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Rodolphe Adada

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Rodolphe Adada
Rodolphe Adada en 2005.
Fonctions
Ambassadeur de la République du Congo en France (d)
depuis le
Ministre des Transports
-
Ministre du développement Industriel
-
Ministre des affaires étrangères de la république du Congo
-
Ministre des affaires étrangères de la république du Congo
-
Député congolais
Député congolais
11e législature de l'Assemblée nationale de la république du Congo (d)
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (78 ans)
GambomaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Parti politique

Rodolphe Adada est un homme politique et diplomate congolais né le à Gamboma[1]. Il est ambassadeur de la République du Congo en France depuis le .

Durant le monopartisme (Parti congolais du travail - PCT), il fait partie du gouvernement du Congo-Brazzaville de 1977 à 1991 ; après le retour au pouvoir du président Denis Sassou-Nguesso, il est ministre des Affaires étrangères de 1997 à 2007, puis représentant spécial conjoint de l'Organisation des Nations unies et de l'Union africaine pour le Darfour de 2007 à 2009. En , il revient au gouvernement du Congo-Brazzaville en tant que ministre d'État pour le Développement industriel et la Promotion du secteur privé.

Rodolphe Adada, mathématicien de formation, enseigne quelques années en France (dans la région nantaise) à la fin de ses études. Il rejoint le comité central du PCT en 1972. Le , il est nommé ministre des Mines et de l'Énergie dans le gouvernement de Joachim Yhombi-Opango. Il reste à son poste après la prise du pouvoir par Denis Sassou-Nguesso en 1979. Il est ministre des Mines et de l'Énergie jusqu'en 1984, date à laquelle il devient ministre des Mines et des Hydrocarbures. Dans le gouvernement nommé le , il devient ministre des Enseignements secondaire et supérieur, chargé de la Recherche scientifique ; il quitte son poste en 1991.

En , lors des élections législatives, Rodolphe Adada est élu à l'Assemblée nationale en tant que candidat du PCT dans la première circonscription de Ouenzé, le 5e arrondissement de Brazzaville. Il remporte le siège au premier tour avec 67,46 % des voix. Il conserve son poste au gouvernement après l'élection. Il est promu au rang de ministre d'État aux Affaires étrangères affaires dans le gouvernement nommé le .

Le , il est nommé représentant spécial conjoint de l'Organisation des Nations unies et de l'Union africaine pour le Darfour. Basile Ikouébé le remplace comme ministre des Affaires étrangères. Il prend notamment la parole au Conseil de sécurité des Nations unies. Rodolphe Adada quitte par la suite son poste au Darfour et le président Denis Sassou-Nguesso, après sa réélection en , le fait revenir au gouvernement en tant que ministre d'État pour le Développement industriel et de la Promotion du secteur privé, le .

Il est nommé ambassadeur du Congo en France le , à la suite du départ à la retraite de Henri Lopes[2].

Notes et références

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  1. John Frank Clark et Samuel Decalo, « Rodolphe Adada », in Historical Dictionary of Republic of the Congo, Scarecrow Press, 2012, p. 29-30 (ISBN 9780810849198)
  2. Trésor Kibangula, « Rodolphe Adada, nouvel ambassadeur du Congo-Brazzaville en France », sur jeuneafrique.com,

Bibliographie

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  • (en) John Frank Clark et Samuel Decalo, « Rodolphe Adada », in Historical Dictionary of Republic of the Congo, Scarecrow Press, 2012, p. 29-30 (ISBN 9780810849198)