[go: up one dir, main page]

Aller au contenu

Saint-Sulpice-en-Pareds

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Saint-Sulpice-en-Pareds
Saint-Sulpice-en-Pareds
L'église Saint-Sulpice en .
Blason de Saint-Sulpice-en-Pareds
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Vendée
Arrondissement Fontenay-le-Comte
Commune Rives-du-Fougerais
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de la Châtaigneraie
Statut Commune déléguée
Code postal 85410
Code commune 85271
Démographie
Gentilé Sulpiciens
Population 435 hab. (2021 en évolution de +3,08 % par rapport à 2015)
Densité 33 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 36′ 09″ nord, 0° 50′ 03″ ouest
Altitude 88 m
Min. 63 m
Max. 111 m
Superficie 13,32 km2
Élections
Départementales Canton de la Châtaigneraie
Législatives Cinquième circonscription
Historique
Fusion
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-Sulpice-en-Pareds
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-Sulpice-en-Pareds
Géolocalisation sur la carte : Vendée
Voir sur la carte topographique de la Vendée
Saint-Sulpice-en-Pareds
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Voir sur la carte administrative des Pays de la Loire
Saint-Sulpice-en-Pareds

Saint-Sulpice-en-Pareds est une ancienne commune française située dans le département de la Vendée, en région Pays de la Loire. Le , la commune fusionne avec Cezais et Thouarsais-Bouildroux pour former la commune nouvelle de Rives-du-Fougerais.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]

Le territoire municipal de Saint-Sulpice-en-Pareds s'étend sur 1 332 hectares. L'altitude moyenne de la commune est de 88 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 63 et 111 mètres[1],[2].

Située au sud-ouest du canton de La Châtaigneraie, Saint-Sulpice-en-Pareds est une petite commune typique du bocage vendéen, traversée par trois routes départementales : la RD 31 de la Chaize-le-Vicomte à Saint-Hilaire-des-Loges, la RD 63 de la Chapelle-Thémer à la Châtaigneraie et la RD 89 de Chavagnes-les-Redoux au Busseau. La commune est sillonnée par trois cours d'eau : le Petit Fougerais, le Vézeron et le Thouvron (ou ruisseau de la Mare des Trembles).

Communes limitrophes de Saint-Sulpice-en-Pareds
Bazoges-en-Pareds Saint-Maurice-le-Girard
Saint-Sulpice-en-Pareds Antigny
Thouarsais-Bouildroux Cezais

Évolution du territoire

[modifier | modifier le code]

Le , les communes de Cezais, Saint-Sulpice-en-Pareds et Thouarsais-Bouildroux fusionnent sous le régime de la commune nouvelle, pour former la commune de Rives-du-Fougerais[3]. Les trois anciennes communes deviennent communes déléguées. Le chef-lieu est fixé à la mairie l'ancienne commune de Thouarsais-Bouildroux[3].

de 1793 à 2023.
Depuis le

Saint-Sulpice-en-Pareds est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de la Châtaigneraie dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[7],[8].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (98,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (98,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (66,1 %), prairies (20 %), zones agricoles hétérogènes (12 %), forêts (1,8 %)[9]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Durant la Révolution, la commune porte le nom de La Fertile[10].

C'est à l'époque gallo-romaine que remonte la fondation du domaine appelé Barabin (du nom de son premier propriétaire) d'où est issu le bourg actuel de Saint-Sulpice. La bourgade portera ensuite successivement les noms de la Barabinière, la Barabinerie, la Court Barabine, avant de devenir Saint-Sulpice (ou Suplice) jusqu'au XIIIe siècle.

Au Moyen Âge, plusieurs seigneuries se partageaient son territoire : le Pally, la Mothe-Boislève, la Mothe-Chevalier, le Puy-Viault, la Chervinière. Toutes dépendaient de la baronnie de Vouvant, qui en recevait hommage-lige et revenus. En 1317, à la suite du redécoupage des diocèses promulgué par la bulle Salvator Noster du pape Jean XXII, la paroisse s'appelle Saint-Sulpice-d'Antigny, puis en 1685, Saint-Sulpice-Sous-Vouvant (par affiliation à ses voisines), et encore Saint-Sulpice-d'Abeille en 1698.

Relativement épargnée par les guerres de Religion, la commune a été le théâtre de plusieurs exactions durant la période révolutionnaire (pillage et incendie du château de la Mothe par les colonnes infernales du général Dufour, massacre de l'intendant du marquis de Saint-Sulpice, Philippe-Quentin de Lingier, et de 18 défenseurs, assassinat du notaire M. Blaizot). Le château a été rebâti à neuf au cours du XIXe siècle d'après le style Renaissance.

Le , la commune fusionne avec Cezais et Thouarsais-Bouildroux pour former la commune nouvelle de Rives-du-Fougerais[11].

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1812   René Carré    
1833   Jean Beland    
1855   René Duret    
1883   François Carré    
1892 1921 Clément Renou    
1921 1937 Auguste Coirier    
1937 1947 Henri Robin    
1947 1971 André Biré    
Les données manquantes sont à compléter.
1974 mars 1983 André Biré    
mars 1983 mars 2008 Jean-Claude Bély[Note 3]   Technicien commercial
mars 2008 mars 2014 Jean-Marie Porchet[12]   Conducteur de taxi
mars 2014 mai 2014 Délégation spéciale    
mai 2014 mai 2020 Marie-Chantal Guyonnet    
mai 2020 31 décembre 2023 Pascal Bécot   Exploitant agricole, ancien premier adjoint

Liste des maires délégués

[modifier | modifier le code]
Liste des maires délégués successifs
Période Identité Étiquette Qualité
[13] En cours Pascal Becot   Exploitant agricole

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

Évolution démographique

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[15].

En 2021, la commune comptait 435 habitants[Note 4], en évolution de +3,08 % par rapport à 2015 (Vendée : +4,91 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
700599506688735712713776709
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
684689688719721768796775758
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
745742708636642574597572550
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
544510461430378381388390417
2018 2021 - - - - - - -
434435-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[16].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,3 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 30,2 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 227 hommes pour 207 femmes, soit un taux de 52,30 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,84 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[17]
HommesClasse d’âgeFemmes
2,6 
90 ou +
1,4 
11,9 
75-89 ans
14,0 
14,5 
60-74 ans
15,9 
18,9 
45-59 ans
21,7 
18,1 
30-44 ans
16,4 
13,2 
15-29 ans
12,6 
20,7 
0-14 ans
17,9 
Pyramide des âges du département de la Vendée en 2021 en pourcentage[18]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
2,2 
8,7 
75-89 ans
11,1 
20,3 
60-74 ans
21,3 
20 
45-59 ans
19,4 
17,5 
30-44 ans
16,8 
15 
15-29 ans
13,2 
17,7 
0-14 ans
16,1 

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Sulpice, édifiée aux XIVe et XVe siècles, fut détruite en partie à la Révolution, puis restaurée au XIXe siècle. Elle s'inspire de l'architecture gothique. À côté de son clocher monumental, elle possède, sur un de ses piliers sud, un cadran solaire.

Le château de la Mothe, construit aux XVe et XVIe siècles, abrite au cœur de son parc ombragé un if âgé, que la légende date millénaire.

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]
  • Christophe Claveau, dit le « Capitaine Puyviault », seigneur de ce lieu, célèbre chef huguenot au temps des guerres de Religion, compagnon d'armes d'Henri de Navarre, Soubise et Coligny ; il fut l'une des premières victimes du massacre de la Saint-Barthélémy à Paris, le 24 aout 1572.
  • Alphonse de Châteaubriant, écrivain qui passa sa jeunesse au château de la Mothe, au début du XXe siècle, auteur de romans La Brière et Monsieur des Lourdines.
  • Henri Gault, journaliste gastronomique et créateur du célèbre guide Gault et Millau, propriétaire du château de la Motte (en 1973), où il est décédé le 9 juillet 2000.

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Blason Blasonnement :
Taillé : au premier, d'azur au buste de Saint Sulpice d'argent, nimbé d'or, issant d'une nuée aussi d'argent ; au second, de gueules au château couvert d'or posé sur une motte alésée de sinople chargée d'une onde d'azur, surmonté d'une fleur de lys d'argent.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Réélu en 2001.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. « Commune 17763 », Géofla, version 2.2, base de données de l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2016 [lire en ligne].
  2. « Saint-Sulpice-en-Pareds », Répertoire géographique des communes, fichier de l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.
  3. a et b « Recueil des Actes Administratifs de Vendée N°85-2023-196 publié le 17 novembre 2023 » [PDF].
  4. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  6. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de La Châtaigneraie », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  10. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  11. « Recueil des Actes Administratifs de Vendée N°85-2023-196 publié le 17 novembre 2023 » [PDF].
  12. Site officiel de la préfecture de la Vendée - liste des maires(doc pdf)
  13. « Claude Clerjaud élu maire de Rives-du-Fougerais, nouvelle commune dans le Sud-Vendée », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  17. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Saint-Sulpice-en-Pareds (85271) », (consulté le ).
  18. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Vendée (85) », (consulté le ).

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]