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Louis Sclavis

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Louis Sclavis
Description de cette image, également commentée ci-après
Louis Sclavis, août 2007
Informations générales
Naissance (71 ans)
Lyon 4e
Genre musical jazz
Instruments clarinette, clarinette basse, saxophone soprano
Années actives depuis 1975
Labels Label Bleu, ECM, Clean Feed, FMP

Louis Sclavis est un clarinettiste, saxophoniste et compositeur de jazz français né le dans le 4e arrondissement de Lyon[1].

Louis Sclavis est issu d'une famille modeste, sa mère est couturière et son père est photographe[2]. Il est très tôt attiré par les instruments de musique et en possède plusieurs, trompette, violon, tambour, guitare, tous en plastique. Il commence le solfège à 7 ans, puis commence l'étude de la clarinette à l'âge de 9 ans avec un professeur amateur. Au bout de deux ans, il joue dans l'harmonie de Montchat. Pendant cette période, il est exposé à divers styles de musique, du bal musette, de la chanson française aux symphonies de Beethoven, des compositions de Jean-Christian Michel, aux airs d'opérettes, ou à Sidney Bechet et assimile le tout en vrac[2].

Il suit ensuite une formation plus classique en solfège et clarinette dans une annexe du conservatoire de Lyon, où il travaille essentiellement la technique et progresse rapidement[2]. Il commence à jouer dans un petit groupe de New Orleans avec des amis et joue pendant la messe, avec le curé, à l'orgue[réf. nécessaire][2].

Entre 18 et 22 ans, il alterne différents emplois temporaires et ses premiers engagements professionnels, notamment comme compositeur et musicien pour des troupes de théâtre lyonnaises. C'est à cette époque qu'il se met à la clarinette basse[2].

Carrière musicale

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Louis Sclavis lors d'un concert de soutien aux sans-papiers grévistes de la faim, à Villeurbanne, le 24 mars 2001.

Il se produit et enregistre dès 1975 avec le Free Jazz Workshop, qui deviendra ensuite le Workshop de Lyon, puis joue dans diverses formations de l'ARFI (Association à la Recherche d'un Folklore Imaginaire, fondée en 1977 à Lyon), notamment au Hot Club de Lyon.

Il est, en outre, le saxophoniste de Steve Waring.

Il rencontre Michel Portal, qui l'associe à différents projets (ses Units, un quatuor de clarinettes), puis Bernard Lubat, dont il rejoint la Compagnie. Il joue ensuite avec le Brotherhood of Breath de Chris McGregor et intègre en 1981 le quintet d'Henri Texier (avec Bernard Lubat, Philippe Deschepper et Eric Le Lann).

Il enregistre ensuite sous son nom et se produit dans les principaux festivals français et étrangers.

En 1985, il forme un trio avec François Raulin et Christian Ville, qui deviendra un quartet avec l'arrivée de Bruno Chevillon, puis plus tard un quintet avec Dominique Pifarely. C'est en 1986 qu'il quitte le Workshop de Lyon et l'ARFI.

Le Prix Django Reinhardt du « meilleur musicien de jazz français » lui est attribué en 1988.

En 1989, il obtient avec son quartet le premier prix de la Biennal de Barcelona décerné au meilleur créateur européen puis reçoit au Midem le British Jazz Award 1990-1991 du meilleur artiste étranger.

Il est récompensé par un Djangodor en 1993 dans la catégorie "meilleur disque de jazz français de l'année".

Il a par ailleurs donné des concerts en soutien aux sans-papiers.

Discographie

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Filmographie

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Distinction

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Notes et références

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  1. Le morceau Annobon est utilisé dans la bande originale du film Dieu seul me voit (Versailles-Chantiers) (1998) de Bruno Podalydès

Références

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  1. Archives municipales de Lyon, 4e arrondissement, tables décennales des naissances 1953-1962, cote 2E2799
  2. a b c d et e Louis Sclavis, la passion intacte, Jazz Magazine Jazzman n°635, mars 2012, p. 25-51
  3. Louis Victor, « Carnet de Routes : les 20 ans d'un album culte du jazz français », Télérama, 3 mars 2015.
  4. « Amarillis | Discographie | Inspiration baroque | Avec Louis Sclavis », sur www.amarillis.fr (consulté le )
  5. « Portraits-autoportraits », sur Arte, arte.tv, (consulté le )
  6. Le sixième enfant grand gagnant du festival de cinéma d'Angoulême, sur lefigaro.fr, 28 août 2022

Liens externes

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