Ruisseau de Planchetorte
Ruisseau de Planchetorte | |
Caractéristiques | |
---|---|
Longueur | 9,9 km |
Bassin | 29 km2 [1] |
Bassin collecteur | Dordogne |
Régime | pluvial |
Cours | |
Source | Jugeals-Nazareth |
· Localisation | ouest de Combefosse |
· Altitude | vers 280 m |
· Coordonnées | 45° 06′ 15,1″ N, 1° 33′ 28,8″ E |
Confluence | Corrèze |
· Localisation | Brive-la-Gaillarde |
· Altitude | plus de 100 m |
· Coordonnées | 45° 09′ 29,2″ N, 1° 28′ 57,9″ E |
Géographie | |
Pays traversés | France |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Corrèze |
Communes | Jugeals-Nazareth, Brive-la-Gaillarde |
Sources : Sandre, Géoportail[2] | |
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Le ruisseau de Planchetorte est un ruisseau français du département de la Corrèze, affluent rive gauche de la Corrèze et sous-affluent de la Dordogne par la Vézère.
Géographie
[modifier | modifier le code]Le ruisseau de Planchetorte prend sa source vers 280 mètres d'altitude sur la commune de Jugeals-Nazareth, deux kilomètres et demi au nord du bourg, à l'ouest du lieu-dit Combefosse[2].
En limite sud de Brive-la-Gaillarde, il est rejoint en rive gauche par son principal affluent, le Courolle, et passe à l'est de l'ancien aérodrome de Brive-Laroche[2].
Les deux derniers kilomètres de son parcours s'effectuent le long de l'autoroute A20. Il se jette dans la Corrèze en rive gauche, à plus de 100 mètres d'altitude, sur la commune de Brive-la-Gaillarde, au lieu-dit la Marquisie, entre l'autoroute et la ligne de chemin de fer[2].
Le ruisseau de Planchetorte est long de 9,9 km[3].
Affluents
[modifier | modifier le code]Parmi les cinq affluents du ruisseau de Planchetorte répertoriés par le Sandre[3], le plus long est le Courolle avec 4,8 km[4], en rive gauche.
Département et communes traversés
[modifier | modifier le code]À l'intérieur du département de la Corrèze, le ruisseau de Planchetorte n'arrose que deux communes[3],[n 1] :
- Jugeals-Nazareth (source)
- Brive-la-Gaillarde (confluence avec la Corrèze)
Débit
[modifier | modifier le code]À sa confluence avec la Corrèze, le débit pluri-annuel sur 10 ans (Q10) du Planchetorte est de 24 m3/s ; le Q50 de 38 m3/s ; et le Q100 de 45 m3/s. En 1960 le débit a atteint 67 m3/s, et en 2001 34 m3/s[5].
Environnement
[modifier | modifier le code]La vallée de Planchetorte forme sur 479 hectares une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)[6]. On y trouve des espèces végétales rares en Limousin, comme l'anogramme à feuilles minces (Anogramma leptophylla), la capillaire de Montpellier (Adiantum capillus-veneris) ou le millepertuis à feuilles linéaires (Hypericum linarifolium).
Histoire
[modifier | modifier le code]La vallée de Planchetorte est un haut-lieu de la Préhistoire comparable au site des Eyzies, avec une centaine de grottes dont de nombreuses sont des sites préhistoriques ; aucune autre région triasique n'offre une concentration d'habitats préhistoriques aussi importante. La grotte de Font-Robert et la grotte de Font-Yves[7] ont donné leurs noms à deux types de pointe[8],[9]. Certaines grottes ont été découvertes seulement récemment, comme la grotte Bouyssonie en 2005[10]. La grotte de Chanlat, découverte en 1924 par l'abbé Bardon[11] a livré deux couches d'Aurignacien[12] et des pierres gravées aurignaciennes types : ours gravé sur une face et mammouth sur l'autre, et « une plaquette de schiste présentant les traces de la silhouette d'un ours ou d'un rhinocéros »[13].
Noter aussi, dans la vallée de la Courolle, la grotte du Bos del Ser et la grotte Dufour[12],[14],[15].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- [PPRI Corrèze] « Plan de prévention du risque naturel prévisible d'inondation de la Corrèze et ses affluents du bassin de Brive-la-Gaillarde », Note de présentation [PDF], sur files.geo.data.gouv.fr, Direction départementale des territoires de la Corrèze, (consulté le ), p. 30.
- « Ruisseau de Planchetorte, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Planchetorte (P3920560) ».
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Courolle (P3920600) ».
- PPRI Corrèze, p. 38.
- ZNIEFF : Vallée de Planchetorte, consulté le 10 janvier 2012.
- [Demars 1982] Pierre-Yves Demars, « Les grattoirs carénés et à museau, les burins busqués et carénés, les pièces nucléiformes dans le bassin de Brive. Approche stylistique », Bulletin de la Société préhistorique française, vol. 79, nos 10-12 « Études et Travaux », , p. 341-368 (lire en ligne [sur persee]), p. 343.
- « Vallée de Planchetorte », Site protégé de la Corrèze [PDF], sur nouvelle-aquitaine.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- [Pesesse 2009] Damien Pesesse, « La pointe de Font-Yves et les productions lithiques des derniers Aurignaciens », Paléo, no 21, 2009/2010, p. 203-222 (lire en ligne [sur journals.openedition.org], consulté le ).
- « Corrèze : Bilan scientifique 2011 » [PDF], sur culture.gouv.fr (consulté le ).
- « Présentations et communications », Bulletin de la Société préhistorique de France, t. 27, n° 11, sur gallica, (consulté le ), p. 511.
- Demars 1982, p. 343.
- [Petrognani 2015] Stephane Petrognani, « L’art pariétal "ancien" : fonds commun et traditions symboliques », Palethnologie, no 7, (lire en ligne [sur journals.openedition.org], consulté le ), paragr. 12.
- [Bouyssonie 1944] J. Bouyssonie, « La Grotte Dufour près de Brive (Corrèze) », Bulletin de la Société préhistorique française, vol. 41, nos 10-12, , p. 186-192 (lire en ligne [sur persee]).
- [Peyrony 1946] D. Peyrony, « Une mise au point au sujet de l'Aurignacien et du Périgordien », Bulletin de la Société préhistorique française, vol. 43, nos 7-8, , p. 232-237 (lire en ligne [sur persee]).