Marly-sous-Issy
Marly-sous-Issy | |||||
L'église romane, sous le vocable de saint Symphorien. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Saône-et-Loire | ||||
Arrondissement | Charolles | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes entre Arroux, Loire et Somme | ||||
Maire Mandat |
Bruno Pouchelet 2020-2026 |
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Code postal | 71760 | ||||
Code commune | 71280 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Issymarlyssois | ||||
Population municipale |
83 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 3,9 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 43′ 00″ nord, 3° 56′ 00″ est | ||||
Altitude | Min. 265 m Max. 412 m |
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Superficie | 21,42 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Gueugnon | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Marly-sous-Issy est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Géographie
[modifier | modifier le code]Marly-sous-Issy est située sur un socle granitique du sud du Morvan[1]. Le point culminant, à 412 m, est le mont Tauffrin au sud de la commune ; au nord la commune est bordée par la vallée de la Somme (affluent de la Loire).
Marly-sous-Issy est à 23 km de Gueugnon et à 23 km de Bourbon-Lancy.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Tazilly (Nièvre) | Luzy (Nièvre) |
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Cressy-sur-Somme | N | Issy-l'Évêque | ||
O Marly-sous-Issy E | ||||
S | ||||
Grury |
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 879 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cressy », sur la commune de Cressy-sur-Somme à 5 km à vol d'oiseau[4], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 915,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −22 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Marly-sous-Issy est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (68,3 %), zones agricoles hétérogènes (24,7 %), forêts (7 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]Le nom romain de Marly est Malniacum. La paroisse dépendait du bailliage et de l'archiprêtré de Bourbon-Lancy, de la recette et de l'ancien diocèse d'Autun. Il est fait mention de la paroisse dans la charte de fondation du prieuré de Perrecy, en 840[14].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[16].
En 2021, la commune comptait 83 habitants[Note 2], en évolution de −6,74 % par rapport à 2015 (Saône-et-Loire : −1,1 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culte
[modifier | modifier le code]Marly-sous-Issy relève de la paroisse du Bon Pasteur, qui regroupe neuf villages et dont le centre est Toulon-sur-Arroux.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Sont à voir sur le territoire de Marly-sous-Issy :
- le château de Pont de Vaux, construit à la fin du XVIIIe siècle (et son pigeonnier du XVIe siècle), qui appartenait à la famille de Comeau dont on retrouve le blason sculpté en partie sur la face du maître-autel de l'église Saint-Symphorien (une comète surmontant une nuée)[19].
- l'église romane, placée sous le vocable de saint Symphorien, construite à partir du XIe siècle. Il reste de cette période le mur nord de la nef ; le chœur est du XIVe-XVe, le clocher du XVIe siècle, les chapelles du XVIIe siècle, la sacristie de 1871. L'intérieur a été restauré en 1985, l'extérieur en 1994. Quant à l'ancien cimetière, qui jouxtait l'église, il a été relevé vers 1970[20].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Charles Gravier de Vergennes (1719-1787), ministre des Affaires Étrangères de Louis XVI, a été propriétaire du château de Pont de Vaux.
- Louis-Marie Michon, né à Montcenis en 1802, mort à Paris en 1866, chirurgien parisien qui fut président de la Société de chirurgie et membre de l'Académie nationale de médecine, a possédé une importante propriété près de l'église, restée depuis dans sa descendance.
- Joseph Michon, (1836-1904), docteur en médecine et docteur ès-lettres, licencié en sciences naturelles, préfet ; homme politique très lié au comte de Paris.
- Étienne Michon, historien de l'Art, conservateur en chef au musée du Louvre, membre de l'Institut, est né à Marly-sous-Issy en 1865. Il est mort en 1939.
Divers
[modifier | modifier le code]- Fête patronale samedi et dimanche suivant le .
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | Parti : au 1er d'azur à une comète d'or posée en bande, au 2d d'or à une palme de sinople ; le tout enfermé dans une bordure réduite et componée de seize pièces d'argent et de gueules[21]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les records sont établis sur la période du au .
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Corinne Méjard, « Marly-sous-Issy », sur cc.somme-et-loire.fr.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Marly-sous-Issy et Cressy-sur-Somme », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Cressy », sur la commune de Cressy-sur-Somme - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Cressy », sur la commune de Cressy-sur-Somme - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Marly-sous-Issy ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Camille Ragut, Statistique du département de Saône-et-Loire Dejussieu, 1838
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Mme Oursel, « Inventaire du patrimoine Edifices et objets remarquables recensés au titre de l'inventaire départemental des années 1960 aux années 1980. Marly-sous-Issy, château », sur archives71.fr, .
- Brochure de présentation de l'église Saint-Symphorien de Marly-sous-Issy éditée par la pastorale des réalités du tourisme et des loisirs du diocèse d'Autun (PRTL 71).
- « 71280 Marly-sous-Issy (Saône-et-Loire) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).