Riverie
Riverie | |
Vue générale du village médiéval de Riverie | |
Blason |
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Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Rhône |
Arrondissement | Lyon |
Intercommunalité | CC du Pays mornantais |
Maire Mandat |
Isabelle Brouillet 2020-2026 |
Code postal | 69440 |
Code commune | 69166 |
Démographie | |
Gentilé | Rampogniaux |
Population municipale |
321 hab. (2021 ) |
Densité | 764 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 36′ 02″ nord, 4° 35′ 21″ est |
Altitude | Min. 613 m Max. 731 m |
Superficie | 0,42 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Mornant |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://www.commune-riverie.fr/ |
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Riverie est une commune française, située dans le département du Rhône en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Avec une superficie de 42 hectares, Riverie est la plus petite commune du Rhône en superficie et la 12e plus petite de France.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La commune est située à 710 m d’altitude. Elle est environ à 9 kilomètres au sud-ouest de Mornant et 9 kilomètres à l’est de Larajasse[1]. Riverie fait partie des monts du Lyonnais, situés sur la bordure orientale du Massif central.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Il ne compte que deux communes limitrophes : Sainte-Catherine et Chabanière.
Lieux-dits, écarts et quartiers
[modifier | modifier le code]La commune compte 6 lieux-dits administratifs[Note 1] répertoriés consultables ici[2] : le Bourg, la Grande Combe, le Chatel, le Versieu, les Cotes, les Roches.
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]Situé sur un éperon rocheux culminant à 734 mètres (Mont Muzard) au-dessus du plateau de Mornant, Riverie est une commune rurale de montagne qui occupe une position stratégique dominant le plateau lyonnais face à la vallée du Rhône et au massif du Pilat[3]. Elle est à proximité de la ligne de partage des eaux Océan Atlantique - Méditerranée.
La commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible[4].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Aucun cours d'eau ne traverse Riverie. Seul un bras du Petit Bozançon[5] (non répertorié par le Sandre) borde la commune au nord ouest[6].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Voies de communication
[modifier | modifier le code]On accède à la commune par :
- par la D 63, de Saint-Sorlin au nord est à 5,6 km ;
- par la D 113, de Saint-André-la-Côte au nord à 4 km ;
- par la D 2, de Sainte-Catherine à l’ouest à 1,6 km et Saint-Didier-sous-Riverie au sud est à 3 km.
Transports
[modifier | modifier le code]La commune est desservie par les lignes d’autocars du réseau Les cars du Rhône Sytral :
- no 572A Saint-Maurice-sur-Dargoire – Saint-Symphorien-sur-Coise ;
- no 575 Sainte-Catherine – Saint-Martin-en-Haut ;
- no 620 Riverie – Saint-Symphorien-sur-Coise.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 946 mm, avec 9,9 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Didier-sous-Riverie », sur la commune de Chabanière à 4 km à vol d'oiseau[9], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 855,5 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Riverie est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle est située hors unité urbaine[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[14]. Cette aire, qui regroupe 397 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[15],[16].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (55,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (45,5 %), zones urbanisées (44,3 %), prairies (10,2 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Beaurepaire[18].
Les habitants sont appelés les Rampogniaux.
Histoire
[modifier | modifier le code]De l’Antiquité au Moyen Âge
[modifier | modifier le code]Guillaume de Roussillon, seigneur de Riverie est envoyé en Terre Sainte en 1275 par le roi Philippe III le Hardi. Il meurt dans cette expédition.
Riverie appartient ensuite aux ducs de Bourbon, comtes du Forez, puis à Claude Laurencin, un bourgeois de Lyon.
Du Moyen Âge à la Révolution
[modifier | modifier le code]La famille Laurencin vend la baronnie en 1570, à Antoine Camus, échevin, trésorier de France en la Généralité de Lyon. Le château est assiégé et détruit après son ralliement à Henri de Bourbon, héritier du trône de France. La baronnie est acquise en 1673 par les frères Bénéon, "marchands passementiers" à Saint-Symphorien-le-Château[Note 3], puis par leur neveu, Jean-Claude Grimod, secrétaire du Roi, en héritage[3]. En 1789, le baron de Riverie est François, Jean-Jacques Grimod de Bénéon. Il émigre en Suisse en 1791.
Époque contemporaine
[modifier | modifier le code]En 1802, Madame de Montherot, fille de François, Jean-Jacques Grimod de Bénéon, devenue veuve, vend ses biens et le château est morcelé entre sept propriétaires. La commune acquiert l'ensemble du corps central constituant le château entre 1880 et 1963.
-
Vue générale au début du XXe siècle.
-
La place de la Barre au début du XXe siècle.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[20].
En 2021, la commune comptait 321 habitants[Note 4], en évolution de +3,88 % par rapport à 2015 (Rhône : +3,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- l'église de la Conversion-de-Saint-Paul ;
- le château construit à la fin du XIe siècle, abrite aujourd'hui la mairie, l'école publique, la bibliothèque, des logements et la salle des fêtes ;
- le monument aux morts : il s'agit d'une croix implantée au cimetière et datant de la fin du XIXe siècle qui a été réutilisée par la commune après la Première Guerre mondiale pour honorer les morts de 14-18. À noter qu'une plaque commémorative se trouve également dans l'église du village[3].
-
L'église illustrée par Joannès Drevet (1854–1940).
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Église de la Conversion en 2009.
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Monument aux morts de Riverie (Rhône), au cimetière. Vue globale.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Jean-Marie Achard dit Achard-James, né le à Riverie et mort le à Lyon, magistrat et membre de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon.
Héraldique
[modifier | modifier le code]La définition héraldique est : d'azur à la fasce d'argent accompagnée de trois étoiles d'or. (adopté en 1967) |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations, un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Il est peu probable qu'il s'agisse de l'ancienne commune d'Eure-et-Loir.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Localisation de Riverie » sur Géoportail (consulté le 27 avril 2018)..
- « Liste des lieux-dits français », sur MémorialGenWeb, (consulté en ).
- Site officiel de Riverie
- « Plan séisme consulté le 27 avril 2018 ».
- Sandre, « Le Petit Bozançon ».
- « Position du Petit Bozançon » sur Géoportail (consulté le 28 avril 2018)..
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Riverie et Chabanière », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Didier-sous-Riverie », sur la commune de Chabanière - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Didier-sous-Riverie », sur la commune de Chabanière - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Riverie ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lyon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.