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Sainte-Néomaye

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Sainte-Néomaye
Sainte-Néomaye
Le Pont neuf sur la sèvre de Sainte-Néomaye
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Deux-Sèvres
Arrondissement Niort
Intercommunalité Communauté de communes Haut Val de Sèvre
Maire
Mandat
Roger Largeaud
2020-2026
Code postal 79260
Code commune 79283
Démographie
Population
municipale
1 334 hab. (2021 en évolution de −0,89 % par rapport à 2015)
Densité 125 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 22′ 26″ nord, 0° 15′ 26″ ouest
Altitude Min. 42 m
Max. 142 m
Superficie 10,69 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Niort
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Maixent-l'École
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Sainte-Néomaye
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Sainte-Néomaye
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Sainte-Néomaye

Sainte-Néomaye est une commune du Centre-Ouest de la France située dans le département des Deux-Sèvres en région Nouvelle-Aquitaine.

Ses habitants sont appelés les Néomadiens.

Géographie

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Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique du nord-ouest[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Poitou-Charentes, caractérisée par un bon ensoleillement, particulièrement en été et des vents modérés[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 960 mm, avec 13 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Maixent-l'École à 6 km à vol d'oiseau[4], est de 13,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 940,4 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Au , Sainte-Néomaye est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Niort, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (82,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57,1 %), zones agricoles hétérogènes (14,7 %), zones urbanisées (9,8 %), prairies (8,1 %), forêts (7,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Sainte-Néomaye est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[13]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[14].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Sèvre Niortaise et l'Hermitain. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1992, 1993, 1995, 1999 et 2010[15],[13]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « Vallée de la Sèvre Niortaise amont », approuvé le , dont le périmètre regroupe 17 communes[16].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Sainte-Néomaye.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[17]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[18]. 37,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,9 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 2],[19].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[13].

La commune tire son nom de sainte Néomaye, vierge du Ve siècle, patronne des bergères.

Le fief local appartenait à une famille noble éponyme du Poitou. Nous citerons notamment : Hugues de Sainte Néomaye (seigneur de Sainte Néomaye, né vers 1160) et sa fille Arsende (dame et héritière du fief) et qui se maria à Hugues VII de Beauçay. Par ce mariage, le fief et le château passèrent au sein de la famille de Beauçay et ils le restèrent jusque vers 1373.

A cette date, le seigneur de Mussidan tenait le château en gage, car il avait prêté la somme de 10.000 Francs à Jeanne de Bauçay, femme de Charles d’Artois, comte de Longueville. Jeanne de Beauçay était fille d’Hugues de Bauçay, et dame de Champigny sur Veude (37) et de Sainte Néomaye (79).

Le fief de Sainte Néomaye fut confié par le roi de France, dès 1373, à Alain de Beaumont, car ce dernier l’avait conquis sur les anglais :

mars 1373 : don à Alain de Beaumont du château et de la châtellenie de Sainte Néomaye, et des terres en dépendant, d'une valeur de six cents livres de rente, confisqués sur le sire de Mussidan, rebelle et partisan des anglais. Alain de Beaumont avait pris et remis ledit château en l'obéissance du roi.

La donation du château et de la châtellenie de Sainte Néomaye - qu'Alain de Beaumont conserva pendant environ quinze ans - lui fut confirmée et amplifiée le 10 février 1377 par lettre du roi.

L’acte de vente définitif par Jeanne de Beauçay au roi Charles IV de la terre de Sainte Néomaye fut passé à Loudun, le 31 août 1387. Deux copies authentiques en existent aux Archives nationales (J. 181b, n° 99, et J. 187, n° 30).

Très curieusement, les gens de la région nommaient parfois le village Saint-Tremoi (Orthographe indéfinie). Entendu vers 1960 par Pierre Jarillon et attesté par son père Alphonse (né en 1905 à Beaussais, Deux-Sèvres) qui l'avait toujours entendu.

Première Guerre mondiale (1914-1918)

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Le monument aux morts de la commune compte dix-neuf noms de soldats morts au cours de la Première Guerre mondiale.

Événements

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Depuis le XVIIIe siècle, a lieu chaque année à Sainte-Néomaye la Foire aux Mules, début juillet. C’est aussi un rendez-vous où s'expose les associations de la commune ainsi que quelques vieux métiers.

Le Haut Val de Sèvre a été le haut lieu de production des mules et mulets du Poitou exportés dans le monde entier et particulièrement dans le Sud de l'Europe (Espagne, Italie, Portugal). Mules et mulets du Poitou sont le produit de la fécondation de juments mulassières poitevines par les baudets du Poitou. Ils sont, par excellence, des animaux de trait des routes montagneuses.

Le baudet dit bourailloux, aux poils longs et grandes oreilles, fait la joie des enfants tant par son originalité que sa sympathie. Des éleveurs ainsi que des passionnés perpétuent encore la tradition de cette race.

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1988 ? Jean-Claude Drossard    
mars 2001 En cours Roger Largeaud[20] PS  

Démographie

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À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Sainte-Néomaye, cela correspond à 2005, 2010, 2015[21], etc. Les autres dates de « recensements » (2006, 2009, etc.) sont des estimations légales.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
803802822903936981947943964
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
929955919805816829786776772
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
750720720600550517560604610
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
6225775666426978431 0751 1251 339
2015 2020 2021 - - - - - -
1 3461 3311 334------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

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Architecture civile :

  • Château des Fontenelles du XIXe siècle.
  • Château de Sainte-Néomaye du XIXe siècle avec quelques parties anciennes dont une fuie (pigeonnier).
  • Vieille maison avec escalier extérieur (maison à ballet) dans le bourg.

Architecture sacrée :

Personnalités liées à la commune

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Orthodromie entre Sainte-Néomaye et Saint-Maixent-l'École », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Saint-maixent-l-ecole_sapc » (commune de Saint-Maixent-l'École) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Saint-maixent-l-ecole_sapc » (commune de Saint-Maixent-l'École) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  9. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Sainte-Néomaye ».
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Niort », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Sainte-Néomaye », sur Géorisques (consulté le ).
  14. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  15. « Dossier départemental des risques majeurs des Deux-Sèvres », sur deux-sevres.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  16. « PPRI Vallée de la Sèvre Niortaise amont », sur le site de la préfecture des Deux-Sèvres (consulté le ).
  17. « Dossier départemental des risques majeurs des Deux-Sèvres », sur deux-sevres.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  18. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  19. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  20. Site de la préfecture, consulté le 31 août 2008
  21. « Calendrier de recensement », sur Insee (consulté le ).
  22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  24. « Eglise paroissiale Sainte-Néomaye », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).