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La Borinqueña

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La Borinqueña (es)
Hymne de Drapeau de Porto Rico Porto Rico
Paroles Manuel Fernández Juncos
1903
Musique Félix Astol Artés
1867
Adopté en 1952
Fichier audio
La Borinqueña
noicon
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La Borinqueña est l'hymne national officiel de Porto Rico. La musique et les paroles actuelles ont été composées en 1903 et ont été depuis enseignées dans les écoles et généralement adoptées par le public. La musique a été officiellement adoptée par le gouvernement en 1952, et les paroles en 1977. Le titre fait référence au nom indigène Taïnos qui désigne l'île de Porto Rico : Boriken ou Borinquen.

La musique a été composée par Félix Astol Artés en 1867 comme une danse habanera avec des paroles romantiques. Pourtant, il semblerait que Francisco Ramírez, un indigène de San Germán, ait écrit la musique en 1860 et l'ait appelée « La Almojábana ». Le fait que la mélodie ait été créée par Artés est contesté, cependant il n'y a aucune controverse au sujet du fait qu'il ait écrit un ajustement de piano pour l'air. En 1868, Lola Rodríguez de Tió (en) a écrit une poésie, en soutien de la révolution de Porto Rico, et qui a été mise en musique par Astol Artés.

Les paroles originales étaient trop subversives pour l'adoption officielle. C'est pourquoi un texte non-conflictuel a été écrit en 1903 par Manuel Fernández Juncos (en) et enseigné dans les écoles d'État. La musique de Félix Astol Artés a été officiellement adopté comme hymne en 1952, pour être ensuite chanté avec les paroles de Fernández Juncos (qui, cependant, n'ont pas été officiellement adoptés jusqu'en 1977).

La version officielle est jouée comme marche lente, sans paseo initial. Les critiques musicales au Porto Rico ont soulevé leur opposition au changement de rythme. Luis Miranda, directeur musical de la fanfare du 65e régiment d'infanterie de Porto Rico, a converti l'air en marche en 1922. Regino Colón a réarrangé la musique en 1952, mais en gardant l'air en tant que marche. En 1977, une loi l'a officiellement reconnu comme hymne, qui devait être joué suivant un tempo décrit comme étant « d'une façon martiale », mais n'a établi aucun arrangement officiel pour la musique. Une révision officielle faite en 2003 délaisse la marche.

La version de Fernández Juncos est la version la plus commune ; elle est chantée spontanément pour célébrer des succès de Porto Rico dans des événements sportifs. En 2004 la version « révolutionnaire » est associée au mouvement de l'indépendance de Porto Rico et a été chantée aux protestations de marine de Vieques.

Texte et traduction

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(Paroles par Manuel Fernández Juncos (es), 1903)

La tierra de Borinquen
donde he nacido yo
es un jardín florido
de mágico primor.
Un cielo siempre nítido
le sirve de dosel
y dan arrullos plácidos
las olas a sus pies.
Cuando a sus playas llegó Colón
Exclamó lleno de admiración:
"Oh!, oh!, oh!, esta es la linda tierra
que busco yo".
Es Borinquen la hija,
la hija del mar y el sol,
del mar y el sol,
del mar y el sol,
del mar y el sol,
del mar y el sol.
La terre de Borinquen
où j'ai vu le jour
est un jardin fleuri
d'une beauté magique.
Un ciel toujours clair
lui sert de baldaquin
et les vagues à ses pieds
créent une mélodie calme.
Quand Colomb est arrivé sur ses plages,
il s'est exclamé, plein d'admiration :
"Oh!, oh!, oh!, c'est la Terre Sacrée
que j'ai tant cherchée."
Borinquen est la fille,
la fille de la mer et du soleil.
de la mer et du soleil,
de la mer et du soleil,
de la mer et du soleil,
de la mer et du soleil.

Version révolutionnaire originale et sa traduction

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(Paroles par Lola Rodríguez de Tió (es), 1868)

¡Despierta, borinqueño
que han dado la señal!
¡Despierta de ese sueño
que es hora de luchar!
A ese llamar patriótico
¿no arde tu corazón?
¡Ven! Nos será simpático
el ruido del cañón.
Mira, ya el cubano
libre será;
le dará el machete
su libertad...
le dará el machete
su libertad.
Ya el tambor guerrero
dice en su son,
que es la manigua el sitio,
el sitio de la reunión
de la reunión...
de la reunión.
El Grito de Lares
se ha de repetir,
y entonces sabremos
vencer o morir.
Bellísima Borinquen,
a Cuba hay que seguir;
tú tienes hijos bravos
que quieren combatir.
Ya por más tiempo impávidos
no podemos estar,
ya no queremos, tímidos
dejarnos subyugar.
Nosotros queremos
ser libres ya,
y nuestro machete
afilado está,
y nuestro machete
afilado está.
¿Por qué, entonces, nosotros
hemos de estar
tan dormidos y sordos
y sordos a esa señal?
a esa señal, a esa señal?
¡No hay que temer, riqueños
al ruido del cañón,
que salvar a la patria
es deber del corazón!
Ya no queremos déspotas
caiga el tirano ya,
las mujeres indómitas
también sabrán luchar.
Nosotros queremos
la libertad,
y nuestros machetes
nos la darán...
y nuestro machete
nos la dará...
Vámonos, borinqueños,
vámonos ya,
que nos espera ansiosa,
ansiosa la libertad.
¡La libertad, la libertad!
Réveille toi, borinqueño
Le signal est donné!
Sors de ce rêve
Car il est l'heure de combattre!
À cet appel patriotique
Ton cœur ne brûle-t-il pas?
Viens ! Le bruit du canon
Nous sera sympathique.
Regarde, le cubain
Sera bientôt libre;
La machette lui donnera
Sa liberté…
La machette lui donnera
Sa liberté.
Le tambour guerrier
Retentit déjà et dit,
Que les broussaille est l'endroit,
L'endroit de la réunion,
De la réunion…
De la réunion.
Le Cri de Lares
Doit être répété,
Et nous saurons alors
Vaincre ou mourir.
Belle Borinquen,
Cuba, il faut suivre ;
Tu as des fils courageux
Qui veulent combattre.
Nous ne pouvons plus rester impavides
Nous ne pouvons plus rester ainsi,
Nous ne voulons pas, timides
Nous laisser subjuguer.
Nous voulons
Être libres maintenant,
Et notre machette
Aiguisée est,
Et notre machette
Aiguisée est.
Pourquoi, alors,
Devons nous être,
Si endormis et sourds
Et sourds à ce signal?
À ce signal, à ce signal?
Il ne faut pas craindre, riqueños
Le bruit du canon,
Et sauver à la patrie
Est le devoir du cœur!
Nous ne voulons pas de despotes,
Que tombe déjà le tyran,
Les femmes indomptables
Sauront aussi combattre.
Nous voulons
La liberté,
Et nos machettes
Nous la donneront…
Et notre machette
Nous la donnera…
Allons, borinqueños,
Allons maintenant,
Alors que nous attend anxieuse,
Anxieuse la liberté.
La liberté, la liberté !