Manjo
Manjo | ||||
Hôtel de Ville | ||||
Administration | ||||
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Pays | Cameroun | |||
Région | Région du Littoral | |||
Département | Moungo | |||
Démographie | ||||
Population | 34 230 hab.[1] (2005) | |||
Densité | 112 hab./km2 | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 4° 51′ 00″ nord, 9° 49′ 00″ est | |||
Superficie | 30 500 ha = 305 km2 | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Cameroun
Géolocalisation sur la carte : Cameroun
Géolocalisation sur la carte : région du Littoral
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Située sur l'axe routière Douala-Nkongsamba (RN5), la ville de Manjo est une commune rurale de la région du Littoral camerounais. La commune est créée en 1959 par le décret n° 59/23 du 01/03/1959. Sa superficie est de 305 km². C'est le chef-lieu de l'arrondissement de Manjo, localisé au Nord du département du Moungo.
Géographie
[modifier | modifier le code]Manjo est limité au nord par l'arrondissement du Nlonako (village de Manengolé), au sud par l'arrondissement de Loum.
Le climat de la commune de Manjo est de type équatorial avec deux saisons. Deux zones climatiques distinctes caractérisent l’arrondissement, la partie sud est plus chaude et la partie nord est plus froide.
L'altitude varie entre 450 m dans sa partie sud et à 1200 m dans sa partie Nord. La ville est entourée de trois massifs montagneux : le mont Koupé à 2070 m, le mont Manengouba à 2400 m, et le mont Nlonako à 1800 m.
Manjo est également traversé par la rivière Dibombè, entrecoupée par une importante chute. Ces principaux affluents sont : Gomo, Midjok, Ekouk, Ndibe, Mbouh et Ndibè-éma'até. La commune s'étend au nord du département du Moungo.
Histoire
[modifier | modifier le code]Étymologiquement, Manjo tient son nom de Muan E Njo (lire « Mouanèjo ») qui signifie « éléphanteau », du fait de l'important nombre d'éléphants naguère rencontrés dans la zone.
Ses ancêtres sont originaires de plusieurs localités (Etam, Emen, Ema'até, Kottè, Kwalla, Diang, Manewang, Ngol, Namba, Ekanté, Mantem, Kolla, Lala, Nlowé, Njoumbeng, Mouandong, etc.), regroupées autour des cantons Manehas et Mouamenam.
Il a été fondé au XIXe siècle par un des descendants d’Ewang qui s’établit au lieu-dit Manewang (« enfant d’Ewang » en langue mbo'o). Ce village fut le tout premier quartier de cette agglomération.
Administration
[modifier | modifier le code]La ville possède une Mairie, une sous-préfecture, et une gendarmerie, toutes situées dans le nord de la ville appelé Quartier 8.
Elle est divisée en plusieurs quartiers/villages, à savoir : Emen (Quartier 1), Ema'até (Quartier 2), Kottè (Quartier 3), Kwalla (Quartier 4), Diang (Quartier 5), Manewang (Quartier 6), Quartier 7, Boum (Quartier 8), et Etam (Quartier 9).
Les infrastructures abritant les services administratifs sont pour certains en bon état et pour d’autres dans un état de délabrement très avancé nécessitant par conséquent des travaux de réfection. Certains services sont logés soit dans des bâtiments appartenant à l’État, soit dans les maisons des particuliers prises en location par l’État. D'autres sont inexistants dans la commune de Manjo.
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Mairie de Manjo
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Bureau de Manjo
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Brigade de Manjo
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Sous-Préfecture de Manjo
Outre la ville de Manjo proprement dite et ses quartiers, la commune comprend les villages suivants [1] :
Démographie
[modifier | modifier le code]Lors du recensement de 2005, la commune comptait 34 230 habitants[1], dont 26 758 pour Manjo Ville.
Sa population est très cosmopolite et très jeune à 70 %,. Elle est étendue sur deux cantons et 33 villages ; les allogènes, Bamilékés pour la plupart, étant les plus nombreux.
Économie
[modifier | modifier le code]Malgré son relief fortement accidenté (roches, cailloux, etc.), le sol est néanmoins riche. C'est une ville essentiellement agricole. Les principales cultures sont le café, l'ananas, les produits vivriers et la banane produite à l'importation. Les produits consommés sont donc essentiellement issus de l'agriculture, la chasse et la pêche. On n'y trouve pas de véritable industrie.
Dans la quasi-totalité de l’espace géographique de la commune il existe des ressources telles que :
- Les carrières de sable non estimé à Abang, Lala, Kolla, Manengoteng, Manjo-Etam et dans le cours d’eau Kandja.
- Carrière de Pouzzolane non estimé à Ngol.
- Les carrières de pierres potentielles non estimés à Ndom, Badjoungué, Nsoung, Namba, Abang, Lala.
- Carrière d’argile blanche : potentiel non estimé à Ndom.
- Les forêts à : Mantem, Nlowé, Lala, Kolla, Abang, Ngol, Njoumbeng, Mouandong, Nsoung, Mouakoumel, Badjoungué.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Troisième recensement général de la population et de l'habitat (3e RGPH, 2005), Bureau central des recensements et des études de population du Cameroun (BUCREP), 2010.
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- J.-C. Barbier, J. Champaud, et F. Gendreaud, « Manjo et le canton Manéhas », in Migrations et développement. La région du Moungo au Cameroun, éditions de l'ORSTOM, Paris, 1983, p. 147-264
- Centre ORSTOM de Yaoundé, Dictionnaire des villages du Mungo, Yaoundé, Centre ORSTOM de Yaoundé, , 48 p. (lire en ligne)
- Gérard Happy, Arrondissement de Manjo, Cameroun : mon village natal, Université Paris 8, 1975, 122 p. (mémoire de maîtrise)
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Akoose (langue)
- Plantations du Haut-Penja
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Manjo, sur le site Communes et villes unies du Cameroun (CVUC)