[go: up one dir, main page]

Aller au contenu

Sornac

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Sornac
Sornac
Portail occidental de l'église Saint-Martin.
Blason de Sornac
Blason
Sornac
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Corrèze
Arrondissement Ussel
Intercommunalité Communauté de communes Haute-Corrèze Communauté
Maire
Mandat
Jean-François Loge
2020-2026
Code postal 19290
Code commune 19261
Démographie
Gentilé Sornacois, Sornacoises
Population
municipale
764 hab. (2021 en évolution de −3,78 % par rapport à 2015)
Densité 13 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 40′ 05″ nord, 2° 11′ 39″ est
Altitude Min. 660 m
Max. 958 m
Superficie 59,48 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Plateau de Millevaches
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Sornac
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Sornac
Géolocalisation sur la carte : Corrèze
Voir sur la carte topographique de la Corrèze
Sornac
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Sornac

Sornac (Saurnac en occitan) est une commune française située dans le département de la Corrèze en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]
Une entrée du bourg.

Située dans le nord du département de la Corrèze, la commune est limitrophe de la Creuse.

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]

Géologie et relief

[modifier | modifier le code]

Sornac est une commune du Massif central située sur le plateau de Millevaches.

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

La commune est arrosée par la Diège.

Borne de nivellement sur le mur de l'église - altitude 715 m.

Historiquement, la commune est exposée à un climat montagnard[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 238 mm, avec 13,9 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Peyrelevade à 12 km à vol d'oiseau[5], est de 9,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 338,6 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Au , Sornac est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (71,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (58,8 %), prairies (19,1 %), zones agricoles hétérogènes (11,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,6 %), zones urbanisées (1,4 %)[13].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Sornac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].

Risques naturels

[modifier | modifier le code]
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Sornac.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 30,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (26,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 424 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 117 sont en aléa moyen ou fort, soit 28 %, à comparer aux 36 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[16],[Carte 2].

Concernant les feux de forêt, aucun plan de prévention des risques incendie de forêt (PPRIF) n’a été établi en Corrèze, néanmoins le code de l’urbanisme impose la prise en compte des risques dans les documents d’urbanisme. Le périmètre des servitudes d'utilité publique et des zones d'obligation légale de débroussaillement pour les particuliers est quant à lui défini pour la commune dans une carte dédiée[17].

Risque particulier

[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Sornac est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[18].

Saornacum (Xe siècle)[19]. Issu du nom propre Saturninus, propriétaire gallo-romain. D'autres formes existent en France comme Sadornac, Sadarnac, Sournac, Sornay ayant la même origine.

Époque médiévale

[modifier | modifier le code]

Au XIVe siècle, durant la guerre de Cent Ans, le château de Rochefort et la petite châtellenie dont il est le chef-lieu dans la paroisse de Sornac, appartiennent à un dénommé Archambaud de Comborn, membre de l'une des plus anciennes familles de la noblesse limousine (la lignée des vicomtes de Comborn remonte au milieu du Xe siècle et donnera naissance aux nouveaux lignages corréziens des vicomtes de Ventadour à la fin du XIe siècle et des seigneurs de Treignac au XIIIe siècle).

En 1368, après la rupture du traité de Brétigny (1360) qui a cédé notamment l'Aquitaine, le Périgord et le Limousin à l'Angleterre, Archambaud reste fidèle au Prince noir d'Aquitaine (Edward de Woodstock, fils aîné du roi d'Angleterre Edward III) et confie la garde du château à un célèbre capitaine de « routiers » (mercenaires), Chopin de Badefol, suppléé plus tard par un certain Héliot.

Ce Héliot fut par la suite contraint par la force de remettre Rochefort aux mains de Jehan de Bourbon, Comte de la Marche, lequel se présente au nom et comme lieutenant du Roi de France. Le château passe ensuite entre plusieurs mains : Jehan de Châteaumorand, Tiercelet d'Eschelles, puis Jehan Brachet, seigneur de Péruce (ou Peyrusse), Giraud de Goulard et Bernard VIII d'Armagnac, comte de la Marche (par mariage avec Eléonore de Bourbon) et gouverneur du Limousin.

Finalement,ce dernier transige avec la maison de Comborn et lui cède tous ses droits, moyennant 2 000 royaux d'or. C'est ainsi que le château redevient, au XVe siècle, un bien de la lignée de ses propriétaires initiaux[20]. Le dernier du lignage à posséder Rochefort est Amanieu de Comborn, jusqu'à ce qu'Antoine de Pompadour en fasse l'acquisition en 1508. À cette date, il cède à son tour le château à Jean Chauveau (1480?-1546), bourgeois de Felletin qui le fait restaurer.

Le titre de seigneur de Rochefort se transmettra ensuite héréditairement sans interruption aux descendants mâles des Chauveau, et ce jusqu'en 1767.

Politique et administration

[modifier | modifier le code]
La mairie.
Le monument aux morts.
Liste des maires successifs[21]
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1945 Félix Péneloux    
1945 1945 Octave Coignoux    
1945 1947 Jean Louis Mempontel    
1947 1968 Louis Dezaly    
1968 1983 Marcel Guillaumot    
1983 1989 Edmond Thibaudeau    
1989 1995 Gaston Gioux    
1995 2008 Luce Mallepeyre DVD  
mars 2008 En cours Jean-François Loge[22] DVD Agriculteur

Démographie

[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[24]. En 2021, la commune comptait 764 habitants[Note 1], en évolution de −3,78 % par rapport à 2015 (Corrèze : −0,86 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 4001 4531 3291 5781 4081 5631 7161 7001 800
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 8271 6521 6782 0381 9531 8601 8991 8402 013
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 7621 8151 8121 5661 3211 5181 5101 3181 090
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
1 0521 0171 1021 125972851815840767
2021 - - - - - - - -
764--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
L'un des rochers gravés par le facteur Gorsse sur le puy Chabrier.
  • Église Saint-Martin de Sornac[27], inscrite à l'inventaire des monuments historiques en 1927[28].
  • Le château de Rochefort (XIIIe siècle)[29] reconstruit en 1620 (privé).
  • Le puy Chabrier, à environ 3 km au sud-ouest du bourg, et dont les rochers affleurants sont gravés de maximes produites par le facteur François Gorsse, au début du XXe siècle[30].

Galerie: l'église Saint-Martin

[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Blason de Sornac Blason
D'argent au lion de gueules.
Détails
Ce blason reprend celui de la famille Farges de Rochefort-Sirieyx, propriétaire à Sornac du château de Rochefort au XVIIIe siècle, à la suite du mariage en secondes noces en l'église de Sornac le 13 octobre 1767 du sieur Jean-Baptiste Léonard Joseph Farges de Sirieyx (troisième conseiller de Treignac en 1769) avec Anne-Marie Chauveau de Balesme de Rochefort, fille de François Chauveau, seigneur de Balesme et baron de Rochefort à Sornac.
Au Moyen Âge, ce blason est déjà connu comme celui des Armagnac, lignée à laquelle appartient Bernard VIII, comte de Pardiac et de la Marche, dit Bernard d'Armagnac (1400-1462), qui est l'un des propriétaires du château de Rochefort à Sornac. Il s'efforce notamment d'incorporer politiquement et financièrement ce fief au comté de la Marche, le démembrant ainsi temporairement du Limousin[31].
Adopté le 29 novembre 1985.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Notes de type "Carte"
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Carte IGN sous Géoportail.
  2. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Orthodromie entre Sornac et Peyrelevade », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Peyrelevade » (commune de Peyrelevade) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Peyrelevade » (commune de Peyrelevade) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  10. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. « Les risques près de chez moi - commune de Sornac », sur Géorisques (consulté le )
  15. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
  16. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
  17. « Risque de feu de forêt près de chez moi, sur la commune de Sornac », sur Géorisques (consulté le )
  18. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le )
  19. Maximin Deloche, « Pagi et vicairies du Limousin aux IXe, Xe et XIe siècles », Mémoires de l'Institut de France,‎ , p.51 (lire en ligne)
  20. Antoine Thomas, Le Comté de la Marche et le Parlement de Poitiers (1418-1436) - Recueil de documents inédits tirés des archives nationales, Paris, Bibliothèque nationale de France, , pages XX et XXI ; pages 64 et 65.
  21. « Les maires de Sornac », sur Site francegenweb, (consulté le ).
  22. Site de la préfecture, consulté le 20 août 2008.
  23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  27. Voir sur tourisme-hautecorreze.fr..
  28. « Eglise Saint-Martin », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  29. « Le château de Rochefort » sur diesbach.com.
  30. Lucas Destrem, 101 panoramas et points de vue en Limousin. Tome 2 : la Corrèze, Limoges, Mon Limousin, (ISBN 978-2-490710-300), p. 8.
  31. « Voir « Héraldique » », sur diesbach.com (consulté le ).

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :