Molines-en-Queyras
Molines-en-Queyras | |||||
Panneau à l'entrée du village. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Hautes-Alpes | ||||
Arrondissement | Briançon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Guillestrois et du Queyras | ||||
Maire Mandat |
Valérie Garcin 2020-2026 |
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Code postal | 05350 | ||||
Code commune | 05077 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
304 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 5,7 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 43′ 54″ nord, 6° 50′ 38″ est | ||||
Altitude | Min. 1 625 m Max. 3 160 m |
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Superficie | 53,62 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Guillestre | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Alpes
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Liens | |||||
Site web | http://www.mairie-molinesenqueyras.fr | ||||
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Molines-en-Queyras (en occitan Morinas) est une commune française située dans le département des Hautes-Alpes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Son territoire fait partie du parc naturel régional du Queyras.
Géographie
[modifier | modifier le code]Molines est irriguée par l'Aigue Agnelle, descendant du col homophone qui sert de frontière avec l'Italie, situé aussi sur la commune. Aigue signifie "eau". La végétation ligneuse à cette altitude est essentiellement résineuse. Elle est constituée principalement de mélèzes qui ont la particularité de roussir en automne avant de perdre leurs aiguilles en hiver. La flore est colorée pour s'adapter au climat de montagne: la plante emblématique car récurrente est l’épilobe, aux longues tiges dominées par une fleur fuchsia.
Elle est composée de sept hameaux : Molines, la Rua, Gaudissard, Clot la Chalp, Pierre-Grosse (1 926 mètres), le Coin et Fontgillarde (1 990 mètres). Un huitième, Costeroux (2 100 mètres) n'est plus habité depuis 150 ans.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 5,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 853 mm, avec 6,9 jours de précipitations en janvier et 7,3 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Véran », sur la commune de Saint-Véran à 4 km à vol d'oiseau[3], est de 5,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 734,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 30,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −26 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Molines-en-Queyras est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9] et hors attraction des villes[10],[11].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
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Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 4,1 % | 221 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 1,6 % | 82 |
Forêts de conifères | 18,9 % | 1009 |
Pelouses et pâturages naturels | 46,2 % | 2470 |
Landes et broussailles | 0,9 % | 47 |
Forêt et végétation arbustive en mutation | 4,1 % | 219 |
Roches nues | 14,7 % | 786 |
Végétation clairsemée | 9,6 % | 509 |
Source : Corine Land Cover[12] |
Économie
[modifier | modifier le code]Molines-en-Queyras est une station de ski de petite dimension. La station est située sur le massif de Beauregard ; son point le plus haut est le pic de Château Renard, à près de 3 000 m d'altitude. Molines appartient également au grand réseau de pistes de ski de fond du Queyras.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous la forme Millunaricii dès 739 dans le cartulaire de l'abbaye de Saint Hugues, puis Molini en 1301 et en 1345.
Ce nom désigne un lieu où fonctionnaient des moulins à eau[13], comme l'indique également le blason. Ces derniers commencent à se répandre au cours des IXe et Xe siècles, mais c’est à la fin du XIIe et au XIIIe siècles qu’ils se multiplient. Outre à moudre le blé, ils servent à alimenter des installations mécaniques tels que les marteaux de forge, les foulons pour la teinte des tissus, et plus tard les scieries. Le moindre cours d’eau pouvait être aménagé, quitte à ne faire fonctionner les moulins que sur une courte période de l’année, lorsque l’écoulement le permettait. Les noms des villages de Molines-en-Queyras et Molines-en-Champsaur attestent encore aujourd’hui de l’importance de ces installations[14].
La commune s'appelle Molinas-en-Queiràs en occitan haut-alpin.
Histoire
[modifier | modifier le code]L'histoire de Molines bénéficie de traces écrites exceptionnelles, les transitons de Molines, des registres écrits qui relataient les faits les plus marquants, les catastrophes, les épidémies qui avaient lieu dans le village, à la manière d'une chronique ou d'un journal rédigé par Paul Ebren et sa famille, du hameau de Fontgillarde.
Certains transitons sont visibles aux Archives départementales de Gap. On y retrouve l'histoire des hameaux du village, y compris le plus haut d'entre eux, le hameau de Costeroux, sur la route du col Agnel, aujourd'hui disparu après une histoire riche en rebondissements.
Ces livres de familles dressaient, à l’origine, l’état des chemins ruraux, encore appelée transitons et la liste des consuls, élus pour gérer le village. Ensuite, les chefs de famille y notèrent les événements survenus dans la communauté ou, en dehors, à ses habitants (accidents, incendies, passages de troupes, travaux).
Les Transitons, rapportés par Jean Tivollier, l'historien du Queyras, mêlent les cahiers de plusieurs familles, entre 1469 et 1908 et forment le chapitre 25 de sa monographie du Queyras, parue en 1913.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Molines-en-Queyras fait partie:
- de 2000 à 2017 de la communauté de communes du Queyras ;
- depuis le , de la communauté de communes du Guillestrois et du Queyras.
Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[18].
En 2021, la commune comptait 304 habitants[Note 2], en évolution de −0,33 % par rapport à 2015 (Hautes-Alpes : +0,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Lieux et sites
[modifier | modifier le code]L'église Saint-Romain est classée Monument Historique [21],[22]. Détruite pendant les guerres de religion, elle fut reconstruite entre 1628 et 1637. Les cloches sont apparentes en haut d'un clocher carré couvert d'une toiture en mélèze. Elle a été rénovée il y a deux ans[Quand ?].
Autre site fréquemment visité, le vieux four à pain, conservé au cœur du village.
Les hameaux et le village méritent l'intérêt et notamment leurs vieilles fustes, qui peuvent avoir plusieurs siècles. Certaines fermes ont été répertoriées sur l'inventaire général des Monuments historiques. Une maison du hameau de la Rua[23] a été classée Monument historique le .
- Chapelle Sainte-Élisabeth de Molines-en-Queyras.
- Chapelle Saint-Simon de Molines-en-Queyras.
- Église réformée de Fontgillarde.
- Chapelle Saint-Sébastien de Pierre-Grosse.
- Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Fontgillarde.
- Temple de l'église protestante unie de France de Pierre Grosse.
- Chapelle du Coin de Molines en Queyras.
Refuges
[modifier | modifier le code]On notamment un refuge important sur la commune de Molines-en-Queyras : le Refuge Agnel. Par ailleurs, un ancien refuge a fermé : celui de la Rua.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Jean Tivollier (1854-1938), historien du Queyras, né à Molines-en-Queyras au hameau de Fontgillarde.
- François Dufay (1962-2009), journaliste et écrivain, mortellement renversé par une voiture dans la commune où il passait des vacances d'hiver en famille.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | D'azur au moulin à vent d'argent, les ailes d'or, surmonté d'un pavillon de gueules. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Tivollier, Jean, Molines en Queyras, éditions Transhumances, 2016
- Wailly, Bénédicte de, Chansons et danses dans le Queyras d'autrefois, éditions Transhumances, 2022
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Site de l'office de tourisme
- Le portail national de la connaissance du territoire de l'Institut géographique national
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les records sont établis sur la période du au .
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Molines-en-Queyras et Saint-Véran », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Véran », sur la commune de Saint-Véran - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Véran », sur la commune de Saint-Véran - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
- André Faure, Noms de Lieux & Noms de Famille des Hautes-Alpes, Gap, ESPACI OCCITAN, , 412 p. (ISBN 2-9131-3100-X).
- 1 Archives départementales des Hautes-Alpes, 1 H 5/46. 2 Arch. dép. Hautes-Alpes, C 19.
- « Résultats des élections municipales 2020 », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Église Saint-Romain », notice no PA00080579, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Inventaire général : Église Paroissiale Saint-Romain », notice no IA00124908, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Maison, au hameau de la Rua », notice no PA00135710, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture