Longevilles-Mont-d'Or
Longevilles-Mont-d'Or | |||||
Vue générale de Longevilles-Mont-d'Or. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Doubs | ||||
Arrondissement | Pontarlier | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Lacs et Montagnes du Haut-Doubs | ||||
Maire Mandat |
Claude Jacquemin-Verguet 2020-2026 |
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Code postal | 25370 | ||||
Code commune | 25348 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | B'sachards | ||||
Population municipale |
613 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 46 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 45′ 16″ nord, 6° 19′ 02″ est | ||||
Altitude | Min. 890 m Max. 1 463 m |
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Superficie | 13,25 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Frasne | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Doubs
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Longevilles-Mont-d'Or est une commune française située dans le département du Doubs, la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté.
Les habitants sont appelés Les B'sachards[1],[2].
Géographie
[modifier | modifier le code]La commune est longée au nord-ouest par le ruisseau le Bief Rouge qui limite le territoire de Longevilles-Mont-d'Or avec celui de Fourcatier-et-Maison-Neuve.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Fourcatier-et-Maison-Neuve | Saint-Antoine | Métabief | ||
Rochejean | N | Jougne | ||
O Longevilles-Mont-d'Or E | ||||
S | ||||
Vallorbe ( Suisse, Vaud) |
Toponymie
[modifier | modifier le code]Les deux localités de Longevilles-Basses et Longevilles-Hautes ont existé jusqu'en 1923 et ont fusionné sous le nom de Longevilles-Mont-d'Or.
Elle est située dans le Haut-Doubs, à environ 20 km de Pontarlier.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Jura, caractérisée par une forte pluviométrie en toutes saisons (1 000 à 1 500 mm/an), des hivers rigoureux et un ensoleillement médiocre[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 760 mm, avec 13,3 jours de précipitations en janvier et 11,3 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Boissaude Rochejean », sur la commune de Rochejean à 2 km à vol d'oiseau[5], est de 6,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 401,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 32,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −22,3 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Longevilles-Mont-d'Or est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11] et hors attraction des villes[12],[13].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (67,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (67,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (42,6 %), zones agricoles hétérogènes (32,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (24,5 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
[modifier | modifier le code]Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[18].
En 2021, la commune comptait 613 habitants[Note 2], en évolution de +15,66 % par rapport à 2015 (Doubs : +1,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Sylvestre, construite en 1863 grâce notamment aux généreux apports de l'Empereur Napoléon III et de Jacques Séraphin Lanquetin, enfant du pays, président du conseil municipal de Paris et député.
Images de l'église Saint-Sylvestre
[modifier | modifier le code]- Calvaire dédié à la Vierge Marie, construit en 1921 avec l'aide des jeunes gens du village revenus vivants de la Première Guerre mondiale.
- Une croix de mission[21] en fer forgé pouvant remonter à la seconde moitié du XVIIIe siècle est installée devant le portail de l’église. Elle comporte de remarquables décors et un piédestal en calcaire très ouvragé.
- Le monument aux morts.
- Le « chemin du fer », parcours de 4,5 km dans bois et alpages au-dessus du village. Ce chemin fait découvrir le passé minier de la commune, qui a extrait du minerai de fer jusqu'au milieu du XIXe siècle. Ce minerai était ensuite traité dans le haut-fourneau de la toute proche commune de Rochejean[22].
- Le sommet du Mont d'Or situé dans le massif du Jura qui s'élève à 1 463 m d'altitude ce qui en fait le point culminant du département du Doubs.
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La croix de mission.
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Le calvaire.
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La mairie
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Le haut bistro
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La falaise et le sommet du Mont d'Or.
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La fromagerie de la commune.
Tunnel ferroviaire du Mont-d'Or
[modifier | modifier le code]La tête ouest de ce tunnel transfrontalier se situe sur le territoire de la commune. Situé sur la ligne de Dijon-Ville à Vallorbe, il relie les gares de Dole-Ville (jura, France) et de Vallorbe (canton de Vaud, Suisse) via celle de Frasne.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Louis-Joseph Vionnet (né à Longevilles le - mort à Paris le ), officier de l'Empire. Fils d'un cordonnier et d'une dentellière, il travaille d'abord dans une mine de fer locale, est recteur de l'école de Métabief, puis s'enrôle à 20 ans comme aspirant d'artillerie. Sous-lieutenant en 1792, il participe à toutes les campagnes de la Première République puis du Premier Empire. Il est fait baron de Maringoné en 1814. Après l'abdication de Napoléon Ier, il se rallie à Louis XVIII, qui le remerciera en le nommant maréchal de camp et vicomte de Maringoné[23].
- Jacques Séraphin Lanquetin, né à Longevilles le , et mort à Paris le [24]. Conseiller municipal, secrétaire puis président du conseil municipal de Paris, il est parfois considéré comme le précurseur d'Haussmann. En 1816, il fonde sa maison de vins en gros à Paris, dans l'île Saint-Louis. En 1849, Jacques Séraphin Lanquetin est élu président du conseil municipal de Paris. Il est battu pour le siège de député de la Seine par Eugène Sue, qu'il battra en 1852[25],[26].
- Vital Cuinet, né aux Longevilles-Mont-d'Or le 19 décembre 1833 et mort le 6 septembre 1896 à Constantinople (Empire ottoman), orientaliste et géographe français qui fut secrétaire général de l'administration de la dette publique ottomane et membre de la Société de géographie de Paris.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les records sont établis sur la période du au .
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Cette appellation viendrait de la besace dont ils étaient munis quand ils allaient à l'église de Les Hôpitaux-Neufs, du temps où leur village ne possédait pas encore sa propre église.
- « Le nom des habitants du 25 - Doubs - Habitants », sur habitants.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Longevilles-Mont-d'Or et Rochejean », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « La Boissaude Rochejean », sur la commune de Rochejean - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « La Boissaude Rochejean », sur la commune de Rochejean - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires (doc pdf)
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Croix de mission
- Voir site de l'association Un passé oublié qui a élaboré en 2004 ce chemin.
- Voir cette page consacrée à Louis Joseph Vionnet
- Fiche sur Lanquetin sur le site de l'Assemblée nationale
- D'après sa biographie dans le dictionnaire des députés (1789-1889) : Lanjuinais-Laqueuille
- Sur Jacques Séraphin LANQUETIN