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Saint-Sigismond-de-Clermont

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Saint-Sigismond-de-Clermont
Saint-Sigismond-de-Clermont
Chapelle du château de la Tenaille.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement Jonzac
Intercommunalité Communauté de communes de la Haute Saintonge
Maire
Mandat
Bernadette Rivière Épouse Octeau
2020-2026
Code postal 17240
Code commune 17402
Démographie
Gentilé Sigismonais
Population
municipale
160 hab. (2021 en évolution de −2,44 % par rapport à 2015)
Densité 30 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 27′ 08″ nord, 0° 32′ 02″ ouest
Altitude Min. 24 m
Max. 52 m
Superficie 5,28 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Jonzac
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Jonzac
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Saint-Sigismond-de-Clermont
Géolocalisation sur la carte : France
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Saint-Sigismond-de-Clermont

Saint-Sigismond-de-Clermont est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine). Ses habitants sont appelés les Sigismonais et les Sigismonaises[1].

Géographie

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Communes limitrophes

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Communes limitrophes de Saint-Sigismond
Saint-Genis-de-Saintonge Clion
Plassac Saint-Sigismond Guitinières
Consac Nieul-le-Virouil

Au , Saint-Sigismond-de-Clermont est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[2]. Elle est située hors unité urbaine[3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Jonzac, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[3]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (65 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (47,4 %), forêts (35 %), terres arables (11,6 %), prairies (5,5 %), cultures permanentes (0,5 %)[6]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Saint-Sigismond-de-Clermont est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[7]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[8].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Rochette. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1999 et 2010[9],[7].

Saint-Sigismond-de-Clermont est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire de la forêt de la Lande, un massif classé à risque dans le plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI), élaboré pour la période 2017-2026 et qui fait suite à un plan 2007-2016[10]. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par divers arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’article L.131-1 du code forestier et l’arrêté du règlementent l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions[11]. Un autre arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 2],[10],[12],[13].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Sigismond-de-Clermont.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[14].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 75,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 86 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 48 sont en aléa moyen ou fort, soit 56 %, à comparer aux 57 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[15],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[16].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1983, 1999 et 2010[7].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[17].

Le nom de la commune provient de Sigismond, à qui la paroisse avait été dédiée[18].

L’étymologie de Clermont provient de clarus mons, signifiant "la colline éclairée ou à la vue dégagée". Clermont est actuellement un hameau de la commune de Clion qui appartint avant la Révolution à la paroisse de Saint-Sigismond.

Au Moyen Âge, Saint-Sigismond se trouvait dans la seigneurie de Plassac puis par la suite du démembrement de la châtellenie de Plassac lors d’une succession à celle de Guitinières. La famille Aydie, originaire du Ribéracois en Dordogne avait obtenu la seigneurie de Guitinières par mariage d’une cadette de la famille de Pons, héritière en partie de la châtellenie de Plassac avec Odet d’Aydie. Guitinières étant une petite seigneurie, elle fut agrandie par ajout de la paroisse de Saint-Sigismond pour permette la création d’une nouvelle châtellenie.

Au cours du XVIe siècle la paroisse fut victime des vicissitudes de son temps. En effet, en 1530, la paroisse, plutôt ses revenus furent vendus pour la somme de 1200 livres au seigneur de Mirambeau afin de payer la rançon permettant de libérer Geofroy d’Aydie, fils du seigneur de Guitinières, prisonnier à Naples.

Politique et administration

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
2001 2014 Jean Baurreau   Retraité agricole
2014 En cours Bernadette Octeau   Salariée agricole
Les données manquantes sont à compléter.

À la suite de la mise en application de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.

Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[20].

En 2021, la commune comptait 160 habitants[Note 3], en évolution de −2,44 % par rapport à 2015 (Charente-Maritime : +3,35 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
262252241290255273275268250
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
249257244225203211206186195
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
204184178181150149152134174
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
141137122114107138155163162
2021 - - - - - - - -
160--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

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Le château de Tenaille.

La demeure ou château de La Tenaille date du XVIIIe siècle en grande partie. Il est doté de frontons grecs de balustres et de guirlandes. La façade du château et sa toiture à l’italienne sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques depuis 1958.

  • L'église romane Saint-Simon ou Sigismond

L’église est dédiée à saint Sigismond. Elle date du XIIe siècle pour la nef et du XVe siècle pour l’abside. Ramnulphe évêque de Saintes donna cette église à l’abbaye de Baignes. Elle passa ensuite sous la tutelle de l’abbaye de La Tenaille.

La nef a deux travées, elle comporte des colonnes rondes adossées au mur leurs chapiteaux sont dépourvus de sculptures. Elle est couverte d’une voûte en berceau brisée et éclairée par deux fenêtres romanes. Elle se termine par une grande baie en arc brisé dans le mur de refend qui porte le campanile et qui s’érige donc sur le transept. Le chevet plat gothique est plus haut que la nef. Surmonté d’un pignon, il est percé d’une fenêtre ogivale. La façade a été refaite à l’identique de la façade originale avec les voussures du portail.

Ce fut une abbaye cistercienne d’une relative importance en Saintonge en particulier par ses possessions et comme lieu de pèlerinage. Elle se trouvait sur une des voies du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, et servait de halte pour les pèlerins. En effet l’un des quatre grands chemins menant à Saint-Jacques : la via Turonensis, la principale voie de l’ouest de la France qui prend son origine à Tours, passait au cœur de l’abbaye.

L’abbaye possédait des reliques prestigieuses : un clou de la croix du Christ ainsi que la tenaille qui l’avait arraché d’où le nom de l’abbaye. De nombreuses personnes venaient prêter serment sur ces objets sacrés.

Personnalités liées à la commune

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 7 mètres minimum de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. Les gentilés de Charente-Maritime
  2. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  3. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Jonzac », sur insee.fr (consulté le ).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  7. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Sigismond-de-Clermont », sur Géorisques (consulté le ).
  8. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  9. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  10. a et b « Plan départemental de protection des forêts contre l’incendie 2017 – 2026 », sur draaf.nouvelle-aquitaine.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Réglementation des feux en extérieur. », sur charente-maritime.gouv.fr, (consulté le ).
  12. « Les Obligations Légales de Débroussaillement (OLD). », sur charente-maritime.gouv.fr, (consulté le ).
  13. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  14. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  15. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  16. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Saint-Sigismond-de-Clermont », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  17. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  18. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, (ISBN 978-2-600-02884-4, lire en ligne)
  19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

Liens externes

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