Parigny-les-Vaux
Parigny-les-Vaux | |||||
Le château de Bizy. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Nièvre | ||||
Arrondissement | Nevers | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Nevers | ||||
Maire Mandat |
Jacques Mercier 2020-2026 |
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Code postal | 58320 | ||||
Code commune | 58207 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
967 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 31 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 05′ 33″ nord, 3° 08′ 57″ est | ||||
Altitude | Min. 186 m Max. 341 m |
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Superficie | 31,47 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Nevers (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Varennes-Vauzelles | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nièvre
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Parigny-les-Vaux est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Géographie
[modifier | modifier le code]Parigny-les-Vaux se situe à 15 km au nord de Nevers.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Les communes limitrophes sont Guérigny, Varennes-Vauzelles, Chaulgnes, Pougues-les-Eaux, Saint-Aubin-les-Forges et Urzy.
Chaulgnes | Saint-Aubin-les-Forges | |||
N | Guérigny | |||
O Parigny-les-Vaux E | ||||
S | ||||
Pougues-les-Eaux | Varennes-Vauzelles | Urzy |
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 908 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Guerigny », sur la commune de Guérigny à 4 km à vol d'oiseau[3], est de 11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 910,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de −14,1 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Parigny-les-Vaux est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nevers, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 93 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (54,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (43,2 %), prairies (39 %), terres arables (14,3 %), zones urbanisées (1,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2 %), zones agricoles hétérogènes (0,9 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
[modifier | modifier le code]Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[14].
En 2021, la commune comptait 967 habitants[Note 3], en évolution de +1,26 % par rapport à 2015 (Nièvre : −4,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Jean-Baptiste des Xe et XIe siècles ;
- Château de Mimont ;
- Château de Bizy ;
- Le lac Bleu ;
- Le coteau du Chaumois.
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Le château de Mimont.
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Tour du lac Bleu.
Le château de Bizy
[modifier | modifier le code]Ce château tient ses origines dès 1378. Après avoir subi les ravages des Anglais pendant la guerre de Cent Ans, Pierre Berthier fit construire un château en 1490 qui malheureusement fut encore détruit, cette fois par un incendie en 1702. L'actuel château a été bâti par Edouard Berthier en 1712. Jean-Jacques Rousseau y a séjourné.
Situé en pleine nature, en lisière de la forêt des Bertranges, c'est aujourd'hui une pension pour chiens et chats.
Le coteau du Chaumois
[modifier | modifier le code]Le Coteau du Chaumois est l'un des ENS (Espace Naturel Sensible) du département de la Nièvre. Il est aménagé en sentier de découverte : le sentier dit de « La Petite Cigale », d'une longueur d'1,2 km. Le sentier traverse le coteau calcaire avec des bornes pédagogiques. Il permet de découvrir les pelouses calcaires, les orchidées, les genévriers, les chardons mous, la vigne, la géologie et plus généralement la flore et la faune que représentent les oiseaux et les papillons. Pour y accéder, depuis Nevers, quitter l'autoroute par la sortie 32, traverser Varennes Bourg en direction de Parigny-les-Vaux tout en longeant la D 267. Le Coteau du Chaumois est ensuite indiqué. Garer son véhicule juste avant la direction de Pinay et monter la côte. Le sentier débute à gauche à quelques pas à pied.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Le comte de Choulot, célèbre paysagiste du XIXe siècle, vivait au château de Mimont et est inhumé dans le cimetière du village.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Parigny-les-Vaux et Guérigny », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Guerigny », sur la commune de Guérigny - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Guerigny », sur la commune de Guérigny - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Parigny-les-Vaux ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Nevers », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.