Transports dans la Dordogne
Autoroutes | 110 km[1] | A89 |
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Routes nationales | 123 km[1] | N 21 N 221 |
R.D. et V.C. | 19 620 km[1] | |
Autocars interurbains | Cars régionaux Nouvelle-Aquitaine |
Principales gares de voyageurs | Périgueux, Mussidan, Bergerac, Montpon-Ménestérol, Saint-Astier, Thiviers |
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Services voyageurs | TER Nouvelle-Aquitaine |
Principaux ports |
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Aéroports | Bergerac-Dordogne-Périgord, Périgueux-Bassillac |
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Réseaux de transport en commun | Péribus (Périgueux), TUB (Bergerac), Sarlat Bus (Sarlat-la-Canéda) |
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Les transports dans le département français de la Dordogne, s'ils sont relativement performants, s'inscrivent dans une logique davantage régionale que nationale. La Dordogne n'est située sur aucun axe majeur de transport : elle est ainsi l'un des rares départements métropolitains à ne pas être relié à Paris par le train — et le plus peuplé de ceux-ci — et a attendu 2001 pour être desservi par sa première autoroute.
Transport routier
[modifier | modifier le code]Infrastructures routières
[modifier | modifier le code]Le principal axe routier de la Dordogne est l'autoroute A89, voie de circulation interrégionale qui relie Bordeaux à Lyon et dessert notamment la préfecture Périgueux ; le trafic de la seule autoroute du département reste toutefois modeste, avec 12 000 à 17 000 véhicules/jour selon les tronçons[2].
Cette autoroute croise à Périgueux la route nationale 21, qui relie notamment la capitale du Périgord blanc à Limoges au nord, Bergerac et Agen au sud.
Si les autres routes nationales de la Dordogne ont toutes été déclassées, certaines anciennes routes nationales conservent toutefois une grande importance régionale : la route départementale 936 (ex-RN 136), qui relie Bordeaux à Bergerac, et la route départementale 939 (ex-RN 139), qui relie Angoulême à Périgueux, en sont deux exemples.
Identifiant | Origine | Principales agglomérations desservies dans le département | Fin | Remarques |
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Autoroute A89 | Route nationale 89 à Arveyres près de Libourne, vers Bordeaux | Montpon-Ménestérol, Mussidan, Saint-Astier, Périgueux, Terrasson-Lavilledieu | Autoroute A6 à Limonest près de Lyon | Autoroute à 2x2 voies, concédée et payante sauf entre les sorties 14 et 16 (contournement de Périgueux). |
Route nationale 21 | Route nationale 520 à Limoges | Thiviers, Sorges, Périgueux, Bergerac | Lourdes (initialement : Gavarnie) |
La RN 21 s'interrompt sur quelques kilomètres au niveau de Périgueux, qui n'est pas traversée par la route nationale mais contournée par la RN 221 et l'A89. |
Route nationale 89 | Bordeaux | Montpon-Ménestérol, Mussidan, Neuvic, Saint-Astier, Périgueux, Thenon, Le Lardin-Saint-Lazare, Terrasson-Lavilledieu | Lyon | Déclassée en 2006 dans le département en RD 6089. |
Route nationale 133 | Route nationale 21 à Bergerac | Eymet | Frontière espagnole vers Pampelune | Déclassée dans les années 1970 en RD 933. |
Route nationale 136 | Bordeaux | Port-Sainte-Foy-et-Ponchapt | Bergerac | Déclassée dans les années 1970 en RD 936. |
Route nationale 139 | La Rochelle | Mareuil, Brantôme | Périgueux | Déclassée dans les années 1970 en RD 939. |
Route nationale 221 | Route nationale 21 à Trélissac, à l'est de Périgueux | Autoroute A89 à Saint-Laurent-sur-Manoire, au sud-est de Périgueux | Contournement est de Périgueux, qui assure la continuité du réseau routier national depuis que la RN 21 a été déclassée dans sa traversée de Périgueux. | |
Route nationale 660 | Bergerac | Couze-et-Saint-Front, Beaumont-du-Périgord, Monpazier, Villefranche-du-Périgord | Route nationale 111 à Rostassac (commune de Saint-Médard), vers Cahors | Déclassée dans les années 1970 en RD 660. |
Route nationale 674 | Angoulême | La Roche-Chalais | Route nationale 10BIS à Saint-Denis-de-Pile, vers Libourne | Déclassée dans les années 1970 en RD 674. |
Route nationale 675 | Route nationale 156 à Contres, vers Blois | Nontron | Route nationale 139 à Brantôme, vers Périgueux | Déclassée dans les années 1970 en RD 675. |
Route nationale 676 | Route nationale 660 à Beaumont-du-Périgord | Villeneuve-sur-Lot | Déclassée dans les années 1970 en RD 676. | |
Route nationale 699 | Route nationale 21 à Séreilhac, vers Limoges | Route nationale 137 à Saint-Dizant-du-Bois, près de Mirambeau | Déclassée dans les années 1970 en RD 699. | |
Route nationale 703 | Route nationale 660 à Port de Couze (commune de Lalinde), vers Bergerac | Lalinde, Le Bugue, Saint-Cyprien, Beynac-et-Cazenac, Carsac-Aillac | Route nationale 140 à Bretenoux, près de Saint-Céré | Déclassée dans les années 1970 en RD 703. |
Route nationale 704 | Limoges | Lanouaille, Le Lardin-Saint-Lazare, Montignac-Lascaux, Sarlat-la-Canéda, Carsac-Aillac | Route nationale 20 à Pont de Rhodes (commune de Saint-Chamarand), vers Cahors | Déclassée dans les années 1970 en RD 704. |
Route nationale 704A | Route nationale 704 à Sarlat-la-Canéda | Route nationale 703 à Calviac-en-Périgord, ver Souillac | Déclassée dans les années 1970 en RD 704A. | |
Route nationale 705 | Route nationale 21 à Sarliac-sur-l'Isle | Excideuil | Route nationale 704 dans la commune de Preyssac-d'Excideuil | Déclassée dans les années 1970 en RD 705. |
Route nationale 706 | Route nationale 704 à Montignac-Lascaux | Les Eyzies-de-Tayac-Sireuil | Route nationale 703 à Campagne, près du Bugue | Déclassée dans les années 1970 en RD 706. |
Route nationale 707 | Route nationale 675 à Nontron | Thiviers | Route nationale 704 à Lanouaille | Déclassée dans les années 1970 en RD 707. |
Route nationale 708 | Route nationale 675 à Saint-Martial-de-Valette, près de Nontron | Mareuil, Ribérac, Montpon-Ménestérol, Port-Sainte-Foy-et-Ponchapt | Marmande | Déclassée dans les années 1970 en RD 708. |
Route nationale 709 | Montmoreau-Saint-Cybard | Ribérac, Mussidan | Bergerac | Déclassée dans les années 1970 en RD 709. |
Route nationale 710 | Ribérac | Périgueux, Le Bugue, Belvès | Fumel | Déclassée dans les années 1970 en RD 710. |
Route nationale 730 | Royan | La Roche-Chalais | Montpon-Ménestérol | Déclassée dans les années 1970 en RD 730. |
Transport collectif de voyageurs
[modifier | modifier le code]La Dordogne est desservie par le réseau des cars régionaux Nouvelle-Aquitaine, qui compte une quinzaine de lignes régulières dans le département, dont certaines ne fonctionnent que l'été pour la desserte des sites touristiques.
Covoiturage et autopartage
[modifier | modifier le code]Transport ferroviaire
[modifier | modifier le code]Historique
[modifier | modifier le code]La première ligne de chemin de fer a ouvert dans le département en 1857, entre Coutras et Périgueux ; elle est prolongée trois ans plus tard vers Brive-la-Gaillarde. Le réseau d’intérêt général du département a été développé par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans. À la fin du XIXe siècle, le chemin de fer d’intérêt général atteignait la plupart des villes et bourgs du département, dont Bergerac, Le Bugue, Excideuil, Eymet, Lalinde, Le Lardin, Montignac, Montpon-Ménestérol, Mussidan, Neuvic, Nontron, Périgueux, Ribérac, Saint-Astier, Saint-Cyprien, Sarlat, Siorac-en-Périgord, Terrasson-Lavilledieu, Thenon, Thiviers et Vélines.
La Dordogne a également été desservie à partir de 1888-1892 par un réseau de chemins de fer d’intérêt local, exploité par la Société des chemins de fer du Périgord (CFP) et qui reliait Périgueux à Brantôme et Saint-Pardoux-la-Rivière, à Excideuil, Payzac et Saint-Yrieix-la-Perche, et à Vergt. Un second réseau, les Tramways de la Dordogne (TD), prolonge à partir de 1911-1912 les lignes des CFP vers Saint-Mathieu et Bergerac et ouvre deux lignes de Saint-Yrieux à Thiviers et de Sarlat à Villefranche-du-Périgord. Ces réseaux, qui fusionnèrent en 1921, ont fermé partiellement en 1934 et totalement en 1949.
De nombreuses lignes ferroviaires d'intérêt général ferment également au trafic voyageurs dès les années 1930 et au trafic marchandises dans l'après-guerre. En revanche, les lignes qui étaient encore ouvertes aux voyageurs après la Seconde Guerre mondiale le sont restées jusqu'à aujourd'hui, à l'exception du tronçon de ligne de Sarlat à Cazoulès fermé en 1980.
Cartes du réseau ferroviaire dans le département | |||||||||
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Situation actuelle
[modifier | modifier le code]La principale gare de voyageurs est la gare de Périgueux, avec 838 000 voyageurs en 2019 ; les gares de Mussidan, Bergerac, Montpon-Ménestérol, Saint-Astier et Thiviers ont une fréquentation annuelle entre 100 000 et 200 000 voyageurs en 2019[3].
Les principales lignes de chemin de fer du département sont la ligne de Coutras à Tulle jusqu'à Périgueux et la ligne de Limoges-Bénédictins à Périgueux, qui forment ensemble une liaison de Bordeaux à Limoges. A l'exception de la première, toutes les lignes ferroviaires du département sont à voie unique, et aucune n'est électrifiée.
La Dordogne est l'un des rares départements métropolitains à n'être desservi par aucun train de grandes lignes : seuls des TER Nouvelle-Aquitaine et quelques trains de fret parcourent les lignes du département. Aucune liaison ferroviaire n'existe entre les deux principales agglomérations du département, Périgueux et Bergerac.
Depuis 2022, la navette ferroviaire de Périgueux, organisée par Le Grand Périgueux, assure une desserte cadencée à la demi-heure en pointe et à l'heure le reste du temps du périurbain de Périgueux, soit un niveau de service inédit en France pour une agglomération de cette taille.
Ligne de Paris-Austerlitz à Bordeaux-Saint-Jean | Double voie électrifiée en courant continu 1500 V, ouverte aux trafics de fret et de voyageurs. Très court passage dans le département. |
Ligne des Aubrais - Orléans à Montauban-Ville-Bourbon | Double voie électrifiée en courant continu 1500 V, ouverte aux trafics de fret et de voyageurs. Très court passage dans le département. |
Ligne de Coutras à Tulle | Ligne non électrifiée, ouverte aux trafics de fret et de voyageurs, à double voie jusqu'à Niversac et à voie unique au-delà. |
Ligne de Limoges-Bénédictins à Périgueux | Ligne non électrifiée, ouverte aux trafics de fret et de voyageurs, à voie unique dans le département. |
Ligne de Niversac à Agen | Ligne non électrifiée, ouverte aux trafics de fret et de voyageurs, à double voie du Buisson à Siorac et à voie unique partout ailleurs. |
Ligne de Libourne au Buisson | Voie unique non électrifiée, ouverte aux trafics de fret et de voyageurs. |
Ligne de Siorac-en-Périgord à Cazoulès |
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Ligne du Quéroy-Pranzac à Thiviers | Ligne fermée et déclassée, sauf un court tronçon côté Thiviers ouvert au trafic de fret. |
Ligne de Carsac à Gourdon | Ligne entièrement fermée et déclassée. |
Ligne de Condat - Le Lardin à Sarlat | Ligne entièrement fermée et déclassée. |
Ligne d'Hautefort à Terrasson | Ligne entièrement fermée et déclassée. |
Ligne de La Cave à Ribérac | Ligne entièrement fermée et déclassée. |
Ligne de Thiviers à Saint-Aulaire | Ligne entièrement fermée et déclassée. Une partie du tracé est aujourd'hui utilisée par un vélorail. |
Ligne de Magnac - Touvre à Marmande | Ligne entièrement fermée et déclassée. |
Ligne de Ribérac à Parcoul - Médillac | Ligne entièrement fermée et déclassée. |
Ligne de Villeneuve-sur-Lot à Falgueyrat | Ligne entièrement fermée et déclassée. |
Transport aérien
[modifier | modifier le code]Le principal aéroport de la Dordogne est l'aéroport de Bergerac-Dordogne-Périgord, qui est relié par des vols réguliers à une quinzaine de destinations européennes en saison, dont beaucoup au Royaume-Uni. Cet aéroport a accueilli 285 000 passagers en 2019[4]. L'aéroport Périgueux-Bassillac, en revanche, n'est plus desservi par des vols réguliers, mais conserve une activité de vols sanitaires et d'affaires.
Les aérodromes de Belvès - Saint-Pardoux, Ribérac - Tourette, Sainte-Foy-la-Grande et Sarlat - Domme sont quant à eux destinés à l'aviation légère de loisirs et de tourisme.
Transports en commun urbains et périurbains
[modifier | modifier le code]Le Grand Périgueux, la Communauté d'agglomération bergeracoise et la commune de Sarlat-la-Canéda sont autorités organisatrices de la mobilité sur leur territoire et organisent des services de transport dans leur ressort territorial[5].
Le réseau Péribus (Périgueux) compte une trentaine de lignes régulières d'autobus, couvrant la plupart des communes de son ressort territorial, alors que le réseau TUB (Bergerac) ne comporte que deux lignes régulières quotidiennes. Les deux réseaux proposent par ailleurs du transport à la demande et du transport de personnes à mobilité réduite. Le réseau Sarlat Bus compte deux lignes régulières dans la commune.
Modes actifs
[modifier | modifier le code]Le département est traversé par plusieurs voies vertes, véloroutes et sentiers de grande randonnée.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- INSEE, « Réseau routier au 31 décembre 2018 : comparaisons départementales », sur insee.fr, (consulté le ).
- Ministère de la Transition écologique, « Trafic moyen journalier annuel sur le réseau routier national en 2019 », sur data.gouv.fr (consulté le )
- SNCF, « Fréquentation en gares », sur data.sncf.com (consulté le ).
- « Aéroport de Bergerac-Dordogne-Périgord », sur le site de l'Union des aéroports français (consulté le ).
- Cerema, « Liste et composition des Autorités Organisatrices de la Mobilité au 1er janvier 2022 », sur cerema.fr, (consulté le ).