Malroy
Malroy | |
Église Saint-Maurice. | |
Héraldique |
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Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Metz |
Intercommunalité | Communauté de communes Rives de Moselle |
Maire Mandat |
Hervé Gaudé 2020-2026 |
Code postal | 57640 |
Code commune | 57438 |
Démographie | |
Population municipale |
351 hab. (2021 ) |
Densité | 99 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 10′ 37″ nord, 6° 12′ 47″ est |
Altitude | Min. 160 m Max. 205 m |
Superficie | 3,54 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Metz (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Pays messin |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
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Malroy est une commune française située dans le département de la Moselle en région Grand Est.
Géographie
[modifier | modifier le code]Malroy fait partie du canton de Vigy. Le village a la particularité de surplomber la Moselle de 10 à 20 mètres et n'en subit pas de fait les crues.
-
Chemin de la Croisette.
-
L'église vue du ciel.
-
Le village vu du ciel.
Accès
[modifier | modifier le code]Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Moselle, la Moselle canalisée et le ruisseau de Malroy[Carte 1].
La Moselle, d’une longueur totale de 560 kilomètres, dont 315 kilomètres en France, prend sa source dans le massif des Vosges au col de Bussang et se jette dans le Rhin à Coblence en Allemagne[1].
La Moselle canalisée, d'une longueur totale de 135,2 km, prend sa source dans la commune de Pont-Saint-Vincent et se jette dans la Moselle à Kœnigsmacker, après avoir traversé 61 communes[2].
La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment de la Moselle et de la Moselle canalisée, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 751 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 9,1 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Malancourt », sur la commune d'Amnéville à 11 km à vol d'oiseau[5], est de 10,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 884,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17,9 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Malroy est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Metz, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[11]. Cette aire, qui regroupe 245 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (72,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (53,4 %), prairies (19,3 %), eaux continentales[Note 3] (16,5 %), zones urbanisées (7,3 %), forêts (3,6 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Évolution du nom du village (date du document dans lequel le nom apparait)[15] : Mallarey (1128) ; Mallerei (1137); Malroi (1235) ; Malrois (1250) ; Maleroy (1263) ; Malleroit (1281) ; Marloy (1315) ; Mallerois (1404) ; Malleroys (1553) ; Malleroy (1680) ; Malleloi (période révolutionnaire). Malrich (1915–1918 et 1940–1944).
En lorrain : Malreu[15].
Histoire
[modifier | modifier le code]Le village dépendait du Pays messin et faisait partie du Haut Chemin. Nos ancêtres nommaient ainsi la route de Bouzonville. Au Moyen Âge, les pèlerins du pays Messin empruntaient cette voie pour aller à Sainte-Barbe y prier leur patron.
Thiébault de Heu, maître échevin de la ville de Metz acheta Malroy. Malroy était le fief de la famille de Heu dont l’hôtel se trouve rue de la Fontaine à Metz, puis en 1728 des Jobert dont l’hôtel s’ouvre rue du Chanoine-Collin[16].
Siège d’un fief dépendant en partie de la princerie de la cathédrale Saint-Étienne de Metz, Malroy était en 1861 annexe de la paroisse de Charly. Malroy fit partie en 1790 du canton d’Argancy, passa dans celui d’Antilly sous l'organisation de l’an III et dans le canton actuel en 1802.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blasonnement :
D’azur à une montagne d’or de six rochers, accolée de deux écureuils grimpants et affrontés d’argent, surmontée de deux étoiles d’or.
Commentaires : Ce sont les armes de la famille messine Poutet, qui a possédé la seigneurie de Malroy aux XVIIe et XVIIIe siècles.
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Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[18].
En 2021, la commune comptait 351 habitants[Note 4], en évolution de −4,36 % par rapport à 2015 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Passage d’une voie romaine.
- Moulin (quelques meuniers : Flavigny Auguste Godard en 1729, Félix Goullon, Jules Goullon est le dernier meunier jusqu’en 1950).
- Cloche de l’école, fondue par André Guenser à Metz en 1895.
- Restes de maison forte.
Édifices religieux
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Maurice de 1865, croix au-dessus de la porte de 1764, clocher et nortex (narthex ?) romans du XIIe siècle, vitraux de L. Maréchal du XIXe siècle.
- Porte du cimetière du XVIIIe siècle.
- Statue de saint Martin à cheval du XVe siècle.
- Croix, inscription « Jean Lacour, maire de Malroy (1807) », date à l’arrière 1642.
- Croix, inscriptions « I.N.R.I / M.C. (1726), restaurée pour la gloire de Dieu le .
- Croix érigée par les soins de J.F. Hennequin et de Marie Bourg son épouse, le .
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Carmelo Micciche, footballeur.
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean-Paul Phillips, Patrimoine rural en Pays messin, Éditions Serpenoise, 2006, (ISBN 2-87692-698-9).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Malroy » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Sandre, « la Moselle »
- Sandre, « la Moselle canalisée »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Malroy et Amnéville », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Malancourt », sur la commune d'Amnéville - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Malancourt », sur la commune d'Amnéville - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Malroy ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Metz », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Bouteiller - Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868
- source CC Maizières
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.