’anglais car. On peut voir ici le point de la situation.
Chinois
[modifier le code]La règle générale de transcription de la langue chinoise (mandarin) est le pinyin, utilisé désormais aussi bien en Chine continentale (y compris Hong Kong) qu’à Taiwan ou à Singapour (voir : « Wikipédia:Transcription du chinois »). Cependant, il arrive que les communautés chinoises ultramarines utilisent encore des systèmes plus anciens.
Coréen
[modifier le code]La transcription du coréen est problématique et a fait l’objet de plusieurs modernisations successives. Si le hangeul, l’alphabet généralement utilisé, est d’une facilité déconcertante, il est nécessaire de se référer à la romanisation révisée du coréen pour en connaître les principales règles. Néanmoins l’ancienne romanisation McCune-Reischauer est encore largement utilisée.
Dans la transcription des noms personnels ou prénoms, le trait d’union optionnel est utilisé pour séparer les deux syllabes, par exemple 이명박 est translittéré Li Myung-bak (romanisation révisée : I Myeong-bak, romanisation McCune-Reischauer : Yi Myŏng-bak).
Guèze
[modifier le code]Pour les langues utilisant l’alphasyllabaire guèze (principalement en Éthiopie et en Érythrée), le projet Éthiopie propose ces recommandations.
Grec
[modifier le code]La convention de transcription du grec diffère suivant qu’il s’agit du grec ancien ou du grec moderne ; dans les deux cas, il faut restituer les signes diacritiques par les diacritiques latins équivalents. Pour plus de détails, voir : « Romanisation du grec ».
Langues de l'Inde
[modifier le code]La règle de transcription des langues indiennes est ISO 15919, voir : « Wikipédia:Transcription des langues indiennes ».
Japonais
[modifier le code]La norme de transcription de la langue japonaise est la méthode Hepburn modifiée. Pour plus de détails, voir : « Transcription du japonais ». Certains noms japonais prennent, écrits en français, un trait d’union, une apostrophe ou un point[Quoi ?] qui facilite la prononciation, surtout après -n, ou dans le cas de voyelles qui se suivent comme dans Hirokazu Kore-eda ou Shun’ya Itō, afin de marquer correctement les kanji.
Persan
[modifier le code]La convention de transcription du persan est fondée sur les travaux de Gilbert Lazard et des travaux réalisés pour le script UniPers[187]. Pour plus de détails, voir : « Romanisation du persan ».
Russe
[modifier le code]Par défaut, les noms et mots russes sont transcrits à la française, sauf s’il est démontré, sources francophones de qualité à l’appui, que le sujet est notoirement connu sous un autre nom dans le monde francophone, auquel cas c’est cet autre nom qui est utilisé.
Thaï
[modifier le code]L’alphasyllabaire thaï présente de nombreuses difficultés de transcription et l’existence d’un système officiel Royal Thai General System of Transcription (RTGST) qui n’est pas d’un usage généralisé, rend difficile une cohérence typographique.
Ukrainien
[modifier le code]Il n’existe pas une transcription de l’ukrainien qui soit constante et établie en français. Voir la romanisation de l’ukrainien pour une première approche.
Nombres
[modifier le code]Principes
[modifier le code]Il est recommandé d’écrire les nombres à un seul chiffre en toutes lettres (« au long ») ; par exemple, « au bout de deux ans d’existence » plutôt que « au bout de 2 ans d’existence ».
Il convient aussi d’éviter, autant que possible, de commencer une phrase par un nombre écrit en chiffres[188],[189].
En règle générale, les nombres sont écrits de préférence « au long » lorsqu’ils indiquent des grandeurs — deux cents mètres, trois mille habitants, quinze francs… — sauf lorsque leur profusion les rendrait difficilement lisibles. En revanche, les âges[190],[191], les dates[110],[191] et les heures[51],[191] seront écrits en chiffres ; exemple : « Le 28 janvier, à 18 h 15, j’aurai 24 ans et nous serons quatre amis à passer à table, la première fois depuis cinq ans. »
Pour l’utilisation des nombres dans les titres d’œuvres (livres, films, etc.), voir la section dédiée sur cette page.
Concernant le mode d’écriture des nombres en lien avec les mots qui les environnent, et dont ils doivent le plus souvent être séparés par des espaces insécables, consulter cette autre section de la présente page.
Nombres hexadécimaux
[modifier le code]Il n’y a pas de norme, mais les quatre façons les plus fréquentes d’écrire en hexadécimal sont :
- le préfixe
0x
:32 = 0x20
; utilisée dans certains langages de programmation tels que le C ou l’Assembleur ; - le préfixe
$
:32 = $20
; cette méthode du dollar est ambigüe et déconseillée puisqu’elle se confond avec la monnaie ; - le suffixe
h
en indice :32 = 20h
; - le suffixe
16
en indice :32 = 2016
; cette méthode de l’indice est utilisable pour les nombres en base quelconque (base vingt, base huit, etc.) et elle est préférable dans les contextes mathématiques.
Notes (appels de note et références)
[modifier le code]Les notes et appels de note doivent respecter les règles de typographie usuelle. En français, les appels de note doivent précéder la ponctuation : l’ensemble entre balises[dj] <ref group=xyzt name=pqrs>Texte de la note.</ref>
— ou, selon la syntaxe utilisée, le modèle {{note|groupe=xyzt|nom=pqrs|texte=Texte de la note.}}
— doit être collé au dernier mot auquel la note s’applique et inséré avant toute ponctuation (point final, parenthèse fermante, guillemet fermant, etc.), donc en général avant tous les signes de ponctuation s’il y en a plusieurs, par exemple avant le point final et le guillemet fermant dans le cas d’une citation d’une phrase entière[192],[193],[dk].
Cas particulier des points d’interrogation et des points d’exclamation[195] : ces deux signes de ponctuation donnant leur ton à la phrase, ils sont suivis — et non précédés — de l’appel de note. S’il s’agit d’une citation, l’appel de note se situe entre le point d’interrogation ou le point d’exclamation et les guillemets fermants. Exemples :
- « Mais le repentir est-il fait pour les rois ?1 »
- « Puisse-t-il comme lui, demeurer dans l’histoire de Swedenborg sous le nom d’Éric le Bien-Aimé !2 »
En général, une note commence par une majuscule et se termine par un point[dl].
Notes de musique
[modifier le code]Les noms des notes de musique (do, ré, mi, fa, sol, la, si et ut) s’écrivent en minuscules et en italique[196], de manière à ce qu’on les distingue bien du reste du texte, hormis lorsqu’elles composent un mot avec le terme « contre ».
- Exemples : si si est bémolisé ; un contre-ut.
Les altérations (bémol, bécarre, dièse) et les modes (majeur, mineur) s’écrivent en romain et au long sauf lorsqu’ils font partie intégrante du titre de l’œuvre[196] (voir ci-après). Dans le cas où ils devraient être abrégés, il y a lieu d’utiliser les symboles appropriés[197] en les faisant précéder d’une espace insécable :
- bémol « » à l’aide du modèle {{bémol}} et non le « b » ;
- bécarre « » à l’aide du modèle {{bécarre}} ;
- dièse « » à l’aide du modèle {{dièse}} et non le « # » (croisillon).
Les titres d’œuvres musicales, de même que les titres d’œuvres littéraires (cf. ci-après), se composent toujours en italique[196],[198],[199],[200].
Intégrés à un titre, les notes, altérations et modes se composent également en italique (à moins que le titre ne soit lui-même en romain dans un contexte en italique)[196]. Les numéros d’opus ou de catalogue s’écrivent en revanche toujours en romain et sont encadrés par des virgules[200].
- Exemples : la Toccata et fugue en ré mineur de Jean-Sébastien Bach ; la Messe en ut mineur, K. 427, de Mozart ; la Symphonie no 3 en ut mineur « avec orgue », op. 78, de Camille Saint-Saëns.
Les notations anglo-saxonnes et allemandes (A, B ou H, C, D, E, F et G) s'écrivent en lettres capitales et en romain.
Les registres (hauteur d’octave) sont indiqués en exposant et en romain, en utilisant le modèle {{exp|}}
ou les balises <sup></sup>
[201].
- Exemples : do 2 ; mi 5
Les indications de tempo (allegro, andante, moderato, etc.) et de dynamique (piano, forte, etc.) s’écrivent en italique[197].
Points
[modifier le code]Toute phrase doit commencer par une majuscule et se terminer par un point. Une phrase ne devrait pas commencer par une formule mathématique ou un nombre écrit numériquement, qui ne peuvent pas prendre la majuscule. Lorsqu’une phrase se termine par une formule mathématique, elle doit également se terminer par un point, que la formule soit centrée ou non.
De même, lorsque la fin du texte est entre parenthèses, le point final vient se placer après la parenthèse. (En revanche, lorsque la phrase est tout entière entre parenthèses, comme pour la présente phrase, le point se met avant la parenthèse fermante.)
Pour les phrases entre guillemets précédées d’un deux-points, le guillemet ouvrant est suivi d’une majuscule et le guillemet fermant est précédé du point : « Cette phrase est complète. » Voir la règle complète sur les citations.
La règle selon laquelle une phrase se termine par un point s’applique à toute phrase, qu’elle soit verbale (sujet-verbe-complément) ou nominale[202],[203]. Cela inclut :
- les légendes d’images ;
- les notes de bas de page, y compris celles contenant simplement une référence[204].
Les exceptions sont :
- les titres d’œuvre[203],[205] ;
- les items de listes à puces (voir #Listes verticales) ;
- les titres de sections et les titres de galeries[206] ;
qui ne sont pas suivis d’un point, même s’ils comportent un verbe conjugué.
Points cardinaux
[modifier le code]Les points cardinaux font l’objet de règles typographiques particulières. Celles-ci s’appliquent également aux mots : « midi », « centre », « occident », « orient », « couchant », « levant », « ponant », « septentrion », etc.[207].
Les points cardinaux prennent une majuscule :
- s’ils nomment un point géographique[207] :
- si, employés substantivement, ils désignent une partie du monde ou d’un pays[207] :
- le Sud-Est asiatique,
- les pays de l’Est,
- les pays du Sud,
- les pays du Levant,
- le dialogue Nord-Sud,
- « l’Orient et l’Occident s’affrontèrent souvent au cours des siècles[207] »,
- l’Extrême-Nord canadien,
- dans l’Ouest, le Midi de la France,
- l’Oklahoma est un État du Centre des États-Unis ;
- s’ils ont fonction de nom propre[208] ou font partie intégrante du spécifique d’un toponyme :
- la gare de l’Est,
- l’île du Levant,
- la Dive du Sud,
- Berlin-Est,
- la Cuvette-Ouest, la Côte-Nord (unités administratives),
- au Canada uniquement : le boulevard René-Lévesque Ouest[209], la rivière Nicolet Sud-Ouest[210].
Les points cardinaux prennent une minuscule :
- s’ils sont employés adjectivement[207],[dm] :
- l’hémisphère nord,
- la face nord de l’Eiger,
- 20° de latitude nord,
- la frontière sud-est,
- l’Atlantique nord,
- la côte ouest des États-Unis,
- l’Union sud-africaine ;
- si, employés substantivement, ils désignent une direction, une exposition, une orientation ou une situation relative[207] :
- le vent du nord,
- une chambre exposée au midi,
- marcher vers le sud-ouest,
- le soleil se lève à l’est et se couche à l’ouest,
- une lueur à l’occident,
- Saint-Germain-en-Laye se trouve à l’ouest de Paris,
- Vesdun est au centre de la France[dn].
Certains ouvrages techniques abrègent les noms des points cardinaux[208] :
- pour les mesures de latitude et de longitude :
- 48° 8′ 30″ de latitude N et 32° 2′ 47″ de longitude E ;
- lorsque plus de deux points forment une composition :
- un vent de NNE-SSO.
Notes
- Les points cardinaux représentés par leurs initiales sont réunis par un trait d’union placé entre les éléments de deux aires opposées[208] ; exemples : NE-SO, NO-SE, NNE-SSO, etc.
- Afin d’éviter la confusion entre la lettre « O » et le chiffre « 0 » ou avec le O allemand d’« Ost » (« est »), certains ouvrages (par exemple de marine) utilisent, pour ouest, l’abréviation « W » (West en anglais) ; exemple : route aux points 28° 00′ N – 126° 00′ W et 43° 00′ – 142° 00′ W[208].
- Les mots qui sont composés de points cardinaux sont réunis par un simple trait d’union ; exemples : emprunter un axe sud-nord[207], un vent de nord-est[208], un vent soufflant en direction est-ouest[208]. En revanche, deux groupes de points cardinaux composés, opposés en direction, sont réunis par un trait d’union entouré d’espaces ; exemple : un axe nord-est - sud-ouest[208].
Siècles
[modifier le code]Les numéros de siècles se composent en chiffres romains petites capitales[211].
- Avec liens internes :
Syntaxe wiki | Résultat |
---|---|
{{s|XX}}
|
XXe siècle |
{{-s|XX}} Note : si le modèle termine une phrase, il ne faut pas ajouter de point final, sinon cela ferait deux points successifs (avec le dernier point de l’abréviation « J.-C. »). |
XXe siècle av. J.-C. |
{{s|VIII}}
|
VIIIe siècle |
{{s|XII}} |
XIIe siècle |
{{-s|I}} Note : c’est le signe moins « - » placé juste après les accolades ouvrantes du modèle « {{ » qui permet d’obtenir la mention « siècle av. J.-C. ». |
Ier siècle av. J.-C. |
{{sp|I|au|IV}}
|
Ier au IVe siècle |
{{-sp|IV|et|III|s}}
|
IVe et IIIe siècles av. J.-C. |
{{sp|XVI|et|XX|s}} Notes : 1. Les siècles cités ne sont pas nécessairement contigus, même si c’est usuellement le cas ; 2. Le « s » est ajouté à la fin, car la conjonction intercalaire « et » est utilisée. |
XVIe et XXe siècles |
{{XIXe s}} et {{XXe s}} siècles
|
XIXe et XXe siècles |
{{s mini|XIX}} et {{s mini|XX}} siècles
|
XIXe et XXe siècles |
- Sans lien interne (caractérisé, pour les modèles sans infobulle, par l’adjonction du signe moins « - » après la chaîne « {{s » et avant le premier caractère « | ») :
Syntaxe wiki | Résultat |
---|---|
{{s-|XX}}
|
XXe siècle |
{{s-|XVIII}} |
XVIIIe siècle |
{{-s-|I}} Note : c’est le signe moins « - » placé juste après les accolades ouvrantes du modèle « {{ » qui permet d’obtenir la mention « siècle av. J.-C. ». |
Ier siècle av. J.-C. |
{{sp-|I|au|IV}}
|
Ier au IVe siècle |
{{-sp-|IV|et|III|s}}
|
IVe et IIIe siècles av. J.-C. |
{{sp-|XVI|et|XX|s}} Notes : 1. Les siècles cités ne sont pas nécessairement contigus, même si c’est usuellement le cas ; 2. Le « s » est ajouté à la fin, car la conjonction intercalaire « et » est utilisée. |
XVIe et XXe siècles |
{{s2-|XV|XX}}
|
XVe et XXe siècles |
Modèles avec infobulle (sur les chiffres romains) : | |
{{XXe|s}} siècle
|
XXe siècle |
{{XIIIe|s}} et {{XXe|s}} siècles
|
XIIIe et XXe siècles |
Sigles et acronymes
[modifier le code]Il n’existe pas de longue tradition orthotypographique en matière de composition des sigles et acronymes. Les règles les concernant, leurs définitions mêmes ne sont pas stabilisées[do]. Malgré les divergences des sources qui assouplissent l’emploi conseillé des capitales, il est convenu ce qui suit.
Les sigles et les acronymes s’écrivent sans point d’abréviation entre les lettres[dp]. En règle générale, les sigles et certains acronymes qui ne sont pas devenus des noms communs lexicalisés en bas de casse (radar, ovni ou encore sida) s’écrivent en lettres capitales[212],[213].
Du côté des sigles prononcés lettre par lettre, les lettres minuscules n’apparaissent que dans de très rares exceptions, aux formes dominantes dans l’usage voire consacrées : BAnQ[213], GmbH.
Contre la règle générale, les acronymes qui sont des noms propres s’écrivent en bas de casse avec capitale initiale dans les cas suivants[dq] :
- l’acronyme n’est pas un sigle (il comprend au moins une lettre qui n’est pas l’initiale d’un mot de la forme développée)[214] : le Benelux, l’Orpo, la Brafa, le Medef ;
- la forme développée de l’acronyme, largement méconnue, a perdu sa pertinence, ou bien l’acronyme est long[dr], ce qui a rapidement mis en usage le bas de casse : Fiat[ds], Saviem[74], l’Unesco[215], Antiope.
Lors d’une mise au pluriel, les sigles et les acronymes capitalisés sont invariables. On écrira donc « des URL » et non « des URLs »[216].
Lors de la première utilisation d’un sigle ou d’un acronyme, il est recommandé de donner la forme développée, suivie entre parenthèses de l’abréviation. Les conventions typographiques s’appliquent pour l’emploi des majuscules.
- Exemples : « Le rôle principal de la Banque centrale européenne (BCE) est de maintenir… », « Cette organisation non gouvernementale (ONG) a pour objectif… »
Ces règles peuvent varier selon les langues (voir par exemple les règles pour l’anglais en suivant ce lien). Ces variations ne concernent, dans Wikipédia en français, que les éventuelles portions de texte rédigées dans la langue étrangère : dans un texte en français, sigles et acronymes de sociétés ou organismes étrangers suivent les règles d’écriture exposées ci-dessus.
- « The FBI and AMISOM shared information about the terrorist. »
- « Le FBI et l’Amisom ont partagé des informations sur le terroriste. »
Titres d'œuvres (livres, films, etc.)
[modifier le code]Cette section concerne les titres de livres, journaux, périodiques, films, pièces de théâtre, peintures, sculptures, œuvres musicales, etc., ainsi que les titres d’émissions de télévision, les titres de jeux vidéo ou de jeux de société (mais « les échecs », par exemple, est le nom commun d’un grand classique, non un titre).
Les titres d’œuvres sont toujours mis en évidence par l’italique[56],[217] (voir la section « Italique »). Si un article défini introduit le titre, il est en italique et prend une majuscule lorsqu’il fait partie intégrante du titre[218],[dt].
- Les Misérables est un roman de Victor Hugo paru en 1862.
Georges Bizet a composé La Jolie Fille de Perth.
Une rediffusion de La Grande Vadrouille[du].
Hexagone est une chanson de l’album Amoureux de Paname de Renaud.
Lorsque l’article n’appartient pas au titre, qu’il soit contracté ou traduit, ou si le titre est abrégé ou approximatif, il doit être écrit en romain et en bas de casse[218].
- Homère a écrit l’Iliade et l’Odyssée[218] ; Lamartine a écrit les Méditations poétiques[dv].
Stendhal est l’auteur du Rouge et le Noir[dw].
Un article du Spiegel[dx].
Beaumarchais a écrit le Barbier et le Mariage.
Seules exceptions : les noms des livres dits sacrés (la Bible, la Torah, le Coran, l’Ecclésiaste, l’Évangile selon saint Luc, le Livre de Job, les Évangiles, etc.), les noms des codes et ouvrages apparentés, mais non leurs subdivisions (le Code civil, Des contrats ; le Codex ; le Décalogue, etc.), les intitulés d’actes officiels[dy] (la convention de La Haye, l’édit de Tolérance[219], la loi du Maximum[219], la Constitution de Weimar[bs], etc.) et les thèmes ou sujets religieux traditionnels, notamment en peinture, lorsqu’ils ne constituent pas des titres réels (une Pietà, une Crucifixion, etc.), sont écrits en romain, avec l’article en bas de casse[48].
En cas de titres successifs dont l’un est une partie (chapitre, article, etc.) et l’autre le tout (l’ouvrage), la partie se compose en romain et entre guillemets français et l’ouvrage en italique[48] (voir aussi la section dédiée des conventions bibliographiques) :
- Victor Hugo, « Les Pauvres Gens », La Légende des siècles ;
Anne-Marie Romero, « Enquête autour de la « Sixtine du Valois », Le Figaro, 14 avril 2006[220].
Principes de capitalisation des titres
[modifier le code]
Titres d'œuvres et de périodiques en français
[modifier le code]Jacques Leclerc, membre associé au Trésor de la langue française au Québec, rappelle que « l’écriture des titres sur la couverture d’un livre ou au générique d’un film ne correspond pas nécessairement aux mêmes règles typographiques. […] Il ne convient pas, dans un texte, de restituer l’effet visuel, esthétique ou calligraphique, car il faut demeurer fonctionnel et neutre. Pour cette raison, on ne doit jamais se fier à la façon dont on a orthographié ou présenté le titre d’un livre ou d’une revue sur la page de couverture […]. Il est préférable d’appliquer intégralement les règles de la majuscule, qui régissent l’emploi des titres dans un texte[221]. »
Les règles du Lexique concernant la capitalisation des titres ne sont pas toujours suivies par les éditeurs[ea]. Le Lexique lui-même témoigne des difficultés rencontrées (présence de l’article, titre en plusieurs parties…)[218]. Les recommandations suivantes tiennent compte de codes typographiques récents qui le nuancent[eb], mais elles conservent son principe : majuscule au premier mot au moins, donc notamment à l’article défini qui introduit certains titres (s’il en fait indiscutablement partie)[223]. La règle implicite est de ne pas ajouter dans un titre une majuscule non justifiée par une autre règle. Naturellement, les éventuels noms propres du titre, ou tous autres mots ou sigles habituellement capitalisés, gardent leurs lettres capitales (Poil de Carotte, Dans mon HLM…).
Cas no 1 : le premier mot du titre est parfois le seul à recevoir une capitale initiale ; c’est le cas si le titre forme une phrase verbale[224] :
- Le train sifflera trois fois
La guerre de Troie n’aura pas lieu
Qu’elle était verte ma vallée
Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages
Comment se débarrasser de son patron
J’ai essayé : on peut !
C’est aussi le cas de titres non concernés par les règles qui suivent, et qu’on assimilera à des morceaux de phrase :
- À la recherche du temps perdu
Des hommes
Un taxi mauve[224]
Quelle famille !
Mon père, ce héros[225]
Cet obscur objet du désir[225]
Vivre ou survivre[226]
Cas no 2 : si le titre ne forme pas une phrase verbale et commence par un article défini, on capitalise en plus le premier substantif et les adjectifs et adverbes qui éventuellement le précèdent[224],[221],[227] :
- Le Tambour
L’Autre Rive
Les Sept Boules de cristal
La Brève et Merveilleuse Vie d’Oscar Wao
Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain (mais on écrira Le Destin fabuleux de Désirée Clary, car l'adjectif est ici placé après le nom)
Les Très Riches Heures du duc de Berry
L’Homme qui rit (ce n’est pas une phrase verbale, le verbe étant dans une proposition subordonnée)
Cas no 2 bis : si l’article défini est absent, donc si les premiers mots du titre sont un substantif éventuellement précédé par des adverbes, des adjectifs qualificatifs ou numéraux[ec], alors ces mots prennent une majuscule[224],[221],[228] :
- Femme fatale
Double Assassinat dans la rue Morgue[229]
Cinq Petits Cochons[225]
Sixième Étage
Toute Première Fois
Jeune Tigre jouant avec sa mère (la proposition participiale a pour noyau un nom et non un verbe)
mais relèvent du cas no 1
- Certaines nouvelles (l’adjectif indéfini « certaines » a valeur d’article indéfini)
Tous les matins du monde (l’article défini est en deuxième position, après l’adjectif indéfini)
Cas no 3 : si le titre met en opposition ou en comparaison[ed] deux ou plusieurs substantifs ou groupes nominaux (souvent mais pas exclusivement liés par la conjonction « et »), les règles précédentes s’appliquent à toutes les parties du titre, mais l’éventuel article qui introduit la deuxième partie (et la troisième, etc.) reste en bas de casse[224],[221],[230] :
- Crime et Châtiment[229]
Amour, Gloire et Beauté
Flic ou Voyou[226]
Ni Dieux ni Démons
Ami/Amant
Spartacus et les Dix Gladiateurs
Le Rat de ville et le Rat des champs
Le Bon, la Brute et le Truand
mais
- Un homme et une femme (commence par un article indéfini)[ec]
Toi et moi[226] (deux pronoms et non deux noms)
Le Laboureur et ses enfants (dans l’esprit des recommandations précédentes)
Cas no 3 bis : si le titre n’est composé que de deux substantifs qui, dans un ordre arbitraire, entourent une espace, un mot ou un signe conjonctif (ce qui est le cas de nombreux titres de périodiques[ee]), les deux substantifs prennent une majuscule[221] :
mais
- Talons aiguilles (le second nom est adjectivé, les deux mots sont irréversibles, figés dans une locution)
Bonjour tristesse (le premier mot est une interjection)
Cas no 4 : si le titre contient un second titre (titre dans un titre, titre alternatif précédé de la conjonction « ou », titre complémentaire ou d’épisode…), on applique les règles précédentes pour chaque titre[231],[224] ; l’éventuel article défini qui introduit le second titre reste en bas de casse, sauf si ce titre forme une phrase verbale ou s’il suit une ponctuation marquant la séparation ou la hiérarchisation des titres (le point, le tiret, ou le deux-points qui les remplace de plus en plus[ef]) :
- La Critique de l’École des femmes
Émile ou De l’éducation
Julie ou la Nouvelle Héloïse
Aurélia ou le Rêve et la Vie[eg]
La Fontaine ou La vie est un conte
Pirates des Caraïbes : La Malédiction du Black Pearl
Souvent séparés de la partie principale du titre par une virgule, voire un deux-points, les « sous-titres » en manque d’autonomie ne sont pas des titres :
- Chala, une enfance cubaine
New York, police judiciaire
Écrire un roman : mode d’emploi[232]
Note sur les titres de civilité : dans les titres d’œuvres, on typographiera et choisira d’abréger ou non les substantifs « monsieur », « madame », « mademoiselle », « messieurs », etc. en suivant les règles précédentes et les recommandations de la section sur les titres de civilité ; notamment, on écrira toujours ces mots au long (en entier) si placés en début de titre[15], mais on acceptera aussi de le faire dans quelques cas particuliers (par exemple lorsqu’ils sont « mis en relief » par leur place première ou centrale au sein du titre) ; on rappelle enfin que l’écriture au long est nécessaire dans le titre des articles de Wikipédia :
- L’Étudiante et M. Henri (mais L'Étudiante et Monsieur Henri pour le titre de l’article de Wikipédia)
Le Mariage de Mlle Beulemans (mais Le Mariage de mademoiselle Beulemans[eh] pour le titre de l’article)
Ces messieurs dames, aussi appelé Belles Dames, Vilains Messieurs
Monsieur de Pourceaugnac
Monsieur et Madame Adelman (de préférence à Monsieur et Mme Adelman)
La Mystérieuse Mademoiselle C. (de préférence à La Mystérieuse Mlle C.)
Titres d'œuvres en langue étrangère
[modifier le code]Pour les titres d’œuvres en langues étrangères, on respectera les conventions typographiques de chaque langue[ei]. Celles-ci sont parfois difficiles à établir ; aussi, en l’absence de certitude, on veillera à suivre la forme la plus simple possible : seuls la première lettre du titre et les noms propres prennent une majuscule. Parmi les langues devant se composer ainsi, on peut citer :
- l’italien[233]. Exemples : Il caso Mattei ; C’eravamo tanto amati ; La dolce vita ; Biancaneve e i sette nani ;
- le japonais (pour les titres romanisés)[234]. Exemples : Harukanaru toki no naka de ; Boku wa Mari no naka ; Seiken densetsu ;
- le latin. Exemples : De viris illustribus ; Gesta Normannorum ducum ; Albanix et septem nani ; Ex machina ;
- le néerlandais. Exemples : Het verdriet van België ; De hemelvaart van Maria ; Sneeuwwitje en de zeven dwergen ;
- le suédois[235]. Exemples : Det sjunde inseglet, På rymmen med Pippi Långstrump, Snövit och de sju dvärgarna.
En revanche, parmi les langues suivant une convention propre différente, on peut citer :
- l’allemand : la première lettre du titre et tous les substantifs, communs ou propres, prennent une majuscule. Exemples : Die verlorene Ehre der Katharina Blum ; Der Zauberberg ; Schneewittchen und die sieben Zwerge. Cependant, pour les titres d’ouvrages avant la réforme de 1996, la règle concernant la première lettre des substantifs communs n’est pas systématiquement appliquée (Altdeutsches namenbuch) ;
- l’anglais : la première lettre du titre et tous les mots (adjectifs, noms, verbes, adverbes, pronoms, conjonctions de subordination, etc.) prennent une majuscule, à l’exception des articles — a, an, the —, des conjonctions de coordination — and, but, for, nor, or, so, yet[236],[237] — et du mot to placé devant un verbe, lorsqu’ils sont à l’intérieur du titre. S’ils commencent ou finissent le titre (ou le sous-titre), ils prennent également une majuscule[238],[221].
- Les prépositions de moins de cinq lettres (at, by, from, for, in, of, on, to, with, etc.) ne prennent jamais de majuscule, sauf lorsqu’elles commencent ou finissent un titre.
- Exemples : Ghost in the Shell ; Looking for Richard ; Something to Live For ; The World We Live In.
- Les prépositions de plus de quatre lettres[239] (during, through, about, until, etc.) et celles faisant partie d’un verbe à particule (phrasal verb) ou d’une locution adverbiale prennent une majuscule, de même que le premier membre d’une préposition composée[240].
- Exemples : What About Brian ; Give Up the Ghost (le verbe est to give up) ; Nothing But the Truth (la locution adverbiale est nothing but) ; Time Out of Mind (la préposition composée est out of) ;
- le catalan[241] et l’espagnol[242] : il convient de différencier deux cas de figures pour ces langues :
- Pour les « œuvres artistiques » (livres, films, albums, etc.), on suit la règle principale : seuls la première lettre du titre et les noms propres prennent une majuscule. Exemples en espagnol : Lo más sublime ; El ingenioso hidalgo don Quijote de la Mancha ; Blancanieves y los siete enanitos,
- Pour les « publications en série » (journaux, revues, etc.) et les « monographies en plusieurs volumes » (encyclopédies, etc.), la première lettre du titre et tous les adjectifs et substantifs prennent une majuscule. Exemples en catalan : Serra d'Or ; Gran Enciclopèdia Catalana ;
- le portugais[243] : la première lettre du titre et tous les mots prennent une majuscule, à l’exception des articles, prépositions, conjonctions et adverbes. Exemples : O Último Mergulho ; Ensaio sobre a Cegueira ; Branca de Neve e os Sete Anões.
Note : ces conventions portent principalement sur l’usage fixe des majuscules. En revanche, pour les usages flottants (comme l’emploi indifférent dans la langue anglaise des chiffres romains ou arabes pour les numéros d’opus), la règle générale s’applique (voir ci-après)[244]. De même, les titres sont toujours mis en évidence dans le corps du texte par l’italique, quelle que soit la langue.
Graphies particulières et caractères spéciaux
[modifier le code]Règles à observer
[modifier le code]L’usage de l’esperluette (&) étant réservé aux raisons sociales et aux marques commerciales[ej],[245], elle doit être remplacée dans les titres d’articles par « et » (dans le cas d’un titre francophone), « and » (dans le cas d’un titre anglophone), etc., et ce quelle que soit la graphie utilisée éventuellement par l’éditeur.
Les points d’exclamation, d’interrogation ou de suspension sont toujours suivis d’une minuscule lorsqu’ils servent à détacher les éléments successifs d’une même phrase[76]. Il en est de même avec le deux-points lorsqu’il précède une explication ou une énumération (à ne pas confondre avec les titres doubles).
Les surnoms, quand ils sont ajoutés ou substitués à des noms propres (prénom, patronyme, etc.), prennent des majuscules aux adjectifs et substantifs qui les composent[140].
Concernant l’usage des chiffres dans les titres[246], le Lexique préconise les règles suivantes[ek].
- Les chiffres de 0 à 9 sont écrits « au long » (en toutes lettres), de même que les adjectifs numéraux simples (jusqu’à seize, les dizaines, cent et mille)[247]. Au-delà, les nombres peuvent être écrits soit en chiffres « arabes », soit en toutes lettres[248], notamment lorsqu’ils comprennent la conjonction « et » (ex. : « vingt et un ») ou qu’ils commencent le titre[249].
- Les siècles et les numéros dynastiques, de manifestations, d’assemblées ou de régimes politiques (dans le cas où ils ne sont pas écrits en toutes lettres[158]) se composent en chiffres romains[250].
- Note : pour les siècles, l’usage recommandé des petites capitales[211] ne s’applique pas au titre de l’article, étant donnée la nécessité du recours aux modèles, mais uniquement au corps de l’article.
- Les dates, années, tailles et degrés, les numéros d’ordre des armées, rues, arrondissements sont toujours en chiffres arabes[191],[251].
- Les heures sont écrites en chiffres arabes sauf lorsqu’elles sont accompagnées des mots quart, demi, trois quarts, midi et minuit[51].
- Note : l’abréviation du mot « heure » (h) doit être précédée et suivie d’espaces simples dans le titre de l’article et d’espaces insécables dans le corps du texte[em].
- Les suites (« sequels ») sont indiquées en chiffres arabes[253], sauf lorsqu’elles constituent — spécifiquement — les divisions d’un ensemble conçu dès son origine.
Remarque générale
[modifier le code]À la suite de la multiplication de titres comme IЯЯƎVƎЯSIBLƎ ou What the #$*! Do We (K)now!?, les typographies originales non conformes aux règles orthographiques ou typographiques traditionnelles — particulièrement présentes dans le domaine cinématographique[254] — ne sont plus admissibles en tant que titre principal, sauf lorsque l’auteur a justifié explicitement cette graphie, au travers par exemple de textes ou d’interviews : on écrit ainsi Quatrevingt-treize, d’après le choix délibéré de Victor Hugo, plutôt que Quatre-vingt-treize.
L’adoption d’une graphie conforme aux présentes conventions comme titre principal — sur le modèle de la majorité des encyclopédies « papier » et par souci de simplification et d’accessibilité — n’interdit pas en revanche la création de redirections depuis les graphies originales, ainsi qu’une explication dans l’introduction de l’article de ces éventuels choix typographiques particuliers.
Toponymes
[modifier le code]Les noms propres géographiques ou toponymes répondent à des règles complexes, selon qu’ils sont simples, composés ou d’origine étrangère[255]. Pour un nom propre géographique donné, au moins l’un des mots qui le composent prend une capitale initiale[256],[en]. Les noms d’États et de pays introduits par leur régime politique sont traités dans une section propre. Les règles suivantes, organisées pour répondre en priorité à la question de la capitalisation, évoquent de manière non synthétique le trait d’union : on se reportera à la section « Trait d’union » ci-dessous pour un complément d’information.
En France, la Commission nationale de toponymie a pour but de contribuer à la conservation et au développement cohérent du patrimoine toponymique.
Règles de base
[modifier le code]Les noms propres géographiques présentant des formes extrêmement diverses, les principales règles appliquées en la matière sont les suivantes[eo] :
- Cas no 1 : « Rencontré seul, le nom propre géographique (qu’il soit nom propre par nature ou par occasion) prend naturellement une majuscule : l’Europe, les Détroits (Bosphore et Dardanelles)[256]. »
- Cas no 2 : « Nom commun d’espèce individualisé par un nom propre ou par un adjectif ; celui-ci reçoit une capitale initiale, le nom commun reste en bas de casse : la baie des Anges, le cap Vert[256]. Si l’adjectif peut être remplacé par un complément de nom équivalent, il reste en bas de casse : la côte atlantique (la côte de l’Atlantique), la chaîne alpine (la chaîne des Alpes)[256],[ep]. »
- Exemples : le ballon d’Alsace, le bassin d’Aquitaine, la cordillère des Andes, le cirque de Gavarnie, les dents du Midi, le golfe Persique, les îles Anglo-Normandes, la mer Rouge, le mont Blanc, l’océan Indien, le pays de Bray, le pays de Galles, la péninsule Ibérique, la terre Adélie, le territoire de Pondichéry, la vallée de la Mort.
- Cas no 2 bis : « Exceptions à la règle précédente, certaines dénominations prennent traditionnellement la majuscule au nom commun d’espèce mais la minuscule à l’adjectif qui le suit : le Bassin parisien, le Massif central[256]. »
- Exemple : le Pays basque.
- Cas no 3 : « Le nom commun d’espèce et l’adjectif ou le nom propre qui l’accompagne servent, ensemble, de nom propre (avec deux capitales et un trait d’union) à un autre nom commun d’espèce (qui, lui, reste en bas de casse) : les îles du Cap-Vert, le massif du Mont-Blanc[256]. »
- Exemples : la baie du Mont-Saint-Michel, le canal des Deux-Mers, le col du Mont-Cenis, le tunnel du Mont-Blanc.
- Cas no 4 : « Nom propre accompagné d’un adjectif « accessoire », dont le rôle consiste simplement à distinguer, dans l’ensemble unique défini par le nom propre, plusieurs parties (selon l’altitude, l’orientation du lieu, la langue, la nationalité de ses occupants, etc.) ; cet adjectif conserve la minuscule : la basse Seine (le cours inférieur du fleuve), l’Asie centrale, la Gaule cisalpine[256]. »
- Exemples : l’Amérique latine, les Alpes bavaroises, la Guyane française.
- Cas no 5 : « Nom propre accompagné d’un adjectif nécessaire à l’identification non plus d’une partie par rapport à un ensemble mais d’un site, d’une contrée, d’un pays nettement individualisé du point de vue physique, économique ou humain ; les deux mots portent une majuscule et sont souvent liés par un trait d’union : la Basse-Seine (le complexe économique), l’Asie Mineure, Terre-Neuve, la Haute-Volta[257]. »[eq]
- Exemples : le Moyen-Orient, la Sèvre Niortaise, le Bas-Armagnac, le Grand Erg oriental ; les Grands Lacs (mais le grand lac des Esclaves), la Petite Rivière (mais la petite rivière Saint-François)[er].
- Cas no 6 : « Noms français ou francisés d’unités administratives (pays, départements, localités…) ; ils prennent des capitales aux substantifs et aux adjectifs ; leurs composants sont liés par des traits d’union, à l’exception de l’article initial : les Pays-Bas, La Nouvelle-Orléans[257]. »[eq],[es]
- Exemples : le Bas-Rhin, Belle-Île-en-Mer, la Côte-d’Ivoire[et], les Côtes-d’Armor, les Deux-Sèvres, le Nouveau-Mexique, les Pays-Bas, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur[eu], le Puy-de-Dôme.
- Cas no 7 : « Noms étrangers (non francisés) d’unités administratives (États, provinces, villes…) ; on s’efforcera d’en respecter l’orthographe d’origine en ne mettant ni accent ni trait d’union mais en attribuant la majuscule aux substantifs, aux adjectifs et, pour les localités seulement, à l’article initial : le New Hampshire, Los Angeles, New York, Venezuela[257]. »
- Exemples : Bahía Blanca, Baton Rouge, Buenos Aires, Des Moines, Hong Kong.
- Cas no 7 bis : « Les noms et adjectifs francisés dérivés de noms étrangers seront composés « à la française » avec accents et traits d’union : la foule new-yorkaise, les Vénézuéliens[257]. »
- Exemples : les New-Yorkais.
- Cas no 8 : « L’article précédant le nom d’une commune prend la majuscule (sauf s’il y a contraction) : Le Havre, La Rochelle, la ville du Mans[257]. »
- Exemples : La Croix-Valmer, La Haye, Les Lilas, La Mecque.
- Cas no 9 : « L’article précédant un lieu-dit, un quartier d’agglomération et tout terme géographique autre qu’un nom de commune (pays, îles, montagnes, fleuves, etc.) conserve la minuscule : les Batignolles, la Martinique[257]. »
- Exemples : la Guadeloupe, la Villette (nom de plusieurs quartiers de grandes villes françaises, mais La Villette, commune du Calvados).
- Cas no 10 : « Les surnoms géographiques, expressions traditionnelles suffisant à identifier certaines régions ou villes, se composent généralement avec une capitale aux substantifs[260] […] » « […] et aux adjectifs qui les composent[140]. »
- Exemples : le Nouveau Monde[260],[261], l’Asie Mineure, la Côte d’Argent, la Côte d’Azur, la Côte d’Émeraude, la Côte d’Opale, l’Île de Beauté, la Ville Éternelle[261], la Terre de Feu[120],[ev], la Corne de l’Afrique.
Dispositions propres à certains départements français
[modifier le code]Les noms de départements français composés de deux termes unis par la conjonction « et », qui sont tous des noms de cours d’eau, n’admettent pas l’article défini[262],[263],[264]. De ce fait :
- quand ils sont employés comme sujet, attribut ou complément d’objet, ces noms de département sont obligatoirement précédés de l’expression « le département de… » ou d’un équivalent[262]. Exemple : « Le premier département français producteur de blé, d’orge et de maïs est celui d’Eure-et-Loir[262]. » ;
- s’ils sont employés comme complément de lieu, ces noms de département ne doivent pas être précédés de la préposition « dans » (qui suppose le plus souvent un article[265]) mais de la préposition « en »[262]. Exemples : un grand nombre de bretonnants de plus de 18 ans résident en Ille-et-Vilaine. La marche des saisons est parfois irrégulière en Tarn-et-Garonne.
Au XIXe siècle, un usage était d’écrire les noms de départements composés avec « et » en utilisant la préposition « dans » (et non « en ») et sans article. On écrivait ainsi : « dans Seine-et-Marne », « dans Loir-et-Cher », « la voie ferrée traverse Ille-et-Vilaine et Côtes-du-Nord », « le département de la Seine est séparé de la Manche par deux départements : Seine-et-Oise et Eure », etc.[266].
Antonomases
[modifier le code]Les antonomases (noms propres utilisés comme noms communs ou inversement) constituant des appellations d’origine s’écrivent avec une minuscule :
- un verre de bordeaux, une coupe de champagne ;
- un camembert, du roquefort, du saint-nectaire ;
- un havane, un sèvres.
La majuscule est toutefois maintenue si le lieu est cité en tant que tel :
- les vins de Bordeaux ; le vignoble de Saint-Émilion, la tomme de Savoie, la porcelaine de Limoges.
Ainsi, certaines appellations peuvent combiner antonomase et nom propre :
- un camembert de Normandie, du brie de Meaux.
Odonymes
[modifier le code]Les noms français ou francisés de voies et d’espaces publics suivent la règle suivante : le terme générique (rue, avenue, boulevard, passage, place, bois, etc.)[ew] se compose en bas de casse, et chaque substantif, adjectif ou verbe[ex] (terme ou groupe spécifique, aussi appelé caractéristique) qui spécifie ce générique prend la majuscule initiale[267],s.v.</abbr>''_[http://www.orthotypographie.fr/volume-II/vehicule-voie_espace_public.html#Voie-et-espace-public_«Voie_et_espace_public_»],_<span_class="nowrap"><abbr_class="abbr_"_title="tome"_>t.</abbr> II</span>-422">[268] :
- la place Rouge ;
- la rue du Chat-qui-Pêche ;
- la rue Du Guesclin ;
- l’impasse des Trois-Sœurs ;
- la place du 19-Mars-1962 ou place du Dix-Neuf-Mars-1962[ey] ;
- l’avenue Pierre-Ier-de-Serbie ;
- le jardin d’immeubles Rosny-Aîné ;
- la porte de la Plaine ;
- le square de la Porte-de-la-Plaine[ez] ;
- le Vieux chemin du Quai[270] ;
- la Grand-Place (de Bruxelles)[fa].
En outre, les mots du groupe caractéristique sont, en France et dans certains pays francophones, liés par le trait d’union, ce à l’exception de l’article initial : voir la section « Trait d'union » pour plus de détails.
Ainsi la majuscule au mot générique ne se rencontre en principe que :
- dans quelques noms de voies, lorsque le terme spécifique précède entièrement le générique ou que la partie postposée du spécifique est réduite à un point cardinal[270] : la Grande Allée Est, la Cinquième Avenue[271] ;
- dans des noms de jardins, parcs, squares, lorsqu’ils ne sont pas précisés par un nom propre mais évoquent un lieu déterminé : le Bois (le bois de Boulogne), le Jardin des plantes, le Jardin zoologique[272] ;
- dans « le Boulevard périphérique »[170], qui notamment désigne le boulevard périphérique de Paris ;
- dans des noms non francisés (« Madison Avenue ») ;
- dans des surnoms (« les Grands Boulevards »[170]) ;
- dans des surnoms métonymiques utilisant un odonyme (« le Quai d’Orsay »[157], « la Place Beauvau »).
Les nombres introduisant les noms francisés des voies de New York (et d’autres villes américaines) s’écrivent en toutes lettres pour les avenues et en chiffres arabes pour les rues[271] :
- la Sixième Avenue ;
- la 42e Rue.
Hagiotoponymes
[modifier le code]Les hagiotoponymes, noms de lieux formés à partir du nom d’un saint, prennent la majuscule. De plus, les mots qui le composent sont reliés par des traits d’union. Exemples : Saint-Germain-en-Laye, le boulevard Saint-Jacques.
Le mot « Saint » s’écrit en toutes lettres. Exemple : Saint-Germain-en-Laye et non St-Germain-en-Laye ou St-Germain-en-Laye.
Voir aussi la section « Saints » ci-dessus.
Trait d'union
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Toponymes
[modifier le code]Règle générale : tous les noms, adjectifs et verbes faisant partie du spécifique d’une dénomination française ou francisée prennent un trait d’union et une capitale initiale[273],[274],[275],[276],[259]. C’est quand elle concerne le trait d’union que la règle est le moins suivie, selon les cas rencontrés ci-dessous.
Toponymes administratifs
[modifier le code]Une unité administrative est une entité politique ou un territoire tel qu’un pays, un département, une commune, un village, une ville… Au Canada, une réserve ou un parc naturel est considéré comme une unité administrative.
Les noms français ou francisés d’unités administratives sont composés avec un ou plusieurs traits d’union, mais on ne met pas de trait d’union après l’article initial ou après une apostrophe[277].
- Exemples : Belle-Île-en-Mer, la Corse-du-Sud, les Côtes-d’Armor, les Deux-Sèvres, le Puy-de-Dôme, les Pays-Bas, La Nouvelle-Orléans, le Nouveau-Mexique, Saint-Germain-en-Laye, Ville-d’Avray — mais Albe la Longue, qui n’est pas une entité administrative, New York, qui est une ville américaine au nom anglais.
Font exception des formes comme Afrique du Sud, Caroline du Nord, Nouvelle-Galles du Sud ou Arabie saoudite. Les mots composant les noms de régions et de départements français sont toujours liés par des traits d’union sauf dans les cas suivants : Centre-Val de Loire, le Grand Est, les Pays de la Loire, Provence-Alpes-Côte d’Azur et le Territoire de Belfort[278].
Les noms d’unités administratives françaises dont l’origine étrangère est manifeste prennent un trait d’union s’ils sont bien les noms les plus officiels et non des traductions dans une langue locale. Un toponyme canadien ne prend pas de trait d’union s’il est écrit en langue anglaise, amérindienne ou inuite, sauf s’il reprend le nom d’une personne ou s’il est emprunté à un terme ayant déjà un trait d’union dans cette langue[259].
- Exemples : Porto-Vecchio (Corse), Dieffenbach-lès-Wœrth (Alsace), North Hatley (Québec).
Les noms des structures intercommunales françaises ne prennent pas nécessairement de traits d’union. On recommande de suivre la règle générale dans le cas des villes nouvelles comme Cergy-Pontoise ou Marne-la-Vallée.
Depuis 2016, les noms officiels de nouvelles communes françaises dans le Code officiel géographique (COG), jusque-là en accord avec les règles typographiques usuelles, n’utilisent plus les traits d’union dans certains cas (cf. Catégorie:Graphie du COG non conforme aux règles de typographie).
Odonymes
[modifier le code]Dans les noms français ou francisés de voies et d’espaces publics, les substantifs, adjectifs et verbes qui spécifient les termes génériques (rue, boulevard, chaussée, cours, place, esplanade, etc.)[ew] prennent toujours une capitale initiale et sont liés par des traits d’union[267] ; ainsi les mots du groupe spécifique sont liés à l’exception de la préposition, de la particule ou de l’article (y compris un article appartenant à un nom propre) qui introduisent le groupe :
- la rue Jean-de-La-Fontaine, mais la rue La Fontaines.v.</abbr>''_«_Voie_et_espace_public_»,_<span_class="nowrap"><abbr_class="abbr_"_title="tome"_>t.</abbr> II</span>-436">[279] ;
- l’avenue de New-York ;
- le square des Écrivains-Combattants-Morts-pour-la-France ;
- le square de la Place-des-Martyrs-Juifs-du-Vélodrome-d’Hiver[ez] ;
- la route de la Porte-Dauphine-à-la-Porte-des-Sablons (dans le bois de Boulogne) ;
- la rue du 11-Novembre-1918.
Exception : en Belgique, le trait d’union est uniquement ajouté aux noms en référence aux saints[280] :
Exception : au Canada, une règle similaire à la règle générale[259],[270] impose le trait d’union entre les noms mais pas entre chaque mot composant éventuellement ceux-ci, et fait mettre la majuscule à la particule onomastique ; cette particularité est valable pour tous les types de toponymes au Canada, même si les patronymes à particule sont plus fréquents dans les odonymes. En outre, on ne mettra pas de trait d’union devant les points cardinaux en fin d’odonyme, ni devant ceux en fin d’un toponyme géographique.
- le pont Jacques-Cartier ;
- la rue Charles-De Gaulle (à Sainte-Julie) ;
- la rue De La Chevrotière ;
- la rue Jean-Talon Ouest.
Exception : en Suisse, une règle similaire ajoute le trait d’union mais on le fait aussi après la particule onomastique[281] :
- l’avenue de-Gallatin.
Toponymes géographiques, surnoms et noms non officiels
[modifier le code]Les surnoms de villes, de régions ou autres entités prennent rarement le trait d’union. Exemples : la Côte d’Opale, le Grand Nord, le Nouveau Monde, la Ville Lumière[261], le Val de Loire.
Concernant les noms de lieudits et d’entités naturelles (vallées, rivières, montagnes, régions naturelles, etc.), l’usage des traits d’union est fluctuant, les exceptions à la règle générale étant très nombreuses[fb]. Le trait d’union est obligatoire quand les règles grammaticales l’imposent. On le mettra aussi quand le spécifique est :
- un nom de personne ou de saint[258],[276] : la mer Dumont-d’Urville, le mont du Général-Allard, le lac Saint-Pierre, Sainte-Croix (nom de diverses entités à travers le monde) ;
- un syntagme verbal : la rivière Qui-Mène-du-Train[258], le ruisseau du Nègue-Cats (« noie-chats » en occitan), Dîne-tard[276], Tard-à-Dîner ;
- un syntagme prépositionnel employé, seul ou avec un terme générique, comme une locution nominale : les îles Sous-le-Vent[282], l’Entre-deux-Mers ; mais Au-dessus des Bois, Entre les Chemins[283] (lieudits).
Plus généralement, on lie par des traits d’union les mots qui ont perdu dans la composition leur sens ou leur syntaxe habituels[284]. Cela a notamment pour conséquence la jonction des mots d’un toponyme constituant le spécifique d’un autre toponyme, sur le modèle du massif du Mont-Blanc. Sur ce modèle encore, beaucoup de couples nom-adjectif sont liés lorsque les mots sont très communs. Exemples : le canal des Deux-Mers, le cap de Bonne-Espérance, le cap Gris-Nez, la Forêt-Noire ; mais la Doire Baltée[285]. Ces remarques ne sont pas exhaustives[fc].
Les règles canadiennes ignorent ces réflexions autour du massif du Mont-Blanc. Ainsi, « le mont Belle Fontaine domine le massif du Lac Jacques-Cartier ». On ajoutera une majuscule éventuellement mais pas de trait d’union à un toponyme canadien qui constitue le spécifique du nom d’un détail géographique, y compris artificiel (barrage, canal, réservoir, etc.)[259],[258].
- Exemples : le mont de la Sentinelle Solitaire, le chenal de l’Île au Cochon, l’anse de Rivière-à-Claude (Rivière-à-Claude est un village).
- Contrexemple : le parc national du Mont-Tremblant (il s’agit bien d’un mont, mais le parc est une entité administrative).
Édifices, établissements, ouvrages d'art, etc.
[modifier le code]La règle générale sur les traits d’union dans les toponymes s’applique aussi à tout organisme, bâtiment ou monument public portant le nom d’une personne ou d’un lieu[93],[286] :
- la forteresse Pierre-et-Paul (placée sous la protection des saints apôtres Pierre et Paul) ;
- le lycée Louis-le-Grand (portant le nom de Louis le Grand, c’est-à-dire Louis XIV) ;
- l’université Lumière-Lyon-II (portant le nom des frères Lumière accolé au nom administratif de cette université de la ville de Lyon) ;
- l’université Toulouse-Jean-Jaurès (portant le double nom de la ville de Toulouse et de Jean Jaurès) ;
- le musée Jean-Jacques-Rousseau (consacré à Jean-Jacques Rousseau) ;
- la basilique Saint-Pierre (placée sous l’invocation de l’apôtre saint Pierre) ;
- l’église Notre-Dame-de-Lorette ;
- le stade Roland-Garros (portant le nom de Roland Garros) ;
- le théâtre Charles-de-Rochefort (du nom de son propriétaire) ;
- la passerelle Léopold-Sédar-Senghor (portant le nom de Léopold Sédar Senghor) ;
- le tunnel du Mont-Blanc (tirant son nom du mont Blanc ou du massif du Mont-Blanc).
Remarque : la localité où se trouve un lieu de culte ne fait pas partie du nom du lieu de culte :
- la basilique Notre-Dame-du-Rosaire de Lourdes (à Lourdes) ;
- l’église Notre-Dame-de-Lourdes de Romans (à Romans-sur-Isère) ;
- l’église Notre-Dame-de-Lourdes de Paris (à Paris).
Exception : en Belgique, comme dans le cas des odonymes (voir cette section), les noms autres que les noms de saints ne prennent habituellement pas de trait d’union : l’hôpital César De Paepe, la clinique Antoine Depage, l’athénée Léon Lepage, le stade Constant Vanden Stock (ancien nom du Lotto Park d’Anderlecht), l’auditoire Paul-Émile Janson (le plus grand auditoire de l'Université libre de Bruxelles, avec trait d’union à Paul-Émile mais pas à Janson), etc.
Ordres et décorations
[modifier le code]Comme pour les édifices, établissements, ouvrages d’art, etc.[93], si le nom propre est composé des prénoms et du nom d’une personne, ou encore d’un patronyme précédé d’un grade militaire ou d’un titre honorifique, ces mots sont liés par un trait d’union[167] :
- le trophée Jules-Verne ;
- le prix du Maréchal-Foch ;
- l’ordre de Saint-Patrick (saint Patrick) ;
- l’ordre de Sainte-Ursule (sainte Ursule).
mais :
Il existe une exception pour la Belgique, similaire à celle qui vise les noms d’édifices, établissements, etc. (voir cette section).
Noms de personnes
[modifier le code]Voir : Trait d’union – Noms de personnes
Le trait d’union est utilisé dans les juxtapositions de noms de famille, dans la plupart des noms et prénoms composés, ou encore dans certaines transcriptions de langues étrangères, par exemple dans les prénoms à deux syllabes coréens ou chinois :
- Sylvie Le Bon-Bertrand de Beauvoir ;
- Anne-Marie Poncet-Denis ;
- Robert Louis-Dreyfus ;
- Bachar el-Assad ;
- Sun Yat-sen.
Il est recommandé de séparer les prénoms multiples par une espaces.v.</abbr>''_«_Prénom_»,_<span_class="nowrap"><abbr_class="abbr_"_title="tome"_>t.</abbr> II</span>-446">[287],s.v.</abbr>''_«_Prénoms_»-447">[288], et non de les lier par un trait d’union selon une tradition typographique qui faisait une exception pour les prénoms français ou francisés[289],s.v.</abbr>''_«_Trait_d’union_»-449">[290]. La virgule n’est pas plus indiquées.v.</abbr>''_«_Prénom_»,_<span_class="nowrap"><abbr_class="abbr_"_title="tome"_>t.</abbr> II</span>.-450">[291], malgré sa présence dans divers actes de l’état civil (par exemple français)[fd].
Toutefois, le trait d’union étant préféré en généalogie dynastique, il est acceptable de lier conformément à cet usage les prénoms français ou francisés de membres de familles royales ou de grande noblesse :
Mots composés
[modifier le code]Préfixes
[modifier le code]Cas particuliers
[modifier le code]La locution adverbiale « c’est-à-dire » s’écrit avec des traits d’union[292]. De même, le pronom indéfini pluriel « quelques-uns » s’écrit avec un trait d’union[293].
Unités de mesure
[modifier le code]Les symboles d’unités de mesure ne comportent pas de point abréviatif, sont habituellement écrits en minuscules et sont séparés du nombre par une espace insécable[294],[fe]. Cette règle supporte deux exceptions importantes :
- le symbole du degré et ses sous-unités (minute et seconde d’angle) sont collés au nombre (ex. : 12° 51′ 23″)[154] ;
- les degrés avec spécification d’échelle prennent la majuscule (°C, °F), mais sont séparés du nombre[295] (ex. : 37,2 °C).
Il est recommandé d’utiliser le système international d’unités (SI) pour exprimer une mesure quelconque. Par exemple : 123 km, 456 N/m, 789 GW/sr. Si un autre système est pertinent, on fournira l’expression alternative entre parenthèses. Par exemple : 123 km (76 mi). Veillez à utiliser les symboles corrects : k signifie kilo, K signifie kelvin. Si la mesure est une citation d’une autre provenance (exprimée dans le système anglo-saxon, ou dans un système plus ancien comme le CGS, par exemple), on insérera la version SI. Par exemple : « At an altitude of 20,000 feet [6 100 m], the plane exploded. »
L’utilisation du modèle {{unité}} — ou de l’un de ses alias, {{nb}} ou {{nombre}} — permet de gérer facilement les espaces insécables dans la partie numérique et entre celle-ci et l’unité. Par ailleurs, la lisibilité s’en trouve accrue par rapport à l’utilisation de l’entité de caractère
. À l’intérieur du modèle, dans le paramètre nombre, le point comme la virgule peuvent être utilisés comme séparateur décimal. Le modèle affichera automatiquement le nombre en respectant les conventions francophones. Exemples :
{{unité|1000 m}}
donnera 1 000 m ;{{unité|12,5 kg}}
, avec une virgule décimale, donne l’affichage correct 12,5 kg ;{{unité|12.5 kg}}
, avec un point décimal, donne également l’affichage désiré 12,5 kg avec une virgule décimale.
Il est possible également d’inclure un lien wiki vers l’unité correspondante et d’ajouter un exposant à l’unité de mesure (cas des surfaces ou des volumes par exemple) :
{{unité|125 [[Micromètre|µm]]}}
donne 125 µm ;{{unité|10.52 km2}}
donne 10,52 km2.
Unités militaires
[modifier le code]Dispositions générales
[modifier le code]Règle générale : « les mots armée, division, régiment, etc., s’écrivent généralement au long[ff] et en lettres bas de casse, un numéro d’ordre caractérisant chacune de ces unités[75] » et, le cas échéant, « les unités constitutives d’une force armée sont caractérisées par un numéro que l’on compose en chiffres arabes »[296].
Exemples :
- la 2e division blindée ou division Leclerc ;
- le 17e régiment d’infanterie coloniale ;
- la 1re armée ;
- la légion Condor ;
- le groupe d’armées Vistule.
Toutefois, dans les récits de guerres et de batailles, pour éviter les confusions, on différencie les unités ennemies en composant les numéros de ces unités en grandes capitales romaines pour l’un des deux camps. Exemple : « La 5e armée française s’enfonça en coin entre les Ire et IIe armées allemandes[75]. »
S’agissant de certaines unités non numérotées individualisées par un nom ou un adjectif, on écrira :
- l’Armée rouge, l’Afrikakorps, la Légion étrangère (ou « la Légion » en abrégé), la Garde (la garde impériale), la Vieille Garde, la Légion arabe[75], mais la garde impériale ou la garde nationale[297].
Dans les cas où « les noms des organismes et institutions d’État à caractère unique — c’est-à-dire dont la compétence s’étend à tout le territoire d’un pays — sont de véritables noms propres[159] », « le premier mot nécessaire à l’identification portera une majuscule, ainsi que l’adjectif qui le précède[157]. » Il en résulte :
- l’État-Major général[157],[245],[fg], le Grand État-Major[157],[245] mais l’état-major[245],[fh] de la 1re armée, l’état-major de la 5e armée[159], le Grand Quartier général[157] :
- l’Armée française, la Grande Armée, mais « deux armées » ou « deux corps d’armée en campagne » ;
- la Marine nationale, mais une marine de guerre ;
- l’Armée de terre, l’Armée de l’air ;
- la Gendarmerie nationale, mais une « force de gendarmerie » ou bien la « gendarmerie prévôtale » ou bien encore la « gendarmerie départementale » ;
- par extension, la Police nationale[fi], mais les « forces de police » ou une « action de police » ou encore la « police municipale ».
Par ailleurs, les noms étrangers d’unités militaires ne se mettent pas en italique. Exemples : l’Afrikakorps[75], la Heer, la Bundeswehr, la Royal Navy, la United States Air Force (l’US Air Force ou la US Air Force, en abrégé, selon la prononciation), le 75th Ranger Regiment (mais il y a lieu d’écrire « Rommel a été incorporé dans un Regiment de montagne » car ici « Regiment » fait office de nom commun[fj]), le Grupa Reagowania Operacyjno Manewrowego (le GROM en abrégé), etc.
De même, par extension de la règle précédente aux unités de police ou paramilitaires, les noms d’unités précises étrangères ne se mettent pas en italique. Exemple : « Ce SS a été incorporé dans un Einsatzkommando[fk], son unité s’appelait « Einsatzkommando 1.a ». »
Également, pour plus de clarté, que ce soit pour les noms français ou étrangers d’unités, on aura si nécessaire recours aux guillemets ; exemples[297] : la division blindée « Grande Allemagne », ou division « Großdeutschland » ; la division SS « Das Reich » ; l'escadrille « Normandie-Niémen ».
Dispositions propres au Canada
[modifier le code]Au Canada, toute traduction doit employer la terminologie approuvée du ministère de la Défense nationale du Canada et des Forces armées canadiennes[298].
Certains noms d’unité ne peuvent être traduits (par exemple : The Royal Canadian Regiment). Cependant, le nom d’un quartier général bilingue existe dans les deux langues, ainsi que le nom d’une unité générique (par exemple : 5e Groupe-brigade mécanisé du Canada/5 Canadian Mechanized Brigade Group).
De plus, on met une capitale initiale au premier nom de l’appellation d’une unité militaire. Si ce nom est précédé d’un adjectif, ce dernier prend aussi la majuscule[299].
Véhicules (nom propre de…)
[modifier le code]Caractérisation du nom propre
[modifier le code]Les noms propres d’avion, bateau, train, voiture, etc. reproduisent exactement la mention portée sur le véhicule[300] (voir section #Italique). Devant un adjectif, l’article est généralement compris dans l’appellation[300] (voir section #Italique). L’article qui précède le nom français prend le genre de celui-ci ; dans les autres cas, on privilégiera le masculin ou le nom consacré par l'usage.
- Exemples : le Titanic, Le Redoutable, la Jeanne d'Arc.
Mise en forme du nom
[modifier le code]Le nom se compose en italique et prend une majuscule au moins à son premier mot et aux principaux noms et adjectifs[300]. Lorsque le nom est précédé d'un article, la disposition s'applique aussi à celui-ci s'il fait partie indiscutablement du nom[300].
Remarques : les noms de marques et noms génériques ne sont pas concernés par ces dispositions (voir section #Patronymes français ou francisés). Les noms d'engins spatiaux s’écrivent toujours en italique, qu’ils soient uniques ou de série[300] (voir section #Italique).
- Exemples : Les Trois Frères, une Renault Clio, un Mirage, Spoutnik 1, le programme Apollo.
Notes et références
[modifier le code]Notes
[modifier le code]- C’est ainsi que Wikipédia en français suit les règles françaises de la typographie, bien que quelques variantes aient cours selon les pays francophones.
- Si le Lexique des règles typographiques en usage à l’Imprimerie nationale (abrégé ici par Lexique) sert de référence dans le cadre de Wikipédia en français, on pourra néanmoins consulter utilement l’ensemble des ouvrages indiqués dans la section Bibliographie de l’article « Code typographique ». En première recherche, le site Orthotypographie légué par Jean-Pierre Lacroux (1947-2002) peut être consulté : ce site est d’accès libre et gratuit (en 2018) et mentionne souvent l’opinion du Lexique.
- Le mot « espace » est un nom féminin, lorsqu’il se rapporte à la typographie[27],[28].
- Tester leur existence (par exemple, pour 2000e, 2500e, 4000e, 9000e, etc.) ou consulter la catégorie « Modèle d’abréviation ordinale en chiffres arabes », ce qui peut être ponctuellement plus long.
- La formulation « fortement déconseillé » laisse une ambiguïté volontaire. Ce sujet provoquant d’importants débats entre participants, voire des conflits, les nouveaux inscrits devraient s’en méfier.
- Les titres d’articles de Wikipédia répondant à des critères particuliers en raison de restrictions techniques, consulter les conventions sur les titres.
- La forme Mr, bien qu’attestée par des sources anciennes, n’est pas employée par le Lexique et n’est pas recommandée sur Wikipédia.
- Naturellement la graphie d’un titre d’œuvre n’est pas modifiée, même lorsque ce titre d’œuvre se retrouve inséré dans le corps d’une phrase.
- Une autre particularité, divergente avec le français, concerne l’utilisation de l’écriture au long pour le premier mot des titres d’œuvres (Mister Bean ou Mr Bean ?). Si les deux formes semblent parfois coexister pour Mister/Mr, ce n’est pas le cas pour Mrs qui se rencontre toujours abrégé. En l’absence de règle bien identifiée, on veillera à suivre la forme la mieux attestée.
- Sans présomption du statut marital.
- Dans l’écriture courante (ni sémantique, ni sémiologique), on oubliera cette recommandation, et on écrira plus simplement : le mot pomme signifie « pomme ».
- Sur ce point, la typographie peut être légèrement erronée, par rapport à l’application rigoureuse des règles typographiques françaises, dans certains cas où l’espace insécable n’est pas rendue comme fine ; ce choix se justifie car l’espace fine n’est pas correctement gérée par tous les navigateurs.
- Le tiret demi-cadratin est parfois substitué au tiret cadratin.
- La première lettre du nom des modèles est insensible à la casse.
- Cette règle s’applique implicitement aux nombres qu’ils soient cardinaux ou ordinaux ; en effet, un nombre en chiffres romains est implicitement un ordinal, par exemple : « Louis XIV » pour « Louis le quatorzième » ; de même, un nombre en chiffres arabes qui suit un nom est implicitement un ordinal, par exemple : « la page 123 » pour « la cent-vingt-troisième page ».
- Un autre modèle spécifique — le modèle {{souverain2}} — permet d’obtenir un résultat identique (1o non césure entre le nom et l’ordinal ; 2o infobulle sur le nombre en chiffres romains) dans le cas des souverains portant un numéro d’ordre (ou de tout autre nom suivi d’un ordinal en chiffres romains), mais avec en complément un lien vers l’article dédié :
{{souverain2|Jean-Paul Ier}}
donne le résultat « Jean-Paul Ier » ;{{souverain2|Mirage III}}
donne le résultat « Mirage III » ; mais dans ce dernier cas on préfèrera l’usage du modèle {{Lnobr rom}}, spécifiquement concerné par les nombres romains, qui permet en outre de distinguer le lien du texte affiché :{{Lnobr rom|Dassault Mirage III|Mirage III}}
donne le résultat « Mirage III ».
{{souverain3|Louis VI le Gros}}
donne le résultat « Louis VI le Gros ».
- Le Lexique confirme également : « De même, on n’emploiera qu’exceptionnellement dans un texte en français les guillemets anglais ouvrants (“) et fermants (”).[45] »
- Le Lexique précise en effet : « Lorsque la citation [en latin ou en langue étrangère] est amenée par un deux-points et qu’aucune équivoque n’est possible, on la composera en italique sans guillemets. Dans le cas contraire, elle sera toujours en italique, mais entre guillemets[49] »
- Placé en adjectif antéposé, « demi » est invariable : « une demi-heure », mais lorsqu’il est placé derrière le nom, il s’accorde : « une heure et demie ».
- En effet, nul besoin de souligner, dans un texte en français, en composant en italique dans une langue déjà composée dans un autre alphabet, comme le grec, le cyrillique, l’arabe, le chinois, etc.
- Les règles typographiques préconisent l’usage des petites capitales, exception faite des majuscules initiales. Exemple : Ruy Blas. Mais leur emploi étant trop contraignant dans le cadre de Wikipédia, car nécessitant l’usage de balises ou du modèle {{pc}}, on leur substituera de préférence des minuscules.
- « Quelle que soit la forme sous laquelle on les rencontre (français, latin, langue étrangère), on […] composera [les devises] toujours en italique dans le romain et vice versa… »[59]
- Cette devise ne se trouve cependant pas composée en italique dans la Constitution du , article 2. La capitalisation de chacun des trois termes correspond à la forme la plus répandue. Voir par exemple le texte sur Wikisource.
- Les noms des enseignes commerciales prennent des majuscules au mot initial et aux noms et adjectifs importants[61].
- Attention, il doit bien s’agir d’un nom attribué à un véhicule particulier, pas à un modèle ou une série. On écrit ainsi Concorde 001 mais Concorde.
- Voir aussi la section Mise en forme des noms de véhicules.
- Également par extension du cas no 7 ci-dessus qui concerne les enseignes commerciales. Cela ne concerne donc pas les abréviations habituelles des noms de bâtiments publics, p. ex. « l’Élysée » pour le palais de l’Élysée, ou « le Louvre » pour le palais du Louvre.
- Voir les exemples au § « Citations » du Lexique[77].
- « Chaque paragraphe d’une énumération introduite par un deux-points, sauf le dernier, se termine par un point-virgule, quelle que soit sa ponctuation interne. Si l’un des paragraphes se subdivise à son tour, chaque sous-paragraphe, sauf le dernier, se termine par une virgule […] Si la phrase se poursuit à la suite de l’énumération, le dernier paragraphe de celle-ci comportera une virgule à la place du point-virgule[26]. »
- Néanmoins, en cas de sous-énumération dont les lignes commencent par un tiret ou une puce, l’emploi de la minuscule revient au début des lignes concernées, selon la règle générale citée ci-dessus.
- Selon Ramat, il s’agit d’une « nuance inutile et artificielle »[79].
- Signifie « qui précède » (de ante = avant…). Antonyme : postposé (« qui suit », de post = après, suivant…).
- Bien que ce point ne soit pas précisé dans le Lexique ni dans la BDL, il est néanmoins choisi d’assimiler un complément de nom comportant un nom commun à un adjectif ; exemple : le Pacte d’acier.
- Le mot « Dames » est ici assimilé à un nom propre car il désigne des personnes bien précises, en l’occurrence, Louise de Savoie et Marguerite d’Autriche.
- Les fidèles de la religion juive (ou israélite) — que l’on écrit avec une minuscule initiale — doivent être distingués des membres du peuple juif que l’on désigne avec une majuscule : « les Juifs »[85], cf. l’article correspondant ; exemples : 1o « Les Juifs furent persécutés par les nazis ; les juifs furent persécutés par les chrétiens »[86] ; 2o « Salomon est Juif ? »[87].
- Pour désigner p. ex. les républicains espagnols, distincts de « Les Républicains » qui est le nom d’un parti politique français dans les années 2010.
- Les membres du Parti travailliste au Royaume-Uni, ou dans d’autres pays, cf. la page d’homonymie « Parti travailliste ».
- Une seule capitale est admise, sauf évidemment si un nom propre figure en complément dans le nom, comme p. ex. « France » ou « (l’) Internationale », ou bien si un nom commun accepte la majuscule dans le contexte de la politique, comme p. ex. « République », « État ».
Autres exceptions à la règle de la capitale unique :
- Si un adjectif précède le premier nom devant porter la capitale, il la prend aussi (exemple : le Nouveau Parti anticapitaliste) ;
- L’article initial prend aussi la capitale s’il fait indiscutablement partie du nom (exemple : La République en marche).
- Qui s’appelait « Democrazia Cristiana » en italien.
- Surnommé ainsi en raison de son adresse à Paris : place de Valois.
- Le parti français issu du congrès d’Épinay (1971).
- Le sigle est identique dans les deux langues : en espagnol et en français.
- Nom du parti politique français des années 2010 : l’article défini est inclus dans l’appellation ; les membres du parti Les Républicains sont appelés « les républicains » (voir supra), sans les deux majuscules initiales.
- Le plus souvent une majuscule initiale ; il y a parfois répétition de majuscules.
- Pour cet exemple, le mot « club » ne prend pas la majuscule ; cet exemple est aussi cité dans la section sur les associations.
- Cette locution, qui est un surnom ou une troncature d’un libellé complet officiel — locution validée et officialisée par le parti lui-même : dans ses statuts et/ou ses affiches électorales, la communication institutionnelle du parti ; de surcroît reconnue par la presse — peut prendre la majuscule initiale pourvu qu’elle ne prête pas à confusion dans la vie politique du pays. Souvent, elle a dépassé l’usage du libellé officiel.
- Aussi appelé « le Việt Cộng ».
- Lequel comporte au moins une majuscule (voir supra).
- Chaque région possède au moins une académie. En revanche, il n’existe qu’une seule Académie de médecine ; son caractère exclusif impose alors la majuscule initiale à « Académie »[156]. Par exemple : « les académies de Reims et Toulouse », où le mot est clairement un nom commun séparable et accordé, mais « l’Académie française et l’Académie des sciences »[156], où le nom propre est invariable et inséparable, ce qui justifie la répétition, ici obligatoire. Remarque identique pour les préfectures, universités, collèges, lycées, rectorats, conseils généraux et régionaux, ministères qui conservent leur sens propre quand ils sont détachés.
- Le nom exact de l’école est « École centrale des arts et manufactures ».
- Les éléments du nom propre sont reliés entre eux par un ou plusieurs traits d’union, ils ont tous une capitale initiale, excepté pour les prépositions et conjonctions de coordination éventuelles, (voir infra).
- À ce propos, voir aussi les conventions de style, section « Pays du monde ».
- Cet exemple ne figure pas dans le Lexique. Bien que le Vatican soit une cité-État, on considère qu’il a une capitale ou qu’il est sa propre capitale, appelée Cité du Vatican (sans traits d’union, comme dans « Territoire de Belfort ») : « Cité » fait partie intégrante du nom propre.
- Il va de soi que les noms introduits par le mot « république » sont composés suivant les règles générales précédemment données et les exemples qui les accompagnent. « République fédérale d’Allemagne » constitue la seule exception à ces règles générales, citée par le Lexique, qui formule cette note en guise d’explication : « Transcription littérale de la dénomination allemande »[99].
- Exemples pour l’essentiel issus du Lexique[73].
- Exemples : « l’Affaire » uniquement pour « l’affaire Dreyfus », « la Libération » pour « la libération de la France », la « Ruée vers l’or » pour la ruée vers l’or en Californie. Cette règle s’étend aux mots génériques seulement accompagnés d’un adjectif numéral cardinal ou d’un adjectif peu informatif comme « grand », « long », « glorieux », etc. ; cet adjectif prend aussi la majuscule s’il est antéposé.
- La graphie des toponymes (voir infra) n’est généralement pas modifiée lorsqu’ils spécifient un événement. Exemples : la bataille du lac Régille, la guerre du Golfe (« Golfe » est le surnom par abréviation du golfe Persique)… La graphie des toponymes n’est pas davantage modifiée « lorsque le sens n’est pas équivoque (grâce à la dénomination seule ou grâce au contexte) [et que] le terme générique est fréquemment et judicieusement omis : Austerlitz, les champs Catalauniques, le Chemin des Dames, les Thermopyles, les héros de Valmy, etc. »s.v.</abbr>''_«_Guerre_»,_<span_class="nowrap"><abbr_class="abbr_"_title="tome"_>t.</abbr> II</span>-158">[101].
Toutefois, une particularité canadienne tend à mettre la majuscule au premier substantif du toponyme. Exemple : la bataille des Plaines d’Abraham[102]. - « Prague » n’est pas ici le seul mot caractéristique : « Printemps » désigne de manière métaphorique le renouveau amené par un mouvement populaire. Quelques sources, dont Le Guide du rédacteur[104], considèrent cependant que « printemps » est un générique qui ne prend pas la majuscule.
- L’expression ne comporte qu’un groupe spécifique, « Trois Glorieuses », dans lequel « glorieuse » est un adjectif substantivé, avec ellipse du nom générique « journée »[105]. Si celui-ci avait été maintenu, l’expression aurait alors relevé du cas no 4 ci-dessous (présence d’un nom générique seul, parfois accompagné d’un ou de deux adjectifs non caractérisants) et se serait écrite : « les Trois Glorieuses Journées ».
- « […] si [le terme caractéristique] est un adjectif, l’initiale demeure une minuscule. »s.v.</abbr>''_«_Guerre_»,_<span_class="nowrap"><abbr_class="abbr_"_title="tome"_>t.</abbr> II</span>-165">[106] « […] Pour l’initiale du terme caractéristique, les lois de la guerre (voir : § 1 et 2) [c’est-à-dire les termes de la précédente proposition citée] s’appliquent. »s.v.</abbr>''_«_Guerre_§_3._Batailles_et_conflits_divers_»,_<span_class="nowrap"><abbr_class="abbr_"_title="tome"_>t.</abbr> II</span>-166">[107]
- Exemples issus du Lexique[73].
- Mais on écrit « la guerre de 1914-1918 »[103] et « la guerre de 1939-1945 »s.v.</abbr>''_«_Guerre_»,_<span_class="nowrap"><abbr_class="abbr_"_title="tome"_>t.</abbr> II</span>-169">[108].
- Lacroux indique que le mot « guerre » prend toujours une minuscule initiale sauf si la guerre est « grande » ou « mondiale » ou « folle »s.v.</abbr>''_«_Guerre_»,_<span_class="nowrap"><abbr_class="abbr_"_title="tome"_>t.</abbr> II</span>-165">[106], ce qui lui permet de citer en complément la « Grande Guerre patriotique » (en URSS)s.v.</abbr>''_«_Guerre_»,_<span_class="nowrap"><abbr_class="abbr_"_title="tome"_>t.</abbr> II</span>-169">[108].
- On rencontre souvent « la guerre de l’Indépendance américaine »[104].
- Cf. Larousse 1997, Robert 1991 (entre guillemets [pour le Robert])s.v.</abbr>''_«_Guerre_»,_<span_class="nowrap"><abbr_class="abbr_"_title="tome"_>t.</abbr> II</span>-154">[100].
- Le mot « albigeois » désigne ici les hérétiques cathares et non les habitants d’Albi, sinon l’écriture « Albigeois » aurait été adoptée.
- Cf. cette section de Wikipédia:Dates.
- Il faut ici considérer que, si l’événement est spécifié avec une précision suffisante, la majuscule, marque du nom propre, est superflue : la date spécifiante s’écrit comme une simple date en minuscules.
- Lacroux donne en complément les exemples « le Premier consul » et « Michel Debré fut le premier Premier ministre de la Ve République »[118].
- Cette graphie peut varier d’un pays à l’autre. Ainsi, au Canada, par exemple, le titre s’écrit entièrement en minuscules. Cf. Usage des majuscules en français.
- Le mot Constitution, désignant avec précision la loi fondamentale d’une nation, s’emploie avec une capitale initiale : « la Constitution civile du clergé » ; « la Constitution de 1958 » ; « la Constitution de Weimar »[119]…
- Faisant office de nom propre, ce nom commun étranger s’écrit par conséquent en caractères romains, cf. la section dédiée. Il en est de même pour les exemples du même type qui suivent.
- Dans le contexte français.
- Le terme « six nations » désignant ici des pays précis, le substantif et l’adjectif antéposé prennent des majuscules selon les conventions.
- Naturellement, l’ensemble de la présente section concerne aussi les parties de monuments[126].
- Ce nom générique peut être constitué :
* d’un seul mot (exemples : arche, château, palais, cloître, temple, église, pyramide, tour, opéra, théâtre, porte, statue, stade) ;
* ou de plusieurs mots (exemples : arc de triomphe, palais de justice, vélodrome d’hiver, palais des sports). - Par exemple, ambrosienne, mazarine, ptoléméen, sixtine, trajane, etc.
- Le théâtre s’écrit « opéra… » car il désigne le bâtiment, alors que l’institution, la troupe (ou la compagnie) sont désignées « Opéra… » en vertu des conventions typographiques relatives aux sociétés, compagnies, associations, etc. (voir infra). Ainsi, l’Opéra national de Paris (ou l’Opéra de Paris) est l’institution ou la compagnie artistique, il en est de même pour l’Opéra royal de Wallonie, tandis que l’opéra royal de Wallonie désigne le bâtiment de la ville de Liège et l’opéra de Pékin désigne le genre artistique pratiqué en Chine, comme aussi parfois mais de manière abusive le bâtiment de Pékin qui accueille des représentations artistiques classiques.
- Cet usage est également en vigueur pour les noms de voies (exemple : rue du Moulin-Vert), d’établissements ou institutions (exemple : la Croix-Rouge, l’hôpital des Enfants-Trouvés), etc.[128]. Même s’il reprend cet usage dans certains exemples, le Lexique n’aborde pas explicitement le sujet.
- Guéry précise la nature de ce nom caractéristique qui peut notamment être « un ou plusieurs noms communs précisant la spécialisation »[129].
- Lacroux confirme que les « règles [sont] identiques » pour les musées, « bibliothèques et galeries »[131].
- Notamment musée, galerie, bibliothèque.
- La sonorité renvoie en effet au cas précédent.
- Bien que non cité par le Lexique, la forme de De (par exemple « un discours de De Gaulle ») est également possible, en mettant une majuscule à la particule afin d’éviter de placer côte à côte la préposition de et la particule, ce qui évite une « répétition gênante pour l’œil, soit une confusion possible avec la préposition grammaticale », voir : Termium Plus, s.v. « La majuscule > 3.3.9. Noms de famille > a. Particules d’, de » ; BDL, s.v. « Majuscule aux noms de personnes comportant une particule nobiliaire » ; « Du bon usage des titres de noblesse et de la particule ».
- Respectivement, le duc d’Aumale et le prince de Joinville, deux fils du roi Louis-Philippe.
- Car il s’agit de contractions, respectivement, de « de Le » et de « de Les ».
- C’est-à-dire, une production — par exemple cinématographique — à attribuer à des studios qui peuvent s’appeler « de Neuville ».
- Car « de Gaulle » est ici le premier mot de la phrase.
- Car il s’agit ici du nom du bateau et non de celui de l’amiral.
- Il s’agit des recommandations françaises, qui peuvent différer des règles qui sont en vigueur dans les pays concernés. Cette règle comporte des paradoxes qu’il conviendrait d’approfondir. Exemple : la particule allemande von der s’écrit en minuscules alors que son équivalent néerlandais Van der prend une majuscule.
- En effet, dans ce cas, il ne s’agit pas de particule mais d’un locatif. Le sujet a été longuement débattu sur la Wikipédia en italien sans parvenir à un réel consensus. Malgré tout, voir la règle de la particule italienne en onomastique.
- La règle formulant la nécessité de mettre une majuscule à « Saint » et de relier, par un ou plusieurs traits d’union, les divers mots désignant le saint concerné — ici « saint Michel » — est rappelée dans la section « Saints » ci-après. Naturellement, cette règle relative à la composition des noms de saints, n’est pas limitée aux ordres de chevalerie : elle concerne l’ensemble des ordres évoqués dans la présente section.
- Dans la mesure où elle ne sert pas à désigner l’ordre ou la congrégation dans son ensemble, l’appellation des membres de ces ordres ou congrégations s’écrit en bas de casse, p. ex. des bénédictins (voir infra).
- En l’absence de nom dans le terme spécifique, l’adjectif spécifique (carmélite) reste en minuscule, le terme générique (ordre) prend la majuscule et son adjectif antéposé (tiers) également.
- Le Petit Robert propose quant à lui la graphie « l’Ordre teutonique », admissible car le terme spécifique (« teutonique ») est un adjectif. Cependant Le Petit Robert des noms propres compose « l’ordre des chevaliers Teutoniques » et « l’ordre Teutonique »[152].
- Par conséquent, cette règle ne s’applique pas lorsque l’appellation — alors exclusivement au pluriel et précédée d’un article défini — entre dans la désignation officielle de son ordre religieux… ou remplit cet office, p. ex. les Bénédictins (voir supra).
- Est rangé parmi les organismes d’État à caractère unique tout organisme dont la compétence est nationale et n’est pas limitée par les compétences d’organismes de même type ; les organismes d’État à caractère multiple sont au contraire limités par une division territoriale (p. ex. les préfectures) ou une distribution de charges (p. ex. les ministères).
- Quand le terme de spécialisation est composé d’un nom commun précédé d’un adjectif, c’est le nom commun qui prend la majuscule, et l’adjectif s’il est antéposé.
- Pour l’emploi du trait d’union, (voir infra).
- La majuscule peut en effet être utilisée pour introduire une citation en style direct avec ou sans guillemets.
- La reconnaissance d’un « vrai » nom propre est parfois difficile, mais une observation de l’usage est souvent éclairante. On écrira assez naturellement « la Médaille de la bravoure » (décoration canadienne), mais « la médaille de la Résistance (française) » en considérant la charge historique du nom et son emploi possible après omission du terme générique (« être décoré de la Résistance »).
- Comme pour les édifices, établissements, ouvrages d’art, etc.[93], si le nom propre est composé des prénoms et du nom d’une personne, ou encore d’un patronyme précédé d’un grade militaire ou d’un titre honorifique, ces mots sont liés par un trait d’union[167]. Exemples : le trophée Jules-Verne, le prix du Maréchal-Foch ; mais le prix La Bruyère.
- Voir aussi cette section dédiée.
- Il est clair que l’on écrira « la République dominicaine » (nom officiel d’un État) et « il habite un royaume » (indéfini). Entre ces deux extrêmes, toute éventuelle hésitation entre la majuscule et la minuscule se résoudra par une analyse de ce que l’on veut signifier et une observation de l’usage. Il faut préférer la minuscule généralement (le royaume saoudien, les républiques socialistes soviétiques, les deux républiques congolaises) mais opter pour la majuscule si l’expression est employée comme un nom propre (en sachant que, dans leur sens métonymique, « république », « empire » et « union » appellent davantage la majuscule que d’autres substantifs) : l’Union soviétique, l’Union (américaine), la République égyptienne, le Grand-Duché (le grand-duché de Luxembourg, dernier grand-duché de la planète).
- Dans l’esprit du Lexique, ce nom propre est le spécifique principal d’une dénomination ; dans d’autres cas, bien typographier le nom du régime demande une certaine analyse, même si la majuscule n’est pas fréquente. Comparer : l’Empire romain d’Orient (l’Empire romain réduit à sa moitié orientale), l’empire d’Orient (désigne la même entité à l’époque de son opposition à l’empire d’Occident de Charlemagne), la République algérienne de Boumédiène (l’Algérie sous la présidence de Houari Boumédiène), le royaume thaï d’Ayutthaya (celui des royaumes thaïs qui a pour capitale Ayutthaya).
- Il s’agit d’un titre d’œuvre qui déroge à la règle de la composition en italique. En effet, les titres de livres considérés comme sacrés, tels le Coran, la Bible, l’Ecclésiaste, l’Épître aux Galates, sont écrits en romain[48].
- Comme dans les exemples de la « banque Rothschild », du « club Jean-Moulin » ou de « l’institut Pelman » cités ci-après.
- Cette position qui est adoptée ici est celle du Petit Larousse, rigoureux à cet égard : par exemple, il distingue bien « non croyant » (adjectif) de « non-croyant » (nom). Le Petit Robert ne l’est pas à ce propos, ce qui se constate à la lecture des entrées : « non-aligné » (adj. et n.) ; « non-conformiste » (adj. et n.) ; « non-croyant » (adj. et n.), etc.
- En revanche, à propos de l’adverbe « quasi », Le Petit Robert, édition 2001, adopte la même position que Le Petit Larousse, et donne des exemples, notamment à l’entrée « quasi » : le raisin est quasi mûr ; […] un quasi-mariage ; c’était un quasi-régicide ; la quasi-totalité.
- En effet, un mot dit « naturalisé » (ou « francisé ») est un mot qui figure dans le vocabulaire français, et que l’on retrouve en conséquence dans les dictionnaires du français usuel, (voir infra).
- Par métonymie.
- Dans la mesure où cela ne crée pas d’ambiguïté avec le reste du texte ; mais a priori non, car le mot « Marine » lorsqu’il désigne le militaire ou la militaire (américain ou britannique) peut garder une majuscule[182], tandis que le mot « Marine » lorsqu’il désigne une marine militaire ne prend une majuscule que lorsque celle-ci est parfaitement déterminée, selon les présentes conventions (voir infra).
- Privilégier cependant Ä, Ö ou Ü.
- Dans les exemples qui suivent, la présence des paramètres
group=xyzt
etname=pqrs
est facultative, idem pourgroupe=xyzt
etnom=pqrs
selon la seconde syntaxe. - Selon Aurel Ramat, « L’appel de note se place toujours avant la ponctuation, qu’il se rapporte au seul mot qui précède ou à la phrase entière[194]. » En outre, « [L’appel de note] [mis en exposant] est soit collé au mot, soit séparé de celui-ci par une espace fine[194]. » [insécable si le logiciel le permet].
- Voir : Aide:Note#Autres consignes.
- Certains toponymes canadiens incluent dans leur spécifique, sans jonction par trait d’union, des points cardinaux employés adjectivement : ceux-ci prennent alors une majuscule initiale (voir supra).
- Ici le mot « centre » désigne une situation relative, car Vesdun est au point considéré comme le centre géographique de le France métropolitaine, par un calcul géométrique que se « disputeraient » six autres villes ou villages français. En revanche, Bourges est une ville du Centre de la France, le « Centre » étant une partie du pays (voir supra) ; de manière non connexe, le Centre était l’ancien nom de l’actuelle région Centre-Val de Loire.
- « L’évolution est perceptible à tous les niveaux : celui de la graphie comme celui de l’énonciation orale et il serait vain de vouloir légiférer en la matière. » (Albert Doppagne, Majuscules, abréviations, symboles et sigles, Bruxelles, De Boeck-Duculot, , p. 85.)
- Il n’y a pas non plus d’espace entre les lettres. Si la forme développée comporte un mot composé avec trait d’union, celui-ci disparaît dans la forme abrégée : le PSG (et non PS-G). Cependant, le trait d’union sert parfois à lier un sigle avec un acronyme ou un mot dans un « sigle composé » : MS-DOS.
- Étant donné la tendance, regrettable peut-être mais bien réelle, de mettre en bas de casse les acronymes surtout quand ils sont anciens, il faut être typographiquement tolérant sur Wikipédia, notamment avec les acronymes traditionnellement écrits en capitales mais dont l’écriture avec les minuscules a récemment pris le dessus dans l’usage : l’INSEE ou l’Insee. Il faut cependant choisir une seule forme dans tout le texte d’un même article, sauf au moment d’indiquer, si cela est jugé important, que deux formes sont en usage, ou qu’une forme en minuscules a supplanté une forme originelle siglique.
- La longueur de l’acronyme est un critère pour le Lexique ainsi que pour le Code de rédaction interinstitutionnel de l’Office des publications de l’Union européenne. Remarquons que diviser les acronymes selon le nombre de lettres paraîtrait artificiel à nombre de sources.
- Si toutefois on considère encore Fiat comme un acronyme et non un simple nom propre.
- Certains dictionnaires ou encyclopédies comme le Larousse utilisent une convention différente : l’article défini est mis en italique mais en bas de casse. Exemple : « Jacques Offenbach a composé la Belle Hélène. » Ce choix est expliqué par le fait que l’article défini n’est pas un élément retenu pour le classement alphabétique, La Belle Hélène étant par exemple classée à B et non à L. Cette pratique, différant des règles du Lexique, n’est de ce fait pas en vigueur sur Wikipédia.
- Bien que pouvant être considéré comme introduisant un complément de nom, l’article la fait partie à part entière du titre car non contracté (cf. règle suivante).
- L’article ne fait pas partie du titre, il est donc en romain.
- L’exemple présent est donné par le Lexique, p. 169. En cas de doute, il est conseillé de contourner le problème en ajoutant un mot intermédiaire. Exemple : « Stendhal est l’auteur du roman Le Rouge et le Noir. »
- Au lieu de « Un article de Der Spiegel ».
- Conventions, lois, décrets, édits, etc.
- Les titres d’articles d’œuvres respectent parallèlement les conventions typographiques édictées sur cette page.
- Pour plus de détails, consulter l’article « Usage des majuscules en français ».
- Sont écartées les sources qui préconisent de fuir les difficultés en ne capitalisant dans tous les cas que le premier mot du titre, suivant Grevisse et Goosse, sur ce point très critiqués par Lacroux[222] ; de fait, les dictionnaires délaissent généralement cette méthode jugée simpliste.
- « Un » et « une » peuvent théoriquement être suivis d’un substantif capitalisé s’ils représentent un adjectif numéral et non un article indéfini. En cas de doute, la minuscule est souvent préférable : Une femme et deux enfants à la fontaine.
- Les sources hésitent sur ce que recouvrent les notions d’opposition et de comparaison (ou de symétrie et de parallélisme) ; quelques-unes en font peu de cas. La majuscule est donc souvent préférable en cas de doute : Le Vieil Homme et la Mer ; Stupeur et Tremblements ; Madame, le Comte, la Bonne et moi ; Roi, Dame, Valet.
- Les titres de périodiques s’écrivent généralement comme les titres d’œuvres : Nous deux, Point de vue, La Nouvelle Revue française, 20 Minutes. Les périodiques pouvant fusionner ou changer de nom, la règle des deux substantifs capitalisés doit être étendue, afin d’éviter les incohérences, à tout titre qui n’est que succession de substantifs avec ou sans article défini : L’Humanité Dimanche, Télécâble Sat Hebdo, Le Figaro-TV Magazine, Paris-Presse-l’Intransigeant.
- Hérité du cinéma américain, le « titre double » avec tiret ou deux-points — qu’il soit constitué d’un titre et d’un sous-titre, d’un titre générique et d’un titre spécifique, ou d’un titre original et d’un titre français — n’est pas traité par le Lexique. Sur Wikipédia, la majorité des titres de cette nature utilisant le deux-points plutôt que le tiret, une uniformisation s’est installée en ce sens.
Si un tel titre double juxtapose titre et sous-titre, ou titre original et titre français, seul le titre principal est retenu comme titre d’article, sauf en cas d’homonymie. Exemples : La Cage aux folles 3 et non La Cage aux folles 3 : « Elles » se marient ; La Nuit des masques et non Halloween : La Nuit des masques. Pour plus de détails, voir les conventions filmographiques.
Si X est la première partie du titre d’une œuvre dont on précise la nature dans une deuxième partie (film, série, jeu, etc.), les deux parties sont alors séparées par une virgule et la deuxième est en bas de casse, quelles que soient les graphies extérieures au projet (tiret, deux-points, virgule, etc.) : X, le film ; X, la série ; X, chapitre α ; X, épisode α, etc. - Lorsque le premier titre, ou bien sa variante dont il est séparé par la conjonction « ou », est constitué de plusieurs parties souvent liées par la conjonction « et », il est possible d’ajouter une virgule pour bien distinguer les titres, selon un usage ancien non repris par le Lexique : Aurélia, ou le Rêve et la Vie ; Vivre et laisser mourir, ou la Fin tragique de Marcel Duchamp.
- Le titre de civilité suivi par un nom de famille ou un nom de fonction s’écrit normalement en minuscules quand il n’est pas abrégé ; il prendra pourtant une capitale initiale dans un titre d’œuvre si les règles le demandent.
- Les titres mélangeant plusieurs langues ne suivent a priori aucune règle précise. Le Lexique n’aborde pas le sujet. On veillera toutefois à garder une certaine cohérence avec les règles générales.
- La ligature « & » est également appelée « et commercial ».
- Ces règles, édictées au départ pour les œuvres littéraires, reflètent les positions des organismes « officiels » par rapport à un usage flottant des éditeurs. Elles priment, selon les conventions typographiques de Wikipédia, sur les graphies utilisées par les différents supports (sauf exception) tels qu’affiches, DVD, dossiers de presse, etc., et qui peuvent varier pour un même titre d’un support à l’autre.
- Cette graphie, acceptable typographiquement, a toutefois l’inconvénient de laisser la prononciation ambigüe (« mille et une pattes », « mille une pattes » voire « mille un pattes »…) par rapport à l’exemple des Mille et Une Nuits. En outre, cette disposition vient en contradiction avec la convention explicitée ci-dessus, à savoir que les nombres s’écrivent préférentiellement en lettres en début de phrase.
- Dans cette seconde hypothèse (corps du texte), si aucune minute n’est mentionnée, une espace simple suffit entre le « h » et le mot suivant. Exemple : « Le train est arrivé à 16 h et nous avons quitté la gare quelques minutes plus tard. »
- Ce mot capitalisé peut être un verbe, un adjectif, un nom commun, un article selon le cas ; une seule exception existe à cette règle qui est citée dans le cas no 2 ci-dessous : la côte atlantique, etc..
- Les exemples donnés à la suite de chaque cas sont extraits pour la plupart des pages 91 à 94 du Lexique.
- On peut aussi citer comme autre exception « la côte varoise » (la côte du Var) ; en revanche, employé seul, et quand la désignation implicite ne fait pas de doute, il devient à nouveau nécessaire d’employer une majuscule et d’écrire : « la Côte », etc.
- Néanmoins, contre le Lexique, on recommande les formes avec l’adjectif tout en minuscules si des documents officiels les attestent. Ainsi, « Arabie saoudite » est une exception fameuse aux règles 5 et 6 : d’usage international, cette graphie est préconisée par l’arrêté de terminologie français, l’IGN de la France et le code de rédaction interinstitutionnel de l’Union européenne.
- Ces derniers exemples illustrent une règle canadienne[258],[259] qui nuance le Lexique.
- Ce n’est pas parce que des noms d’unités administratives comme la Colombie-Britannique et le Frioul-Vénétie Julienne (ou Frioul-Vénétie-Julienne) suivent la règle 6, que les graphies « Colombie britannique » ou « Vénétie julienne », conformes à la règle 4, ne sont pas adaptées pour désigner des lieux similaires dans des contextes historiques différents.
- Mais la Côte d’Ivoire refuse officiellement la présence du trait d’union comme toute traduction de son nom.
- Le Lexique, p. 93, compose exactement « la région Provence - Alpes - Côte d’Azur » comme il compose « la région Nord - Pas-de-Calais » avec des espaces.
- Ce nom à l’allure de surnom géographique — car il s’agit au départ d’une île — est devenu le nom géographique officiel de l’ensemble des îles formant l’archipel en question.
- Le terme générique est très souvent un mot unique, mais il peut aussi être une courte locution (aire de jeux, coulée verte…) ou un syntagme formé d’un mot générique courant suivi d’un adjectif ou complément (jardin d’immeubles, parc omnisports…).
- Sont donc notamment exclus les articles qui n’appartiennent pas à un nom propre, les particules onomastiques qui d’ordinaire sont composées en bas de casse et les pronoms qui ne sont pas en position initiale ; au Canada, toutefois, on met la majuscule à tous les éléments signifiants (dont le pronom) quelle que soit leur position, ainsi qu’à toutes les particules onomastiques, par exemple dans « le boulevard De Gaulle », qui rappelle le général Charles de Gaulle (BDL, s.v. « Majuscule aux noms de voies de communication »).
- Cette forme n’est pas conseillée par le Lexique, p. 157 qui préfère l’utilisation des « chiffres arabes quand [les nombres] indiquent une date historique ».
- Une voie ou un espace public peut être spécifié par un autre odonyme ou une quelconque désignation de lieu qui s’écrit alors avec majuscules et traits d’union dès le premier mot : on écrit par exemple « le rond-point du Pont-Mirabeau »s.v.</abbr>''_[http://www.orthotypographie.fr/volume-II/vehicule-voie_espace_public.html#Voie-et-espace-public_«_Voie_et_espace_public_»],_<span_class="nowrap"><abbr_class="abbr_"_title="tome"_>t.</abbr> II</span>-424">[269] et non « du pont Mirabeau », « le jardin des Abords-du-Petit-Palais » et non « des abords du Petit-Palais ».
- « Grand-Place » peut être considéré comme un terme spécifique faisant entendre le terme générique « place », lequel n’est donc pas répété.
- Certaines sources françaises[277] et canadiennes[258] élèvent même en principe la composition sans trait d’union et recommandent de lier les mots quand une condition précise est satisfaite.
- Lorsqu’un nom de lieu contient le terme générique dans une langue ancienne altérée, le trait d’union peut atténuer la redondance qui naît à l’ajout d’un terme générique français : il n’est pas contradictoire d’écrire par exemple « le Gerbier de Jonc » (déformation poétique d’une très ancienne expression signifiant vraisemblablement « mont rocheux ») et « le mont Gerbier-de-Jonc ».
- On peut cependant choisir d’utiliser avec prudence et parcimonie la virgule, ou encore l’italique ou le gras, pour avoir un moyen de distinguer les noms et prénoms de la personne lorsqu’il y a ambiguïté manifeste.
- Cette règle sur la non-césure entre un nombre et le nom qui le suit — qui peut être une unité de mesure abrégée ou non — apparaît plus haut dans cette sous-section dédiée et s’appuie sur une autre référence prise dans le Lexique[42].
- « Au long » : c’est-à-dire en entier, sans abréviation.
- D’où l’appellation de « chef d’État-Major des armées » quand le titulaire du poste est placé à la tête de l’ensemble de l’Armée (ou des armées) d’un pays : ensemble constitué par le regroupement de l’Armée de terre, l’Armée de l’air, la Marine (militaire) et d’autres branches armées le cas échéant.
- D’où les appellations de « chef d’état-major de l’Armée de terre », « chef d’état-major de l’Armée de l’air », « chef d’état-major de la Marine », etc.
- À ce propos, se reporter aussi au § « Organismes uniques » plus haut.
- Dans cet exemple, la majuscule initiale est celle propre aux noms communs en allemand.
- En tant que nom commun allemand non lexicalisé en français, ce mot s’écrit en italique.
Références
[modifier le code]- Lexique, « Avant-propos », p. 3.
- « On évitera les abréviations dans le cours du texte des travaux littéraires et des travaux courants non spécialisés » (Lexique, p. 5).
- « Etc. », Capsules linguistiques, Centre de communication écrite, Université de Montréal, (version du sur Internet Archive).
- Lexique, p. 6 :
« […] abréviation qui ne doit jamais être renvoyée au commencement de la ligne (particulièrement à la fin d’un alinéa), ni répétée, ni suivie de points de suspension. ». - Lexique, p. 21.
- Lexique, p. 37.
- Cf. le Code international de nomenclature zoologique qui indique dans son appendice II, paragraphe 6 : « The scientific names of genus- or species-group taxa should be printed in a type-face (font) different from that used in the text; such names are usually printed in italics, which should not be used for names of higher taxa. Species¬group names always begin with a lower-case letter, and when cited should always be preceded by a generic name (or an abbreviation of one); names of all supraspecific taxa begin with an upper-case (capital) letter. » [lire en ligne].
- Ce que dit la Commission internationale des noms français des oiseaux (CINFO) : « On notera enfin que les noms techniques français sont assimilés à des noms propres, prenant la majuscule selon les règles ordinaires du français (Petite Buse, Buse variable). Cette majuscule particularisante permet d’éviter la confusion entre le nom technique et le nom commun. L’expression « petite buse », appartient au domaine de la langue commune et ne peut signifier autre chose qu’une buse de petite taille. Sous la plume des ornithologues, le nom « Petite Buse » désigne une espèce particulière et unique (Buteo platypterus). »
- Jacques Chabot et Normand David, « La Majuscule dans la nomenclature zoologique », Bulletin de l’entomofaune, no 3, (lire en ligne [PDF]) : « Le présent document fut soumis à l’Office de la langue française en . Cet organisme, par l’intermédiaire de son comité d’étude des règles orthotypographiques, a entériné la norme telle que proposée et discutée ci-haut. Cette norme fut l’objet d’un communiqué émis par l’office dans le Spécial express no 10, 1984. »
- Termium Plus, s.v. « La Majuscule > 3.3.6. Zoologie et botanique » : « On écrit avec une majuscule les noms des embranchements, classes, ordres, familles, genres et espèces, dans les ouvrages de zoologie ou de botanique ».
- Exemple repris en 2014 par la Société botanique de France pour l’établissement de son Guide de nomenclature des noms normalisés en français pour les plantes trachéophytes de France métropolitaine. Voir la présentation : Daniel Mathieu, « Un guide pour nommer correctement les plantes en français », sur Tela Botanica, (consulté le ).
- Guéry 2010, p. 27.
- L. E. Brossard, Le Correcteur typographe - Essai historique, documentaire et technique, Tours, Imprimerie E. Arrault et Cie, (ASIN B0018H9F2S), p. 380.
- Lexique, p. 29.
- Lexique, p. 119.
- « Glossaire – Texte suivi », sur le site officiel du gouvernement du Québec (consulté le ) : « Le texte est suivi lorsque les idées et les phrases s’enchaînent pour former un tout logique (exemple : message dans une carte postale). ».
- Albert Doppagne, Majuscules, Abréviations, Symboles et Sigles : Pour une toilette parfaite du texte, Louvain-la-Neuve–Paris, Duculot, , p. 56.
- Lexique, p. 120.
- Le choix de la graphie du Commonwealth « en dernier recours » est cohérent avec les préconisations constatées dans les guides typographiques français (Lexique, p. 21 et Lacroux, s.v. « Madame, mademoiselle, monsieur ».
- Selon l’article « Franc » du Lexique, p. 86.
- Lexique, p. 86 et 118.
- BDL, s.v. « Énumération horizontale ».
- Lexique, p. 40.
- [PDF] Francine Paradis, « Pour bien jouer de la virgule », La Minute linguistique, ministère de l’Éducation du Québec (consulté le ), p. 33.
- « Les points de suspension », sur La-ponctuation.com (consulté le ).
- Lexique, p. 147.
- Lexique, p. 148-149.
- Larousse 2008, p. 385.
- Cf. Heure, section « Autres usages ».
- Le Lexique, p. 149, préconise l’espace fine insécable pour : le point-virgule, le point d’exclamation et le point d’interrogation. Pour le deux-points il précise : « espace mots insécable ».
- Lexique, p. 110.
- Patrick Boman, Christian Laucou (ill. Pascal Jousselin), La Typographie cent règles, éd. Le Polygraphe, 2005 (ISBN 978-2-909051-29-1), p. 88.
- Pour les espaces internes aux guillemets, le Lexique, p. 149, préconise l’espace mots insécable, mais la même remarque s’applique, concernant MediaWiki, au sujet des signes de ponctuation double.
- Guide des principales règles typographiques, Université Joseph-Fourier, 5 p. (lire en ligne [PDF]).
- André, chap. 5.1.3 « Autres emplois de l’espace insécable – Coupure entre les mots », p. 34.
- Lexique, p. 61-62, particulièrement : « Un nombre en chiffres arabes ou romains ne sera jamais séparé du nom qui le précède ou qui le suit […] ».
- Voir cette démonstration du .
- Lexique, p. 124.
- Lacroux, s.v. « Nombre ».
- Lexique, p. 131.
- Guéry 2010, p. 150.
- Lexique, p. 61.
- Lexique, p. 64-65 et 179-180.
- Lacroux, s.v. « Guillemet ». Voir section « II. Bons et mauvais usages des guillemets (anglais et français) », même si un contre-exemple y est toutefois justifié dans le cas très particulier d’une mise en relief d’un terme à l’intérieur d’une énonciation de style direct : Bon, subtil, correct : Il m’a dit que « la “typographie” est une mode débile qui passera vite ».
- Lexique, p. 51.
- BDL, s.v. « Espacement avant et après les signes de ponctuation et les symboles ».
- Syndicat national des cadres et maîtrises du livre, Code typographique, Paris, , p. 56.
- Lexique, p. 171.
- Lexique, p. 52.
- Lexique, p. 73.
- Lexique, p. 97.
- BDL, s.v. « Écriture des heures ».
- Guéry 2010, p. 217.
- Adolphe Victor Thomas, Dictionnaire des difficultés de la langue française, Paris, Larousse, , 448 p. (ISBN 978-2-03-590109-5), p. 201.
- Lexique, p. 100.
- Lexique, p. 168. Cette convention s’applique lorsque le reste du texte est en romain. Si le texte est déjà en italique (comme dans le cas d’une citation), le titre sera alors composé en romain.
- Lexique, p. 70.
- Agnès Pierron, Dictionnaire de la langue du théâtre, Le Robert, Paris, 2002.
- Lexique, p. 68.
- BDL, s.v. « Emploi de l’italique pour les devises, les maximes, les proverbes et les slogans ».
- Lexique, p. 76.
- Marie-Éva de Villers, Multidictionnaire de la langue française, vol. 5, Montréal, Québec Amérique, , 1736 p. (ISBN 978-2-7644-0623-6), p. 920, entrée « Italique ».
- Lexique, p. 76-77.
- Guéry 2010, p. 86.
- Lexique, p. 77.
- Lexique, p. 154.
- BDL, s.v. « Emploi de l’italique pour les noms propres de phénomènes climatiques ».
- Lexique, p. 181 : nom propre de véhicules « Pour en marquer l’authenticité, on les composera en italique (dans un texte en romain et vice versa). ».
- L. E. Brossard, Le Correcteur typographe : essai historique, documentaire et technique, éd. Gregg International Publishers, Westmead, 1971 (ISBN 978-0-576-72157-8), p. 388.
- Le Bon Usage, § 87, d.
- Lexique, p. 181.
- Lexique, p. 183.
- Lexique, p. 80.
- Lexique, p. 163.
- Lexique, p. 180.
- Lexique, p. 39.
- Lexique, p. 48-49.
- Lexique, p. 33-36.
- Ramat et Muller 2009, p. 10.
- BDL, s.v. « Accents, trémas et cédilles aux lettres majuscules ».
- « Questions de langue – Accentuation des majuscules » sur le site de l’Académie française.
- Lexique, p. 173-174.
- « Questions de langue – Majuscules et 2. Majuscules en histoire », site de l’Académie française.
- Lexique, p. 72-73.
- Larousse 2008, p. 565.
- Lacroux, s.v. « Adepte »
- Réplique étonnée de Louis de Funès dans le film Rabbi Jacob (1973).
- « Questions de langue – Majuscules > 1. Majuscules en géographie », site de l’Académie française.
- Lexique, p. 140-141.
- Guéry 2010, p. 173.
- Lexique, p. 141.
- Lexique, p. 74.
- Lexique, p. 75-76.
- Lacroux 2012, s.v. « École », t. I, p. 329.
- Lexique, p. 11-12.
- « « état », définition dans le dictionnaire Littré : cf. « Remarque » », le site littre.org de François Gannaz, publiant le texte intégral du dictionnaire Littré (consulté le ).
- « ÉTAT, subst. masc. », le site cnrtl.fr du CNRS reprenant le TLFi (consulté le ), cf. section III. C. « [Avec une majuscule] ».
- « ÉTAT, n. m. », le site cnrtl.fr du CNRS reprenant le dictionnaire de l’Académie française, 8e édition (consulté le ), cf. « ÉTAT se dit encore de la forme du gouvernement d’un peuple, d’une nation… ».
- Lexique, p. 142.
- Lacroux 2012, s.v. « Guerre », t. II, p. 45.
- Lacroux 2012, s.v. « Guerre », t. II, p. 46.
- BDL, s.v. « Emploi de la majuscule pour les noms de périodes et d’événements historiques » ; voir aussi Termium Plus, s.v. « 3.3.26 Guerres et autres grands événements ».
- Lexique, p. 96.
- Termium Plus, s.v. « 3.3.26 Guerres et autres grands événements ».
- Le Petit Larousse, , partie historique, entrée « Glorieuses ».
- Lacroux 2012, s.v. « Guerre », t. II, p. 43.
- Lacroux 2012, s.v. « Guerre § 3. Batailles et conflits divers », t. II, p. 45.
- Lacroux 2012, s.v. « Guerre », t. II, p. 44.
- Guéry 2010, p. 93.
- Lexique, p. 63.
- BDL, s.v. « Emploi de la majuscule pour les noms de fêtes religieuses, civiles ou nationales ».
- Lexique, p. 81.
- Lexique, p. 63 et 81.
- Lacroux, s.v. « An, année ».
- Lacroux, s.v. « Saint ».
- Lexique, p. 83.
- Lexique, p. 137.
- Lacroux, s.v. « Ministère, ministre ».
- Lexique, p. 167.
- Lexique, p. 94.
- Lexique, p. 17-18.
- Lexique, p. 94-95.
- Lexique, p. 105-106.
- Termium Plus, s.v. « 3 La majuscule ».
- BDL, s.v. « Majuscule aux noms de manifestations commerciales, culturelles et sportives ».
- Lexique, p. 120.
- Lexique, p. 121.
- Brossard 1924, p. 438.
- Guéry 2010, p. 148.
- Lexique, p. 36.
- Lacroux, s.v. « Musée, galerie ».
- Lacroux, s.v. « Bibliothèque ».
- Le Lexique, p. 33-36, recommande l’usage des petites capitales dans les listes bibliographiques pour les noms de familles, mais cette recommandation n’est pas appliquée sur Wikipédia du fait des contraintes engendrées par le recours obligatoire aux balises (cf. Wikipédia:Conventions bibliographiques).
- Lexique, p. 138.
- Lexique, p. 139.
- Lacroux 2012, s.v. « Particule », t. II, p. 164.
- Lexique, p. 138-139.
- (nl) Règle 16.2 du dictionnaire de l’Union de la langue néerlandaise.
- Lacroux, s.v. « Titre honorifique ».
- Lexique, p. 164.
- BDL, s.v. « Majuscule aux noms de congrégations et d’ordres religieux ».
- Lacroux, s.v. « Décoration »
- Lexique, p. 158.
- Guéry 2010, p. 165.
- « Questions de langue – Majuscules – 5. Majuscules dans le domaine religieux », sur le site de l’Académie française.
- Yves Perrousseaux, Manuel de typographie française élémentaire, Atelier Perrousseaux, 1995, p. 58.
- Pascal Brunet, Vos premiers pas en typographie, édition Eyrolles, 2000, p. 92.
- André, p. 17.
- BDL, s.v. « Majuscule aux noms de distinctions ».
- Termium Plus, s.v. « 3.3.38 Distinctions civiles et militaires ».
- Larousse 2008, s.v. « Teutonique », Partie historique.
- Robert n. propres, s.v. « Teutoniques »
- Lexique, p. 162-163.
- Lexique, p. 64.
- Lexique, p. 132-134.
- Lexique, p. 11.
- Lexique, p. 133.
- Lexique, p. 154-155.
- Lexique, p. 132.
- BDL, s.v. « Emploi de la majuscule et de la minuscule pour le nom université ».
- AST 2015, s.v. « Écoles et sociétés savantes », p. 43-44.
- AST2015, s.v. chap. 236.
- « Instructions de la Chancellerie fédérale sur la présentation des textes officiels en français », Chancellerie fédérale suisse, (consulté le ).
- Lexique, p. 38-40.
- Lexique, p. 39, 147.
- BDL, s.v. « Majuscule aux noms de prix et de trophées ».
- Ramat et Muller 2009, p. 38.
- Guéry 2010, p. 190.
- Lexique, p. 157-158.
- Lexique, p. 157.
- Le Lexique ne traite pas ces cas explicitement, mais l’application de la règle générale sur les sociétés et associations fait consensus sur Wikipédia : voir notamment cette discussion de 2015.
- Lexique, p. 162.
- Pierre Martel et Hélène Cajolet-Laganière, Oui… au français québécois standard, Université de Sherbrooke, 1995 [PDF].
- Lexique, p. 22.
- Article « Grand » de la neuvième édition du Dictionnaire de l’Académie française, t. II (Éoc - Map), éd. Imprimerie nationale/Fayard, Paris, 2005 (ISBN 978-2-213-62143-2).
- Larousse 2008, entrée « 1. NON § 6. », p. 692.
- Larousse 2008, entrée « 1. QUASI », p. 841.
- Lexique, p. 79-80 et 100.
- Lexique, p. 180-181.
- BDL, s.v. « Mise en relief des mots en langue étrangère ».
- Termium Plus, s.v. « L’italique > 5.3.4 Langues étrangères ».
- Le Petit Robert, 1986.
- Le Lexique, dans son entrée « Lettres accentuées et diphtongues », précise que « l’accentuation fait partie de l’orthographe » et dresse une liste de diacritiques utilisées dans les langues en caractères latins, sans mentionner toutefois le vietnamien.
- Lexique, p. 18.
- Larousse 2008, p. 577 met une majuscule mais Le Petit Robert, édition 2007, p. 1427 et le Dictionnaire de l’Académie française ou linternaute.com préconisent de ne pas en mettre.
- Manuale di Stile, 2.0, Roberto Lesina.
- « UniPers / Pârsiye Jahâni ».
- BDL, s.v. « Principes d’écriture des nombres en lettres ».
- Michel Huguier, Hervé Maisonneuve (dir.), La Rédaction médicale – De la thèse à l’original – La communication orale, Rueil-Malmaison, Doin, , 4e éd., 174 p. (ISBN 978-2-70401-137-7, lire en ligne), p. 114.
- Lexique, p. 17.
- Lexique, p. 123.
- BDL, s.v. « Renvois et références dans un document imprimé ».
- Lexique, p. 25.
- Ramat et Muller 2009, p. 156.
- Par dérogation au Lexique des règles typographiques en usage à l’Imprimerie nationale, est appliqué le §621 du Guide du typographe romand (édition 2000) : « L’appel de note […] se place : b) après la ponctuation qui donne le ton à la phrase. »
- Lexique, p. 130.
- Marc-André Roberge, « Terminologie et langues étrangères » dans Guide des difficultés de rédaction en musique, Université Laval, 2009.
- Lacroux, s.v. « Musique ».
- Danièle Pistone, Les Catalogues d’œuvres. Historique, méthodologie et liste des catalogues de compositeurs français des XIXe et XXe siècles, université Paris-Sorbonne, Observatoire musical français, coll. « Bibliographies et catalogues », no 5, 2001.
- Marc-André Roberge, « Catégories de titres d’œuvres et composantes », Guide des difficultés de rédaction en musique, Université Laval, 2009.
- New Grove Dictionary of Music and Musicians, 2e éd., p. 804-807, cité par Marc-André Roberge dans Guide des difficultés de rédaction en musique – Terminologie et langues étrangères > Notes, mesures, accords, etc. > Désignation des registres.
- La phrase - phrase verbale ou non verbale, cours de CM2, sur edumoov.com (consulté le 8 décembre 2014) : « Une phrase est une suite de mots qui a un sens. Une phrase écrite commence par une majuscule et se termine par un point. »
- Règle d’utilisation du point à la fin d’une phrase, sur la-ponctuation.com (consulté le 8 décembre 2014) : « Excepté les titres d’œuvres (livre, film…), une phrase nominale, ou sans verbe, se termine par un point. »
- Cf. Aide:Note#Règles relatives aux appels de note et à la ponctuation. Si le Lexique n’aborde pas directement le sujet, il utilise systématiquement le point pour tous ses exemples de références (cf. p. 31-36).
- Termium Plus, s.v. « Le point > 6.3.3 Dans les titres » : « les titres de journaux, de livres, de films, etc., ne sont jamais suivis du point, même lorsqu’ils comportent un verbe conjugué. »
- Plusieurs guides indiquent que les titres centrés ne sont pas suivis de points :
- Lexique, p. 146 : « Le point termine une phrase. […] On le supprime dans les titres centrés. »
- Termium Plus, s.v. « Le point > 6.3.3 Dans les titres » : « Les titres et les sous-titres écrits au centre de la page ou dans la marge […] ne sont jamais suivis du point, même lorsqu’ils comportent un verbe conjugué. »
- BDL, s.v. « Emplois particuliers du point » : « Les titres et les sous-titres centrés, quant à eux, ne comportent généralement pas de point même quand il s’agit d’une phrase complète : l’emploi de ce signe est inutile puisque les titres sont détachés du reste du texte. Après un sous-titre non centré, le point est facultatif. »
- les titres de galeries sont centrés, donc la règle s’applique sans doute possible ;
- les titres de sections ne sont certes pas centrés, mais l’une de ces règles précise que dans ce cas, le point est facultatif, et de toute façon à l’usage sur Wikipédia, ils ne sont jamais suivis de points.
- Lexique, p. 144.
- Lexique, p. 145.
- BDL, s.v. « Majuscule aux points cardinaux ».
- Termium Plus, s.v. « La majuscule > 3.3.2. Points cardinaux ».
- Lexique, p. 126, 159.
- Lexique, p. 159-160.
- BDL, s.v. « Règles d’écriture des sigles et acronymes ».
- Lacroux, s.v. « Acronyme », « Sigle ».
- Lexique, p. 160.
- BDL, s.v. « Genre et nombre des sigles et acronymes ».
- Aurel Ramat donne quant à lui comme champ d’application non exhaustif « livres, pièces de théâtre, films, journaux, chansons et peinture » (Grammaire typographique, 4e éd., 1989, p. 72) et « ballet, chanson, conte, […] œuvre musicale, peinture […] » (Le Ramat typographique, éd Charles Corlet, 1994, p. 76).
- Lexique, p. 169.
- Lexique, p. 166.
- L’article évoque l’« étrange abbaye » de Chaalis, parfois surnommée la « Sixtine du Valois ». Voir par ailleurs la discussion « Il manque un guillemet ? (résumé) » concernant l’utilisation d’un guillemet fermant unique dans la référence bibliographique.
- Leclerc, s.v. « L’écriture des titres (journaux, volumes, lois) ».
- Lacroux, s.v. « Titre d’œuvre > I. L’emploi des capitales dans les titres ».
- Lexique, p. 168-169.
- « Questions de langue – Majuscules – 7. Majuscules dans les titres d’œuvres », site de l’Académie française.
- Annick Valade, Orthotypo & Co, Éditions des Cornées Laliat, , p. 140.
- Valade 2013, p. 141.
- Valade 2013, p. 138-139.
- Valade 2013, p. 140.
- Lacroux, s.v. « Titre d’œuvre > Majuscules et minuscules ».
- Valade 2013, p. 140-141.
- Lexique, p. 170.
- BDL, s.v. « Majuscules > Emploi de la majuscule pour des types de dénominations > Titres d’œuvres et d’ouvrages divers ».
- Voir les conventions de la Wikipédia italophone : « la majuscule s’utilise seulement pour la première lettre du titre et pour les éventuels noms propres » (« le maiuscole si usano unicamente per la prima lettera del titolo e per gli eventuali nomi propri »).
- Voir (en) Monumenta Nipponica (2002), p. 18-19 et (en) Japan Style Sheet: The SWET Guide for Writers, Editors, and Translators (ISBN 978-1-880656-30-3).
- Voir les conventions de la Wikipédia suédophone : « en originaltitel ska skrivas enligt svensk standard med endast första bokstaven + egennamn i versaler ».
- Rules for Capitalization in Titles, YourDictionary.
- U.S. Government Printing Office Style Manual.
- (en) Conventions typographiques sur Wikipédia. Certains mots comme to ou for peuvent faire partie de plusieurs catégories (cf. prépositions).
- Cette recommandation de la Modern Language Association est reprise par des ouvrages comme le Chicago Manual of Style. L’Associated Press l’étend en revanche dans son propre manuel aux prépositions de plus de trois lettres.
- Selon les conventions de la Wikipédia anglophone.
- Voir les conventions de la Wikipédia catalanophone : « Només va amb majúscula la primera lletra del títol (funció demarcativa): La febre d'or, La persistència de la memòria, Diccionari general de la llengua catalana… Tanmateix quan incloguin noms propis aquests haurien de continuar escrivint-se amb majúscula: El retrat de Dorian Gray… No obstant això, en el cas d'obres publicades periòdicament o irregularment (revistes, diaris, periòdics…) duen majúscula tots els termes substantius i adjectius: Calendari dels Pagesos, Serra d'Or, i també s'acostumen a escriure amb majúscula tots els elements d'una obra en diversos volums: Gran Enciclopèdia Catalana… »
- Voir les conventions de la Wikipédia hispanophone : « En español, se escribe con mayúscula inicial la primera palabra del título de cualquier obra de creación: libros, películas, cuadros, esculturas, piezas musicales, programas de radio o televisión, etc. Independientemente de la longitud del título, el resto de las palabras que lo componen y no sean nombres propios, deben escribirse con minúscula. (…) En las publicaciones periódicas, en cambio, se escriben con mayúscula inicial los sustantivos y adjetivos que forman el título. (…) Este mismo criterio es aplicable al título de las series o colecciones. »
- La norme retenue ici suit le Formulário Ortográfico de 1943, conformément aux conventions de la Wikipédia lusophone.
- Cela permet entre autres d’harmoniser les titres d’une même série dont certains ont été traduits et d’autres pas.
- Lexique, p. 79.
- Pour plus de détails concernant les titres de films, cf. aussi cette page.
- Lexique, p. 126.
- « Si la tendance actuelle, accentuée par l’extension de la statistique et du langage informatique à tous les domaines, est d’employer de plus en plus les chiffres en tant qu’abréviations […], on ne peut cependant pas la généraliser […] » Lexique, p. 122.
De fait, de nombreuses encyclopédies généralistes ou spécialisées dans le domaine du cinéma privilégient les titres en toutes lettres lorsque le choix est possible (Larousse, Bordas, etc.[source insuffisante]) ou alternent les solutions (ex. : Les Quatre Cents Coups mais Les 55 Jours de Pékin dans le Dictionnaire des films, Larousse, 1998). - BDL, s.v. « Principes d’écriture des nombres en lettres » et « Principes d’écriture des nombres en chiffres ».
- Lexique, p. 125.
- Les titres seront néanmoins classés à la lettre et non au chiffre correspondant. Exemple : 1900 est classé à la lettre « M ».
- Pour les abréviations des nombres ordinaux (premier, deuxième, etc.) : voir la section dédiée.
- Le chiffre est ici considéré comme ayant fonction de numérotage comme pour les opus en musique. Cf. Lexique, p. 123.
- Voir Leclerc, s.v. « L’écriture des titres (journaux, volumes, lois) » : « Au cinéma, on peut même non seulement privilégier la couleur, mais surtout le mouvement et toutes sortes d’effets visuels laissés à l’imagination de l’artiste. On comprendra que le graphiste ou l’artiste a tout avantage à jouer sur les formes graphiques, notamment les majuscules, les capitales, les bas de casse, l’esperluette (&), etc. Il s’agit là de procédés strictement calligraphiques qui ne tiennent pas nécessairement compte des règles relatives aux titres. »
- Lexique, p. 89-94.
- Lexique, p. 89.
- Lexique, p. 90.
- BDL, s.v. « Majuscule aux toponymes géographiques ».
- Termium Plus, s.v. « 3.3.7 Noms géographiques ».
- Lexique, p. 91.
- Lexique, p. 165.
- Lexique, p. 67.
- Georges Morell, Autour des mots : le plus court chemin entre la typographie et vous, Paris, Éditions des Journaux officiels, , 579 p. (ISBN 978-2-11-076050-0), p. 131 : « Lorsque le nom du département est formé par le nom de deux cours d’eau (Lot-et-Garonne), il n’est pas précédé de l’article défini (préfecture de Seine-et-Marne et non préfecture de la Seine-et-Marne). »
- Lacroux, s.v. « Département ».
- La préposition « dans » devant un toponyme, qu’il soit simple ou composé avec « et », n’induit pas forcément un article, exemples : dans Monaco, dans Saint-Pierre-et-Miquelon.
- Adolphe Joanne, Géographies départementales de la France, Paris, Hachette (volume Département des Côtes-du-Nord, 1878 ; volume Département de Loir-et-Cher, 1879 ; volume Département de la Seine, 1881).
- Lexique, p. 156.
- Lacroux 2012, s.v. «Voie et espace public », t. II, p. 326-327.
- Lacroux 2012, s.v. « Voie et espace public », t. II, p. 327.
- Termium Plus, s.v. « 3.3.8 Voies de communication ».
- Guéry 2010, p. 231.
- Lexique, p. 101.
- Lexique, p. 89-94, 156.
- Leclerc, s.v. « L’emploi des traits d’union ».
- [PDF] Commission nationale de toponymie, « Recommandations et observations grammaticales », p. 5.
- [PDF]Charte de toponymie de l’IGN, p. 18.
- [PDF] Charte de toponymie de l’IGN, p. 17.
- Voir le Code officiel géographique de l’INSEE.
- Lacroux 2012, s.v. « Voie et espace public », t. II, p. 327.
- André Goosse, « Rapport concernant la dénomination des voies publiques en région de langue française », dans le Bulletin de la Commission royale de toponymie & dialectologie (Bruxelles), tome LV, 1981, p. 29-38.
- Office fédéral de topographie suisse, direction fédérale des mensurations cadastrales, Adressage des bâtiments et orthographe des noms de rues, (lire en ligne), p. 18.
- Lexique, p. 92.
- [PDF]Charte de toponymie de l’IGN, p. 14.
- [PDF] Commission nationale de toponymie, « Recommandations et observations grammaticales », p. 3.
- Lexique, p. 91-92.
- Lexique, p. 120-121.
- Lacroux 2012, s.v. « Prénom », t. II, p. 229.
- Clément 2005, p. 202, § 745, s.v. « Prénoms ».
- Lexique, p. 151.
- Guéry 2010, p. 223, s.v. « Trait d’union ».
- Lacroux 2012, s.v. « Prénom », t. II., p. 229.
- Lexique, p. 7.
- Centre national de ressources textuelles et lexicales (CNRTL), paragraphe I-B.
- Guéry 2010, p. 142, 151.
- Lexique, p. 65.
- Lexique, p. 27.
- Lexique, p. 181.
- « DOAD 5039-4, Traduction de textes et obtention de documentation bilingue », sur le site de la Défense nationale du Canada.
- BDL, s.v. « Majuscule aux noms d’unités militaires ».
- Lexique, p. 181-183.
Voir aussi
[modifier le code]Principales références utilisées
[modifier le code]- [Lexique] Lexique des règles typographiques en usage à l’Imprimerie nationale [détail des éditions].
- [AST 2015] Groupe de Lausanne de l’Association suisse des typographes (AST), Guide du typographe, Lausanne, Association suisse des typographes, , 312 p. [détail des éditions] (ISBN 978-2-9701032-0-2).
- [BDL] « Banque de dépannage linguistique », Office québécois de la langue française, 2002, mise à jour : juillet 2017.
- Jean-Pierre Lacroux, Orthographe et Typographie françaises, Dictionnaire raisonné, (1re éd. 2007), 754 p. (lire en ligne) — également téléchargeable en ligne au format [PDF] — ou :
- [Lacroux] Jean-Pierre Lacroux, « Orthotypographie : Orthographe et Typographie françaises, Dictionnaire raisonné » (consulté le ) — l’ensemble de l’ouvrage — identique à l’ouvrage papier ou au format [PDF] cité à la ligne précédente — est consultable en ligne, entrée par entrée, sur ce site dédié.
- [Leclerc] Jacques Leclerc, « Règles typographiques utilisées dans le site Aménagement linguistique dans le monde », Université Laval.
- [TermiumPlus] « Termium Plus : la banque de données terminologique et linguistique du gouvernement du Canada », Le Guide du rédacteur, sur TERMIUM Plus, Travaux publics et Services gouvernementaux Canada.
- [Larousse 2008] Le Petit Larousse, Paris, Larousse, (ISBN 978-2-03-582503-2).
- [Robert n. propres] Alain Rey (dir.), Le Petit Robert des noms propres, dictionnaires Le Robert, coll. « PR2 », édition 2019 (parue le ), 2700 p. (ISBN 2321013001 et 978-2321013006).
- [André] Jacques André, Petites leçons de typographie, Rennes, Institut de recherche en informatique et systèmes aléatoires (Irisa) – éditions du jobet, , 50 p. (lire en ligne [PDF]).
- Louis Guéry, Dictionnaire des règles typographiques, Paris, Victoires éditions, coll. « En français dans le texte », , 4e éd., 278 p. (ISBN 978-2-35113-079-7).
- Aurel Ramat et Romain Muller, Le Ramat européen de la typographie, Dijon, éditions De Champlain, , 223 p. (ISBN 978-2-9534965-0-5).
Articles connexes
[modifier le code]- Recommandations et règles à suivre
- Conventions bibliographiques
- Conventions sur les titres
- Aide:Caractères spéciaux problématiques
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