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Sergio Toppi

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Sergio Toppi
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Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 79 ans)
MilanVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités

Sergio Toppi, né le à Milan en Lombardie, mort le , est un scénariste et dessinateur de bande dessinée[1].

Sergio Toppi est fasciné par le dessin dès l'enfance[2].

Il commence sa carrière dans l'animation et la presse enfantine italienne[3]. Il est ainsi illustrateur à l’Enciclopedia dei ragazzi, aux éditions Mondadori, à partir de 1953. Il réalise des courts-métrages d’animation aux studios Pagot de Milan, en 1957. Il dessine parallèlement des récits complets dans la presse enfantine italienne pour les magazines comme Topolino, édités en France à partir de 1959 aux éditions SAGE, notamment dans la revue Rintintin, et entre 1975 et 1976, dans l’hebdomadaire Formule 1 de Fleurus[4].

Il participe à la collection « Un homme une aventure », publiée en France à partir de 1978, et également à l'Histoire de France en bande dessinée et à La découverte du monde en bande dessinée, dont la publication aux Éditions Larousse commence la même année[4].

Sergio Toppi meurt d'un cancer en 2012[5].

Il était marié à Aldina Monesi, qu'il avait rencontrée à l'occasion d'une exposition collective où il avait dessiné ses mains, ce qui avait intrigué la jeune femme qui avait ensuite cherché à savoir à qui elles appartenaient[2].

Sergio Toppi est désormais édité en France par les éditions Mosquito[6], qui éditent ses travaux les plus personnels et les plus remarquables, ceux par lesquels il s'est imposé comme un maître du neuvième art.

Un soldat colonial anglais de Sergio Toppi.

Dans les années 1970, Toppi met au point un style en noir et blanc qui le démarque des autres dessinateurs et contribue à l'évolution de la bande-dessinée transalpine[3]. Il ne s'intéresse pas à la peinture et avoue avoir du mal à utiliser l'aplat, préférant le trait[2].

Sergio Toppi lit très peu de bandes dessinées et s'intéresse davantage aux illustrations. Il préfère notamment l'image unique qui raconte verticalement une histoire plutôt que la narration s'appuyant sur la succession horizontale des vignettes[2].

Dans les années 1980, il s'essaiera à la couleur directe (aquarelle), avec une palette dominée par le violet, le bleu et le vert. En particulier, Sharaz-De, est réalisé en partie en couleur, plein d'audaces graphiques, avec la destructuration complète des pages, la quasi-disparition des strips[7].

Œuvres publiées

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Bandes dessinées en français

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  1. Le Joyau mongol, 1998 (ISBN 2-908551-18-7).
  2. L'Obélisque Abyssin, 1998 (ISBN 2-908551-19-5).
  3. Le Sceptre de Muiredeagh, 1999 (ISBN 2-908551-23-3).
  4. Le Calumet de pierre rouge, 1999 (ISBN 2-908551-30-6).
  5. Le Collier de Padmasumbawa, 2006 (ISBN 2-908551-82-9).
Le Collectionneur (l'intégrale), 2010 (ISBN 978-2-352-83044-3).
  • Sharaz-De, Mosquito :
  1. Tome I, 2000 (ISBN 2908551330)[9].
  2. Tome II, 2005 (ISBN 2908551764).
Sharaz-De (intégrale), 2013 (ISBN 978-2-352-83097-9).

Recueils d'illustrations

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  • 1975 : Prix Yellow-Kid du dessinateur italien, pour l'ensemble de son œuvre
  • 1992 : Prix Yellow-Kid « une vie consacrée à l'illustration », remis par l'organisation du festival de Lucques, pour l'ensemble de son œuvre
  • 2006 : Soleil d'or de la meilleure série au festival de Soliès-Ville pour Le Collectionneur
  • 2012 : Drapeau de la République populaire de Chine Chine Golden monkey king award au festival de Hangzhou

Hommages et expositions

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Notes et références

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  1. « Mort du dessinateur Sergio Toppi », sur telerama.fr, (consulté le ).
  2. a b c et d Jean-Louis Roux, Toppi, Trait pour trait, croquis, esquisses et eaux fortes, Mosquito, 2015, p.7
  3. a et b « Décès du dessinateur et scénariste italien Sergio Toppi », sur Actualitté, .
  4. a b c d et e Gilles Ratier, « Sergio Toppi », sur bdzoom.com.
  5. « Sergio Toppi », sur www.editionsmosquito.com (consulté le ).
  6. Patrick Gaumer, Dictionnaire mondial de la BD, Éditions Larousse, , 953 p. (ISBN 978-2035843319), « Toppi », p. 858.
  7. « Entretien avec Sergio Toppi », sur du9.org, (consulté le ).
  8. Sébastien Langevin, « Morceau de choix », BoDoï, no 4,‎ , p. 40.
  9. Olivier Maltret, « Ces nuits sont plus belles que nos jours », BoDoï, no 34,‎ , p. 15.
  10. Fabien Tillon, « Toppi ? Je croque ! », BoDoï, no 46,‎ , p. 17.
  11. Fabien Tillon, « Hue, Toppi ! », BoDoï, no 57,‎ , p. 19.
  12. Fabien Tillon, « De mâle en pis », BoDoï, no 59,‎ , p. 20.
  13. voir l'exposition en ligne: [1]
  14. voir la vitrine de l'exposition: [2]

Bibliographie

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  • Michel Jans (p25-32), « Interview de Sergio Toppi (28 avril 2000) », Ekllipse, SEMIC, no 5,‎ , p. 98
  • Michel Jans, Fabrizio Lo Bianco, Pierre Yves Lador et Gilles Ratier, Toppi, une monographie, Mosquito, 2007. (ISBN 2-908-55199-3)
  • Sergio Toppi (int. Guillaume Laborie), « Entretien avec Sergio Toppi », dans L'Indispensable n°4, , p.20-23.
  • Thierry Groensteen, « Les joyaux de Toppi », Neuvième Art, no 4,‎ , p. 137
  • Sergio Toppi (int.), Frédéric Bosser et Michel Jans, « Sergio Toppi, le dinosaure... », dBD, no 54,‎ , p. 12-14.

Liens externes

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