[go: up one dir, main page]

Aller au contenu

Mionnay

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Mionnay
Mionnay
La mairie en janvier 2013.
Image illustrative de l’article Mionnay
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ain
Arrondissement Bourg-en-Bresse
Intercommunalité Communauté de communes de la Dombes
Maire
Mandat
Henri Cormoreche
2020-2026
Code postal 01390
Code commune 01248
Démographie
Gentilé Mionnezans
Population
municipale
2 227 hab. (2021 en évolution de +4,16 % par rapport à 2015)
Densité 114 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 53′ 44″ nord, 4° 55′ 56″ est
Altitude Min. 267 m
Max. 321 m
Superficie 19,62 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Lyon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Villars-les-Dombes
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Mionnay
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Mionnay
Géolocalisation sur la carte : Ain
Voir sur la carte topographique de l'Ain
Mionnay
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-Rhône-Alpes
Mionnay
Liens
Site web mionnay.fr

Mionnay est une commune française, située dans le département de l'Ain, à une vingtaine de km au nord-est de Lyon en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Les habitants de Mionnay s'appellent les Mionnezans.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Mionnay fait partie de la Dombes.

Lieux-dits et hameaux

[modifier | modifier le code]
  • Beaubretas
  • Chante-Grillet
  • Chantegrive
  • Château Gaillard
  • Ferme de Meaux
  • Gaillebeau
  • Goutte
  • Grange Neuve
  • Grenoble
  • L'Épi d'Or
  • La Baronnie
  • La Déguiriat
  • La Forêt
  • La Frétas
  • La Griotte
  • La Marfondière
  • La Salle
  • La Virginie
  • Le Beau Logis
  • Le Billard
  • Le Falot
  • Le Grand Logis
  • Le Poussey
  • Les Brosses
  • Les Cabanes
  • Les Cabanes
  • Les Écherolles
  • Les Platières
  • Les Rages
  • Mionnay
  • Montsion
  • Polletins
  • Saint-Vérand

Voies de communication et transports

[modifier | modifier le code]
Aire de service de l'A46 à Mionnay.

On peut citer l'autoroute A46 qui passe à proximité du village ; une aire de service se trouve d'ailleurs sur le territoire communal. Concernant le transport ferroviaire, le village est desservi par la ligne de Lyon-Saint-Clair à Bourg-en-Bresse (Gare de Mionnay).

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat semi-continental et le climat de montagne et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 851 mm, avec 9,4 jours de précipitations en janvier et 7,3 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lyon-Bron », sur la commune de Bron à 17 km à vol d'oiseau[3], est de 13,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 820,8 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Au , Mionnay est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[8]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[8]. Cette aire, qui regroupe 397 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[9],[10].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (77,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (66,8 %), forêts (14 %), zones agricoles hétérogènes (4,5 %), zones urbanisées (3,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,7 %), eaux continentales[Note 2] (2,6 %), prairies (1,6 %), zones humides intérieures (1,2 %)[11].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Mionnay était de la province de Bresse, du mandement de Miribel et de l'archiprêtré de Dombes. Elle dépendait du marquisat de Neufville[12].

Vers 1425, les chartreuses de Poleteins créèrent l'étang de Bagée qui se situait sur la paroisse[13].

Seconde Guerre mondiale

[modifier | modifier le code]

Un important maquis était établi entre Mionnay et Tramoyes : le camp Didier.

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Découpage territorial

[modifier | modifier le code]

La commune de Mionnay est membre de la communauté de communes de la Dombes, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Châtillon-sur-Chalaronne. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[14].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Bourg-en-Bresse, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[8]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Villars-les-Dombes pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[8], et de la deuxième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[15].

Administration municipale

[modifier | modifier le code]

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1979 mars 2001 Martial Baise[16] UDF-PR[17] Agriculteur, adjoint au maire (1977 → 1979)
mars 2001 mars 2008 Pierre Fraisse DVD  
mars 2008 en cours Henri Cormorèche DVD-UDI Agriculteur
Conseiller départemental du canton de Villars-les-Dombes (2015 → )
Les données manquantes sont à compléter.

Intercommunalité

[modifier | modifier le code]

La commune fait partie de la communauté de communes Centre Dombes.

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[19].

En 2021, la commune comptait 2 227 habitants[Note 3], en évolution de +4,16 % par rapport à 2015 (Ain : +4,96 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
273120208286284360258380391
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
419401432403403362379407406
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
414423388365340327341305319
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
3103504447781 1032 1092 1242 1552 077
2015 2020 2021 - - - - - -
2 1382 2452 227------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique

Revenus de la population et fiscalité

[modifier | modifier le code]

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 46 988 €, ce qui plaçait Mionnay au 662e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[22].

Culture et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
Église Saint-Jean-Baptiste de Mionnay.
  • Château de Polletins ou Polleteins (XIXe siècle)[23]
À son emplacement s'élevait l'ancienne chartreuse de Poleteins. Les bâtiments et le lieu dans son ensemble sont aujourd'hui occupés par un haras.

Signalons également l'ancien restaurant d'Alain Chapel ou encore la gare de Mionnay.

Patrimoine naturel

[modifier | modifier le code]
  • Le golf de Mionnay.

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]
L'ancien restaurant d'Alain Chapel, à Mionnay.
  • Alain Chapel (1937 - 1990), grand chef cuisinier avait son restaurant (trois étoiles au Michelin puis deux étoiles après son décès) à Mionnay.

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Mionnay et Bron », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Lyon-Bron », sur la commune de Bron - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Lyon-Bron », sur la commune de Bron - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  8. a b c et d Insee, « Métadonnées de la commune ».
  9. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lyon », sur insee.fr (consulté le ).
  10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  12. M. l'Abbé Jolibois, « Histoire de la ville et du canton de Trévoux », La Revue du Lyonnais, vol. série 2, no 6,‎ , p. 286 (lire en ligne)
  13. cf. Archives du Rhône, Inventaire Poleteins, p. 258.
  14. « communauté de communes de la Dombes - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Découpage électoral de l'Ain (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
  16. Avis de décès de Monsieur Martial BAISE, Le Progrès,
  17. « Dix élections cantonales partielles », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  22. « Indicateurs de structure et de distribution des revenus en 2010 | Insee », sur insee.fr (consulté le ).
  23. « Château de Polleteins », notice no IA01000238, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  24. « ZNIEFF 820030609 - Marais des Échets », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]