Saint-Paër
Saint-Paër | |||||
Le château d'Aulnay. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Normandie | ||||
Département | Seine-Maritime | ||||
Arrondissement | Rouen | ||||
Intercommunalité | Métropole Rouen Normandie | ||||
Maire Mandat |
Valère His 2020-2026 |
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Code postal | 76480 | ||||
Code commune | 76631 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Paërois Saint-Paëroises |
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Population municipale |
1 306 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 71 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 31′ 02″ nord, 0° 52′ 48″ est | ||||
Altitude | Min. 7 m Max. 126 m |
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Superficie | 18,36 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Rouen (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Barentin | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Géolocalisation sur la carte : Normandie
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Liens | |||||
Site web | http://www.saintpaer76.com/ | ||||
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Saint-Paër est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Géologie et relief
[modifier | modifier le code]Hydrographie
[modifier | modifier le code]Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[2]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Pays de Caux, frais, humide et pluvieux, légèrement plus frais que dans le Cotentin[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 849 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Jumièges à 10 km à vol d'oiseau[4], est de 12,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 843,5 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Paysages
[modifier | modifier le code]Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]Saint-Paër fait partie du parc naturel régional des Boucles de la Seine normande.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Saint-Paër est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (82,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (59,2 %), forêts (15,8 %), prairies (15,7 %), zones agricoles hétérogènes (6 %), zones urbanisées (2,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,6 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Risques naturels et technologiques
[modifier | modifier le code]Qualité de l'environnement
[modifier | modifier le code]Toponymie
[modifier | modifier le code]L'hagiotoponyme Saint-Paër est attesté sous les formes Ecclesia parrochia Sancti Paterni de Trublevilla en 1312[13], Paroisse Saint Peer sur les Wis en 1311, Saint Paer sur les Viex en 1312, Saint Paer sur les Wys en 1336, Saint Paer sur les Wuis en 1346, Saint Peer sur les Wis en 1348[13], Saint Paers sur les Wis en 1390 et 1393, Saint Paer sur les Wys entre 1419 et 1464, Saint Paer sur les Vuyfs en 1468, Saint Paer sur les Wifz en 1493 et en 1525[14], Paroisse Saint Paix au XVIe siècle[13], Saint Paër en 1715[15].
La paroisse était dédiée à Paterne d'Avranches, nommé également Pair, évêque d'Avranches au VIe siècle.
L'Aulnay, l'ancienne commune rattachée à Saint-Paër en 1823 est attesté sous les formes Guazo de Alneiz XIe siècle[16], Hugo de Alneto 1138[16], apud Alnetum 1172[17], milites, Simon de Alneto, et Jocelinus de Alneto 1172[17], Walterius de Alneto début XIIIe siècle, Alnetum 1337[18], L'Aunoy 1431[18], Aulnay vers 1757[19].
L'Aulnay est un toponyme fréquent en France, indiquant un lieu plantés d'aulnes. On rencontre également Aunay et Launay, forme avec article accolé.
Histoire
[modifier | modifier le code]Au XIIe siècle, Saint-Paër désignait l'une des deux parties du bourg de Trubleville[15], et absorbe L'Aulnay et Les Vieux en 1823.
Le , la commune subit d'importantes inondations.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Équipements et services publics
[modifier | modifier le code]Eau et déchets
[modifier | modifier le code]Espaces publics
[modifier | modifier le code]Enseignement
[modifier | modifier le code]Postes et télécommunications
[modifier | modifier le code]Santé
[modifier | modifier le code]Justice, sécurité, secours et défense
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[23].
En 2021, la commune comptait 1 306 habitants[Note 2], en évolution de −3,4 % par rapport à 2015 (Seine-Maritime : −0,14 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]Sports et loisirs
[modifier | modifier le code]Vie associative
[modifier | modifier le code]Cultes
[modifier | modifier le code]Saint-Paër appartient à la paroisse catholique Saint-Philibert de Duclair – Boucles de Seine qui fait partie du doyenné Rouen-Ouest de l'archidiocèse de Rouen.
Médias
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Monument historique
[modifier | modifier le code]La commune abrite un monument historique, le château de Launay, construit par Pierre-Robert Le Cornier de Cideville au début du XVIIIe siècle. Le château a été inscrit par arrêté du ; et le parc, avec les communs, a été inscrit par arrêté du [26].
Autres monuments
[modifier | modifier le code]- L'église Saint-Paër.
- La chapelle du château d'Aulnay, sous le vocable de la Sainte Vierge, de l'ancienne paroisse d'Aulnay, XVIe siècle, rebâtie au XVIIe siècle. « L'église primitive a été dédiée le , par Eudes Rigaud, archevêque de Rouen, qui avait couché la veille à Monthiard chez le chevalier Richard »[27].
- Le manoir du Mesnil-Vasse.
- Le château des Vieux ou château du Bois-Guéroult, construit au XVIIe siècle sur l'emplacement de l'ancien château fort, et ancienne demeure des seigneurs des Vieux[28].
- Le monument aux morts dû à Maurice Ringot (1921)[29].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Henri Gadeau de Kerville (1858-1940) y avait créé un laboratoire de spéléobiologie en 1910.
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Daniel Delattre, La Seine-Maritime, les 745 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 344 p. (ISBN 978-2364640238, OCLC 53292170), p. 273
- Gilbert Fromager (préf. Charles Carré), Le Canton de Duclair à l'aube du XXe siècle, Duclair, G. Fromager, , 163 p. (ISBN 2-9501653-0-3)
- Gilbert Fromager, Le canton de Duclair : 1925-1950, Duclair, G. Fromager, , 204 p. (ISBN 2-9501653-1-1)
- Gilbert Fromager, Le canton de Duclair : 1950-2000, Duclair, Le Pucheux, , 144 p. (ISBN 978-2-918856-04-7), p. 88-90
- Henri Gadeau de Kerville, Le Laboratoire de spéléobiologie expérimentale d'Henri Gadeau de Kerville à Saint-Paër (Seine-Inférieure), Rouen, Lecerf fils, , in-8o.
- « Saint-Paër », dans Le Patrimoine des communes de la Seine-Maritime, Charenton-le-Pont, Éditions Flohic, coll. « Le Patrimoine des communes de France », , 1389 p. (ISBN 2-84234-017-5) vol. 1, p. 443-444
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Sites officiels : www.tilly-27510.fr et www.saintpaer76.com
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- INA : les dégâts dus aux orages de 2000 et le plan Orsec
- Saint-Paër sur le site de l'Institut géographique national
- Saint-Paër sur Viamichelin
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
- GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
- « Orthodromie entre Saint-Paër et Jumièges », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Jumieges » (commune de Jumièges) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Jumieges » (commune de Jumièges) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Paër ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Rouen », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Archives départementales de la Seine-Maritime, 9 H.
- Archives de Seine-Maritime G 9244.
- Dictionnaire topographique de la France comprenant les noms de lieux anciens et modernes, page 925.
- Jules-Joseph Vernier, Chartes de l'abbaye de Jumièges (v. 825 à 1204) (1916), t. 1, p. 128, 162.
- Jules-Joseph Vernier, Chartes de l'abbaye de Jumièges (v. 825 à 1204) (1916), t. 2, p. 15, 28.
- Auguste Longnon, Pouillés de la province de Rouen (1903), p. 9D, 77L.
- IGN, Carte de Cassini.
- « Saint-Paër. Après quatre mandats de maire, Valère His repart pour un tour ! : Samedi, le premier conseil municipal de cette mandature s'est tenu dans la salle des fêtes pour son installation », Le Courrier cauchois, (lire en ligne, consulté le ).
- « Liste des maires » [PDF], Listes des élus, Préfecture de la Seine-Maritime, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Notice no PA00101041, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Joseph Prudent Bunel et Albert Tougard, Géographie du département de la Seine-Inférieure (1879), p. 310. Eude Rigaud Visites pastorales : Regestrum visitationum archiepiscopi rothomagensis
- Laurent Quevilly, « Les Vieux », sur jumieges.free.fr (consulté le ).
- « Saint-Paër. Inauguration d'un monument », Journal de Rouen, nos 122-123, , p. 2.