[go: up one dir, main page]

Aller au contenu

Perpignan Méditerranée Métropole

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Perpignan Méditerranée Métropole
Perpinyà Mediterrània Metròpoli
Blason de Perpignan Méditerranée Métropole Perpinyà Mediterrània Metròpoli
Perpignan Méditerranée Métropole
Hôtel d’agglomération
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Forme Communauté urbaine
Siège Perpignan
Communes 36
Président Robert Vila (LR)
Date de création
Code SIREN 200027183
Démographie
Population 272 976 hab. (2021)
Densité 443 hab./km2
Géographie
Superficie 616,70 km2
Localisation
Localisation de Perpignan Méditerranée Métropole Perpinyà Mediterrània Metròpoli
Localisation dans les Pyrénées-Orientales.
Liens
Site web www.perpignanmediterraneemetropole.fr
Fiche Banatic Données en ligne
Fiche INSEE Dossier complet en ligne
Carte des communes membres depuis le 1er janvier 2011

Perpignan Méditerranée Métropole est une communauté urbaine française, située dans le département des Pyrénées-Orientales (région Occitanie). En dépit de son nom, cet établissement public de coopération intercommunale ne constitue pas une métropole au sens de la réforme des collectivités territoriales françaises et de l’acte III de la décentralisation.

Perpignan Méditerranée Métropole est le résultat de plusieurs évolutions institutionnelles au fil du temps.

La première structure de coopération intercommunale à être créée[1], à compter du , autour de la ville de Perpignan est la communauté de communes Têt Méditerranée. Elle comprend initialement quatre communes : Perpignan, Bompas, Canet-en-Roussillon, Saint-Nazaire. Un an plus tard elle s'élargit[2] aux communes de Sainte-Marie-la-Mer et Villelongue-de-la-Salanque.

La communauté d'agglomération Têt Méditerranée a été créée, à compter du 1er janvier 2001, à la place de l'ancienne communauté de communes. A cette occasion, onze autres communes (Baho, Canohès, Peyrestortes, Pézilla-la-Rivière, Pollestres, Saint-Estève, Le Soler, Toulouges, Saint-Féliu-d'Avall, Villeneuve-de-la-Raho et Villeneuve-la-Rivière) adhérèrent à la nouvelle structure. En 2006, quatre nouvelles communes adhèrent à la communauté d'agglomération : Torreilles, Le Barcarès (dont le départ de la communauté de communes Salanque - Méditerranée a provoqué de vives réactions chez certains élus), Saint-Laurent-de-la-Salanque et Saint-Hippolyte. Au , les trois communes de Baixas, Calce et Saleilles adhèrent à leur tour, ainsi que, le deux nouvelles communes, Ponteilla et Llupia.

Le , la communauté d'agglomération de Perpignan et la communauté de communes du Rivesaltais-Agly-Manadeil ont voté lors de leurs assemblées respectives pour une fusion. Ceci donne naissance, à compter du , à la communauté d’agglomération Perpignan Méditerranée, composée de 36 communes et avec environ 270 000 habitants. La commune de Cabestany, qui refusait depuis toujours d'entrer dans la communauté d'agglomération, a été contrainte par la loi d'y entrer car il ne peut y avoir d'enclave à l'intérieur d'une intercommunalité.

Le , la communauté d'agglomération se transforme[3] en communauté urbaine et change son nom pour devenir Perpignan Méditerranée Métropole. Le développement d'une agglomération comprenant 36 communes et représentant en 2017 56,5 % de la population des Pyrénées-Orientales n'est pas sans susciter quelques inquiétudes sur la création d'un « département » bis.

Identité visuelle

[modifier | modifier le code]

Territoire communautaire

[modifier | modifier le code]

Géographie

[modifier | modifier le code]
Carte
Perpignan Méditerranée

Composition

[modifier | modifier le code]

La communauté urbaine est composée des 36 communes suivantes :

Liste des communes de l'intercommunalité
Nom Code
Insee
Gentilé Superficie
(km2)
Population
(dernière pop. légale)
Densité
(hab./km2)
Perpignan
(siège)
66136 Perpignanais 68,07 119 656 (2021) 1 758
Baho 66012 Bahotencqs 7,9 3 327 (2021) 421
Baixas 66014 Baixanencs 18,91 2 727 (2021) 144
Le Barcarès 66017 Barcarésiens 11,65 6 049 (2021) 519
Bompas 66021 Bompassencqs 5,7 7 619 (2021) 1 337
Cabestany 66028 Cabestanyencs 10,42 10 338 (2021) 992
Calce 66030 Calçois 23,77 220 (2021) 9,3
Canet-en-Roussillon 66037 Canétois 22,39 12 598 (2021) 563
Canohès 66038 Canouhards 8,56 6 534 (2021) 763
Cases-de-Pène 66041 Casois 13,38 969 (2021) 72
Cassagnes 66042 Cassagnols 15,16 283 (2021) 19
Espira-de-l'Agly 66069 Espiranencs 26,77 3 532 (2021) 132
Estagel 66071 Estagellois 20,83 2 087 (2021) 100
Llupia 66101 Llupiais 6,88 2 140 (2021) 311
Montner 66118 Montnerois 10,98 331 (2021) 30
Opoul-Périllos 66127 Opoulencs 50,53 1 202 (2021) 24
Peyrestortes 66138 Peyrestortencs 7,96 1 690 (2021) 212
Pézilla-la-Rivière 66140 Pézillanais 15,62 3 942 (2021) 252
Pollestres 66144 Pollestrencs 8,3 5 402 (2021) 651
Ponteilla 66145 Ponteillanais 13,78 2 922 (2021) 212
Rivesaltes 66164 Rivesaltais 28,76 9 099 (2021) 316
Saint-Estève 66172 Stéphanois 11,67 11 550 (2021) 990
Saint-Féliu-d'Avall 66174 Saint-Féliens 10,79 2 918 (2021) 270
Saint-Hippolyte 66176 Saint-Hippolytans 14,65 3 227 (2021) 220
Saint-Laurent-de-la-Salanque 66180 Laurentins 12,39 10 010 (2021) 808
Saint-Nazaire 66186 Nazairiens 10,33 2 785 (2021) 270
Sainte-Marie-la-Mer 66182 Saint-Marinois 10,29 4 784 (2021) 465
Saleilles 66189 Saleillencs 6,12 5 671 (2021) 927
Le Soler 66195 Solériens 10,35 7 846 (2021) 758
Tautavel 66205 Tautavellois 53,47 877 (2021) 16
Torreilles 66212 Torreillans 17,14 3 821 (2021) 223
Toulouges 66213 Toulougiens 8,04 7 334 (2021) 912
Villelongue-de-la-Salanque 66224 Villelonguets 7,21 3 301 (2021) 458
Villeneuve-de-la-Raho 66227 Villeneuvois 11,41 4 270 (2021) 374
Villeneuve-la-Rivière 66228 Villeneuvois 4,38 1 366 (2021) 312
Vingrau 66231 Vingraunais 32,12 549 (2021) 17

Démographie

[modifier | modifier le code]
Évolution démographique du territoire
1968 1975 1982 1990 1999 2009 2014 2020 2021
153 795166 833192 592207 203221 648252 104264 105270 610272 976
Les données proposées sont établies à périmètre géographique identique, dans la géographie en vigueur au .
(Source : Insee[4])

Administration

[modifier | modifier le code]

Le siège de la communauté urbaine est situé à Perpignan[5].

Le conseil communautaire de la communauté urbaine se compose de 88 conseillers[6], représentant chacune des communes membres et élus pour une durée de six ans.

Ils sont répartis comme suit[6] :

Nombre de conseillers Communes
40 Perpignan
4 Canet-en-Roussillon
3 Cabestany, Saint-Estève, Saint-Laurent-de-la-Salanque
2 Bompas, Rivesaltes, Le Soler, Toulouges
1 (+1 suppléant) les 27 autres communes

Présidence

[modifier | modifier le code]
Liste des présidents successifs
Période Identité Étiquette Qualité
2001 2014 Jean-Paul Alduy UDF, UMP puis UDI maire de Perpignan (1993 → 2009),
sénateur des Pyrénées-Orientales (2001 → 2011)
2014 2020 Jean-Marc Pujol UMP puis LR maire de Perpignan (2009 → 2020)
2020 En cours Robert Vila[7] LR maire de Saint-Estève (2010 → ),
conseiller départemental du canton du Ribéral (2015 → )

Compétences

[modifier | modifier le code]

La communauté urbaine gère plusieurs domaines d'interventions, dans chacune de ses villes membres, qui transfèrent leurs propres compétences dans les domaines suivants :

Pour les transports en commun, voir l'article Sankéo.

Aménagement

[modifier | modifier le code]

La communauté urbaine possède une compétence concernant l'aménagement des voiries d'intérêt communautaire et des pistes cyclables.

La communauté urbaine possède une compétence concernant les déchets : collecte, tri sélectif et gestion de la déchèterie.

La communauté urbaine s'occupe des réseaux d'eau et d'assainissement des communes membres. Elle gère et construit de nouveaux équipements, tels la station d'épuration de Canet-en-Roussillon, et la nouvelle de Perpignan, qui vend son biogaz par l'intermédiaire d'Ilek[8]. Elle s'occupe, par ailleurs, des travaux de rénovation des réseaux humides des communes de l'agglo.

Le Conservatoire à rayonnement régional Perpignan Méditerranée (musique, danse et art dramatique) est un établissement artistique administré par Perpignan Méditerranée Métropole. Le conservatoire possède plusieurs « antennes d’enseignement musical », réparties sur l'ensemble du territoire de la Communauté urbaine et propose plusieurs formations ainsi que des diplômes en fin de cycle.

La communauté urbaine possède une compétence concernant l'habitat et le logement social.

Développement économique

[modifier | modifier le code]

La communauté urbaine possède une compétence concernant le développement économique ainsi que la gestion de l'environnement et le développement durable.

Régime fiscal et budget

[modifier | modifier le code]

Le régime fiscal de la communauté urbaine est la fiscalité professionnelle unique (FPU)[5].

Projets et réalisations

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Arrêté du préfet des Pyrénées orientales n°4088 du 23 décembre 1996.
  2. Arrêté du préfet des Pyrénées orientales n°4465 du 24 décembre 1997
  3. Préfet des Pyrénées-Orientales, « Arrêté n°PREF/DCL/BCAI/2015253-0001 », sur pyrenees-orientales.gouv.fr,
  4. « Population en historique depuis 1968 - CU Perpignan Méditerranée Métropole (200027183). », sur Insee, (consulté le )
  5. a et b « Fiche signalétique - CU Perpignan Méditerranée Métropole (N° SIREN : 200027183). », sur Banatic, (consulté le )
  6. a et b « Arrêté préfectoral constatant le nombre total de sièges du conseil communautaire de Perpignan Méditerranée Métropole.. » [PDF], sur Préfecture des Pyrénées Orientales (consulté le ), p. 136-138
  7. « Communauté urbaine de Perpignan : Robert Vila élu président au 2e tour de scrutin devant Louis Aliot, désigné 5e vice-président », sur L'Indépendant, (consulté le )
  8. « Ilek vend le biogaz de la station d'épuration de Perpignan », sur Les Echos, (consulté le )