Pietro Gasparri
Pietro Gasparri | ||||||||
Pietro Gasparri | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Naissance | Capovallazza di Ussita (États pontificaux) |
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Ordination sacerdotale | ||||||||
Décès | (à 82 ans) Rome (royaume d'Italie) |
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Cardinal de l'Église catholique | ||||||||
Créé cardinal |
par le pape Pie X |
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Titre cardinalice | Cardinal-prêtre de San Bernardo alle Terme |
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Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Ordination épiscopale | par le card. François Richard de la Vergne |
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Président de la Commission pontificale pour l'interprétation du droit canon | ||||||||
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Camerlingue de la Sainte Église romaine | ||||||||
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Cardinal secrétaire d'État | ||||||||
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Secrétaire de la Congrégation pour les affaires ecclésiastiques extraordinaires | ||||||||
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Archevêque titulaire de Césarée-en-Palestine (de) | ||||||||
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Délégué apostolique au Pérou, Équateur et Bolivie | ||||||||
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(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||||||||
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Pietro Gasparri (né le à Capovallazza di Ussita, dans la province de Macerata, dans les Marches qui faisaient partie des États pontificaux, et mort le à Rome) est un prélat catholique italien, juriste et diplomate du Saint-Siège et cardinal secrétaire d'État. Il signa les accords du Latran en 1929.
Biographie
[modifier | modifier le code]Né dans une famille de paysans à Capovallazza di Ussita, une frazione de la commune d'Ussita, dans la province de Macerata (alors partie intégrante des États pontificaux), Pietro Gasparri étudia la philosophie et la théologie catholique dans différentes universités romaines. Il obtint son diplôme in utroque iure, c'est-à-dire « dans les deux droits », en droit civil et en droit canonique.
Ordonné prêtre le , il travailla comme secrétaire personnel du cardinal Teodolfo Mertel. Dans le même temps, il enseigna le droit canonique à Rome et à la Faculté de Droit canonique de Paris. En 1896, il fut nommé membre de la Commission pontificale pour l'examen de la validité des ordinations de l'Église anglicane.
Nommé par le pape Léon XIII en 1898 archevêque titulaire de Césarée-en-Palestine (de), il fut envoyé comme délégué apostolique au Pérou, en Équateur et en Bolivie. Il reçut l'ordination épiscopale du cardinal Richard et fut nommé en 1901 secrétaire de la Congrégation pour les affaires ecclésiastiques extraordinaires, puis en 1904 de la Commission pour la codification du droit canonique.
Le pape Pie X le créa cardinal titulaire de San Bernardo alle Terme (titre ensuite changé en « San Lorenzo in Lucina ») au consistoire du . Le cardinal Gasparri fut ensuite camerlingue du Sacré Collège, du mois de jusqu'à , puis camerlingue de la Sainte Église romaine de jusqu'à sa mort. Ce fut le cardinal Eugenio Pacelli, futur pape Pie XII, qui lui succéda à ce poste.
Après la mort du cardinal Domenico Ferrata, le pape Benoît XV le nomma à l'automne 1914 cardinal secrétaire d'État. De 1914 à 1918, le cardinal Gasparri fut également préfet du palais apostolique.
En 1917, lors de la promulgation du Code de droit canonique qui devait rester en vigueur jusqu'en 1983 et auquel le cardinal Gasparri avait largement contribué pendant plus de treize ans, le pape Benoît XV le nomma président de la « Commission pour l'interprétation authentique » de ce code. Le cardinal Gasparri était opposé à la fraction conservatrice de la curie, à laquelle appartenaient notamment le cardinal Merry del Val et le cardinal De Lai. Il était notamment, contrairement à eux, favorable au 'National Catholic Welfare Council' aux États-Unis.
Secrétaire d'État de Benoît XV, le cardinal Gasparri eut l'occasion de s'exprimer en opposition à la tauromachie en rappelant la position de l'Église, dans une lettre adressée à la présidente de la S.P.A. de Toulon () : « Que si (…) la barbarie humaine se retranche encore dans les combats de taureaux , il n’est pas douteux que l'Église continue à condamner hautement, ainsi qu’elle l’a fait par le passé, ces spectacles sanglants et honteux. C’est vous dire aussi combien elle encourage toutes les nobles âmes qui travaillent à effacer cette honte et approuve de grand cœur toutes les œuvres établies dans ce but et dirigeant leurs efforts à développer, dans nos pays civilisés, le sentiment de la pitié envers les animaux[1]. »
En 1921, les négociations avec le gouvernement Aristide Briand aboutissent à la signature par Gasparri de l'accord de 1921 de rétablissement des relations diplomatiques entre la France et le Saint-Siège.
Après le conclave de 1922, le nouveau pape Pie XI le confirma dans l'ensemble de ses charges, auxquelles s'ajouta en 1925 celle de cardinal préfet de la Congrégation pour les affaires ecclésiastiques extraordinaires. En 1929, le cardinal Gasparri se vit confier la présidence de la commission du Code des canons des Églises orientales.
Le , il signa les accords du Latran avec Mussolini, mettant ainsi fin au contentieux qui opposait le Vatican et l'État italien depuis 1870. Un an plus tard, le cardinal Gasparri quitta la secrétairerie d'État, où lui succéda le cardinal Pacelli.
En 1933, le cardinal Gasparri fut élu à l'Accademia d'Italia pour les sciences juridiques. En , peu avant sa mort, le cardinal révéla que, à l'instar d'un illustre prédécesseur, le Cardinal Carlo Odescalchi, il avait songé entrer chez les Jésuites. Il en fut dissuadé par le père François-Xavier Wernz lui-même, qui estimait que son service de l'Église consistait, en priorité, à achever la publication du code de Droit canon[2]. Il mourut peu après à Rome, le , et fut enterré dans le cimetière de son village natal.
Il est l'oncle du cardinal Enrico Gasparri.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Pietro Gasparri » (voir la liste des auteurs).
- Jean Gaillard, Les animaux, nos humbles frères, Éditions Fayard, 1986.
- Osservatore Romano, 15 novembre 1934
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Francesco Maria Taliani, Vita del Cardinale Pietro Gasparri, Segretario di Stato e povero prete, Milano 1938.
- L. Fiorelli (Hrsg.), Il Cardinale Pietro Gasparri, Roma 1960.
- Francesco Roberti, Il Cardinal Pietro Gasparri: L’uomo, il sacerdote, il diplomatico, il giurista, Apollinaris, Volume XXIII (1960), p. 5-43.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Cardinal secrétaire d'État
- Chambre apostolique
- Maison pontificale
- Curie romaine
- Diplomatie du Saint-Siège
- Question romaine
Liens externes
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- Ressources relatives à la religion :
- Ressource relative à la recherche :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- (en) Fiche descriptive sur www.gcatholic.org.
- Vidéo de Gasparri, secrétaire d'État, sur Youtube.
- Diplomate italien du XIXe siècle
- Diplomate italien du XXe siècle
- Juriste italien
- Nonce apostolique au Pérou
- Personnalité de la curie romaine
- Cardinal italien du XXe siècle
- Cardinal créé par Pie X
- Cardinal secrétaire d'État
- Camerlingue de la Sainte Église romaine
- Chevalier de l'ordre du Lion d'or de la maison de Nassau
- Récipiendaire de l'ordre de l'Aigle blanc
- Naissance à Ussita
- Naissance dans les États pontificaux
- Naissance en mai 1852
- Décès en novembre 1934
- Décès à 82 ans
- Canoniste
- Cardinal-prêtre de San Lorenzo in Lucina
- Camerlingue du Sacré Collège