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Montbard

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Montbard
Montbard
La rivière Brenne et le centre historique de Montbard.
Blason de Montbard
Blason
Montbard
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
(sous-préfecture)
Arrondissement Montbard
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté de communes du Montbardois
(siège)
Maire
Mandat
Laurence Porte
2020-2026
Code postal 21500
Code commune 21425
Démographie
Gentilé Montbardois
Population
municipale
4 788 hab. (2021 en évolution de −10,19 % par rapport à 2015)
Densité 103 hab./km2
Population
agglomération
5 107 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 47° 37′ 25″ nord, 4° 20′ 16″ est
Altitude Min. 202 m
Max. 366 m
Superficie 46,37 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Montbard
(ville-centre)
Aire d'attraction Montbard
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Montbard
(bureau centralisateur)
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Montbard
Géolocalisation sur la carte : France
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Montbard
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Montbard
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Montbard
Liens
Site web montbard.com

Montbard est une commune française d'environ 5 000 habitants, chef-lieu d'arrondissement, sous-préfecture du département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.

Située sur la grande artère ferroviaire de la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles, elle est desservie par le TGV et est traversée par le canal de Bourgogne.

Ville natale du naturaliste Buffon, Montbard abrite une industrie de transformation métallurgique importante.

Géographie

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Le canal de Bourgogne à Montbard.

Montbard est située à 74km au nord-ouest de Dijon. Sa gare est desservie par des TGV Paris - Dijon - Besançon - Mulhouse et Lille - Mulhouse (actuellement non desservie par des trains voyageurs), ce qui la relie à Paris en une heure et à Lille en deux heures.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Villages, hameaux, lieux-dits, écarts

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(liste alphabétique non exhaustive)

  • Corbeton (hameau détruit)

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 822 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 853,5 mm[3],[4]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[5].

Statistiques 1991-2020 et records MONTBARD_SAPC (21) - alt : 209m, lat : 47°37'42"N, lon : 4°19'49"E
Records établis sur la période du 01-10-1992 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,5 0,4 1,9 4,3 8,3 11,7 13,4 13,1 9,7 7,2 3,4 1,2 6,3
Température moyenne (°C) 3,8 4,5 7,3 10,4 14,3 17,9 19,9 19,6 15,7 12,1 7,3 4,5 11,4
Température maximale moyenne (°C) 7,2 8,6 12,7 16,5 20,2 24,2 26,3 26,1 21,7 16,9 11,1 7,7 16,6
Record de froid (°C)
date du record
−15,7
02.01.1997
−14,5
05.02.12
−14,6
01.03.05
−6,7
08.04.03
−1,3
06.05.19
1,8
04.06.01
5,9
07.07.1993
3,7
30.08.1998
0,3
29.09.02
−6,9
31.10.1997
−10,6
23.11.1993
−16,7
20.12.09
−16,7
2009
Record de chaleur (°C)
date du record
17,9
01.01.22
23,5
27.02.19
26,4
31.03.21
29,1
20.04.18
32,4
28.05.17
38,5
27.06.19
40,7
25.07.19
40,5
12.08.03
35,9
08.09.23
32,4
02.10.23
24
08.11.15
18,6
17.12.15
40,7
2019
Précipitations (mm) 71,8 62,6 64,8 68,2 79,1 64,9 70,2 58,4 70,2 81 80,8 81,5 853,5
Source : « Fiche 21425001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Hydrographie

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Communes limitrophes

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Au , Montbard est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[6]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montbard, une agglomération intra-départementale dont elle est ville-centre[7],[8]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montbard, dont elle est la commune-centre[Note 1],[8]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[9],[10].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (74,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (74,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (70 %), terres arables (13 %), zones urbanisées (4,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,5 %), prairies (4,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,2 %), zones agricoles hétérogènes (1,5 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le site de Montbard est un petit mont qui barre la vallée de la Brenne.

Le toponyme est documenté sous les formes castrum Barris montis (1065), Montbar (1096), Mons Barrum (1129)…

Il s'agit donc d'un nom pléonastique « Mont-Mont » composé du latin Monte- et du Gaulois Barr- de même signification[12]. Le toponyme gaulois barr- 'sommet, hauteur' vient de Barros 'tête'. Il y de nombreux autres toponymes, comme Barr, Bar, parfois corrompus en Bard, d'où les noms de Bard, Bard-le-Régulier et Bard-lès-Époisses.

Le -d final n'est pas étymologique et, contrairement à une étymologie populaire répandue[Note 2], la commune ne doit pas son nom à un barde gaulois.

La graphie restituée est Montbar.

Le site de Montbard est occupé dès l'Antiquité.

Au temps des Gaulois, Montbard abrite une communauté de druides.

Au Moyen Âge, elle est un bourg important autour du château de Montbard du Xe siècle. En 1070, sainte Alèthe de Montbard (mère de Bernard de Clairvaux) y naît. Le futur saint Bernard a pour oncle le comte André de Montbard. En 1231 elle est érigée en commune par le duc Hugues IV de Bourgogne ; en ce siècle, Montbard a une léproserie[Note 3]. Elle devient ensuite un lieu de fréquents séjours des ducs Valois de Bourgogne.

En 1590, elle est assiégée sans succès par le comte de Tavannes Guillaume de Saulx, lieutenant du roi Henri IV de France, qui combat le duc Charles-Emmanuel de Savoie-Nemours.

En 1707, le naturaliste et comte Georges-Louis Leclerc de Buffon y naît, et y réside une grande part de sa vie, faisant de fréquents allers et retours à Paris où il dirige le Jardin royal des plantes médicinales (dit « le Jardin du Roi »), futur Muséum national d'histoire naturelle. Y recevant l'Europe entière des lettrés, il accueille Jean-Jacques Rousseau de son retour d’exil. C’est là qu’il peaufine, au calme, les textes qui vont constituer son œuvre monumentale, Histoire naturelle, générale et particulière avec la description du cabinet du Roy. Il s’emploie également à développer l’économie de son domaine : en 1733 il crée une pépinière d’arbres ; en 1767 il installe des forges où sont fabriqués des boulets de canon[13].

En , Jean-Andoche Junot, duc d'Abrantès, général et ami de longue date de l'empereur Napoléon Ier, meurt à demi-fou à Montbard, dans la maison de son père.

En 1833, le canal de Bourgogne y est ouvert à la navigation.

En 1926, par décret de Raymond Poincaré, Montbard devient sous-préfecture en remplacement des sous-préfectures de Châtillon-sur-Seine et de Semur-en-Auxois.

Le , la 10e brigade blindée polonaise du général Maczek met les Allemands en déroute près de Montbard (à Nod-sur-Seine) mais se voit alors isolée, les unités françaises sur ses deux flancs étant défaites ou en retraite. Le , la brigade est pratiquement encerclée et à court d’essence et de munitions. Le général Maczek ordonne la destruction du matériel de l’unité et la dispersion des hommes.

En 2005, le Dr Rifler pose les premiers défibrillateurs en accès public français, grâce à l'implication du maire Michel Protte, du député François Sauvadet qui dépose à cette occasion une proposition de loi, et au Lion's club qui parraine le projet.

Traditions locales

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« En fait de légendes et coutumes locales, Montbard est excessivement pauvre » déclare Ferdinand Sardin dans sa brochure sur Montbard[14]. Parmi les rares traditions locales, on peut citer la confection et la dégustation des mariottes à l'occasion de la Chandeleur, une tradition qui a perduré jusqu'à la Seconde Guerre mondiale.

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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L'hôtel de ville.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1815   Pierre-Paul Lorieux   Maître de forges
1904 1907 Anatole Hugot    
1907 1908 A. Goulier    
1908 1912 E. Lefol    
1912 1919 Jules Poillot Rad. ind. Conseiller général
1919 1925 E. Lalle    
1925 1929 Jules Poillot Rad. ind. Député
1929 1935 P. Vangeon    
Occupation 1944 P. Beaudoin    
1944 1945 J. Brunhes    
1945 1945 P.Vangeon    
1945 1947 A. Goyard    
1947 1953 P. Beaudoin    
1953 1955 A. Boisse    
1955 mars 1971 L. Defer    
mars 1971 juin 1995 Jacques Garcia PCF Conseiller général du canton de Montbard (1967-1985)
juin 1995 mars 2008 Michel Protte UMP  
mars 2008 mars 2014 Christelle Silvestre PS  
mars 2014 En cours Laurence Porte UDI
puis Horizons[15]
vice-présidente du conseil départemental

Démographie

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Ses habitants sont appelés les Montbardois.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[17].

En 2021, la commune comptait 4 788 habitants[Note 4], en évolution de −10,19 % par rapport à 2015 (Côte-d'Or : +0,44 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1836 1841 1846 1851 1856
2 3162 1182 0611 8752 1232 2152 3152 6972 428
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
2 6172 7132 6282 6532 6072 5712 5092 6533 632
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
3 8243 9574 8634 1934 4234 0974 4554 8716 386
1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014
7 0507 5137 7077 1086 3005 8155 5975 5275 350
2019 2021 - - - - - - -
4 8484 788-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique

Villes jumelées

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La ville, qui possède une antenne de la chambre de commerce et d'industrie de Côte-d'Or, joue un rôle commercial important pour les communes qui l'entourent.

Pôle industriel

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La zone industrielle est particulièrement importante à Montbard, héritière d'une longue tradition métallurgique et ouvrière. Elle regroupe neuf grandes entreprises métallurgiques, dont une usine du groupe Vallourec spécialisée dans la fabrication de tubes en acier et de faisceaux tubulaires en inconel destinés à l'industrie nucléaire.

La zone industrielle
vue depuis le parc Buffon.
Métal déployé[20]
Le métal déployé est un treillis métallique réalisé par cisaillage et étirement de feuilles de métal. L'atout majeur de ce produit réside en ce qu'il est fait d'une seule pièce sans soudure ni assemblage et n'occasionne pas de perte de matière. Fondée en 1902, l'entreprise Métal Déployé est leader français pour la production de métal déployé et se positionne parmi les premiers producteurs européens. Ses secteurs traditionnels sont l'automobile et la construction. Depuis plusieurs années, l'entreprise produit également pour l'architecture avec des applications diverses telles brise-soleil, revêtement de façade, plafond, habillage « seconde peau », etc.
Métal Déployé Résistor[21]
Depuis 1938, Métal Déployé Resistor est fabricant de résistances électriques de puissance pour la fabrication de bancs de charge, mise à la terre, filtrage, contrôle moteur ou résistance de traction (rhéostats de freinage et résistances auxiliaires) ou chauffage industriel. Metal Deploye Resistor intègre des composants connexes à la résistance de puissance (sectionneurs, commutateurs, traversées, TC, etc.)
Metal Deploye Resistor réalise 60 % de son chiffre d'affaires à l'international et compte environ 80 personnes sur son site de Montbard ;
Salzgitter Mannesmann Stainless Tubes[22]
La filiale française du groupe allemand Salzgitter produit à Montbard des tubes sans soudure en acier inoxydable et en alliages de nickel ;
Vallourec Bearing Tubes[23]
Tubes et tuyaux en métaux ferreux (fabrication par laminage à chaud et/ou à froid) ;
Valinox nucléaire[24]
Fabrique des tubes sans soudure en acier inoxydable et en inconel pour les centrales électriques et nucléaires (2d traitement thermique et finition) ; appartient au groupe Framatome depuis juin 2021 ;
Bliss ;
Viel
caisses en bois.

Les équipements

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Enseignement

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3 écoles maternelles
Pasteur, Jacques-Yves-Cousteau, et l'École Sainte-Marie (anciennement École Privée Buffon) ;
3 écoles primaires
Joliot-Curie, Langevin et l'École Sainte-Marie (anciennement École Privée Buffon) ;
1 collège
Louis-Pasteur ;
1 lycée professionnel
Eugène-Guillaume.

Sports et loisirs

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  • deux stades
  • un centre nautique : Amphitrite
  • deux gymnases
  • plusieurs courts de tennis découverts
  • un terrain de cricket[25]
  • médiathèque
  • cinéma
  • une radio d'envergure nationale, Diversité FM. Ayant ses studios et bureau à Montbard. Elle diffuse également sur le 103.9 FM dans le reste de la Bourgogne et sur le 106 FM sur le sud Grand-Est. Elle diffuse en DAB+ sur la métropole de Dijon et la Franche-Comté. Depuis l'été 2024, elle diffuse depuis Monaco, sur la Côte d'Azur et couvre des villes d'Italie.
  • une maison des jeunes et de la culture[26]
  • centre équestre
  • un tennis couvert
  • un club de handball : AS Auxois
  • un Dojo : Karaté, Krav-Maga, Judo, Ju-Jitsu, Aikido...
  • un camping municipal

Lieux et monuments

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Patrimoine religieux

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  • Église Sainte-Urse, allée Clémenceau située dans le parc, Buffon est enterré dans la crypte d'une chapelle attenante à l'église.
  • Église Saint-Paul, rue Eugene Guillaume.
  • Chapelle Notre-Dame Grande Rue (hameau La Mairie).
  • Chapelle des ursulines (Musée des beaux arts).
  • Salle du royaume des témoins de jehovah, 1 rue du Square.

Aux environs

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Un service de transport public[28] relie les différents quartiers (hameau de la Mairie, la gare, les Perrières, les Bordes, Le Beugnon, Corbeton, Cité Fays, Cités de la Marne, etc.) au centre-ville et aux principales zones commerciales et zones de services (Mairie, Poste, Pôle Emploi, etc.). Le service de transport est partagé en 3 circuits[29].

La navette fonctionne les vendredis matin.

Le conseil départemental assure le transport sur tout le territoire de la Côte-d'Or. Le réseau Transco vise à faciliter les déplacements interurbains quotidiens. Les lignes 70 et 73 desservent Montbard. Ainsi, de Montbard, en utilisant le car, on peut facilement rejoindre Semur-en-Auxois, Precy-sous-Thil, Saulieu et même Liernais avec un ticket unité à 1,50 euro (ligne 70). La ligne 73, quant à elle, relie Montbard à Pouilly-en-Auxois (5 allers et retours quotidiens) via les villes de Venarey et Vitteaux et des sites culturels comme le récent MuséoParc Alésia ou le village de Saint-Thibault. Les horaires de départ de Montbard sont adaptés aux passages de TER ou de TGV en gare de Montbard.

De plus, les offices de tourisme du Montbardois envisagent de mettre en place un car touristique permettant de rallier les sites majeurs de la région durant les mois de juillet et . Son itinéraire passera par Montbard, Venarey, Alise-Sainte-Reine, Bussy-Rabutin, Flavigny et le site de l’abbaye de Fontenay.

La gare de Montbard.
Gare de Montbard.

Montbard possède une gare avec 10 dessertes TGV par jour et jusqu'à 40 trains qui s'arrêtent quotidiennement. La gare SNCF est située sur la ligne de chemin de fer de Paris-Gare de Lyon à Marseille avec une fréquentation annuelle d'environ 450 000 voyageurs[30].

Des tarifs préférentiels permettent d'effectuer un aller retour Paris/Montbard en TER à prix réduit[31]. Un programme de travaux a été entamé récemment dans le but de rendre la gare plus accessible et accueillante[32].

Accident ferroviaire

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Le , le TEE Cisalpin est victime d'un grave accident à proximité de la gare de Montbard : lancé à 140 km/h, le RAe TEE II percute des wagons de marchandises oubliés en pleine voie et déraille. L'accident fait neuf morts et onze blessés. C'est le plus grave accident d'un TEE après celui du Bavaria (28 morts près de Kempten le ).

Personnalités liées à la commune

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Edme Georges Piot, sénateur né à Montbard (portrait par Glaize, 1904).

Héraldique

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Blason de Montbard Blason
D'azur à deux bars adossés d'or, au chef parti au I d'azur semé de fleurs de lys d'or, à la bordure componée d'argent et de gueules, au II bandé d'or et d'azur de six pièces, à la bordure de gueules.
Détails
Contra : D'azur à deux barbeaux d'or posés en fasce l'un de l'autre, le premier tourné à droite et le deuxième à gauche, au chef de Bourgogne ancien, tel que rapporté par Malte-Brun dans La France illustrée (1882). Noter que ce blasonnement est peu orthodoxe dans son énoncé.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Montbard Cité de Buffon édité par l'Office de tourisme
  • Montbard ses feux ses temps ses lieux par B. et H. Duthu
  • Florence Weber, Le travail à côté. Etude d'ethnographie ouvrière, Paris, Ed. de l'EHESS, 1989 (éd. revue et augmentée en 2009).

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes sur la démographie
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Jean Nadault dans son manuscrit « Mémoires pour servir à l'histoire de la Ville de Montbard » dit que la ville existait à l'époque des « bardes », ces poètes et chanteurs celtes, d'où le « d » placé à la fin de son nom.Nombre de sites de la région font référence à la période gauloise. À certaines époques le nom de la ville fut amputé du « d » et à d'autres il fut remplacé par un « t ». Finalement c'est le « d » qui fut conservé. Le « castus Montusbarri » est cité dans plusieurs chartes (dont la charte communale de 1231, octroyée par le duc Hugues IV) au comte d'Auxois. Castrum désignait le château mais aussi la ville fortifiée, le château est sur un mont. La légende attribue à Bardus, cinquième roi des Gaulois, la fondation des écoles de musique où enseignaient des bardes, et l'on soutint même que celle de Montbard était la principale. Courtépée fournit quelques explications complémentaires : « le nom celtique de Montbard, mons Bardorum, séjour des anciens bardes annonce son antiquité. » Aussi Guy le Fèvre, en sa Galerie, l'appelle « le Parnasse des poètes français ». Ladonne ne doute point de cette étymologie. Le temps destructeur et les ravages des guerres ont privé la commune de monuments qui pourraient prouver l'assertion de ces auteurs.
  3. Dans l'Avallonnais et proche, les léproseries connues sont à Auxerre, Avallon, Vézelay, Pontaubert, Semur, Montréal (probablement Montréal, avec le prieuré Saint-Bernard) et Montbard. Voir Abbé Emile Maillot, « La léproserie de Noyers », Bulletin de la Société d'études d'Avallon,‎ , p. 70-72 (lire en ligne [sur gallica], consulté le ), p. 70.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Station Météo-France « Montbard_sapc » - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Montbard_sapc » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  6. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  7. « Unité urbaine 2020 de Montbard », sur insee.fr (consulté le ).
  8. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  9. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Montbard », sur insee.fr (consulté le ).
  10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  12. Dictionnaire de la langue gauloise. Xavier Delamare.
  13. Yves Zarka (avec la collaboration de Marie-France Germain), Buffon, le naturaliste philosophe, éditions Chemins de tr@verse, 2014
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