Margarite
Margarite Catégorie IX : silicates[1] | |
Masse foliée de margarite rose nacrée dans une matrice de schiste. Mine Wright à Chester, Comté Hampden, Massachusetts. 4,8 × 3,4 × 2,6 cm. | |
Général | |
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Classe de Strunz | 9.EC.30
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Classe de Dana | 71.2.2c.1
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Formule chimique | CaAl2(Al2Si2O10)(OH)2 |
Identification | |
Couleur | grisâtre, rose pâle, jaune, vert. Incolore en lame mince. |
Système cristallin | monoclinique |
Classe cristalline et groupe d'espace | 2/m - prismatique B2/b |
Macle | sur le plan de composition {001}, avec un axe de jumelage [310] |
Clivage | parfait {001} |
Cassure | cassant - Généralement présenté par les verres et la plupart des minéraux non métalliques |
Habitus | Lamellaire - Lamelles minces produisant une structure lamellaire.
Massif - Lamellaire - Formes à grains fins distinctement foliées. Écailleux - Morphologie semblable à des écailles de poisson |
Échelle de Mohs | 3,5 - 4,5 |
Trait | blanc |
Éclat | vitreux sur les faces latérales, nacré sur les clivages |
Propriétés optiques | |
Indice de réfraction | nα = 1,630 - 1,638, nβ = 1,642 - 1,648, nγ = 1,644 - 1,650 |
Biréfringence | δ = 0,014 - biaxiale (-) 2V = 40° à 67° (mesuré), 42° à 46° (calculé) |
Pléochroïsme | non, x, y et z incolores |
Dispersion optique | r < v distinct |
Fluorescence ultraviolet | oui, luminescence, UV court = bleu ciel, UV long = bleu ciel intense |
Spectre d'absorption | Z = b ; X ^ c 11°-13° ; Y ^ a 6-8° |
Transparence | translucide |
Propriétés chimiques | |
Densité | 2,99–3,08 g/cm3 (mesurée), 3,077 g/cm3 (calculée) |
Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire. | |
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La margarite est un minéral du groupe des micas de la sous-classe phyllosilicates, dont elle constitue un pôle pur calcique, de formule CaAl2(Al2Si2)O10(OH)2[2]. Elle forme des masses blanches à gris rosâtre ou gris jaunâtre ou de fines lamelles. Elle cristallise dans le système cristallin monoclinique[3]. Le minéral a généralement une densité d'environ 3, une dureté de 4 sur l'échelle de Mohs, demeure translucide avec un clivage {010} parfait et présente un jumelage cristallin. Découverte en 1823, l'IMA lui attribue le symbole Mrg[2]. Son nom provient du grec ancien μαργαρίτης ("margarítes") pour perle[4].
La margarite se forme généralement comme un produit d'altération du corindon, de l'andalousite et d'autres minéraux alumineux dans des roches métamorphiques de faible à moyenne grade, comme l'émeri, les roches riches en chlorite, les micaschistes ou les roches à glaucophane[5]. Elle a été signalée comme pseudomorphose d'altération de la chiastolite associée à la muscovite et à la paragonite. Dans cette occurrence, elle se forme préférentiellement le long d'inclusions riches en graphite noir avec les cristaux de chiastolite[5].
La margarite se trouve dans de nombreux gisements dans le monde comme ceux d'émeri de Turquie et des îles de la mer Égée, et associée au corindon dans plusieurs localités des États-Unis. Sa localité type est en Autriche, le mont Großer Greiner à Finkenberg dans le Tyrol[6],[7].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
- (en) « Margarite », sur Mindat.org (consulté le )
- (en) S. Guggenheim et S. W. Bailey, « Refinement of the margarite structure in subgroup symmetry », American Mineralogist, vol. 60, , p. 1023-1029
- (en) « Margarite Mineral Data », sur www.webmineral.com (consulté le )
- (en) « Margarite », dans J. W. Anthony, R. Bideaux, K. Bladh et al., Handbook of mineralogy, (lire en ligne [PDF]) (consulté le )
- Hintze en 1897 donne Sterzing (Vipiteno), Sud-Tyrol, actuellement en Italie pour localité type de la margarite et se réfère à Mohs (1820). Dans les faits, Mohs a décrit le minéral mais n'a pas fourni d'analyse. Par conséquent, selon von Zepharovich (1873), le mont Greiner doit être considéré comme le localité type, sur la base des données fournies par Senger. À noter que le site Webmineral donne une autre localité : les mines de corindon dans le district de Iekaterinbourg, massif de l'Oural en Russie
- (en) « Großer Greiner, Finkenberg, Schwaz District, Tyrol, Austria », sur Mindat.org (consulté le )
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) W.A. Deer, R.A. Howie et J. Zussman (1963), Rock-forming minerals, , planche des silicates, p. 95-98