Le Pasquier
Le Pasquier | |||||
Mairie du Pasquier. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Jura | ||||
Arrondissement | Lons-le-Saunier | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Champagnole Nozeroy Jura | ||||
Maire Mandat |
Denis Moreau 2020-2026 |
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Code postal | 39300 | ||||
Code commune | 39406 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Pasquerois, Pasqueroises | ||||
Population municipale |
276 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 36 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 48′ 05″ nord, 5° 54′ 20″ est | ||||
Altitude | Min. 577 m Max. 661 m |
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Superficie | 7,75 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Champagnole (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Champagnole | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Jura
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Liens | |||||
Site web | http://www.lepasquier.fr | ||||
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Le Pasquier est une commune française située dans le département du Jura, dans la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté.
Géographie
[modifier | modifier le code]Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Vers-en-Montagne | Le Latet | |||
Valempoulières | N | Moutoux Saint-Germain-en-Montagne | ||
O Le Pasquier E | ||||
S | ||||
Montrond | Ardon | Vannoz |
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Jura, caractérisée par une forte pluviométrie en toutes saisons (1 000 à 1 500 mm/an), des hivers rigoureux et un ensoleillement médiocre[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 580 mm, avec 13,8 jours de précipitations en janvier et 10,3 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Champagnole », sur la commune de Champagnole à 6 km à vol d'oiseau[3], est de 9,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 573,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 37,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de −23,5 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Le Pasquier est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Champagnole, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 43 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (57,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38,5 %), terres arables (33,9 %), prairies (22,2 %), zones urbanisées (4,6 %), zones humides intérieures (0,5 %), zones agricoles hétérogènes (0,3 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Économie
[modifier | modifier le code]Toponymie
[modifier | modifier le code]Du latin pascua (pâturage).
Histoire
[modifier | modifier le code]Une voie levée, en provenance de Saint-Germain-en-Montagne, passait à proximité du lieu-dit les Baraques et traversait la rivière l'Angillon. Des tumulus sont mentionnés dans la commune, mais aucune précision n'est donnée quant à leur localisation. Cette assertion est confirmée par J. Lamy qui en a repéré en bordure nord du chemin de Salins, à 350 m de l'église du village. Dans le lotissement situé à proximité de l'église, on a signalé des vestiges gallo-romains avec des caves comparables à celles découvertes à Saint-Germain-en-Montagne.
Dans la seconde moitié du XIIe siècle une forteresse a été bâtie sur le bord de l'Angillon par un seigneur de la maison de Binans auquel les sires de Salins avaient inféodé le territoire du Pasquier. Ceci donna naissance au village.
Le village du Pasquier se divisait en deux seigneuries différentes :
- l'une appartenait aux sires de Salins ;
- l'autre appartenait à une famille noble qui en portait le nom.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[15].
En 2021, la commune comptait 276 habitants[Note 3], en évolution de +4,94 % par rapport à 2015 (Jura : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Voies
[modifier | modifier le code]14 odonymes recensés à Le Pasquier au | ||||||||||||||||
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Allée | Avenue | Bld | Chemin | Cours | Impasse | Côte | Passage | Place | Quai | Rd-point | Route | Rue | Ruelle | Autres | Total | |
0 | 0 | 0 | 1 | 0 | 1 | 0 | 0 | 2 | 0 | 0 | 0 | 9 | 0 | 1 | 14 | |
Notes « N » | Néant | |||||||||||||||
Sources : rue-ville.info & OpenStreetMap & FNACA-GAJE du Jura |
Édifices
[modifier | modifier le code]- Le château du Pasquier a été construit en 1687. Le château primitif était situé entre le château actuel et la rivière et était entouré de fossé; sa destruction remonte aux guerre de Louis XI.
- L'église Saint-Nicolas dont la première pierre a été posé le 28 mai 1767 par Monsieur Marie Antoine Bonaventure François écuyer seigneur du Pasquier (archive de Lons le Saunier ). La cloche du Pasquier qui s'appelle Marie Bonaventure a été bénite avec permission de l ordinaire par messire Jean Claude Quivogne de Neu... curé du Pasquier le 26 aout 1748 (archive Lons le Saunier ) soit 19 ans avant l'église. Le clocher a été reconstruit en 1846 (Rousset Alphonse Jura).
- La maison commune, construite en 1870.
Sites
[modifier | modifier le code]- La vallée de l'Angillon qui traverse la commune du nord au sud.
- L’étang communal[18] acheté à la commune du Moutoux en 1977 car il se trouve en totalité sur cette commune. Il est alimenté par trois sources principales et son émissaire, le Bief de l'Étang, est un affluent rive gauche de l'Angillon.
-
Église.
-
Pont sur l'Angillon.
-
Étang communal.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]LF Marandet mort le 3 février 1828
- Alexandre Marandet (1770-1825).
- Louis-Marie Nicod (env. 1789-1849).
- Charles-Joseph-Augustin Pelletier (1813-1849).
Héraldique
[modifier | modifier le code]La famille du Pasquier portait pour armes : « D'azur à la bande engrêlée d'or accompagnée de deux croisettes recroisetées au pied fiché du même » et avait pour devise « Melior in alto »[19].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Le Pasquier et Champagnole », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Champagnole », sur la commune de Champagnole - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Champagnole », sur la commune de Champagnole - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Champagnole », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Préfecture du Jura, Liste des maires élus en 2008, consultée le 2 mai 2010
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- https://www.leprogres.fr/jura-39-edition-champagnole/2018/12/09/l-etang-du-pasquier-fait-cohabiter-les-promeneurs-et-les-pecheurs
- R. de Lurion, Nobiliaire de Franche-Comté, Besançon, Paul Jacquin, , 848 p. (lire en ligne sur Gallica), p. 592.