Utilisateur:Krusin/Brouillon
Nom complet | La Berrichonne de Châteauroux |
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Surnoms |
LBC La Berri |
Fondation |
Modèle:Date sport (140 ans, 11 mois et 22 jours) |
Statut professionnel | Depuis 1991 |
Couleurs | Rouge et bleu |
Stade |
Stade Gaston-Petit (17 072 places) |
Siège |
10, allée Beaumarchais 36000 Châteauroux |
Championnat actuel | Ligue 2 |
Président | Thierry Schoen |
Entraîneur | Cédric Daury |
Joueur le plus capé | Raymond Olejnik (351) |
Meilleur buteur | Yvon Delestre (70) |
Site web | berrichonne.net |
National[note 1] |
Ligue 2 (1997) National (1994) |
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Actualités
La Berrichonne de Châteauroux, couramment abrégé en LB Châteauroux ou LBC, est un club de football français basé à Châteauroux. Fondée en 1883, et à l'origine club omnisports, la section football débute en 1913.
Châteauroux effectue l'essentiel de ses saisons aux deuxième et troisième échelons du football français, participant notamment à trente-septs saisons de Ligue 2 et une saison de Ligue 1. Le club a remporté un titre de champion de France de troisième division en 1994 et de deuxième division en 1997. Il est également finaliste de la Coupe de France 2004 qu'il perdra contre le Paris Saint-Germain.
De sa création à 1970, La Berrichonne remporte cinq championnats de quatrième division permettant, à chaque fois, une montée en Divison 3. Elle disputera la finale 1964 de ce même championnat. Remonté en deuxième division en 1994, le club ne quittera plus le professionnalisme faisant de lui l'un des clubs ayant joués le plus de matchs de deuxième division.
La Berrichonne de Châteauroux joue à domicile au Stade Gaston-Petit, depuis septembre 1964, et s'entraîne au Centre d'entraînement La Tremblère. Présidé par Michel Denisot à deux reprises (1989-1991 et 2002-2008), aujourd'hui vice-président, le club est dirigé par Thierry Schoen depuis 2013.
Histoire
[modifier | modifier le code]1883-1918 : Genèse
[modifier | modifier le code]Au début du XIXe siècle, Cyprien Maze, enseignant de gymnastique, Armand Pautrot, fonctionnaire, et Léon Talichet se passionne pour un jeu de ballon, issu de la soule, importé en Angleterre par les marins bretons puis revenus en France, codifié par les Anglais sous le nom de football association. Ce jeu atteint rapidement la capitale, puis Châteauroux, où il est adopté par les lycéens[B 1].
À son origine, la société sportive et patriotique La Berrichonne est fondée par des professeurs du lycée de la ville et des notables castelroussins[B 2]. La société sportive et patriotique La Berrichonne est fondée le 3 décembre 1883 par un professeur de philosophie, Alfred Leune, ainsi que des notables castelroussins[B 3]. Son premier président portait le nom de M. Hidien, il était directeur d'une entreprise de construction de machines agricoles[B 4]. La même année, Alfred Leune succédera à Hidien et ce jusqu'en 1886. Suivrons ensuite Théodore Vacher (1886-1895) et M. Guillaume (1895-1904). Ainsi, La Berrichonne est l'un des plus anciens club omnisports français et la première société sportive créée à Châteauroux. À sa création, c'est une société omnisports comprenant des sections d'instruction gymnique et militaire. Le 3 décembre 1883, la société prend officiellement le nom de « La Berrichonne » avec comme devise « Pour la patrie ». Gymnastique, boxe française, escrime, tir et préparation militaire sont les activités principales de la société au cours des premières années[1],[2].
Pratiqué dès 1891 au lycée, La Berrichonne s'initie au football sur son propre terrain aux installations rudimentaires. Celui-ci est remplacé par le Parc des Sports, premier stade de Châteauroux[B 1]. La première équipe est constituée des joueurs du Football Club du Lycée de Châteauroux (FCLC) et voit le jour à la veille de la Première Guerre mondiale, en 1913[P 1]. La Berrichonne, avec l'appoint des militaires basés sur place, crée son équipe en février 1916 sous l'impulsion d'Armand Pautrot[1],[3]. Pour distinguer les footballeurs des gymnastes, athlètes et tireurs à la tenue blanche et bleue, ces premières équipes revêtent des maillots blancs à bandes verticales rouges[2],[B 1]. Plusieurs dizaines de jeunes évoluent alors sous les couleurs de La Berri, heureux pratiquer un sport connaissant un grand succès dans les cours de récréation des lycées[B 5]. Pendant le conflit, les soldats français, anglais et américains participent à des rencontres sportives où le drapeau américain voisine avec celui de La Berrichonne sur la pelouse du Parc des Sports[B 6].
1918-1945 : Emergence régionale
[modifier | modifier le code]À Châteauroux, après la première Guerre mondiale, trois clubs essaient d'attirer les jeunes sportifs sous leurs couleurs. Le plus ancien, l'Avenir Club, fusionne avec La Berrichonne le pour devenir le Berrichonne Avenir Club (BAC). L'AS Châteauroux (ASC), au maillot blanc et violet, domine le football indrien à partir de 1920[B 7],[4],[5] et attire de plus en plus de joueurs. Toutefois, les deux clubs réalisent rapidement que la rivalité entre eux est préjudiciable pour le recrutement local. La municipalité encourage alors une fusion pour mieux représenter la ville dans le championnat régional[B 5]. En 1925, le président Talichet laisse sa place à Henri Brossard. En 1931, l'AS Châteauroux remporte une dernière fois le championnat du Centre[B 8], avant la fusion quatre ans plus tard[B 9].
Ainsi, c'est en 1935, que l'AS Châteauroux et le Berrichonne Avenir Club décident de fusionner sous le nom de La Berrichonne de Châteauroux. Victor Hélin prend la suite de Brossard et assurera la présidence du club jusqu'en 1945 [B 10],[2]. Suite à cette unification, le nouveau club récupère le Stade de la rue Henri Dunant et joue en bleu et rouge[1][B 11]. Maurice Duquesne, secrétaire général de l'ASC, est l'un des promoteurs de la fusion entre les deux clubs et devient vice-président et directeur sportif de La Berrichonne[B 9]. Le nouveau club unifié remporte la Coupe de l'Indre en 1937[B 12],[3],[5]. Après s'être dotée pour la première fois en 1938 d'un entraîneur, M. Roder, La Berrichonne sera rattachée à la Ligue Auvergne-Limousin durant la Seconde Guerre mondiale. Se trouvant en zone libre, La Berri ne peut plus rencontrer ses anciens adversaires de la Ligue du Centre, tous en zone occupée[B 13].
Dans les années 1940, Roger Mindonnet aide grandement au développement du club. Il sera plus tard sélectionné en Équipe de France. En 1943, l'ex-gardien du RC Paris, Roger Cabanis, rejoint Châteauroux comme entraîneur-joueur. L'année suivante l'équipe, composée de joueurs comme Mindonnet mais aussi Torta et Devillière sans oublier Cabanis, remporte la Coupe de l'Indre pour la quatrième fois[B 14].
1945-1970 : Instabilités sportives
[modifier | modifier le code]En 1945, avec Roger Mindonnet, Ambroise Torta mais aussi Roger Cabanis, La Berri découvre la troisième division. La même année, Jacques Lacour prend la tête du club. En 1946, l’entraîneur Cabanis quitte La Berrichonne et sera remplacé par M. Le Guyader puis, en 1947 M. Roy qui sera remplacé au cours de la saison par Ambroise Torta. A l'été 1947, Gérard Wozniok[6]. Âgé de 34 ans, il sera entraîneur-joueur et ne peut éviter la descente du club en quatrième division en 1948. C'est seulement un an plus tard que le fruit de son travail paye, il apporte au club ses deux premières Coupe du Centre (1949 et 1950) et Châteauroux retrouve la Division 3 à la fin de la saison 1950-1951. Wozniok gagne alors le surnom de « Sorcier Berrichon » [7],[B 15][B 16]. L'année suivante, La Berri termine troisième de son groupe et Wozniok prend sa retraite sportive au terme de la saison. Les entraîneurs se succèdent alors.
Lors de la saison 1952-1953, Charles Carville, Ambroise Torta et le tchèque Antonin Tichy se succèdent à la tête de l'équipe, qui termine huitième de son groupe de Division 3. Pour l'exercice suivant, Joseph Rabstejnek mène le groupe berrichon à la dixième de son groupe. En 1954 Rabstejnek est remplacé par François Maestroni qui entraînera la Berrichonne jusqu'en 1958, synonyme de relégation en quatrième division, après trois saisons en milieu de tableau[7],[P 2]. Ancien international français, deux fois vainqueur de la Coupe de France, Albert Dubreucq prend la suite de Maestroni et remonte le club en Division 3 mais sera relégué en fin de saison en 1960.
En 1961, Châteauroux retrouve la troisième division sous la direction de Maurice Lafont, ancien international français. Il quittera l’Indre deux ans plus tard, en 1963, après avoir terminé dixième, puis cinquième lors de ses deux dernières saisons[8]. La même année, Henri Burda prend les commandes du club et remporte le groupe Ouest de Division 3 qualifiant ainsi La Berri pour la phase finale. Le club ira jusqu'en finale mais s'inclinera contre l'équipe réserve de l'AS Monaco[réf. nécessaire]. En 1964, le Stade municipal vient remplacer le Parc des Sports. L'année suivante, Henri Burda décède des suites d'une malade. Léon Deladerrière, ancien ailier gauche de l'Équipe de France, prend alors la gestion du groupe[P 2]. En 1966, le club termine en tête de son groupe de Division 3[7]. Deladerrière s'en ira la saison suivante, après une troisième place en championnat. En 1967, Robert Vicot prend la direction de l'équipe qu'il mènera, après deux sixièmes places, sur la seconde marche de son groupe de Division 3 en 1970.
À la suite de la réforme des compétitions en fin de saison 1969-1970, les trois premiers de chaque groupes de troisième division sont promus en Division 2. La Berrichonne de Châteauroux accède ainsi pour la première fois de son histoire en deuxième division.
1970-1988 : Deuxième division et traversée du désert
[modifier | modifier le code]En 1970, André Strappe (23 sélections en Équipe de France[P 3]) prend la tête de l'équipe, tout juste promu en deuxième division. Il sera entraîneur-joueur mais ne disputera seulement que 10 matchs (2 buts) et La Berrichonne terminera la saison à la dixième place[9]. L'année suivante, en 1971-1972, le président Lacour rappelle Gérard Wozniok. Il fera entrer le jeune Denis Mérigot lors du match contre l'ES La Rochelle, il marquera les deux buts de la victoire, à seulement 17 ans. La même année Christian Verrier, autre joueur formé au club, découvre la deuxième division. Il jouera 271 matchs avec La Berrichonne. À la fin de la saison 1971-1972, Wozniok prolonge son contrat d'un an et ouvre une cellule de recrutement en Pologne, où il a de nombreux contacts. En 1972, deux internationaux polonais sont alors accueillis à La Berrichonne : Antoni Nieroba (17 sélections) et Antoni Piechniczek (3 sélections). Malgré quelques jolis succès durant la saison 1972-1973, le club termine seizième et connaît une crise morale poussant Wozniok à quitter son poste. Durant l'été 1973, Lucien Troupel prend les commandes de l'équipe après avoir entraîné les plus belles écuries françaises telles que l'Olympique Lyonnais ou l'Olympique de Marseille. Gérard Wozniok, resté très actif auprès du club, épaule Troupel pour le recrutement. En 1974, Edward Biernacki et Jean-Christian Lang posent leurs valises à Châteauroux. La même année Jacques Lacour laisse la présidence de La Berri à Claude Jamet. Suivent alors les internationaux polonais Roman Jakóbczak et Zbigniew Kwasniewski en 1977 et 1979. Mais La Berrichonne stagne en milieu de tableau sous l'ère Troupel et en 1980 celui-ci quittera le club[10].
Durant l'été 1980, Hervé Revelli, ancien international français, prend la tête de l'équipe et succède à Troupel en tant qu'entraîneur-joueur. C'est un choix gagnant pour La Berrichonne puisque l'équipe finit à la cinquième place de l'exercice 1980-1981[10]. Sous l'impulsion de Philippe Besset et des qualités de buteur de Pierre Sither, La Berri ira même jusqu'en huitièmes de finale de la Coupe de France battu contre Lille OSC (1-0 et 0-2)[11]. Les années suivantes sont moins glorieuses avec des saisons clôturées en milieu de tableau. En 1983, Revelli est succédé par Antoni Nieroba qui revient entraîner Châteauroux dix ans après l'avoir quitté[P 4]. Mais deux ans après son arrivée à la tête l'équipe, le club est relégué en troisième division en 1985. Nieroba est alors limogé et Philippe Leroux lui succède. Pour sa première année à la tête du groupe il assiste, impuissant, à une nouvelle relégation de La Berrichonne. Le club évolue donc en quatrième division et fait appel, en 1986, à Philippe Besset avec pour objectif la remontée en troisième division. Il obtient une quatrième place au terme de la saison 1986-1987 et laissera sa place à Lionel Sachy la même année.
1988-1998 : Ascension jusqu'en Ligue 1
[modifier | modifier le code]En 1988, La Berrichonne retrouve la troisième division après un seconde place de son groupe de Division 4[10]. Pour son retour en D3, le club fait appel au yougoslave Alec Hrnic mais celui-ci sera très vite remplacé Jacky Lemée. En 1989, ne parvenant pas à redresser le classement des castelroussins, qui finissent treizièmes, Lemée est limogé en fin de saison[12]. Andrzej Szarmach, ancien international polonais (55 sélections et 25 buts), prend alors l'équipe en main. La même année 1989, Michel Denisot fait son entrée au club et succède à Claude Jamet, président depuis 1974, qui demeurera à la présidence du club omnisports[10].
Au terme de la saison 1990-1991, Châteauroux retrouve la deuxième division et par la même occasion devient un club professionnel.
En 1991, suite à la remontée en deuxième division et au professionnalisme, La Berri se réorganise en deux structures distinctes. Michel Denisot, partit à la tête du Paris Saint-Germain, laisse alors la présidence du club à Daniel Baujean. Il devient Président d'Honneur du conseil d'administration dirigeant la Société anonyme à objet sportif (SAOS) de Baujean et la section omnisports toujours présidée par Claude Jamet[10],[13].
Cette même année 1991 marque le départ d'Andrzej Szarmach qui sera remplacé à la tête de l'équipe par Joachim Marx. Pour se retour en Division 2, l'équipe termine la saison à une honorable huitième place. En 1992, Marx laisse sa place à Victor Zvunka. A la fin de l'année suivante (saison 1992-1993), le championnat de deuxième division est réformé en un groupe de 22 équipes, poussant alors les huit derniers de chaque poules à descendre en National. La quatorzième place du club ne suffi donc pas et La Berrichonne redescend en troisième division[13]. Mais Châteauroux ne restera pas longtemps en Division 3. En effet en s'entourant de joueurs tels que Jimmy Algerino, Kari Ukkonen ou encore Smahi Triki, La Berrichonne remonte en deuxième division à la fin de la saison 1993-1994. Le club remporte par la même occasion le premier grand titre de son histoire : le Championnat de France de National 1994. La Berri s'impose 1-0 en finale du championnat contre l'En Avant de Guingamp grâce à un but de Patrick Mboma. Arrivé en 1992 en provenance du Paris Saint-Germain, Mboma est, avec Boukari et le coach Zvunka, l'un des grands acteurs de la remontée du club et lance réellement sa carrière à Châteauroux. En 1994, La Berrichonne recrute Vincent Fernandez. Ronan Le Crom et David Le Frapper le suivront en 1995 et l'année d'après, en 1996, Laurent Dufresne et Ferdinand Coly signent à leurs tours.
Sur la lancée du titre, le club enchaîne les performances avec une cinquième et une neuvième place en 1995 et 1996. Cette même année Daniel Baujean légue la présidence à Thierry Sanselme. Puis arrive la saison 1996-1997, celle de la consécration pour La Berrichonne puisqu'elle devient championne de France de deuxième division[13].
C'est donc en 1997, toujours sous la direction de Victor Zvunka, que Châteauroux découvre la première saison. Le club continuera de s'appuyer sur des joueurs tels que Guéguen ou Dufresne ainsi que d'autres formés au club (Stéphane Dalmat, Ludovic Clément et Florent Malouda). Et recrutera plusieurs internationaux serbes et africains en 1997. Malgré tous ces recrutements, le club ne peut éviter la relégation après une 17e en championnat (sur 18). En 34 matchs, le club connaîtra huit victoires, sept nuls et dix-neuf défaites[13],[14]. A la fin de saison 1998, Victor Zvunka est licencié.
1998-2005 : Coupe de France et tentative européenne
[modifier | modifier le code]En 1998, Joël Bats arrive à la tête du groupe professionnel. La même année Marc Giraudon, Sébastien Roudet et Rodolphe Roche sortent du centre de formation de La Tremblère, arrivent également des recrues comme Lilian Compan et Cédric Daury. La Berrichonne termine huitième de Ligue 2.
En septembre 1999, Bats est limogé etremplacé par Thierry Froger[13]. Cette année Benjamin Nivet, Steve Savidan ainsi que l'international camerounais François Omam-Biyik sont recrutés. Le club termine alors en milieu de tableau pendant deux saisons (huitième et sixième).
En 2001, Froger mène l'équipe en quart de finale de la Coupe de la Ligue, éliminé par l'AS Monaco (0-1) et en huitième de finale de la Coupe de France, éliminé par Grenoble (0-2). La même année Morlaye Cissé, international guinéen, signe à La Berrichonne et le club termine sixième du championnat.
En octobre 2002, alors qu'Eddy Viator et l'international malien Djibril Sidibé sont recrutés, le club connait un nouveau changement de président avec le retour de Michel Denisot accompagné de Patrick Trotignon qui sera président délégué. Froger reste en place jusqu'à la saison 2002-2003 où il laisse La Berri aux portes de la Ligue 1 avec une cinquième place[15]. La même année Wilfried Dalmat, frère de Stéphane Dalmat, arrive à Châteauroux en provenance du FC Nantes.
Finale de Coupe de France
Victor Zvunka succède Thierry Froger à la fin de la saison 2003. Il revient donc à Châteauroux cinq ans après avoir mené le club en Ligue 1. Cette même année marque les arrivées de Teddy Bertin et Nicolas Douchez ainsi que la signature du premier contrat professionnel de Jean-Sylvain Babin. Pour son retour, Zvunka mène l'équipe à la onzième place en championnat mais c'est en Coupe de France que La Berrichonne fait un véritable tabac. En effet, le club ira jusqu'en finale de la Coupe de France 2004[16].
Portée par de jeunes joueurs tels que Roudet et le gardien Rodolpe Roche, qui remplace Douchez lors des matchs de Coupe, l'équipe sortira notamment l'AS Monaco en quart de final (1-0). Après avoir passé les demi finales avec brio (2-0 vs Dijon FCO), le club ira défier le grand Paris Saint-Germain au Stade de France.
L'équipe de La Berri se défendra vaillamment et rentrera aux vestiaires avec un score nul à la mi temps. Mais une tête de Pedro Miguel Pauleta (65e) sur un corner de Fabrice Fiorèse cloue le sort du match et sacre une sixième fois le Paris Saint-Germain FC [16].
Finale de Coupe de France | Paris Saint-Germain | 1-0 | LB Châteauroux | |||||||||||||||||||||
29 mai 2004 20h45 |
Pauleta 65e | (0-0) | Stade de France, Saint-Denis Spectateurs : 78 357 Arbitrage : Stéphane Bré | |||||||||||||||||||||
Rapport | ||||||||||||||||||||||||
Letizi , Déhu , Mendy, Karkouri, Pierre-Fanfan, Cana, Boskovic ( 73e Benachour), M'Bami, Fiorèse, Ljuboja ( 84e Rocchi), Pauleta ( 89e Touré). |
Équipes | Roche , Bertin , Viator, Algerino, El Bekri ( 76e Paul), Fradin, Ferreira, Roudet, Sidibé, Gueï, Vandenbossche. | ||||||||||||||||||||||
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La qualification du Paris SG en Ligue des champions permet au club de disputer la Coupe de l'UEFA, pour la première fois de son histoire[15].
Coupe de l'UEFA
Suite à l'épopée en Coupe de France et de la qualification du Paris SG en Ligue des champions, le club dispute donc son premier tour de Coupe de l'UEFA[15]. A l'inter-saison 2004, les internationaux Issa Ba (Sénégal), Jacob Mulenga (Zambie) et Yazid Mansouri (Algérie) arrivent à Châteauroux.
La Berrichonne hérite du FC Bruges au tirage au sort. Le match aller fut cauchemardesque pour La Berrichonne. Au Jan Breydelstadion, les berrichons subiront une lourde défaite (4-0)[17]. Le match retour, dans un Stade Gaston-Petit comble, se termine aussi sur une défaite (2-1) malgré un bon match de La Berrichonne[18].
Premier tour aller | FC Bruges | 4 – 0 | LB Châteauroux | |||||||||||||||||||||
16 septembre 2004 20h30 |
Clement 18e Simons 43e (pen.) Lange 80e Stoica 89e |
(2 – 0) | Stade Jan Breydel, Bruges Arbitrage : Edo Trivkovic | |||||||||||||||||||||
rapport | ||||||||||||||||||||||||
Butina - Simons ( 74e Gvozdenović), Van der Heyden, Clement ( 54e Stoica), Verheyen, Englebert, Čeh, Balaban, Špilár ( 38e Rozehnal), Lange, Cornelis. |
Équipes | Fernandez - Bertin, Mansouri, Ba ( 79e Kamata), Ferreira 43e, Marchal ( 68e El Bekri), Fradin, Mulenga, Chafni ( 46e Frutos), Fanni, Moutaouakil. | ||||||||||||||||||||||
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Premier tour retour | LB Châteauroux | 1 - 2 | FC Bruges | |||||||||||||||||||||
30 septembre 2004 20h30 |
Chafni 24e | (1 – 2) | 15e Lange 30e Gvozdenović |
Stade Gaston-Petit, Châteauroux Arbitrage : Jacek Granat | ||||||||||||||||||||
rapport | ||||||||||||||||||||||||
Roche - Faget, Bertin, Mansouri, D'Amico ( 79e Ba), Lanteri ( 62e Mulenga), Da Cunha, Carole ( 37e Duhamel), Mazel, Chafni, Kamata. |
Équipes | Stijnen - Rozehnal, Van der Heyden ( 51e Blondel, 61e Čeh), Clement, Balaban, Gvozdenović, Lange, Stoica, Cornelis ( 66e Serebrennikov), Maertens, Simões. | ||||||||||||||||||||||
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Côté championnat, La Berri terminera l'exercice de la saison 2004-2005 à la cinquième place. La même année, l'ancien international français, Florian Maurice s'offre un dernier challenge aux côtés des hommes de Zvunka. Alharbi El Jadeyaoui signe également à Châteauroux.
2005-2015 : Descente aux Enfers
[modifier | modifier le code]En 2005, Didier Ollé-Nicolle arrive sur le banc de La Berrichonne mais la quittera l'année suivante après avoir terminé à une modeste quinzième place. En 2006 Bakary Sako et Lamine Koné signent leurs premiers contrats professionnels au club. Cette même année Cédric Daury prend les commandes du groupe mais le quittera en mars 2007 après avoir été diagnostiqué d'un cancer de la parotide. Suite à son départ, Daury est remplacé par Frédéric Zago qui gère l'équipe jusqu'à la fin de la saison et qui la mène à la septième place de la saison 2006-2007. Zago quitte le club en août laissant de nouveau la place à Daury. Celui-ci rechutera dans sa maladie en février 2008. Christian Sarramagna, son adjoint, prend le relais et termine la saison à la quinzième position. Entre temps, en 2007, l'international camerounais Henri Bedimo arrivent au club. D'un point de vue juridique le club devient une Société anonyme sportive professionnelle (SASP)[15].
En 2008, Michel Denisot cède la présidence et devient vice-président au profit du binôme Daniel Baujean-Patrick Le Seyec. La même année l'équipe termine quinzième. En décembre 2008, Sarramagna se retire du poste d'entraîneur, et sera remplacé par Dominique Bijotat avant que Daniel Baujean ne démissionne de la présidence. Patrick Le Seyec est donc seul au poste en janvier 2009. Ces départs à répétition n'aident pas l'équipe qui terminera quinzième lors de la saison 2008-2009. Le club ira malgré tout jusqu'aux quarts de finale en de la Coupe de la Ligue où il s'inclinera contre Les Girondins de Bordeaux (2-1). A l'inter saison arrivent des joueurs tels que Rudy Haddad et André Titi Buengo. Peu avant la trêve hivernale le club est à deux points du premier relégable, Bijotat quitte alors le poste d'entraîneur En janvier 2010, Jean-Pierre Papin prend le relais. Malgré ce changement l'équipe peine en championnat et Papin démissionnera à la fin de la saison suite au maintient du club à la dernière journée de Ligue 2[15].
Après cette seizième place de championnat en 2010, le coaching revient à Didier Tholot. Sous ses ordres, La Berri termine la saison 2010-2011 au quatorzième rang. A l'inter-saison Akim Orinel et Claudio Beauvue signent au club. En avril 2012, La Berrichone est septième de Ligue 2, à quatre points du podium. Mais le club s'effondra à la quatorzième place en fin de saison[15]. L'année suivante, Beauvue, qui souhaitait quitter le club, sera prêté au SC Bastia pour la deuxième partie de saison 2012-2013 et le club finira au bord de la relégation avec une seizième place.
En octobre 2013, après douze journées, trois défaites d'affilées et neuf points au compteur, La Berrichonne est 18e au classement. Le président Patrick Le Seyec décide alors de se séparer de Didier Tholot[19]. Il est remplacé par Jean-Louis Garcia[20]. Quelques semaines plus tard, Le Seyec quitte la présidence suite à 5 années à la tête du club[21]. C'est Thierry Schoen, chef d'entreprise également, qui le remplace à la présidence. Malgré que le club soit presque sauvé à la fin du mois de mars, il s'écroule en fin de saison : 4 points pris sur les huit derniers matchs. Le Nîmes Olympique et le Stade Lavallois passent donc devant La Berrichonne qui sera relégué en National suite à une ultime défaite face à Brest lors de la dernière journée de championnat. Jean-Louis Garcia sera licencié dans la foulée. Entre temps, Florent Malouda a intègré le conseil d'administration du club[22].
Durant l'été 2014, le Luzenac AP est interdit d’accession en Ligue 2 permettant à Châteauroux d'être réintégré dans le championnat de Ligue 2. Pascal Gastien prend alors la gestion d'un effectif renforcé par les arrivées de Laurent Bonnart, Grégory Thil et le retour de Sébastien Roudet[23][24]. A la trêve hivernal le club est classé 19e avec seulement quinze points. Les résultats ne s'améliorant pas Pascal Gastien est licencié en février 2015 et sera remplacé par Cédric Daury, qui aura la lourde tâche de maintenir le club en Ligue 2. Le 4 mai 2015, alors que La Berrichonne est proche de la relégation, Florent Malouda, arrivé au conseil d'administration en 2014, tente de devenir actionnaire majoritaire du club. Mais il se heurtera à une réponse négative des dirigeants du club et donnera donc sa démission[25][26].
Lors de la 37e journée de Ligue 2, suite à un match nul (0-0) contre Le Havre AC, La Berrichonne de Châteauroux est reléguée en National[27] après 17 ans passés en Ligue 2.
Depuis 2015 : Nouveau départ
[modifier | modifier le code]Suite à la 19e place obtenue lors de la saison 2014-2015, synonyme de descente en National, La Berrichonne de Châteauroux décide de se restructurer. Jérôme Leroy, jusqu'alors joueur, est nommé conseiller du président Thierry Schoen aux affaires sportives et au recrutement. Malgré la relégation, Cédric Daury est reconduit au poste d'entraîneur[28].
Palmarès
[modifier | modifier le code]Le tableau suivant récapitule les performances de La Berrichonne de Châteauroux dans les diverses compétitions françaises et européennes. Les castelroussins sont le seul club centriste à avoir participé à une Coupe d'Europe (Coupe de l'UEFA 2004-2005).
Au niveau hexagonal, La Berri remporte un titre de National et un titre de Ligue 2 en 1994 et 1997. Elle atteint également la finale de la Coupe de France 2004 où il s'inclinera contre le Paris Saint-Germain.
Compétitions nationales | Compétitions internationales | Compétitions régionales et départementales |
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La Berrichonne de Châteauroux dispute l'essentiel de ses saisons aux deuxième et troisième niveaux du football français. Malgré trente-sept saisons passées en Ligue 2[31], le club n'a atteint qu'une seule fois la Ligue 1, en 1997-1998. Il dispute soixante-trois saisons au niveau national et sept au niveau régional[32].
Niveau I | Niveau II | Niveau III | Niveau IV | Niveau V | Niveau VI |
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Division 1 | Division 2 | DH Centre | |||
1945-1948 | |||||
Division 1 | Division 2 | CFA/Division 3 | DH Centre | ||
1948-1950 | |||||
1950-1958 | |||||
1958-1959 | |||||
1959-1960 | |||||
1960-1961 | |||||
1961-1970 | |||||
1970-1978 | |||||
Division 1 | Division 2 | Division 3 | Division 4 | DH Centre | |
1978-1985 | |||||
1985-1986 | |||||
1986-1988 | |||||
1988-1991 | |||||
1991-1993 | |||||
Ligue 1 | Ligue 2 | National | CFA | CFA 2 | DH Centre |
1993-1994 | |||||
1994-1997 | |||||
1997-1998 | |||||
1998-2015 | |||||
2015-... |
Le club n'a jamais remporté de coupe nationale mais atteint la finale de Coupe de France en 2004. En Coupe de la Ligue ses meilleures performances sont trois quarts de finales (1995, 2001 et 2009).
Coupe | V | F | 1/2 | 1/4 | 1/8 | 1/16 | 1/32 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Coupe de France | 0 | 1 | 0 | 1 | 4 | 9 | 16 |
Coupe de la Ligue | 0 | 0 | 0 | 3 | 3 | 5 |
Structures
[modifier | modifier le code]Couleurs
[modifier | modifier le code]Les couleurs de La Berrichonne évoluent à plusieurs reprises au cours de son histoire. Les couleurs historiques sont le blanc et le rouge[38]. À la suite de la fusion avec l'AS Châteauroux en 1935, qui évolue en violet et blanc[39], un compromis est fait : les bandes verticales rouge de La Berrichonne et la couleur violet de l'ASC sont conservées. Au fil des années, le violet devient bleu[40] correspondant alors aux couleurs bleu et rouge de la ville.
Au fil de son histoire La Berrichonne conserve ses couleurs traditionnelles bien qu'elle revêt un maillot bleu ciel courant des années 1970 et fin des années 1990. Le maillot historique à rayure rouge sur fond blanc ressortira pour l'occasion de la montée en Ligue 1. Le club joue donc en bleu et rouge à domicile et le plus souvent en blanc à l'extérieur[40].
Les couleurs traditionnelles du club n'apparaissent sur le logo qu'à partir de 1990. Le bleu et rouge, couleurs de la ville de Châteauroux sont présentes autour de l'inscription « L.B.C »[41][42].
Logo
[modifier | modifier le code]La Berrichonne est fondée en 1883. En 1920, elle fusionne avec l'Avenir Club de Châteauroux et prend le nom de Berrichonne Avenir Club (BAC). En 1935, le BAC s'associe avec l'AS Châteauroux sous le nom de La Berrichonne de Châteauroux.
Le premier logo du club représente un footballeur portant l'Acronyme de l'équipe sur sa poitrine. Il est entouré d'un cercle comprenant le nom du club sur fond bleu clair. En 1990, le club se dote d'un nouveau logo, il représente un ballon de football rouge avec l'acronyme du club inscrit sur un ruban bleu. Les couleurs misent en évidence sont alors celles de la ville de Châteauroux. En 1996, ces mêmes couleurs seront conservées et retravaillées et le nom du club fait son apparition[41][42].
Avenir Club de Châteauroux (????-1920) | La Berrichonne (1883-1920) | ||||||||||||||||||||
Berrichonne Avenir Club (1920-1935) | Association Sportive de Châteauroux (1919-1935) | ||||||||||||||||||||
La Berrichonne de Châteauroux (depuis 1935) | |||||||||||||||||||||
Infrastructures
[modifier | modifier le code]Stade
[modifier | modifier le code]Le club évolue sur son propre terrain de sa création à 1906, date de l'inauguration du Parc des Sports, ancien stade Gaston-Petit[B 1]. En 1935, à la suite de la fusion avec l'AS Châteauroux, l'équipe prend pour enceinte principale le stade de la rue Henri Dunant[1],[2] jusqu'en 1964 où elle retourne au Parc des Sports appelé dorénavant Stade Municipal. Il est donc depuis 1964, l'enceinte où évolue La Berrichonne de Châteauroux. Le stade actuel du club est quant à lui inauguré en 1971 portant le nom de Gaston Petit, maire défunt de la ville et passionné du club[1][43].
Après avoir subit une rénovation suite à la montée du club en Ligue 1 (1997), le stade se dote d'une une pelouse synthétique en 2011[44].
Le match d'inauguration est joué le . Le Stade Gaston-Petit est la propriété de la ville de Châteauroux.
Centre d'entraînement La Tremblère
[modifier | modifier le code]Le centre d'entraînement de La Tremblère est inauguré en 1995. Il est situé à La Tremblère à quinze kilomètre de Châteauroux. Le centre est dans une dimension moderne, étant doté d’une salle de soins, d’un espace détente, de vastes vestiaires, ainsi que d'une piscine et de jacuzzi. Le complexe sportif sert aussi d'entrainement pour l’équipe réserve de La Berrichonne.
Centre de formation
[modifier | modifier le code]Le centre de formation de La Berrichonne de Châteauroux se situe au centre d'entraînement La Tremblère. Pour concilier scolarité et entraînement, la Berrichonne est lié par une convention au Lycée Jean-Giraudoux de Châteauroux; permettant de conserver une scolarité dans un cadre traditionnel[45][46][47].
Durant l'été 2014, à la suite de la restructurations du club, l'Institut Régional de Football (IFR) devient le nouveau site pour accueillir les jeunes castelroussins. Ce partenariat permet à La Berrichonne de pérenniser sa qualité d’enseignement[48].
Le centre de formation castelroussin tient une excellente réputation, y sont passés des joueurs tels que Florent Malouda, Stéphane Dalmat, Sébastien Roudet, Razak Boukari, Valère Germain, ou encore Bakary Sako.
Aspects juridiques et économiques
[modifier | modifier le code]En 1991, La Berrichonne devient professionnel. Le club se réorganise alors en deux structures distinctes : l'association La Berrichonne et la Société anonyme à objet sportif (SAOS)[13]. C'est seulement en 2007 qu'il devient une Société anonyme sportive professionnelle (SASP)[15].
Statut juridique et légal
[modifier | modifier le code]Le Berrichonne de Châteauroux se compose d'une association, titulaire du numéro d'affiliation de la FFF, et d'une société (SASP). L'association La Berrichonne gère la section amateur[49].
Organigramme
[modifier | modifier le code]La SASP est présidée par Thierry Schoen, chef d'entreprise. Daniel Baujean, Thierry Sanselme, Morald Chibout et Michel Denisot occupent le poste de vice-président. Bruno Allegre est président délégué alors que Jérôme Leroy, est conseiller du président Thierry Schoen aux affaires sportives et au recrutement. Stéphanie Reignoux directrice commerciale et de la communication, tandis que Christophe Chauvin est responsable de la sécurité. Mickaël André est attaché marketing et merchandising[50].
L'entraîneur est Cédric Daury, l'adjoint Philippe Cuervo. Eric Leroy est entraîneur des gardiens. Le médecin en chef est Xavier Roy et le médecin de l'équipe professionnelle, accompagné de Ludovic Lemasson. Quentin Beauvallet est kinésithérapeute, Gwen Ballet ostéopathe, Florent Basin podologue, Philippe Maisonnette masseur et le préparateur physique est Romaric Boch. Denis Mérigot s'occupe de la supervisions des matchs. Jean-Claude Douet et Georges Gasne sont intendants[51].
Directeur du centre de formation, Laurent Cadu s'occupe également des U17 Nationaux. La réserve est gérée par Dominique Bougras en tant qu'entraîneur, Julien Baron entraîneur des gardiens, Dominique Cotillon médecin et Richard Hernaez kinésithérapeute. Les U19 Nationaux sont entraînés par Armindo Ferreira[49].
Personnalités
[modifier | modifier le code]Présidents
[modifier | modifier le code]no | Nom | Période |
---|---|---|
1 | M. Hidien | 1883 |
2 | Alfred Leune | 1883-1886 |
3 | Théodore Vacher | 1886-1895 |
4 | M. Guillaume | 1895-1904 |
5 | Léon Talichet | 1904-1925 |
6 | Henri Brossard | 1925-1934 |
7 | Victor Hélin | 1934-1945 |
8 | Jacques Lacour | 1945-1974 |
9 | Claude Jamet | 1974-1989 |
10 | Michel Denisot | 1989-1991, 2002-2008 |
11 | Daniel Baujean | 1991-1996, 2008 |
12 | Thierry Sanselme | 1996-2002 |
13 | Patrick Le Seyec | 2008, 2009-2013 |
14 | Thierry Schoen | 2013- |
Le premier président du club est nommé le 17 novembre 1883, il s'agit de M. Hidien, directeur d'une entreprise de construction de machines agricoles, mais se retirera quelques jours plus tard pour laisser sa place à Alfred Leune, fondateur de La Berrichonne[B 1]. En 1886, Théodore Vacher devient président, il garde le poste neuf années avant que M. Guillaume ne lui succède.
En 1904, Guillaume devient président d'honneur et laisse sa place à Léon Talichet. Il dirigera le club pendant 30 ans. C'est notamment sous sa présidence que La Berrichonne se dotera de sa première équipe de football (1913), qui évoluait avant avec des joueurs du Football Club du Lycée de Châteauroux (FCLC), et que le Parc des Sports verra le jour en (1906)[52]. En 1920, L'Avenir Club fusionne avec La Berrichonne pour devenir le Berrichonne Avenir Club (BAC).
C'est en 1925 que Talichet laisse la présidence à Henri Brossard, père de Hervé Brossard membre de l'actuel conseil d'administration. En 1935, le Berrichonne Avenir Club (BAC) fusionne avec l'Association Sportive de Châteauroux (ASC) prenant alors le nom de La Berrichonne de Châteauroux. Victor Helin, pharmacien, prend donc la présidence et Talichet est nommé président d'honneur[2],[P 1].
En 1945, Jacques Lacour prend la tête du club jusqu'en 1974. Sous sa présidence d'anciens internationaux français se suivront au poste d'entraîneurs tels que Albert Dubreucq, André Strappe, Léon Deladerrière et Maurice Lafont. C'est également Lacour qui fait appel aux services du « sorcier berrichon », Gérard Wozniok en 1946. Il sera aussi à l'origine des venues d'Antoni Nieroba et Antoni Piechnicqzek. Durant l'ère Lacour, La Berri évoluera au quatrième, troisième et second niveaux du football français. Le club gagnera deux Coupe du Centre (1949-1950), jouera une finale de Division 3 en 1964 et terminera premier et second de son groupe de troisième division en 1996 et 1970.
Lacour transmet le flambeau à Claude Jamet, ancien football, en 1974. Celui-ci fera notamment venir les internationaux polonais Roman Jakóbczak et Zbigniew Kwasniewski en 1977 et 1978 ainsi que l'ancien international français Hervé Revelli en tant qu'entraîneur. En tant que président, Jamet verra La Berrichonne terminer cinquième de l'exercice 1980-1981 et, la même année, aller jusqu'en huitième de finale de la Coupe de France qu'elle perdra contre Lille OSC. Claude Jamet est aussi le président en place lors des deux relégations de suite en troisième et quatrième division (1985 et 1986). Le club remontera en troisième division en 1988.
En 1989, Jamet cède la présidence après quinze ans à la tête du club. C'est alors Michel Denisot qui prend le poste. C'est en 1989, lors d'un match contre le FC Bourges, que se scelle le fameux tandem Denisot-Trotignon, qui conduira le club vers les sommets à venir[P 1]. À la demande de Denisot, Patrick Trotignon accepte le poste de manager de La Berrichonne, avec pour mission de restructurer le club du centre de formation, à l'équipe première.
Michel Denisot quitte le club en 1991 pour prendre la direction du Paris Saint-Germain alors racheté par Canal +. C'est donc Daniel Baujean qui prend la présidence de La Berrichonne. La même année, le club remonte en deuxième division et se professionnalise par la même occasion. Suite à une honorable huitième place en 1992 après avoir recruté Patrick Mboma, le club subit la réforme de la deuxième division et redescend en Division 3 en 1993. Baujean recrutera fort, notamment le coach Victor Zvunka et des joueurs tels que Jimmy Algerino ainsi que les internationaux Kari Ukkonen (Finlande) et Smahi Triki (Maroc) ce qui permet au club de remonter en deuxième en 1994 avec son premier grand titre : le Championnat de France de National 1994. Après 1994, La Berrichonne recrute à tour de bras notamment des internationaux à l'instar de Sékana Diaby (Cameroun), Edvin Murati (Albanie) ou même Ferdinand Coly (Sénégal). C'est en 1996 que Daniel Baujean cèdera sa place.
Thierry Sanselme arrive à la présidence en 1996. Un an plus tard, accompagné de Trotignon qui a vécu le titre de National, il dirige le club vainqueur du championnat de Ligue 2 1996-1997, permermettant ainsi à La Berrichonne d'accéder à la Ligue 1[53],[54]. Sanselme est président lorsque Stéphane Dalmat et Florent Malouda font leurs débuts en professionnels. L'exercice dans l'élite du football français sera cours pour le club et le retour en Ligue 2 stagnera au milieu de tableau jusqu'au départ de Sanselme en 2002.
Michel Denisot fait alors son retour au club en 2002 accompagné de Patrick Trotignon[55][56]. . Sanselme devient manager. En 2004, La Berrichonne accède à la finale de la Coupe de France lui permettant l'année suivante de jouer le premier tour de la Coupe de l'UEFA. Michel Denisot quittera la présidence en 2008.
Le duo Daniel Baujean/Patrick Le Seyec est à la présidence en 2008 avant que Le Seyec ne continue dans cette exercice[P 1]. Il chef d'une entreprise de transport.
En décembre 2013, Patrick Le Seyec, suite à 5 années éprouvantes à la tête du club, laisse sa place de président à Thierry Schoen, chef d'entreprise lui aussi, qui sera entouré de quatre vice-présidents, dont Michel Denisot[57].
Le 4 mai 2015, Florent Malouda, arrivé au conseil d'administration en 2014, tente de racheter 51% des parts du club et ainsi devenir actionnaire majoritaire. Mais il se heurtera à une réponse négative de l'ensemble des dirigeants du club et donnera donc sa démission, synonyme de divorce avec l'administration alors en place[26].
Entraîneurs
[modifier | modifier le code]Si La Berrichonne de Châteauroux nait en 1883 et sa section football en 1916; c’est 32 ans plus tard, en 1938, que le club se procure son premier entraîneur. Il s'agit de M. Roder. Il sera remplace durant La Seconde Guerre mondiale par Roger Gabanis. En cette période, La Berri peine à se faire une place et, alors en zone libre, elle sera rattachée à la Ligue Auvergne-Limousin le temps du conflit.
Arrivé en 1943, Roger Cabanis, ex-gardien du RC Paris, rejoint Châteauroux en temps qu'entraîneur-joueur. L'année suivante il apporte au club sa quatrième Coupe de l'Indre. Il est également l'entraineur aillant permis à Roger Mindonnet de rejoindre le football professionnel. Cabanis fera monter le club en troisième division en 1945 puis le quittera en 1946. Il sera remplacé par M. Le Guyader puis, en 1947 M. Roy qui sera remplacé au cours de la saison par Ambroise Torta.
Gérard Wozniok prend la tête de l'équipe en 1946[3] en tant qu'entraîneur-joueur mais ne pourra éviter la descente du club en quatrième division en 1948. Son travail paye enfin l'année suivant, il apporte au club ses deux premières Coupe du Centre (1949 et 1950) et Châteauroux retrouve la Division 3 à la fin de la saison 1950-1951. Wozniok gagne alors le surnom de « Sorcier Berrichon » [60],[B 17][B 18] et à la fin de la saison suivante, il prendra sa retraite sportive en laissant le club à la troisième place de son groupe.
Lors de la saison 1952-1953, Charles Carville, Ambroise Torta et le tchèque Antonin Tichy se succèdent à la tête de l'équipe, qui termine huitième de Division 3. En 1953, Tichy est remplacé par Joseph Rabstejnek. Il restera une saison et mènera l'équipe à la dixième place de son groupe de troisième division. Rabstejnek sera remplacé par François Maestroni en 1954, ce dernier entraînera la Berrichonne jusqu'en 1958. Bon pédagogue il s’occupera de toutes les équipes du club avant son départ lors de la relégation de l'équipe première en quatrième division, après trois saisons en milieu de tableau[60],[P 4].
En 1958, l'ancien international français Albert Dubreucq prend la suite de Maestroni et remonte le club en Division 3 mais sera relégué en fin de saison en 1960. En 1961, Maurice Lafont, lui aussi ancien international français, prend les commandes de l'équipe et Châteauroux retrouve alors la troisième division en fin de saison. Lafont quittera l’Indre deux ans plus tard, en 1963, après avoir terminé dixième, puis cinquième lors de ses deux dernières saisons[61]. En 1963, Henri Burda prend la succession et remporte le groupe Ouest de Division 3 qualifiant ainsi La Berri pour la phase finale. Le club ira jusqu'en finale mais s'inclinera contre l'équipe réserve de l'AS Monaco[réf. nécessaire]. En 1965, Henri Burda est emporté par une terrible maladie.
En 1965, Léon Deladerrière, ancien ailier gauche de l'Équipe de France, prend alors la gestion du groupe[P 4]. En 1966, le club termine en tête de son groupe de Division 3[60]. Deladerrière s'en ira la saison suivante, après une troisième place en championnat. En 1967, Robert Vicot prend alors la direction de l'équipe qu'il mènera, après deux sixièmes places, sur la seconde marche de son groupe de Division 3 en 1970 ce qui permettra au club d'accéder à la deuxième division suite à la réforme de Division 2.
En 1970, André Strappe (23 sélections en Équipe de France[P 4]) prend la tête de l'équipe alors en deuxième division. Il sera entraîneur-joueur mais ne disputera seulement que 10 matchs (2 buts) et La Berrichonne terminera la saison à une honorable dixième place[62]. L'année suivante, Gérard Wozniok fait son retour au club avec un contrat d'un an. Mais à la fin de la saison 1971-1972, Wozniok prolonge son contrat d'un an supplémentaire et ouvre alors une cellule de recrutement en Pologne permettant notamment, en 1972, aux internationaux polonais Antoni Nieroba et Antoni Piechniczek de rejoindre le club. Wozniok quittera son poste en 1973 suite à un crise morale dans les coulisses de La Berrichonne, mais il restera très actif pour les recrutements des années à venir.
Durant l'été 1973, Lucien Troupel arrive à la tête de l'Équipe de France militaire. Après de nombreux recrutements, La Berrichonne stagne en milieu de tableau et en 1980 Troupel quitte le club[10].
Durant l'été suivant, Hervé Revelli, ancien international français, prend la tête de l'équipe en tant qu'entraîneur-joueur. C'est un choix gagnant pour le club puisque l'équipe finit à la cinquième place de l'exercice 1980-1981[10]. Cette même saison, La Berri ira même jusqu'en huitièmes de finale de la Coupe de France[11]. Les années suivantes se clôturent en milieu de tableau et en 1983, Revelli est succédé par Antoni Nieroba qui revient entraîner Châteauroux dix ans après l'avoir quitté[P 4]. Mais en 1985, le club est relégué en troisième division et Nieroba est alors limogé. Philippe Leroux lui succède. Pour sa première année à la tête du groupe il assiste, impuissant, à une relégation en quatrième division.
En 1986, La Berrichonne fait appel à Philippe Besset. Il obtient une quatrième place au terme de la saison 1986-1987 de Division 4 et laissera son poste à Lionel Sachy. En 1988, Sachy mène le club à la troisième division[10]. Pour son retour en D3, le club se procure les services du yougoslave Alec Hrnic mais celui-ci sera remplacé Jacky Lemée l'année de son arrivé. En 1989, Lemée est limogé après une treizième place[12].
En 1989, Andrzej Szarmach, ancien international polonais, prend alors l'équipe en main. Il permettra à Châteauroux de retrouver la deuxième division au terme de la saison 1990-1991 et quittera le club la même année. Il sera remplacé à la tête de l'équipe par Joachim Marx, après une huitième place.
Marx laisse sa place à Victor Zvunka en 1992. L'année suivante, le club est relégué en National 1 suite à la réforme de Division 2[13]. La Berrichonne et Zvunka remontent en deuxième division à la fin de la saison 1993-1994 et emportent par la même occasion le Championnat de France de National. Zvunka continue d'illuminer Châteauroux et mène l'équipe sur le toit national avec le titre de champion de France de deuxième division en 1997[13]. Il entrainera La Berrichonne de Châteauroux encore une saison et la quittera en 1998, suite à la relégation du club en Division 2.
Joël Bats, arrive en 1998. Ne réussissant pas à mettre en place ce qu'il souhaite, il quitte l'équipe en 1999. Thierry Froger lui succède alors puis cédera sa place en 2003. Il est remplacé par Victor Zvunka, après avoir égaillé La Berrichonne dans les années 1990, il amène cette fois le club en finale de Coupe de France 2004[P 4].
En 2005, Zvunka est remplacé par Didier Ollé-Nicolle qui sera écarté de l'équipe professionnelle en mars 2006 suite à quatre défaites consécutives et une quinzième place de Ligue 2. Il laisse sa place à Cédric Daury, entraîneur de l'équipe réserve[63]. Mais Daury, atteint du cancer de la parotide, quitte provisoirement ses fonctions un an plus tard. Il sera remplacé jusqu'à la fin de la saison par Frédéric Zago et indique vouloir préparer la saison 2007-2008 après avoir guéri[64]. Mais en février 2008, Cédric Daury laisse à nouveau sa place et cette fois-ci c'est Christian Sarramagna assure la succession. Sarramagna se retire en décembre 2008, après 17 journées de L2, son club compte 17 points et occupe la 18e place. Il déclare espérer que son retrait « provoquera une prise de conscience du groupe professionnel et placera chacun devant ses responsabilités ». L'intérim est assuré par ses adjoints Nicolas Weber et Denis Mérigot tandis que Sarramagna retrouve son poste de coordinateur technique de la Berrichonne qu'il occupe depuis l'été 2007[65].
En 2008, Dominique Bijotat prend la direction du groupe professionnel et revient par la même occasion dans sa ville natale. Malgré trois victoires lors des trois premières journées, Bijotat et ses joueurs occupent la place de leader mais après être restés invaincus pendant les six premiers matchs de la saison, l'équipe multiplie les mauvais résultats pour n'engranger que onze points supplémentaires en quinze matches (deux victoires et cinq nuls contre huit défaites). Fin novembre, pour son entrée en dans la compétition de la Coupe de France, le club chute face à l'Olympique de Saumur (CFA)[66]. Dominique Bijotat quitte donc le club après une défaite à domicile contre l'AC Ajaccio (2-1), La Berri occupe alors la seizième place du classement de Ligue 2 à deux points du premier relégable.
C'est l'ancien international français Jean-Pierre Papin qui prend le coching de l'équipe au mois de janvier 2010[67]. Alors 18e au classement, Papin pose un ultimatum à ses joueur lors de la 27e journée : si ils perdent le match contre le SC Bastia, il quitte la tête de l'équipe. Finalement les joueurs tiendront le nul (2-2) après avoir été mené à la mi-temps[68]. Jean-Pierre Papin démissionnera tout de même à la fin de la saison 2009-2010[15][69].
Didier Tholot prend la succession de Papin en 2010. En avril 2012, La Berrichone est toujours en course pour la montée, septième de Ligue 2 à quatre points du podium mais la fin de saison sera moins glorieuse et le club s'effondra à la quatorzième place. Tholot est licencié en octobre 2013 après une défaite à Nîmes et un 30e match consécutif sans victoire à l’extérieur, La Berrichonne se classe alors 18e de Ligue 2[70].
Jean-Louis Garcia remplace Tholot jusqu'à la fin de la saison 2014[71]. Après que le club fut repêché administrativement en Ligue 2, c'est Pascal Gastien qui est choisi à la tête de l'équipe pour la saison 2014-2015[72]. Le 9 février 2015, suite aux mauvais résultats de l'équipe qui est 19e au classement, Gastien est licencié[73]. La mission maintient est alors confiée à Cédric Daury qui effectue son retour dans le Berry[74]. Malgré la relégation du club en National, Daury est reconduit au poste d'entraîneur[28].
Joueurs emblématiques
[modifier | modifier le code]no | Nom | Matchs |
---|---|---|
1 | Raymond Olejnik | 355 |
2 | Philippe Besset | 298 |
3 | Vincent Fernandez | 286 |
4 | Christian Verrier | 271 |
5 | Armindo Ferreira | 267 |
6 | Denis Mérigot | 219 |
7 | Sébastien Roudet | 211 |
8 | Jean-Christian Lang | 206 |
9 | Patrick Vacher | 202 |
10 | Laurent Dufresne | 195 |
no | Nom | Buts |
---|---|---|
1 | Yvon Delestre | 70 |
2 | Laurent Dufresne | 53 |
3 | Christian Verrier | 39 |
4 | Pierre Sither | 37 |
5 | Sébastien Roudet | 35 |
6 | Bruno Roux | 34 |
7 | Bernard Ferrigno | 33 |
8 | Jason Mayele | 32 |
Formé à Châteauroux Roger Mindonnet est le premier grand nom que La Berrichonne compte dans ses rangs[B 19]. En 1945 il part au Red Star FC avec lequel il atteindra la finale de la Coupe de France ce qu'il réitérera en 1953 avec l'AS Nancy, club dont il est le capitaine. Mindonnet compte plusieurs sélection en Équipe de France[P 6]. Arrivé en 1946, Gérard Wozniok révèle bien des joueurs dans les années 1950. Dont Jean Manairaud et René Schoen, un gardien venu d’Alsace et père de Thierry Schoen, futur président du club. Wozniak renforce l'équipe avec notamment l'arrivée de Stefan Dembicki[B 17] et en s'appuyant sur des jeunes joueurs tesl que Claude Jamet. En 1950, Jamet fait partie de l'équipe qui accède en Division 3 et deviendra président de La Berrichonne entre 1974 et 1989[B 20]. En 1958, Albert Dubreucq débarque dans le Berry et s'y illustre particulièrement avec ses coups francs.
En 1964, La Berri parvient jusqu’en finale de Division 3 où elle s'inclinera face à l'équipe réserve de l'AS Monaco. Ce parcours révèle des joueurs tels que Gérard Marcon, Jean-Claude Perreau et Guy Perrot[P 6]. Buteur hors pairs, Daniel Ugolini marque aussi la fin des années 1960 sous les couleurs de Châteauroux en compagnie de Robert Vicot et Maurice Lafont.
Les années 1970 de La Berrichonne mettent en avant des joueurs tels que Roger Amalfitano, Philippe Besset et surtout Raymond Olejnik qui est, à ce jour, le joueur ayant joué le plus de match avec La Berrichonne (355). Denis Mérigot, ancien international espoir, s'illustre durant cette même période. Après un passage salué au FC Nantes, il remet son talent à la disposition de Châteauroux de 1978 à 1987. En 1973, l'entraîneur Lucien Troupel participe à l’éclosion de Christian Verrier, attaquant actif. Une attaque où s’installera Yvon Delestre, buteur imparable comptant plusieurs sélection Équipe de France et meilleur buteur de l'histoire du club avec 70 réalisations. En 1974, France Football désigne Delestre comme meilleur joueur de la D2[P 7],[76].
Sous l'ère Hervé Revelli, à la tête de l'équipe et joueur entre 1980 et 1983, l'activité des joueurs tels que Christian Mattiello, Pierre Syther, Patrick Aldaya ainsi que l'international polonais Zbigniew Kwasniewsk marque les temps fort du club berrichon avant les deux relégations successives en deuxième et troisième division.
Au début des années 1990 Châteauroux retrouve l'élite avec l'international togolais Sadou Boukari père de Razak Boukari[P 7]. En 1991, Dominique Bijotat revient dans son pays natal pour sa fin de carrière. L'année suivante est marquée par le prêt de Patrick Mboma, le Lion Indomptable naît au plus niveau à Châteauroux. Alliant puissance, technique et réalisme, il fait forte impression avant de retourner au Paris Saint-Germain et de devenir la star de la sélection camerounaise. D'autres compétiteurs marquent le club au milieu des années 1990 à l'instar de Jimmy Algerino, Ronan Le Crom, David Le Frapper, Didier Martel, Jason Mayélé ou encore les internationaux Kari Ukkonen (Finlande), Smahi Triki (Maroc), Ferdinand Coly (Sénégal), Sékana Diaby (Cameroun) et Edvin Murati (Albanie). Sous l'entraînement de Victor Zvunka, les joueurs découvrent l’ambition et les sommets de la Ligue 2 avec le titre en 1997. Bruno Roux et Patrick Guillou sont alors deux hommes forts de l'effectif berrichon[P 7]. L'année du titre en Ligue 2, Yann Lachuer, défit les statistiques avant de retourner à l'AJ Auxerre en fin de saison. En Ligue 1, le club s'appuie sur de solides joueurs tels que le gardien Frédéric Guéguen, fervent partisan de la montée. Suite au départ de Lachuer Stéphane Dalmat devient le joueur phare de Châteauroux, épaulé par Laurent Dufresne, Nicolas Weber ou encore l'international sénégalais Ferdinand Coly. Le jeune Dalmat fait preuve d'un culot et d'une capacité d'accélération au-dessus de la moyenne. Lors de cette saison 1997-1998 il éclipse un autre jeune joueur, Florent Malouda. Mais plus tard, tous les deux côtoieront les plus grands clubs européens. Dalmat jouera à l'Inter Milan et Malouda au Chelsea FC avec lequel il gagne la Ligue des Champions 2011-2012. Florent Malouda compte également 80 sélections en Équipe de France et a joué deux Coupes du Monde dont une finale lors de l'édition 2006. Le vestiaire professionnel du stade Gaston-Petit porte son nom[P 8]. La fin des années 1990 est également marquée par les venues de Steve Savidan et de l'international camerounais François Omam-Biyik.
Au début des années 2000, avec l’enchaînement des saisons en Ligue 2, plusieurs joueurs s'illustrent tels que Benjamin Nivet, Alexandre Dujeux ou encore Armindo Ferreira qui donne lui aussi de l’éclat à l'équipe. Vincent Fernandez, gardien et capitaine emblématique (286 matchs). Teddy Bertin, arrivée en 2003 avec un certain statut, fait honneur à sa réputation durant quatre saisons. Défenseur central rayonnant, il emmène Châteauroux en finale de la Coupe de France 2004. Sébastien Roudet, admirable pied gauche suscite convoitise et n'est pas étranger à cette épopée en Coupe de France [P 8]. On peut ajouter à ce parcours Nicolas Douchez, Ludovic Clément, David Coulibaly, Marc Giraudon, Ludovic Jeannel, Laurent Morestin, Rodolphe Roche, David Vandenbossche, Eddy Viator, ou même l'international malien Djibril Sidibé. La fin des années 2000 est marquée par les caractères de Thiago Xavier, d'Eugène Ekobo et de Rod Fanni, la générosité de David Fleurival et la clairvoyance d'attaquants tels que Jacob Mulenga ou Papiss Cissé.
Les années 2010 ont vu passer à La Berrichonne de nombreux joueurs de talents. Rudy Haddad et Akim Orinel ont tous les deux gagnés le titre de meilleur passeur de Ligue 2 en 2011 et 2012. Des attaquants modèles, Bryan Bergounoux, André Titi-Buengo, Kevin Dupuis, Marcel Essombé, Jérôme Lafourcade, Steven Joseph-Monrose, Maxime Bourgeois. Des défenseurs redoutables à l'instar de Fernando Neves et Marvin Esor ainsi que des milieux de terrains imparables comme David De Freitas ou Yohan Hautcoeur. Plus récemment, La Berrichonne fut le théâtre de joueurs se révélant à l'élite du football français tels que Damien Da Silva, Kévin Constant, Henri Bedimo, ou encore Claudio Beauvue. Durant la saison 2014-2015 Châteauroux s'entoure de joueurs d'expériences avec Laurent Bonnart, Grégory Thil, Jérôme Leroy et le retour de Sébastien Roudet.
Principaux joueurs formés au club
[modifier | modifier le code]À la fin des années 1990, Ludovic Clément, Rodolphe Roche, Thomas Dossevi, Stéphane Dalmat, Sébastien Roudet ou encore Florent Malouda constituent les premières générations, sortant de La Tremblère, à jouer en équipe première de La Berrichonne.
Attirés par d'autres clubs, de jeunes joueurs quittent La Berrichonne avant de passer professionnels. À l'instar de Gilles Sunu transféré à Arsenal ainsi que Valère Germain et Frédéric Bulot, tous deux transférés à l'AS Monaco quitteront Châteauroux sans avoir pu exprimer leur potentiel en équipe première. Jean-Sylvain Babin, Razak Boukari, Tongo Doumbia, Romain Grange, Amara Baby, Lamine Koné, Emmanuel Imorou, Ahmed Kashi, Mana Dembélé, Christopher Maboulou ou même Bakary Sako font partis des joueurs formés à Châteauroux.
Lors de la saison de Ligue 2 2014-2015, sur un effectif de 30 joueurs, 13 sont issus du centre de formation dont les internationaux Nasser Chamed et Johann Obiang.
Effectif professionnel actuel
[modifier | modifier le code]Le tableau liste l'effectif professionnel de La Berrichonne de Châteauroux pour la saison 2014-2015.
Joueurs | Encadrement technique | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Soutien et image
[modifier | modifier le code]Médias
[modifier | modifier le code]La Berrichonne est présente sur les réseaux sociaux Facebook, Twitter et Instagram. Le site web officiel : http://www.berrichonne.net. La web TV sur Dailymotion.
À l'instar de nombreux clubs français, Châteauroux compte comme partenaire média la radio France Bleu. Le club possède son propre magazine, PROlongations et les journaux La Nouvelle République, Le Berry républicain ainsi que La Bouinotte couvrent régulièrement les événements de La Berrichonne[78].
Sponsors
[modifier | modifier le code]Durant les années 1970, Adidas devient l'équipementier de La Berrichonne[79].
En 1975, les Assurances de Paris deviennent le principal sponsor maillot.
En 1976, Les Assurances de Paris sont remplacé par RTL puis Auga, filiale de Brioche Pasquier, et Demeures GBA[80].
Depuis 1981, l'entreprise E.Leclerc est partenaire du club[81].
Au début des années 1990, Duarig devient l'équipementier principal ainsi que Uhlsport pour les gardiens.
Au début des années 2000, Adidas est remplacé par Nike en tant qu'équipementier du club. La firme américaine est encore engagée avec La Berrichonne lors de la saison 2014-2015. La Halle est le principal sponsor maillot durant une majorité des années 2000 ainsi que l'entreprise Le Seyec, partenaire de 1987 à 2013[37][82].
À partir de 2014, Couleurs de Tollens devient le principal sponsor de La Berrichonne.
Rivalités
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La club ne compte pas vraiment de rivaux. Il n'existe pas de rencontres avec un suivi important des supporters et une pression médiatique supérieure, malgré la concurrence avec le Tours Football Club. Depuis l'après guerre, La Berrichonne de Châteauroux et Le Tours FC se disputent la suprématie du plus grand club du Centre. En arrière plan on retrouve les clubs de l'US Orléans, du Bourges 18 ou même du Blois Foot 41. Durant les années 1980, Le Tours FC de Royer enchaîne les saisons en première et seconde division alors que Châteauroux oscille plutôt entre les second et troisième échelons français. A partir des années 1990, La Berri assoit sa domination sur le Tours FC évoluant alors en National. A partir de la fin des années 2000, les deux clubs se retrouvent en Ligue 2 et la rivalités, toutes proportions gardées, continue. |
Supporters
[modifier | modifier le code]Saison | Nbr d'abonnés |
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1998/1999 | 3 500 |
1999/2000 | 2 618 |
2000/2001 | 2 601 |
2001/2002 | 2 164 |
2002/2003 | 1 864 |
... | ... |
2012/2013 | 1 300 |
La première apparition d'abonnés remonte aux années 1960 et le premier groupe de supporters, l'Armada, vit le jour en 1987. Il s'installe dans la tribune Crédit Agricole du Stade Gaston-Petit et atteindra en 1997 une centaine de fidèles lors de l'unique saison du club en Ligue 1. En 2007, il est dissous et les Supras Berry prennent le relais jusqu'en 2012 remplacés plus tard par les Red Blue Angels. Vos Amis est aussi un groupe de supporters créée par des adeptes de La Berrichonne. Fin 2013, les Supporters de la Berrichonne sont la seule association encore existante en marge des abonnés. « On fait ce qu'on peut, explique Sébastien Gorgeon, le président. Avec la sono, les tambours et les drapeaux, on les encourage du début à la fin de chaque match joué à Gaston-Petit. Si on ne fait pas un minimum de bruit, le stade est mort car ce ne sont pas les spectateurs qui nous aident. Il n'y a pas d'ambiance, c'est ennuyeux. »[P 9].
Pour la Finale de la Coupe de France 2004, quarante cars et deux trains sont utilisés pour amener les quelques 20 000 berrichons dans les tribunes du Stade de France.
Certains supporters accueillaient même les jeunes qui souhaitaient entrer au centre de formation La Tremblère[P 10].
Affluences
[modifier | modifier le code]Les premières affluences connues de La Berrichonne de Châteauroux montrent que, durant les années 1960, 1 000 à 2 000 spectateurs venaient assister aux matchs en troisième division. Dans les années 1970, avec la montée du club en deuxième division, le nombre de supporters augmente significativement pour atteindre les 3 000 personnes. En 1984-1985, année de relégation en Division 3, le nombre de spectateur baisse très fortement. Remontée en deuxième division dans les années 1990, La Berrichonne attire à nouveau bon nombre de spectateurs au stade Gaston-Petit. À partir de 1991 entre 2 000 et 4 000 spectateurs sont présents à chaque match de deuxième division. La relégation en National en 1993 essoufflera cet engouement avant de réaugmenter en cours de saison, laquelle se clôtura par un titre de champion de France de National. L'équipe ayant des résultats, les spectateurs suivent jusqu'au titre de Ligue 2 en 1997. L'unique saison du club en Ligue 1 (1997-1998) est suivie par une moyenne de plus de 12 000 personnes au stade Gaston-Peti. Depuis l'affluence oscille en fonction des performances de l'équipe avec un pique autour de l'année 2005, suite au beau parcours en Coupe de France et des bons résultats en championnat. Depuis 2010, en moyenne 5 000 à 6 000 spectateurs viennent voir les matchs de La Berrichonne[84].
Autres équipes
[modifier | modifier le code]Équipe réserve
[modifier | modifier le code]Le tableau liste l'effectif de la réserve de La Berrichonne de Châteauroux pour la saison 2014-2015.
Joueurs | Encadrement technique | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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L'équipe réserve de La Berrichonne de Châteauroux remporte son groupe de CFA 2 en 1996, et se classe second de lui de CFA en 1983[86],[87].
Palmarès
[modifier | modifier le code]L'équipe réserve du club est gérée par Dominique Bougras en tant qu'entraîneur, Julien Baron entraîneur des gardiens, Dominique Cotillon médecin et Richard Hernaez kinésithérapeute. Le directeur du centre de formation, Laurent Cadu s'occupe également des U17 Nationaux alors que les U19 Nationaux sont entraînés par Armindo Ferreira[49].
Le tableau suivant récapitule les performances des équipes réserves[88] et de jeunes[89][90] de La Berrichonne de Châteauroux dans les diverses compétitions nationales, régionales et départementales.
Équipe réserve | Équipes jeunes |
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Autres sports
[modifier | modifier le code]La Berrichonne de Châteauroux est créée en tant que club omnisports. La gymnastique, l'escrime et le tir sont les premières sections à être créées. En 1974, quand Claude Jamet est élu président de la section Omnisports, il y a déjà plus d'un millier d'adhérents. Depuis la Berrichone offre, en plus du football, de nombreuses autres disciplines. Aujourd'hui il est donc possible de pratiquer du tennis, de l'athlétisme, du basket-ball, de la pétanque, de la randonnée pédestre, de la boxe ou encore du tennis de table[91]. En 2014, la section athlétisme compte autour de 300 licenciés ce qui en fait le neuvième club de la Ligue du Centre et le premier du département.
Début 2014, Claude Jamet est réélu président de La Berrichonne Omnisports, il est en poste depuis alors plus de quarante ans[92]. Lors des 130 ans du club, Jean-Yves Hugon, alors maire adjoint aux sports déclare que « La Berrichonne Omnisports représente à la fois l'histoire et le patrimoine de Châteauroux »[93].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
- Seule la nationalité sportive est indiquée. Un joueur peut avoir plusieurs nationalités mais n'a le droit de jouer que pour une seule sélection nationale.
- Seule la sélection la plus importante est indiquée.
Ouvrages de référence
[modifier | modifier le code]- « La Berri à 130 ans !!! », PROlongations, le journal de la Berrichonne Football, no 21,
- L'histoire des présidents, p. 3
- La saga des entraîneurs, p. 4
- La saga des entraîneurs, p. 4
- La saga des entraîneurs, p. 4
- Les entraîneurs de la Berrichonne Football, p. 5
- Les joueurs les plus marquants 1, p. 6
- Les joueurs les plus marquants 2, p. 7
- Les joueurs les plus marquants 3, p. 8
- Le public, fidèle parmi les fidèles, p. 10
- Le public, fidèle parmi les fidèles, p. 10
- Maurice Croze, La berrichonne,
- Introduction, p. 8
- Introduction, p. 7
- Introduction, p. 7
- Introduction, p. 8
- I - Naissance d'un club, p. 10
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- II - Des origines à l'arrivée de Roger Cabanis, p. 17
- II - Des origines à l'arrivée de Roger Cabanis, p. 18
- II - Des origines à l'arrivée de Roger Cabanis, p. 15
- II - Des origines à l'arrivée de Roger Cabanis, p. 21
- II - Des origines à l'arrivée de Roger Cabanis, p. 22
- II - Des origines à l'arrivée de Roger Cabanis, p. 19
- II - Des origines à l'arrivée de Roger Cabanis, p. 25
- II - Des origines à l'arrivée de Roger Cabanis, p. 23
- III - Gérard Wozniok et l'accession en CFA, p. 28
- III - Gérard Wozniok et l'accession en CFA, p. 27
- III - Gérard Wozniok et l'accession en CFA, p. 28
- III - Gérard Wozniok et l'accession en CFA, p. 27
- II - Des origines à l'arrivée de Roger Cabanis, p. 26
- III - Gérard Wozniok et l'accession en CFA, p. 31
Autres références
[modifier | modifier le code]- « Le Sport - Historique », sur chateauroux45-2000.pagesperso-orange.fr
- « Histoire de La Berrichonne de Châteauroux », sur cintana.free.fr
- « Historique : 1883-1946 », sur berrichonne.net
- « Fiche de la LB Châteauroux », sur le-terrain.com
- « La Berrichonne de Châteauroux », sur histoire.maillots.free.fr
- « Historique : 1883-1946 », sur berrichonne.net
- « Historique : les années 1950/1960... », sur berrichonne.net
- « Biographie de Maurice Lafont », sur afterfoot.fr
- « Biographie d'André Strappe », sur afterfoot.fr
- « Historique : les années 1970 / 1980... », sur berrichonne.net
- « Interview de Jean-Luc Aubard », sur berrichonne.net
- « Biographie de Jacky Lemée », sur afterfoot.fr
- « Historique : les années 1990 », sur berrichonne.net
- « Palmarès L.B. Chateauroux », sur 1jour1pari.com
- « Historique : les années 2000... », sur berrichonne.net
- FFF, « Fiche du match Paris SG-Châteauroux, 29 mai 2004 », sur fff.fr
- « Bienvenue au Club ! », sur uefa.com,
- « C3 : Bruges bat Châteauroux (2-1) », sur football365.fr,
- « Tholot limogé », sur francefootball.fr,
- « Jean-Louis Garcia coach de Châteauroux », sur francefootball.fr,
- « Le Seyec s'en va », sur francefootball.fr,
- « Un dirigeant nommé Malouda », sur francefootball.fr,
- « Roudet à Châteauroux », sur francefootball.fr,
- « Thil prêté à Châteauroux », sur francefootball.fr,
- « Florent Malouda quitte le conseil d'administration de Châteauroux » (consulté le )
- « Berrichonne de Châteauroux : Schoen-Malouda, à chacun sa vérité » (consulté le )
- « Le Gazélec Ajaccio en L1 ! », sur France Football (consulté le )
- « Daury entraîneur, Leroy conseiller du président » (consulté le )
- « Palmarès », sur berrichonne.net
- « Historique : 1883-1946 », sur berrichonne.net
- « Bilan des clubs », sur lfp.fr, Ligue de football professionnel
- « Fiche du club », sur lfp.fr
- « Parcours sportif », sur footballenfrance.fr
- « Fiche du club », sur lfp.fr
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- « Historique Coupe de France », sur fff.fr, Fédération française de football
- « Maillots de Châteauroux », sur pich36.skyrock.com
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- « Maillots de Châteauroux », sur pich36.skyrock.com
- Site des Emblèmes de France : Drapeaux de Châteauroux, consulté le 25 août 2012.
- « maillots Châteauroux », sur Skyrock (consulté le )
- « C'est quoi, la Berrichonne de Châteauroux ? », sur chezlesgirondins.com,
- « Pelouse : Les travaux », sur berrichonne.net
- « Présentation du Centre de Formation », sur berrichonne.net
- « La scolarité à La Berrichonne », sur berrichonne.net
- « Comment intégrer le Centre ? », sur berrichonne.net
- « La convention avec l'IFR », sur berrichonne.net,
- « Présentation », sur www.berrichonne.net (consulté le )
- « Organigramme », sur berrichonne.net
- « Staff Technique », sur www.berrichonne.net (consulté le )
- « Montrer une idéologie à Châteauroux », sur brevedarchitecture.blogspot.fr
- Ludovic Mesnard, « Patrick Trotignon le Berrichon de la Yaute », sur echoduberry.fr,
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- « Denisot revient à Châteauroux », sur sport.fr,
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- « Historique : les années 1950/1960... », sur berrichonne.net
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- « LFP.fr - Ligue de Football Professionnel - Ligue 2 - Saison 2009/2010 - 27ème journée - Châteauroux / SC Bastia », sur www.lfp.fr (consulté le )
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- « maillots Châteauroux », sur Skyrock (consulté le )
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- « Supporter de la Berri depuis 1980, partenaire depuis 1981 », sur berrichonne.net
- « Socios », sur lbchateauroux.free.fr
- « Historique Berrichonne Châteauroux », sur footballstats.fr
- « Saison 2014-2015 - Effectif réserve », sur berrichonne.net (consulté le )
- « Autres matchs de l'équipe réserve », sur cintana.free.fr
- « Division 4 Gr. E 1983 », sur footballenfrance.fr
- « CFA2 », sur www.berrichonne.net (consulté le )
- « U19 », sur www.berrichonne.net (consulté le )
- « U17 », sur www.berrichonne.net (consulté le )
- « La Berrichonne omnisports », sur sur cityvox.fr
- « 130 ans et toutes ses dents », sur lanouvellerepublique.fr,
- « La Berrichonne Omnisports a 130 ans », sur lanouvellerepublique.fr,
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Cette bibliographie présente quelques ouvrages de référence. Ceux qui sont utilisés pour la rédaction de l'article sont indiqués par le symbole .
- Maurice Aujeu, La Berrichonne football : 1916-1996, la Bouinotte, , 204 p.
- Maurice Croze, La berrichonne, Joué-lès-Tours, Alan Sutton, (ISBN 2842531612)
- Laurent Fortat et Sébastien Péaron, La Berri du foot et des hommes, La Bouinotte, 144 p. (ISBN 2-9516732-7-2)
- Jean Huguet et Pierre Bridier, « La Berri à 130 ans !!! », PROlongations, le journal de la Berrichonne Football, no 21, , p. 16 (lire en ligne)
- Laurent Fortat et Sébastien Péaron, La Berri - Coupe de France 2004, La Bouinotte, 48 p.
- Jean Huguet, Le livre d'or du Football de l'Indre, La Bouinotte, , 192 p. (ISBN 9782915729375)