Villers-Campsart
Villers-Campsart | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Somme | ||||
Arrondissement | Amiens | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Somme Sud-Ouest | ||||
Maire Mandat |
Philippe Watelain 2020-2026 |
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Code postal | 80140 | ||||
Code commune | 80800 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
139 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 31 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 52′ 08″ nord, 1° 50′ 09″ est | ||||
Altitude | Min. 128 m Max. 176 m |
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Superficie | 4,45 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Amiens (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Poix-de-Picardie | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Somme
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Villers-Campsart est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Arguel | Fresneville | Avesnes-Chaussoy | ||
N | Dromesnil | |||
O Villers-Campsart E | ||||
S | ||||
Liomer | Brocourt | Hornoy-le-Bourg |
Situé sur la RD29 et plutôt à l'écart des grands axes de circulation, le village se trouve, par la route, à 38 km d'Amiens, 36 km d'Abbeville, 11 km d'Oisemont et 11 km d'Hornoy-le-Bourg.
Villers-Campsart est, à peu près, à égale distance de la sortie no 13 de l'autoroute A29 (Blangy-sur-Bresle à 17 km) et de la sortie no 5 de l'A28 (Thieulloy-l'Abbaye à 12 km)[1].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est traversée par la ligne de partage des eaux entre les bassins hydrographiques Artois-Picardie et Seine-Normandie. Elle n'est drainée par aucun cours d'eau[Carte 1].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l'air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 858 mm, avec 13,1 jours de précipitations en janvier et 8,9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Oisemont à 11 km à vol d'oiseau[4], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 801,4 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Villers-Campsart est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (72 %), prairies (16,9 %), zones urbanisées (5,7 %), zones agricoles hétérogènes (5 %), forêts (0,4 %)[12]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Villers est attesté sous les formes Vilers (1146) ; Villaria (1277) ; Villers soubz Cansart (1522) ; Villers-soubz-Cancet (1557) ; Villers sous cansart (1592) ; Villers sous Campsar (1646) ; Villiers (1648) ; Villers sur Campsart (1657) ; Villers sus Campsart (1657) ; Villairs causard (1698) ; Villers (1733) ; Villers Campsart (1757) ; Villers sous Campsart (1728) ; Villers cansard (1731) ; Villers Campiard (1696)[13].
Formation toponymique médiévale en Villers-, appellatif toponymique issu du latin villare désignant une partie de la villa, c'est-à-dire « partie d'un domaine », donc « ferme »[14].
Campsart est un ancien hameau dépendant de Villers attesté sous les formes Champschart (1238) ; Cansehart (1337) ; Campsart (1507) ; Cansart (1592) ; Campsary (1648) ; Cansard (1698) ; Cansard (1731) ; Campsart (1733) ; Campagne (1764)[15].
D'aprés Ernest Nègre, ce toponyme serait issu de l'oil picard camp « champ » suivi de l'anthroponyme germanique Sechardus[16]. La fondation de ce lieu ne remonterait pas à une bien haute antiquité ; il se serait élevé sur l'emplacement d'un bois: sart, sartum, « lieu défriché »[17].
Histoire
[modifier | modifier le code]Jean de la Rivière et son épouse Marie de Benserade ont été les seigneurs du lieu.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]La commune se trouve dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.
Elle faisait partie depuis 1802 du canton de Hornoy-le-Bourg[18]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Poix-de-Picardie.
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]La commune était membre de la communauté de communes du Sud-Ouest Amiénois, créée en 2004.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.
Ce projet prévoit la « fusion des communautés de communes du Sud-Ouest Amiénois, du Contynois et de la région d'Oisemont », le nouvel ensemble de 37 412 habitants regroupant 120 communes[19],[20]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en [21], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion[22].
La communauté de communes Somme Sud-Ouest (CC2SO), dont est désormais membre la commune, est ainsi créée au [23].
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[30].
En 2021, la commune comptait 139 habitants[Note 3], en évolution de −9,15 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]Sports
[modifier | modifier le code]Le club de football du village est l'Entente Sportive des Deux Vallées, fondé en 2012 de la fusion de l'US Neuville/Villers (avec le village voisin de Neuville-Coppegueule) et des communes de Beaucamps-le-Vieux, Hornoy-le-Bourg et Senarpont. Il évolue en Départementale 1 du District de la Somme (1er échelon départemental et 9e division nationale). Les matchs ont lieu au stade de Beaucamps-le-Vieux. L'ancien club, l'US Neuville/Villers, a évolué en Excellence (actuelle Départementale 1) dans les années 2000.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'église Notre-Dame-de-la-Nativité recèle un bas-relief représentant le château d'Arguel, disparu en 1347[32]. L'édifice bénéficie d'une protection au titre des monuments historiques[33]. Des chapelles particulières sont édifiées dans le cimetière[34].
- Le monument aux morts de la Première Guerre mondiale a été inauguré le , après une souscription publique. Obélisque en pierre de Soignies, sa rénovation de 2014 a permis de fixer une plaque de granit rose gravée des noms des quatorze enfants du village qui ont trouvé la mort sous les drapeaux[35].
- Chapelle de la Vierge, à l'angle de la route d'Andainville et de la rue d'Oisemont[34].
- Chapelle Saint-Joseph, édifiée après une épidémie de peste par un prêtre de ce prénom[34].
-
Notre-Dame-de-la-Nativité.
-
Autre vue de l'église.
-
Château d'eau « phare ».
-
Monument aux morts.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Joël Hart (né en 1945), homme politique français. Maire d'Arguel de 1971 à 1995, maire d'Abbeville de 1995 à 2008, conseiller général du canton de Bernaville de 1982 à 1988 et député de la Somme de 1986 à 1988 et de 2002 à 2007, né à Villers-Campsart.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Achille le Sueur, L'église de Villers-Campsart et ses statues, 1913, bulletin de la Société d'émulation d'Abbeville.
Liens externes
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- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- « Liste des documents numérisés concernant la commune », Mémoires de la Somme - Archives en Somme, Archives départementales de la Somme (consulté le ).
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Villers-Campsart » sur Géoportail (consulté le 25 septembre 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- ViaMichelin.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Villers-Campsart et Oisemont », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Oisemont_sapc » (commune d'Oisemont) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Oisemont_sapc » (commune d'Oisemont) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Villers-Campsart ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Amiens », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 394 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 716a.
- Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 197 (lire en ligne sur DicoTopo) [2].
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Formations dialectales (suite) et françaises, Genève, Droz, , p. 1658.
- Société d'émulation historique et littéraire d'Abbeville, Mémoires, vol. 4, t. XVI, Imprimerie C. Paillart, , p. 505.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Coopération intercommunale : La préfète présente un nouveau schéma départemental » [doc], Communiqué de presse, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
- Benoît Delespierre, « Intercommunalité : La carte qui fait peur aux élus locaux », Le Courrier picard, (lire en ligne).
- « Somme, la CDCI valide des projets de fusion d'ECPI », Décideurs en région, (lire en ligne).
- « Arrêté préfectoral du 15 avril 2016 portant projet de périmètre de la communauté de communes issue de la fusion de la communauté de communes du sud-ouest Amiénois, de la communauté de communes du Contynois et de la communauté de communes de la région d'Oisemont », Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos 2016-031, , p. 93-95 (lire en ligne [PDF]).
- « Arrêté préfectoral du 22 décembre 2016 portant création de la communauté de communes Somme Sud-Ouest issue de la fusion de la communauté de communes du Continois, de la communauté de communes de la Région de Oisement et de la communauté de communes du Sud Ouest Amiénois à compter du » [PDF], Préfecture de la Somme (consulté le ).
- « Les maires de Villers-Campsart », sur francegenweb.org (consulté le ).
- « À la mémoire de Monsieur Jean Lutun », sur memoire.lavoixdunord.fr, (consulté le ).
- Source : Hebdomadaire Le réveil du 27 mars 2008.
- « Liste des maires de la Somme »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) [xls], Liste des élus du département de la Somme, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
- « Liste des élus de la Somme » [ods], Listes des élus, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Gérard Devismes, Histoires insolites de Picardie maritime, La Vague verte, 2008, p. 60.
- « L'église de la Nativité de la Vierge », notice no PA00116264, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 94 (ASIN B000WR15W8).
- Le Courrier picard, Picardie maritime, 12 décembre 2014, p. 12.