Les légions romaines qui commençaient à souffrir de la faim, mirent le siège devant Avaric, capitale des Bituriges Cubes qui ne l'avaient pas incendiée, la croyant imprenable. Les premiers assauts furent une série d'échecs pour les Romains : de nombreuses tours de siège furent incendiées ; les assiégés creusèrent également des galeries souterraines qui provoquèrent l'effondrement des rampes de siège. De son côté, Vercingétorix s'appliqua, avec sa cavalerie et son infanterie légère, à détruire tous les convois de ravitaillement destinés aux Romains. Mais après plusieurs jours d'échecs, les Romains, profitant du mauvais temps, parvinrent à entrer dans la ville et à s'en emparer.
Au terme du siège, la population de la ville fut massacrée ; César déclara à ce propos : « Personne ne pensa au butin. Excités par le souvenir du carnage de Cénabum (aujourd'hui Orléans) et par la fatigue du siège, ils n'épargnèrent ni les vieillards, ni les femmes ni les enfants ». Seulement 800 des 40 000 habitants d'Avaricum sortirent vivants de la ville. Ce massacre de masse est toutefois remis en cause par certains archéologues, de même que l'importance des fortifications[4].
↑Paul-Marie Duval, « Une perspective nouvelle sur la guerre des Gaules et sur les Gaulois : Deuxième et dernier article - Michel Rambaud. L'art de la déformation historique dans les Commentaires de César (Annales de l'Université de Lyon, Belles-Lettres, fasc. 23) », Journal des savants, , pages 78 et 79 (lire en ligne, consulté le ).
↑Jérôme France, « Forêts et Peuples «forestiers» de Gaule Belgique d'après le Bellum Gallicum de César : Contribution à l'étude des divisions de la Gaule. », Revue archéologique de Picardie, nos 1-2, , pages 15 et 19 (note 46) (DOI10.3406/pica.1985.1457, lire en ligne, consulté le )
↑Paul Marie Duval (dir.), « Autour de César : 2. La déformation historique dans les commentaires, d'après Michel Rambaud. », dans Paul-Marie Duval et al., Travaux sur la Gaule (1946-1986), vol. 116, Rome, École française de Rome, coll. « Publications de l'École française de Rome » (lire en ligne), page 155.