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La Ville-du-Bois

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La Ville-du-Bois
La Ville-du-Bois
L’hôtel de ville.
Blason de La Ville-du-Bois
Blason
La Ville-du-Bois
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Essonne
Arrondissement Palaiseau
Intercommunalité Communauté d'agglomération Paris-Saclay
Maire
Mandat
Jean-Pierre Meur (DVD)
2020-2026
Code postal 91620 et 91140[Note 1]
Code commune 91665
Démographie
Gentilé Urbisylvains
Population
municipale
8 080 hab. (2021 en évolution de +9,72 % par rapport à 2015)
Densité 2 232 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 39′ 40″ nord, 2° 16′ 07″ est
Altitude Min. 82 m
Max. 162 m
Superficie 3,62 km2
Type Grand centre urbain
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Longjumeau
Localisation
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La Ville-du-Bois
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Liens
Site web la-ville-du-bois.fr

La Ville-du-Bois[1] (prononcé [la vily bwa] Écouter) est une commune française située à vingt-trois kilomètres au sud-ouest de Paris dans le département de l'Essonne en région Île-de-France.

Ses habitants sont appelés les Urbisylvains[2].

Géographie

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Position de La Ville-du-Bois en Essonne.
Occupation des sols.
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Espace urbain construit 55,5 % 195,74
Espace urbain non construit 11,4 % 40,07
Espace rural 33,2 % 117,06
Source : Iaurif[3]

La Ville-du-Bois est située à vingt-trois kilomètres au sud-ouest de Paris-Notre-Dame[4], point zéro des routes de France, treize kilomètres à l'ouest d'Évry[5], six kilomètres au sud-est de Palaiseau[6], deux kilomètres au nord-ouest de Montlhéry[7], huit kilomètres au nord d'Arpajon[8], seize kilomètres au nord-ouest de Corbeil-Essonnes[9], vingt kilomètres au nord-ouest de La Ferté-Alais[10], vingt-quatre kilomètres au nord-est de Dourdan[11], vingt-sept kilomètres au nord-est d'Étampes[12], trente-deux kilomètres au nord-ouest de Milly-la-Forêt[13].

Hydrographie

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Plusieurs cours d'eau irriguent la commune, le Mort ru au sud de la commune, le ruisseau Blanc, au nord qui se jette dans le Rouillon, le ru Gaillard. Le ruissellement des eaux était canalisé et aboutissait à de nombreuses mares et petits étangs qui servaient d'abreuvoir et à l'occasion des festivités locales s'y déroulaient des parties de pêche, notamment à l'abreuvoir du Trou à Terre aux Sablons.

Relief et géologie

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Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont : Nozay, Saulx-les-Chartreux, Ballainvilliers, Montlhéry, Longpont-sur-Orge.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[14]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[15].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 688 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[14]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Épinay-sur-Orge à 4 km à vol d'oiseau[16], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 694,4 mm[17],[18]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[19].

Statistiques 1991-2020 et records EPINAY-SUR-ORGE (91) - alt : 51m, lat : 48°39'52"N, lon : 2°18'55"E
Records établis sur la période du 01-01-1966 au 31-07-2004
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,2 1,2 3,3 4,9 9,1 11,9 13,9 14,1 10,2 7,2 3,7 2,1 6,9
Température moyenne (°C) 4,2 4,9 8,2 10,2 14,5 17,6 19,7 20,1 15,4 11,5 7,1 4,8 11,5
Température maximale moyenne (°C) 7,2 8,8 13,1 15,6 20 23,2 25,5 26,2 20,7 15,8 10,5 7,5 16,2
Record de froid (°C)
date du record
−17,5
17.01.1985
−12,5
07.02.1991
−8
08.03.1971
−4
11.04.03
−0,3
03.05.1967
1
04.06.1991
5,4
04.07.1984
4,5
31.08.1986
1,5
30.09.02
−3,5
30.10.1985
−10,5
24.11.1998
−12
31.12.1970
−17,5
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
17,2
30.01.1973
21
24.02.1990
26
29.03.1989
28,5
30.04.1994
30,5
13.05.1998
36
26.06.01
37
21.07.1995
40,5
12.08.03
32,8
05.09.1973
29,5
01.10.1985
24,5
15.11.1971
17
21.12.1973
40,5
2003
Précipitations (mm) 57,5 50,8 51,4 48,6 64,2 57,1 55,9 65 49,8 59,7 61,3 73,1 694,4
Source : « Fiche 91216001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Voies de communication et transports

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Lignes M151, M153 et M154 du réseau de bus Cœur d'Essonne et DM152 du réseau de bus Paris-Saclay, pour rejoindre la porte d'Orléans, la gare de Massy Palaiseau ou Arpajon.

Une navette gratuite permet de réaliser les petits trajets internes à la ville[20].

Lieux-dits, écarts et quartiers

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La Croix Saint Jacques où se trouvent un centre de loisirs et un centre commercial Carrefour, la Sablière, la Fosse aux Moines, le Trou à Terre, les Joncs Marins, la Grange aux Cercles, Maison Rouge, Gros Chêne et la Garenne.

Au , La Ville-du-Bois est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[21]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 2], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[22],[23]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 4],[23]. Cette aire regroupe 1 929 communes[24],[25].

Villa Bosci[26].

La commune fut créée en 1793 sous le nom de Ville du Bois, l'article fut ajouté en 1801 dans le Bulletin des lois[27].

À l'origine, simple hameau de Nozay, il dépendait de la châtellenie de Marcoussis jusqu'à la Révolution. Ce minuscule hameau s'étant constitué au carrefour de la forêt d'Aqualina (forêt d'Yveline) et de la forêt de Séquigny (forêt de Sainte Geneviève-des-Bois), se nommait Villa Bosci. Il y a quelques années des outils en silex taillés, furent trouvés dans les champs, par les maraîchers. Puis dans les cartulaires du prieuré de Longpont, nous relevons le nom de Boscis Guildonis Adegavensus ; c'est-à-dire le Bois de Monsieur Guy d'Anjou. Il va croître à la croisée des grands chemins gaulois, allant de Villejust à Montlhéry et de Marcoussis à Ballainvilliers en passant par Nozay. Au bord de la grande voie reliant Lutèce à Orléans.

Ce n'est qu'au XIVe siècle dans un aveu de dénombrement destiné au roi Charles VI de France dit le Fou daté du , qu'apparaît le nom de La Ville-du-Bois, sous la forme suivante: " Fief tenu par Jean de La Neuville de Nozay et de La Ville du Bois". Le village s'appelle donc Nozay-La Ville du Bois, jusqu’à la Révolution.

Parmi les fiefs : celui de Beaulieu connu depuis le XVIIe siècle appartenant à Léon II Balsac d'Illiers d'Entragues, qui le légua à son fils Alexandre d'Illiers de Balsac d'Entragues et que ce dernier cédera le , à Claude Erard, notaire royal, avocat au Parlement. Consistant en Maison et bâtiments, jardin et potager, planté d'arbres fruitiers, contenant 15 arpents et clos de murs. Dont l'avant-cour et la cour d'honneur étaient accessibles depuis la Grande Rue du village. Ce domaine était encore ceint de murs à la fin du XIXe siècle. Il fut acheté par François Valentin, (1763-1822) général et baron d'Empire, directeur du haras de Langonnet (Morbihan). C'est lui qui transforma la propriété en 1816, faisant construire la grande maison bourgeoise. La propriété aura pour propriétaires successifs : M. Gille Bert Poyet, avocat, Mme Brassac et M. Lalain en 1896, qui fait démolir la maison, transformant les lieux en exploitation maraîchère. À sa mort en 1920, le domaine qui revint à sa fille madame de Luget fut vendu aux enchères sur licitation en 1923 et la ville en fit l'acquisition. Une partie fut lotie sur le pourtour de l'étang et le reste aménagé en place verte.

Les métiers de jadis

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Au XVIIIe siècle, les artisans et commerçants étaient nombreux. On comptait près d'une quarantaine de corps de métiers : menuisiers (rue des Cailleboudes), charrons (rue Gaillard), maréchaux-ferrants (Grande Rue), forgerons, maçons, charpentiers, bourreliers, matelassiers. Et les vanniers, assez nombreux, qui fabriquaient les paniers d'osier, servant au transport des fraises et autres légumes fragiles ; l'un d'eux se trouvait à la Grange-aux-Cercles. Il y avait aussi les marchands de bois (rue des Cailleboudes), les charbonniers, merciers, journaliers, bûcherons, scieurs de longs, et tous les métiers liés à la vente d'alimentation. Dont les débits de boissons : on dénombre plus d'une quinzaine de bistrots, sur la commune et alentour. On ajoute à cet inventaire un grainetier (Chavignier, dans la Grande Rue), et une boucherie-charcuterie (E. Damiot, également Grande Rue).

Aux artisans et commerçants s'ajoutent les petits métiers à domicile : gens de maison, commis, charretiers, bûcherons, gardes-forestiers, gardes champêtres, coursiers, facteurs, couturières, lingères, coiffeurs, barbiers, saisonniers. Puis l'exploitation des carrières pour la fabrication des pavés.

Une carrière était située au Gros Chêne, une autre, la carrière Trimoulet était située à la Garenne. les pierres extraites servaient à la fabrication de pavés, taillés sur place. Cette activité occupait une vingtaine d'ouvriers. Les pavés étaient conduits par tombereaux à chevaux jusqu'à la gare de marchandises de La Petite Ville du Bois sur la ligne de l'Arpajonnais. Le second choix de cette marchandise a servi à paver les rues de la commune et celles alentour.

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[29].

En 2021, la commune comptait 8 080 habitants[Note 5], en évolution de +9,72 % par rapport à 2015 (Essonne : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
779738776837828861896898946
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
9479601 0001 0049761 0431 0551 0581 080
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 1581 0831 0601 0221 1091 1551 1701 1901 431
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
2 0522 5943 3344 0675 4045 9016 8257 1187 435
2021 - - - - - - - -
8 080--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 39,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,9 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 17,6 % la même année, alors qu'il est de 20,1 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 3 929 hommes pour 4 041 femmes, soit un taux de 50,70 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,02 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[31]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,2 
90 ou +
0,9 
3,6 
75-89 ans
5,3 
12,4 
60-74 ans
12,7 
23,7 
45-59 ans
22,3 
20,7 
30-44 ans
20,1 
18,4 
15-29 ans
18,0 
21,1 
0-14 ans
20,7 
Pyramide des âges du département de l'Essonne en 2021 en pourcentage[32]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,4 
75-89 ans
7,2 
12,9 
60-74 ans
13,9 
20 
45-59 ans
19,4 
19,9 
30-44 ans
20,1 
20 
15-29 ans
18,2 
21,3 
0-14 ans
19,8 

Politique et administration

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Politique locale

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La commune de La Ville-du-Bois est rattachée au canton de Longjumeau, représenté par les conseillers départementaux Sandrine Gelot-Rateau et Claude Pons (LR), à l'arrondissement de Palaiseau et à la quatrième circonscription de l'Essonne, représentée par la députée Marie-Pierre Rixain (LREM).

La commune faisait partie jusqu'au 1er janvier 2016 de la Communauté d'agglomération Europ'Essonne et depuis cette date de la communauté d'agglomération Paris-Saclay.

L'Insee attribue à la commune le code 91 3 20 665[33]. La commune de La Ville-du-Bois est enregistrée au répertoire des entreprises sous le code SIREN 219 106 655. Son activité est enregistrée sous le code APE 8411Z[34].

Conseil municipal de La Ville-du-Bois (mandature 2020-2026).
Liste Tendance Président Effectif Statut
« Union communale de La Ville-du-Bois - UCVB » DVD Jean-Pierre Meur 24 Majorité
« Vert autrement » DVG Véronique Pujol 5 Opposition

Liste des maires

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Liste des maires successifs[35].
Période Identité Étiquette Qualité
1945 Albert Desnoyers    
Marcel Spiral    
Emile Orriols    
Marcel Prioul PCF Ingénieur EDF
En cours Jean-Pierre Meur DVD Ingénieur électronicien[36]
Conseiller délégué de la CA Paris-Saclay (2016 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026
Les données manquantes sont à compléter.

Tendances et résultats politiques

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Après avoir été dirigée pendant vingt-quatre ans par un maire communiste, La Ville-du-Bois a basculé à droite en 1995. En 2008 les Urbisylvains ont renouvelé leur confiance au maire sortant dès le premier tour, malgré la présence d'une liste Divers droite dissidente.

Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours :

Élections législatives, résultats des deuxièmes tours :

Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores :

Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores :

Élections cantonales et départementales, résultats des deuxièmes tours :

Élections municipales, résultats des deuxièmes tours :

Référendums :

Enseignement

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Les élèves de La Ville-du-Bois sont rattachés à l'académie de Versailles. Elle dispose de l'école maternelle Marie-Curie, de l'école élémentaire Ambroise-Paré, de l'école primaire Les Renondaines[52] et de l'école primaire privée Notre-Dame[53] catholique rattachée à l'Institution du Sacré Coeur (ISC)[54]. L'institution du Sacré Coeur, institution privée catholique sous contrat congréganiste regroupe, au côté de l'école, le collège d'Alzon, et le lycée Jean-Paul II. Il s'agit d'un lycée général, technologique et professionnel qui propose les filières L-ES-S ainsi que STMG[55].

La commune dispose sur son territoire de l'établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes les Parentèles[56].

Services publics

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La commune dispose sur son territoire d'une agence postale[57].

Jumelages et partenariats

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La Ville-du-Bois a développé des associations de jumelage avec :

Elle a aussi développé un partenariat avec Bollnäs en Suède[59].

Vie quotidienne à La Ville-du-Bois

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  • Exocet Master Club : club de natation maîtres (vétérans)
  • Football Club Saint Élois
  • La Ville du Bois Futsal Club
  • Fight art 91 (MMA/Grappling fight/nogi)
  • Licorne Dodgeball Club (champion de France 2019 catégories Minime & Féminine)
    • JUDO CLUB DE LA VILLE DU BOIS (judo la ville du bois youtube )

Lieux de culte

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La paroisse catholique de La Ville-du-Bois est rattachée au secteur pastoral de Montlhéry-Longpont et au diocèse d'Évry-Corbeil-Essonnes. Elle dispose de l'église Saint-Fiacre[60].

L'hebdomadaire Le Républicain relate les informations locales. La commune est en outre dans le bassin d'émission des chaînes de télévision France 3 Paris Île-de-France Centre, IDF1 et Téléssonne intégré à Télif.

Radar en test à La Ville-du-Bois.

Le centre commercial de La Ville-du-Bois est situé le long de la route nationale 20, au lieu-dit la Croix Saint-Jacques.

Ce centre commercial, articulé autour d'un hypermarché, Carrefour, a vu se développer au fil du temps une zone commerciale, avec notamment une jardinerie Truffaut, des restaurants et une zone de construction-vente de maisons individuelles.

C'est également à cet endroit que l'on trouve le premier radar automatique inauguré le par Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, Gilles de Robien, ministre des Transports et Rémy Heitz, délégué interministériel à la Sécurité routière.

La commune a encore une activité maraîchère importante.

Emplois, revenus et niveau de vie

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En 2006, le revenu fiscal médian par ménage était de 22 490 , ce qui plaçait la commune au 1 167e rang parmi les 30 687 communes de plus de cinquante ménages que compte le pays et au cent neuvième rang départemental[61].

Répartition des emplois par catégories socioprofessionnelles en 2006.
  Agriculteurs Artisans, commerçants,
chefs d’entreprise
Cadres et professions
intellectuelles supérieures
Professions
intermédiaires
Employés Ouvriers
La Ville-du-Bois 0,0 % 4,9 % 18,4 % 25,0 % 39,4 % 12,2 %
Zone d’emploi d’Orly 0,1 % 4,6 % 15,2 % 27,8 % 30,3 % 22,1 %
Moyenne nationale 2,2 % 6,0 % 15,4 % 24,6 % 28,7 % 23,2 %
Répartition des emplois par secteurs d’activités en 2006.
  Agriculture Industrie Construction Commerce Services aux
entreprises
Services aux
particuliers
La Ville-du-Bois 1,1 % 11,6 % 6,0 % 38,4 % 8,1 % 13,7 %
Zone d’emploi d’Orly 0,5 % 8,1 % 7,2 % 15,0 % 14,3 % 6,3 %
Moyenne nationale 3,5 % 15,2 % 6,4 % 13,3 % 13,3 % 7,6 %
Sources : Insee[62],[63],[64]

Culture locale et patrimoine

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Patrimoine environnemental

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L'étang du château et les bois au nord et à l'ouest du territoire ont été recensés au titre des espaces naturels sensibles par le conseil général de l'Essonne[65].

Patrimoine architectural

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  • L'église Saint-Fiacre (XVIe au XVIIIe siècle). Une partie du mobilier provient de l'ancien monastère des célestins de Marcoussis.
  • Premier radar automatique « sur la N20 en direction d'Orléans » d'une série de quatre cents installés en . Le site sert également de « beta testeur » puisque chaque nouvelle génération d'armoire y est installée en primeur. Ainsi, après la seconde génération mise en 2005, le a vu la pose de la troisième génération d'armoire automatisée.
  • Derrière l'église, emplacement de la « Grande Maison » qui aurait appartenu à Ambroise Paré[66],[67] Cette maison dont la date de construction antérieure à 1580 n'est pas connue faisait partie d'un domaine de 17 hectares qui appartenait à la fin du XIXe siècle à Emmanuel de Lalain Chomel maire de la Ville-du-Bois qui la fit partiellement détruire en 1894 pour aménager une entrée au parc du château et construire une maison en briques.
  • Un château de style Henri II est construit en 1891 dans le parc à la place d’une précédente maison bourgeoise par le propriétaire du domaine Emmanuel de Lalain Chomel. Sa fille, Madame de Luget, héritière du domaine, le vend en 1938 à la congrégation des Oblates de l’Assomption pour en faire un internat d’enseignement secondaire pour jeunes filles qui est l’actuel lycée du Sacré Cœur[68].

Personnalités liées à la commune

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Différents personnages publics sont nés, décédés ou ont vécu à La Ville-du-Bois :

Héraldique et logotype

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Blason de La Ville-du-Bois

Les armes de La Ville-du-Bois se blasonnent : D'or au chevron de gueules accompagné, en chef, de deux flanchis du même et, en pointe, d'un arbre de sinople, au chef aussi de gueules chargé de trois fermaux du champ.[69]

La commune s'est en outre dotée d'un logotype.

La Ville-du-Bois dans les arts et la culture

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Bibliographie

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  • Le patrimoine des communes de l'Essonne - tome 2, Paris, Editions Flohic, , 1053 p. (ISBN 2-84234-126-0), « La Ville-du-Bois », p. 817–819
  • Édouard Hesling, La Ville du Bois,
  • La Ville du Bois en ce temps-là…, Maury,

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. D'après le service SNA de La Poste, certaines rues de la commune dépendent du code postal 91140 correspondant au bureau distributeur de Villebon-sur-Yvette.
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et 406 communes de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

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