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Loudes

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Loudes
Loudes
Loudes vue d'un planeur.
Blason de Loudes
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Loire
Arrondissement Le Puy-en-Velay
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Puy-en-Velay
Maire
Mandat
Laurent Barbalat
2020-2026
Code postal 43320
Code commune 43124
Démographie
Gentilé Loudois
Population
municipale
946 hab. (2021 en évolution de +4,88 % par rapport à 2015)
Densité 39 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 05′ 20″ nord, 3° 44′ 58″ est
Altitude Min. 759 m
Max. 1 042 m
Superficie 24,33 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Le Puy-en-Velay
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Paulien
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Loudes
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Loudes
Géolocalisation sur la carte : Haute-Loire
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Loudes
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-Rhône-Alpes
Loudes

Loudes est une commune française située dans le département de la Haute-Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie

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Localisation

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Représentations cartographiques de la commune
Carte
Mairie
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
Avec les communes environnantes
Avec les communes environnantes
1 : carte dynamique ; 2. carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes

La commune de Loudes se trouve dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1].

Elle se situe à 14 km par la route[Note 1] du Puy-en-Velay[1], préfecture du département, et à 8 km de Saint-Paulien[2], bureau centralisateur du canton de Saint-Paulien dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1].

Les communes les plus proches[Note 2] sont[3] : Chaspuzac (2,2 km), Borne (4,2 km), Saint-Vidal (4,3 km), Saint-Jean-de-Nay (4,6 km), Sanssac-l'Église (4,7 km), Vazeilles-Limandre (4,9 km), Lissac (5,2 km), Vergezac (6,3 km). La commune de Loudes est située dans la partie médiane du département de la Haute-Loire, au nord-est d'une zone de plateaux volcaniques érigés entre le fleuve de la Loire et la rivière de l'Allier qui constitue le massif du Devès.

Géologie et relief

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Carte géologique du territoire de la commune.
Carte géologique de la commune de Loudes.
  •  : Colluvions, épandages et formations gélifluées de matériaux volcaniques basaltiques (Holocène)
  • C : Colluvions et épandages indifférenciées (Holocène)
  • Fz : Alluvions modernes indifférenciées (Holocène)
  • Fz-y : Alluvions anciennes et modernes indifférenciées (Holocène)
  • Fv : Sables argileux fluvio-lacustres à éléments volcaniques remaniés (Pliocène - Villafranchien)
  • e-Gm : Marnes et calcaires avec gypse accessoire de Ronzon (Oligocène inférieur - Sannoisien)
  • e-Av : Sables argileux verts à kaolinite (Eocène terminal - Ludien)
  • eS : Sables inférieurs rouges localement grésifiés (Eocène supérieur probable)
  • h5rã2V : Granite hétérogène +/- rubané à biotite, localement à muscovite ou sillimanite (Stéphanien)
  • pyâ : Pyroclastites basaltiques des cônes strombolien (Pléistocène)
  • â3 : Basaltes et basanites indifférenciés (Pléistocène)
  • â2 : Basaltes et basanites indifférenciés (Pliocène)

Loudes se trouve sur un vaste plateau basaltique parsemé de cônes de scories (les Gardes), de formations granitiques et de quelques formations calcaires. Dans la plupart des cratères d'anciens volcans non exploités, se sont installées des tourbières (ex. : le Mont-Bar à Allègre).

La superficie de la commune est de 24,33 km2. Son territoire n'est pas plat puisque le dénivelé maximal atteint 283 mètres. L'altitude du territoire varie entre 759 m et 1 042 m[4]. La commune est classée en zone de montagne comme la presque totalité des communes du département[5].

Hydrographie

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Carte en couleurs représentant les cours d'eau
Réseau hydrographique de Loudes.

La commune est dans le bassin Allier-Loire amont, au sein du bassin hydrographique Loire-Bretagne[6]. Elle est traversée par les ruisseaux Cereix, Combe, Freycenette, Musette et Say.

Le ruisseau le Cereix d'une longueur totale de 10,3 km, prend sa source dans la commune de Saint-Jean-de-Nay et s'écoule vers le nord-est. Il se jette dans le ruisseau la Freycenette sur le territoire communal, après avoir traversé 2 communes[7].

Le ruisseau la Freycenette, d'une longueur totale de 10,6 km, prend sa source dans la commune de Borne et s'écoule vers l'est. Il traverse la commune et se jette dans la Borne à Vazeilles-Limandre, après avoir traversé 3 communes[8].

Le ruisseau le Say, d'une longueur totale de 13,9 km, prend sa source dans la commune du Vernet et s'écoule vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans la rivière Borne dans la commune de Borne, après avoir traversé 6 communes[9].

Le ruisseau la Combe d'une longueur totale de 6,3 km, prend sa source dans la commune de Vergezac et s'écoule vers le nord-est. Il se jette dans le ruisseau le Say sur le territoire communal, après avoir traversé 3 communes[10].

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[12].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 756 mm, avec 8,4 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le Puy-Loudes », sur la commune de Chaspuzac à 2 km à vol d'oiseau[13], est de 9,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 682,4 mm[14],[15]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].

Milieux naturels et biodiversité

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Le territoire communal de Loudes comprend cinq ZNIEFF[17].

Au , Loudes est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[18]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Puy-en-Velay, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 59 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19],[20].

Morphologie urbaine

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Outre le bourg, la commune comprend les villages de Vaures, Pouzols, Collange, Coubladour, Lestrade, Lanthenas, Civeyrac, Vendos et Pralhac, ainsi que les lieux-dits de Rochely, la Vio de Nay, Mestrenac, le Mazet, le Charrouilh, les Moutonnades, le Buisson, le Moulin de Borie, le Masson et la Barraque de Dellis[21].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte indiquant les villages et lieux-dit de Loudes.

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (86,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (45,3 %), zones agricoles hétérogènes (35,4 %), forêts (11,1 %), terres arables (5,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,8 %), zones urbanisées (1,4 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement

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En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 596, alors qu'il était de 547 en 2013 et de 508 en 2008[I 2].

Parmi ces logements, 72 % étaient des résidences principales, 7,8 % des résidences secondaires et 20,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 83 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 16 % des appartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Loudes en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (7,8 %) inférieure à celle du département (16,1 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 72,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (71,7 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 4].

Le logement à Loudes en 2018.
Typologie Loudes[I 2] Haute-Loire[I 5] France entière[I 6]
Résidences principales (en %) 72 71,5 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 7,8 16,1 9,7
Logements vacants (en %) 20,2 12,4 8,2

Loudes (Lode en 1087) serait issu du patois Louda dérivé du gaulois Lut qui signifie « terrain marécageux »[23],[24]. Cette hypothèse semble plausible car de nombreuses ruisseaux se trouvent aux alentours du bourg. Loudes se compose alors du même radical Lut- que Lutèce, Ludesse, Lodève, etc.

Civeyrac procéderait du nom de personne latin Severus, suivi du suffixe -acum, d'où le sens global de « domaine de Severus »[25], Collange (Collangis en 1187) est peut-être issu du patois Coll'ange « habitation sur la colline »[26], mais représente plus probablement le latin Colonica « terre cultivée par un colon »[27],[28], Coubladour (Coblador en 1234) est peut-être issu[29] du patois Coble et du suffixe -ador au sens global de « forteresse des mulets »[30], Lanthenas (Lentenas en 1314) est issu de l'anthroponyme gaulois Lentenus, suivi du suffixe -ate de même origine et signifie « Terres de Lentenus »[31],[32]; Lestrade (Strada en 1453) représente l’occitan estrada « grande route »[33],[34], avec dans ce cas, l’agglutination de l’article défini; Mestrenac (Mastrenac en 1342) viendrait du latin Magister avec le suffixe -acum « domaine du Maître »[26] ou du nom de personne latin Mestrius[35]; Pouzols viendrait du patois Pouz'ols « entrée de la forêt » ou du latin puteolus « petit puits »[36],[37]; Pralhac (Prualiacs ou Pruyliacs en 1280) procède peut-être du nom d’homme latin Probus avec le suffixe -acum « domaine de Probus »[38],[39]; Vaures (Vaures dès 1245) aurait pour origine le bas-latin d'origine gauloise vabrus « ruisseau »[40],[41] et Vendos (Petrus Vendos en 1244) est issu du nom de personne gaulois Vindos « le Blanc »[42],[26].

Armoiries de Pierre et Pons de Loudes.
Armoiries de Pierre et Pons de Loudes.
Armoiries de la famille de Gorse.
Armoiries de la famille de Gorse.
Armoiries de la famille des Serpens.
Armoiries de la famille des Serpens.
Armoiries de la famille de Polignac.
Armoiries de la famille de Polignac.

Entre le Ier siècle et le IIIe siècle : selon les conjectures onomastiques, un nommé Sévère (en latin Severius) aurait construit un domaine agricole près du site actuel du village de Civeyrac[25] et un nommé Probus en aurait construit un près du site actuel de Pralhac.

D'après les recherches de Jean-René Mestre, une voie antique traverserait le territoire communal dans un axe sud-ouest en passant près du village de Loudes[43].

  • 1000 (environ) : création de la baronnie de Lode, construction d'un château fort au centre d'un bourg médiéval protégé par une enceinte.
  • 1087 : le baron Pierre de Lode est témoin d'une donation faite en l'église de Saint-Maurice-de-Roche par Durand, seigneur de Roche-en-Régnier et Ausilie, son épouse[44].
  • 1180 (environ) : le baron Hugues de Lode, son épouse Girine, et ses trois fils Hugues II, Falcon et Pons font donation de trois jardins situées à Combes, près d'Espaly-Saint-Marcel en faveur de la collégiale de Saint-Agrève du Puy-en-Velay[44].
  • 1182 à 1186 : Estève de Lode, frère du baron Hugues de Lode, chevalier de Saint-Jean-de-Jérusalem est mentionné dans plusieurs donations faites à la commanderie des Templiers de Saint-Jean-du-Puy[44].
  • 1190 : Guillaume, second frère du baron Hugues de Lode est mentionné lors entre les Templiers du Puy-en-Velay et la commanderie de Chantoin[44].
  • 1200 (environ) : Pierre le Blanc fonde le village de Vendos.
  • 1203 : Pierre de Lode, fils d'Estève de Lode, est élevé à la dignité ecclésiastique de chanoine du Puy-en-Velay[44].
  • 1212 : Pierre de Lode, est témoin d'une investiture accordée par Brocard de Rochebaron, abbé de Saint-Pierre-Latour au Puy-en-Velay à l'hôpital Notre-Dame.
  •  : le chevalier Hugues III de Lode, fils du baron Hugues II est témoin lors d'un traité signé entre Étienne de Chalençon, évêque du Puy-en-Velay et Pons V, vicomte de Polignac[44].
  • 1250 (environ) : le seigneur de Ceyssac qui possède des terres près de Loudes, fonde un château au Charrouilh.
  • 1255 : Pons de Lode, fils cadet du baron Hugues III devient chanoine laïque au Puy-en-Velay.
  • 1280 (environ) : le seigneur de Ceyssac installe Hugon de Chattes comme coseigneur du Charrouilh[44].
  • 1310 (environ) : le seigneur Jourdan de Ceyssac installe sa résidence principale au Charrouilh[44].
  • 1313 : Bertrand de Lode est signalé comme noble et baron[44].
  • 1340 : Jousserand de Lode, fils cadet de Bertrand, passe une reconnaissance en faveur de la paroisse de Saint-Julien-d'Ance.
  • 1343 : François de Lode, fils aîné de Bertrand, chevalier et baron, reconnaît à l'évêque son moulin de Muze et ce qu'il a à Borne jusqu'à la rivière Muze.
  • 1348 : mort de Durand de Ceyssac, seigneur du Charrouilh. Le château passe à sa fille Béatrix épouse de Louis de Vissac[44].
  • 1355 : le baron Hugon de Lode épouse Alix Mitte de Mons[44].
  • 1362 : le baron Hugon de Lode, coseigneur de Borne, rend hommage à l'évêque du Puy, comte du Velay, pour son château et ses mandements de Loudes et ses fiefs situés à Civeyrac, Borne et Coubladour[44].
  • 1389 : Hélix de Gavaret de Saint-Didier-d'Allier, veuve de Hugon de Lode, rend hommage à l'évêque du Puy-en-Velay pour le château et les fiefs, en tant que tutrice légale de ses enfants orphelins[44].
  • 1404 à 1425 : Guillaume de Loudes, fils d'Hugon et Baron de Lode devient écuyer de Charles VI puis chambellan du duc de Berry[44].
  •  : le dauphin (futur Charles VII) revenant d'un pèlerinage à Notre-Dame du Puy-en-Velay, couche au château de Loudes[45].
  • 1430 (environ) : mort de Blanche de Loudes, fille de Guillaume. Elle lègue la baronnie à son fils, Artaud de Gorse de Vaux-en-Velay.
  • 1446 : Pierre de Gorse, fils d'Artaud et d'Élisabeth de Chateauneuf est mentionné dans le testament de Dragonnet de la Tour, baron de Saint-Vidal

Temps modernes

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  • 1538 : Claude de Gorse, baron de Loudes et seigneur de Vaux-en-Velay fait établir le terrier de Loudes, Tailhac et Vals-près-le-Puy.
  • 1550 : Françoise de Gorse, sœur et héritière du baron Claude de Gorse épouse Gilbert des Serpens.
  • 1590 : mort de François de Loudes, homme d'armes de Christophe de Chalençon, dernier représentant de la branche cadette de la famille de Lode, issue de Jousserand de Lode.
  •  : Philibert des Serpens, baron de Loudes, est témoin lors de la signature d'un contrat de mariage[46].
  •  : Claude II des Serpens, baron de Loudes assiste aux États du Velay au Puy[47].
  •  : Claude des Serpens, baron de Loudes assiste aux États du Velay au Puy[47].
  • 1651 : mort de Claude des Serpens. C'est sa petite-fille Antoinette de Polignac qui hérite de la baronnie. Elle est la fille de Suzanne des Serpens et d'Armand XIX de Polignac.
  •  : Antoinette de Polignac est entrée au couvent des Carmélites à Paris. Elle lègue ses biens au roi Louis XIV qui ayant accepté l'héritage, le rétrocède au vicomte Armand XIX de Polignac, père de la testatrice. Par la suite, la baronnie devient une baronnie diocésaine.
  • 1702 : l'un des deux notaires de Loudes, Me Dorlhac crée une école laïque pour garçons à Loudes. La plupart des élèves viennent des villages voisins. Les élèves viennent deux mois par an, de janvier à mars[48].
  •  : une ordonnance du roi Louis XV demande que "La communauté de Loudes et le Charrouil sera tenue de fournir un milicien pour mettre au complet le bataillon de Privas dans la nouvelle levée de 2 520 hommes...". Le , Louis de Laval, subdélégué de l'intendance du Languedoc se rend à Loudes pour faire tirer au sort le nom du milicien réquisitionné.

Révolution française et Empire

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En 1790, à la suite de la Révolution, Claude Rousset dit Bernard de Pralhac ameute les habitants du village de Civeyrac pour s'emparer d'un bois de noyers. Bernard propose aussi de ne plus payer de dîme, de censive et de taille. Les officiers municipaux font rentrer les manifestants dans les rangs[49].

Laurent Trucher, est nommé commandant de la garde nationale du canton de Loudes en 1793. Les 40 Loudois qu'il recrute ne sont que peu républicains. De même que le conseil municipal et une grande majorité de la population. Trucher rapporte à ses supérieurs cette tiédeur[49].

En 1799, un rapport fait état d'un rassemblement de réquisitionnaires déserteurs et conscrits dans les bois de Vergezac, tous armés de fusils à deux coups au nombre de 24 à 30. Ils s'opposent même à la translation d'un curé réfractaire conduit par la brigade de gendarmerie de Sanssac-l'Église. Les autorités de Paris envoient une garnison logée par l'habitant pour rétablir l'ordre[49]. Le registre des patentes de l'administration municipale du canton de Loudes mentionne pour la commune de Loudes la présence de 7 meuniers, 7 cabaretiers, 3 maçons, 3 tailleurs d'habits, 2 charpentiers, 2 tisserands, 2 maréchaux-ferrants, 2 aubergistes, 1 notaire, 1 arpenteur et 1 officine de santé[50].

Époque contemporaine

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Le recensement de 1851 dénombre 1399 habitants donc 1251 cultivateurs, 63 domestiques, 17 maçons, 9 tailleurs d'habits, 5 rentiers, 5 pensionnaires d'État, 1 instituteur et 1 mendiant.

Vers 1856, une épidémie de petite vérole décime la population loudoise.

Après la guerre franco-allemande de 1870, certains Loudois demandent des pensions de guerre. L'un d'entre eux, Urbain Bonneval, a été blessé à Gravelotte pendant la bataille de Saint-Privat[51].

Le recensement de 1939 dénombre 1186 habitants dont un étranger, Ahmed Taouli né en 1894 en Algérie[52].

Le , une réunion secrète de la résistance a lieu au château du Charrouilh. C'est en ce lieu qu'Henry Ingrand est nommé président du « Comité régional de libération Auvergne »[53].

En , les résistants auvergnats subtilisent 30000 litres d'essence à la station de l'avenue des Belges au Puy-en-Velay. 2400 litres des 30 000 sont dissimulés au garage Bernard à Loudes[53].

La mécanisation agricole engendre un dépeuplement de la commune durant les années 1950[52].

Le , le Crédit agricole Loire-Haute-Loire (en partenariat avec la municipalité et le comité des fêtes de Loudes) organise sa troisième édition « Le terroir sur un plateau » à Loudes. Cette manifestation réunit des producteurs fermiers et des artisans d'art régionaux.

Le  : une cérémonie de commémoration pour le 143e anniversaire de la bataille de Bazeilles est organisée à Loudes.

Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune de Loudes est membre de la communauté d'agglomération du Puy-en-Velay[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Le Puy-en-Velay. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[54].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement du Puy-en-Velay, au département de la Haute-Loire, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1].

Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Saint-Paulien pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 1], et de la deuxième circonscription de la Haute-Loire pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[55].

Élections municipales et communautaires

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Élections de 2020

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Le conseil municipal de Loudes, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[56] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[57]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 15. Sur les trente candidats en lice[58], treize sont élus dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 63,07 %. Les deux conseillers restant à élire sont élus au second tour, qui se tient le du fait de la pandémie de Covid-19, avec un taux de participation de 38,75 %[59]. Laurent Barbalat est élu nouveau maire de la commune le [60].

Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[61]. Un siège est attribué à la commune au sein de la communauté d'agglomération du Puy-en-Velay[62].

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1792 1796 Jean-Claude Ferrand    
1796 1800 Martin Vidal    
1800 1808 Jean-Gaspard Hugon   Notaire
1808 1815 Étienne Rapatel    
1815 1830 Antoine Hugon    
1830 1840 Barthélemy Garde    
1840 1840[Note 4] Jean-Baptiste Pons de Rochely   Aubergiste
1840 1843 Jean-André Robert dit Daudet    
1843 1848 Baptiste Belland    
1848 1870 Auguste Blanc Furnon    
1870 1874 Jean-Florentin Tholance    
1874 1878 Jacques Rouchon    
1878 1881 Jean-Florentin Tholance    
1881 1883 Louis Garnier    
1883 1884 Auguste Blanc    
1884 1888 Louis Garnier    
1888 1892 François Rouchon    
1892 1904 Louis Garnier    
1904 1919 Auguste Bertrand    
1919 1928 André Pays    
1928 1935 Clovis Fournier    
1935 1938 Étienne Dufour    
1938 1944 Jean Portal    
1944 1945 Joseph Varenne    
1945 1947 Adrien Pays    
1947 1953 Fernand Guitard   Notaire
1953 1965 Louis Astier   Chef cantonnier
1965 1974 Marcel Fillère   Agriculteur
1974 1989 Denis Robert   Médecin
mars 1989 décembre 1989 Jean-Claude Eyraud   Cadre bancaire
décembre 1989 mars 2001 Nicole Allary   Contrôleur du Trésor
mars 2001 août 2006[63] René Cheucle   Assureur
octobre 2006 juillet 2020 Jean-Claude Eyraud    
juillet 2020 En cours Laurent Barbalat PS  

Finances communales

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En 2020, le budget communal s'équilibrait à 873 000  dont 673 000  en section de fonctionnement et 200 000  en investissement.

La part d'impôts locaux dans les produits de fonctionnement s'établissait à 33,98%, contre 41,87 % pour la strate de communes équivalente, avec des taux d'imposition fixés à 9,38 % pour la taxe d'habitation (y compris THLV), 11,79 % et 42,93 % pour la taxe foncière sur le bâti et le non-bâti. Par ailleurs l’encours de la dette communale s’établit à 615 /habitant contre 600 /habitant pour la strate[64].

Loudes n'est jumelée avec aucune ville.

Équipements et services publics

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Eau et déchets

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Espaces publics

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Enseignement

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Poste et télécommunications

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Justice, sécurité, secours et défense

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Population et société

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Démographie

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Les habitants sont appelés les Loudois[65].

Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[66]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[67].

En 2021, la commune comptait 946 habitants[Note 5], en évolution de +4,88 % par rapport à 2015 (Haute-Loire : +0,11 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1688001 2261 3571 3461 4231 3251 3971 399
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 4711 5581 6001 5501 6171 5951 6951 6381 589
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 6401 6851 6221 3981 2741 2291 1881 071986
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
884823750731772804863868870
2015 2020 2021 - - - - - -
902938946------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[68] puis Insee à partir de 2006[69].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 31 % la même année, alors qu'il est de 31,1 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 445 hommes pour 480 femmes, soit un taux de 51,89 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (50,87 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 7]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90 ou +
2,1 
7,3 
75-89 ans
10,5 
22,0 
60-74 ans
19,3 
20,2 
45-59 ans
21,4 
18,4 
30-44 ans
16,4 
16,6 
15-29 ans
12,7 
14,6 
0-14 ans
17,7 
Pyramide des âges du département de la Haute-Loire en 2021 en pourcentage[I 8]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90 ou +
2,5 
8,4 
75-89 ans
11,7 
20,4 
60-74 ans
20,5 
21,3 
45-59 ans
20,3 
16,8 
30-44 ans
16,3 
15,2 
15-29 ans
13,2 
17 
0-14 ans
15,6 

Manifestations culturelles et festivités

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Sports et loisirs

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En 2018, la commune compte 411 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 901 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 630 [I 9] (20 800  dans le département[I 10]).

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 11] 5 % 8,7 % 8,3 %
Département[I 12] 6,3 % 7,7 % 7,7 %
France entière[I 13] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 570 personnes, parmi lesquelles on compte 80,6 % d'actifs (72,3 % ayant un emploi et 8,3 % de chômeurs) et 19,4 % d'inactifs[Note 7],[I 11]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France, alors qu'il était inférieur à celui du département et de la France en 2008.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction du Puy-en-Velay, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 14]. Elle compte 268 emplois en 2018, contre 323 en 2013 et 283 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 422, soit un indicateur de concentration d'emploi de 63,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 60,6 %[I 15].

Sur ces 422 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 103 travaillent dans la commune, soit 24 % des habitants[I 16]. Pour se rendre au travail, 83,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,2 % les transports en commun, 6,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 9,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 17].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Le château de Loudes est construit vers l'an 1000. C'est la demeure des barons de Loudes. A. Jocobin écrit que le château était en éminentes ruines vers 1220. L'habitat des barons se recentre autour de la grosse tour. Les restes de la muraille sont détruits à la demande du conseil municipal de Loudes le . Il ne reste aujourd'hui que deux grosses tours, trois petites tours et une partie du mur de la cour du château[70].

Ancien château de Mestrénac.

Le château de Mestrénac est construit selon la tradition par les Templiers vers 1250. Sous l'ancien régime il appartenait à la famille Rouchon. Ceux-ci étaient une famille de rebouteux. Ils avaient acheté le manoir grâce à la générosité d'un seigneur guéri par eux. Au XVIIIe siècle le château est converti en ferme et pourvu de granges. La porte d'entrée est surmontée d'un cartouche portant un blason qui figure un calice entouré d'une couronne d'épines[70].

Château du Charrouilh.

Le château du Charrouilh est construit vers 1250 par la famille de Ceyssac. En 1348, à la mort de Durand de Ceyssac, c'est sa fille Béatrix qui en hérite. Elle était l'épouse de Louis de Vissac. Leur descendante directe, Jeanne, se marie ensuite à Perceval Raybe, seigneur de Saint-Marcellin-en-Forez, à qui elle rapporte en dote le château du Charrouilh. Il appartient ensuite à Antoine Raybe, puis Hugues Raybe dit Galles en enfin en 1568 à Antoine II Raybe. Le château est ensuite vendu à Claude Ranquet, un bourgeois du Puy, qui le vend à son tour à Hugues de Fillère écuyer, seigneur de La Bornette, conseiller du roi, et sagemage de la sénéchaussée du Puy-en-Velay. Pendant les guerres de religion, le château est occupé par la garnison royaliste du baron de Chastes. En 1748, le château médiéval est détruit par le feu et est restauré pour 300 livres. Vers 1800, la famille Fillère cède le château au comte Amable de Rochenegly. À la mort de celui-ci, le château est vendu à Bernard Burtin pour 75 000. Il est ensuite vendu à Pierre Achard, puis à Claude Blanc-Furnon, puis à madame Aulagnier. Il appartient à l'heure actuelle à la famille Turin-Toulemonde[44],[70].

Château de Coubladour.

Le château de Coubladour est construit vers 1300 par une famille de nobles. La châtellenie de Coubladour reste dans la mouvance de l'évêque du Puy-en-Velay. Elle devient sous l'Ancien Régime, une auberge pour les muletiers du Velay. Elle avait pour nom l'auberge du Casque. Ensuite, la maison forte se transforme au XIXe siècle en exploitation agricole. La tour est percée à sa base d'une meurtrière commandant l'ensemble de la courtine nord[70], inscrit partiellement au titre des monuments historiques par arrêté du [71].

Maison de la béate de Civeyrac.

La maison de la Béate de Civeyrac est construite en 1755, l'assemblée de Civeyrac, servit du XVIIIe siècle au XIXe siècle d'école pour filles. Une religieuse, la béate y enseignait le catéchisme, les prières, la lecture, l'écriture et la dentelle. À la fin des années 1990, la mairie la fait aménager en petit musée.

Les fours sont construits à la fin du XVIIe siècle et au début du XVIIIe siècle : chaque village de Loudes a construit son propre four. Le plus ancien est celui de Vendos. Il a été construit en 1772. Ils ont tous été restaurés dans les années 1970-1990. Le four à pain de Coubladour est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du [72].

Plusieurs lavoirs du début du XVIIIe siècle ont été restaurés dans les années 1990 par la mairie. Les plus beaux sont ceux du bourg et du village de Pouzols (l'un des rares lavoirs circulaires de la région).

Église paroissiale.

L'église paroissiale est construite à partir de 1865 avec des pierres du pays. La tour est ornée d'une horloge qui sonne les heures jour et nuit. L'intérieur a été rénové en 1982. Le patron de la paroisse est saint Roch (1340-1380). Il est fêté le et le dimanche qui suit est organisée la Vogue traditionnelle[73].

Chapelle de Notre-Dame-de-Lorette.

La chapelle de Notre-Dame-de-Lorette a remplacé une ancienne chapelle. Lors des foires, les marchands de bestiaux y jetaient des pièces de monnaie pour que leurs ventes soient bonnes. Le carrefour ayant été élargi, la chapelle d'origine fut rasée et remplacée par une très contemporaine construction à toit pentu[74].

Monument aux morts de Loudes.

Le monument aux morts contient un vaste enclos en ferronnerie qui accueille quatre obus et un canon de tranchée. Une stèle porte la dédicace "La commune de Loudes à ses enfants morts pour la France : 1914-1918". Le bas-relief en bronze est signé du sculpteur ponot Marcelin Sabatier. Il représente la mobilisation d'un paysan. Le monument a été inauguré le en présence du maire Adrien Pays, de monsieur Laurent Eynac, sous-secrétaire d'État à l'aéronautique et des sénateurs Enjolras et Foulhy[75].

Aérodrome Le Puy-Loudes.

L'Aéroport Le Puy-en-Velay / Loudes est également nommé « aérodrome Le Puy-Loudes ». C'est le qu'est fondé l'aéro-club du Puy. Le le préfet Louis Comtet signe un arrêté déclarant d'intérêt public la construction d'un aérodrome. En 1977, sont construits des bâtiments administratifs, une tour de contrôle et un restaurant. L'aérodrome chevauche la commune de Loudes et celle de Chaspuzac. Son emprise au sol est de 75 hectares. Il n'y a qu'une seule ligne aérienne. Elle est exploitée par Hex'Air, à raison de deux vols aller-retour quotidiens. Elle permet de relier Paris-Orly en une heure dix grâce à un turbopropulseur Beechcraft 1900 de dix-neuf places[70],[76].

La fontaine de la Cheneau a été restaurée dans les années 1990 par la mairie. L'ancienne source a été mise en évidence avec l'apport d'orgues basaltiques et de plantes. Beaucoup de Loudois viennent y remplir leurs bouteilles pour la consommation quotidienne.

La fontaine de Loudes et la fontaine de Vaures sont situées près de l'église, et au village de Vaures.

Il y a de nombreuses croix à Loudes. La croix la plus ancienne date de 1613. Elle est à l'entrée de Loudes. Une croix en pierre entre Vaures et le Mazet date de 1844. Une croix en fer à l'entrée de Vaures date de 1875. Elles ont été construites en souvenir de la mission. Une deuxième croix en fer forgé se trouve en face de l'église.

Avion de Loudes.

L'avion de Loudes : ce Fouga Magister est un don du ministre de la Défense François Léotard à la commune de Loudes. Bien que ne portant pas de code, c'est le numéro de série 237.

Évolutions des constructions entre les débuts du XXe siècle et du XXIe siècle

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  • Pont et lavoir du hameau de Rochely.
  • La Grosse tour et sa dépendance.
  • La Grosse tour et l'église.

Patrimoine gastronomique

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La commune de Loudes est située dans l'aire de l'appellation d'origine protégée (AOP)[Note 8] ou appellation d'origine contrôlée (AOC)[Note 9] de la lentille verte du Puy. Le territoire de Loudes est également intégré aux aires de productions de quatre produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : le porc d'Auvergne, le saucisson sec d'Auvergne et les volailles d'Auvergne et du Velay[77].

Personnalités liées à la commune

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  • Ulysse Rouchon ( à Loudes - à Le Puy) : fils de François Rouchon, instituteur de Loudes et de Marie-Joséphine Bérard. Clerc de notaire, publiciste puis journaliste à La Tribune de Saint-Étienne. Il devient membre de la Société académique du Puy-en-Velay et de la Haute-Loire le . Il en devient secrétaire le puis secrétaire perpétuel le . Le , il est nommé délégué cantonal de Loudes. Le , il devient conservateur puis directeur des musées du Puy-en-Velay, conservateur des Antiquités et objets d'art de la Haute-Loire. Il sera ensuite chevalier de l' Ordre du Mérite agricole et chevalier du Mérite Touristique. Il est nommé le directeur du musée Gallo-Romain de Saint-Paulien et en 1935 conservateur de la bibliothèque municipale du Puy. Le , il est fait officier de l'Ordre national de la Légion d'honneur. Le , il devient Correspondant de la Commission des Monuments Historiques. Le , il est Délégué régional du musée national des Arts et Traditions populaires. Il était l'ami du romancier Jules Romains. L'école municipale a été renommée « groupe scolaire Ulysse-Rouchon »[78],[79],[80].

Héraldique

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Pour approfondir

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Bibliographie

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  • Jean Arsac, Toponymie du Velay, Les Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay, 1991 Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Jean-Marie Cassagne et Mariola Korsak, Les noms de lieux de la Haute-Loire : D'où vient le nom de mon village ?, Bordeaux, Editions Sud-Ouest, Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Robert Chamonard, Les structures agraires du Velay occidental, l’exemple du plateau entre Cayres et Loudes : in Cahiers de la Haute-Loire 1967, Le Puy-en-Velay, Cahiers de la Haute-Loire, (lire en ligne)
  • Gaston de Jourdan de Vaux, Le Nobiliaire du Velay et de l'ancien diocèse du Puy, 1927Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Chantal Jouve, Loudes...au Pays du Feu, éditions de la Borne, 1989 Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Georges Michel, Mémoire de la Grande Guerre, Les monuments aux morts et les victimes de 14-18 en Haute-Loire, éditions de la Société académique du Puy-en-Velay et de la Haute-Loire, 2008 Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Sylvie Sargue, Loudes, histoire et histoires, imprimerie Jeanne-d'Arc, 1986 Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Luc Tixier, Contribution à l’étude de la céramique médiévale : à propos d’un vase à fond marqué d’un signe cruciforme trouvé au Charrouilh (commune de Loudes) et conservé au musée du Puy-en-Velay : in Cahiers de la Haute-Loire 1976, Le Puy-en-Velay, Cahiers de la Haute-Loire, (lire en ligne)
  • L'Éveil de la Haute-Loire, depuis 1944, divers articles de ce journal Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Autour du lavoir (no 1 à 3), 1995 à 1997, revue du patrimoine du pays de Loudes Document utilisé pour la rédaction de l’article

Articles connexes

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Liens externes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Jean-Baptiste Pons de Rochely démissionne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  8. Nomenclature européenne.
  9. Nomenclature française.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  1. a b c d e f et g Insee, « Métadonnées de la commune de Loudes ».
  2. a et b « Chiffres clés - Logement en 2018 à Loudes » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Loudes - Section LOG T2 » (consulté le ).
  4. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Loudes - Section LOG T7 » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la Haute-Loire » (consulté le ).
  6. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  7. « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Loudes (43124) », (consulté le ).
  8. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Haute-Loire (43) », (consulté le ).
  9. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Loudes » (consulté le ).
  10. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la Haute-Loire » (consulté le ).
  11. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Loudes » (consulté le ).
  12. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la Haute-Loire » (consulté le ).
  13. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  14. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  15. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Loudes » (consulté le ).
  16. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  17. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).

Autres sources

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  1. Stephan Georg, « Distance entre Loudes et Le Puy-en-Velay », sur fr.distance.to (consulté le ).
  2. Stephan Georg, « Distance entre Loudes et Saint-Paulien », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. « Communes les plus proches de Loudes », sur villorama.com (consulté le ).
  4. Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.
  5. « Communes classées en zone de montagne », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  6. « L'agence de l'eau Loire-Bretagne et ses 5 délégations », sur agence.eau-loire-bretagne.fr (consulté le ).
  7. Sandre, « Ruisseau le Cereix »
  8. Sandre, « Ruisseau la Freycenette »
  9. Sandre, « Ruisseau le Say »
  10. Sandre, « Ruisseau la Combe »
  11. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  12. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  13. « Orthodromie entre Loudes et Chaspuzac », sur fr.distance.to (consulté le ).
  14. « Station Météo-France « Le Puy-Loudes », sur la commune de Chaspuzac - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  15. « Station Météo-France « Le Puy-Loudes », sur la commune de Chaspuzac - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  16. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  17. « Liste des ZNIEFF de la commune de Loudes » (consulté le ).
  18. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  19. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Le Puy-en-Velay », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  21. Cartes de l'IGN numéros 2735 O - Loudes et 2735 E - Le Puy-en-Velay.
  22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  23. Jean Arsac, Toponymie du Velay, Les Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay, 1991, page 221 :

    « Au gaulois lut- « boue, terrain marécageux » d’où résulte patois louda « bourbe, vase limon » (Dictionnaire français-occitan des parlers de la Haute-Loire). LOUDES [...], au bord du ruisseau de Cereix : Lode 1087 [...]. »

    .
  24. Cassagne et Korsak 2006, p. 154 : Loudes..
  25. a et b Cassagne et Korsak 2006, p. 79 : Civeyrac :

    « Civeyrac constitue l'héritière de l'ancienne Sever(i)acum ou Villa Sever(i)i. Le hameau primitif s'est donc développé à partir du domaine de Severius, un important propriétaire terrien. »

    .
  26. a b et c Chantal Jouve, pages 132 et 133 pour Vaures, Pouzols (Pouz'ols), Collange (Coll'ange), Lanthenas et Civeyrac. Chantal Jouve, page 110 pour Coubladour.
  27. Jean Arsac, Toponymie du Velay, Les Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay, 1991, page 192 :

    « Colonica [...] « terre cultivée par un colon » (Dictionnaire étymologique des noms de lieux de France), a fourni les noms de lieux : [...] COLLANGE [...] Collangis 1187 [...]. »

    .
  28. Cassagne et Korsak 2006, p. 82 : Collange..
  29. Cassagne et Korsak 2006, p. 89 : Coubladour :

    « Il est néanmoins difficile de se montrer très affirmatif en ce qui concerne l'origine de Coubladour après examen des formes anciennes. »

    .
  30. Jean Arsac, Toponymie du Velay, Les Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay, 1991, page 404 :

    « COUBLADOUR [...], Coblador 1234 [...]. Le patois coble [...] signifie « couple, paire », mais désignait plus participe en Velay un ensemble de mulets conduit par le même muletier. Le suffixe -ador, du latin -atoriu ayant valeur de locatif, Coubladour pouvait être soit un lieu d’élevage de mulets, soit un relais muletier sur l’Estrade du Puy à Fix [...]. »

    .
  31. Cassagne et Korsak 2006, p. 143 : Lanthenas :

    « Lentenus pourrait don se traduire littéralement par « sur les terres de Lentenus ». »

    .
  32. Jean Arsac, Toponymie du Velay, Les Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay, 1991, page 118 :

    « LANTHENAS [...], Lentenas 1314 [...]. Du nom d’homme gaulois Lentenus (Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux de France), suivi du suffixe -ate [...]. »

    .
  33. Jean Arsac, Toponymie du Velay, Les Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay, 1991, page 356 :

    « Le latin strata peut être à l’origine de quelques noms de lieux. On lui doit le patois estrada > francisé en estrade « grande route», qui désigne le plus souvent une voie ancienne importante parfois une voie romaine, voire gauloise [...]. Un compendium reliait la Bolène et la Régordane de Marcilhac (Saint-Paul) à Mercury (Saint-Privat). Il est nommé Lestrade sur les communes de Loudes (Mansus de Strata 1453) [...]. »

    .
  34. Cassagne et Korsak 2006, p. 149 : Lestrade..
  35. Jean Arsac, Toponymie du Velay, Les Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay, 1991, page 155 :

    « MESTRENAC [...], Mastrenac 1342 [...]. Mestrinacum, de Mestrinius, dérivé du nom d’homme latin Mestrius [...]. »

    .
  36. Jean Arsac, Toponymie du Velay, Les Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay, 1991, page 251 :

    « De puteus, puits, peuvent résulter : LE POUTIOU [...]. Le diminutif puteolus est à l’origine des nombreux noms de lieux POUZOLS [...]. »

    .
  37. Cassagne et Korsak 2006, p. 213 : Pouzols..
  38. Jean Arsac, Toponymie du Velay, Les Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay, 1991, page 159 :

    « PRALHAC [...], Prualiacs sive Pruyliacs 1280 [...] Probiliacum, de *Probilius, dérivée de Probus [...]. »

    .
  39. Cassagne et Korsak 2006, p. 214 : Prailhac..
  40. Jean Arsac, Toponymie du Velay, Les Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay, 1991, page 107 :

    « Le mot gaulois *vabero/*vobero « ruisseau (plus ou moins caché) », (Dictionnaire étymologique des noms de lieux de France), « cours d’eau souterrain » (La toponymie française, 10), a pris chez nous le sens de « ravin ». Par l’intermédiaire du bas-latin vabrus (La toponymie française, 221), il a donné : (…) VAURES (…) village au bord de la Musette : Vaures 1245. [...]. »

    .
  41. Cassagne et Korsak 2006, p. 287 : Vaures..
  42. Jean Arsac, Toponymie du Velay, Les Cahiers de la Haute-Loire, Le Puy-en-Velay, 1991, page 120 :

    « VENDOS [...] : Petrus Vendos 1244. Nom d’homme ou surnom d’après gaulois vindos, blanc [...]. »

    .
  43. Jean-René Mestre, Prospection thématique concernant la voie romaine Lyon-Rodez dans la traversée du Velay occidental (Haute-Loire) : rapport au 1er décembre 1991..
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