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Kohlberg Kravis Roberts & Co.

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

KKR & Co. L.P.
logo de Kohlberg Kravis Roberts & Co.
illustration de Kohlberg Kravis Roberts & Co.

Création 1976
Fondateurs Jerome Kohlberg, Jr, Henry Kravis et George R. Roberts.
Forme juridique IncorporationVoir et modifier les données sur Wikidata
Action New York Stock Exchange (KKR)Voir et modifier les données sur Wikidata
Siège social New York
Drapeau des États-Unis États-Unis
Direction Henry Kravis et George R. Roberts
Activité Fonds d'investissement
Filiales KKR Financial (NYSE : KFN), KKR Private Equity Investors (Euronext : KPE)
Site web www.kkr.com

Capitalisation 12,656 milliards d'euros (avril 2019)
Chiffre d'affaires 3,863 milliards d'euros (2018)
Bilan comptable 107 051 000 000 $ ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Résultat net −841 130 000 $ ()[1]Voir et modifier les données sur Wikidata

KKR & Co. L.P. (précédemment Kohlberg Kravis Roberts & Co.) (NYSE : KKR) est un fonds d'investissement américain et l'un des plus anciens et des plus importants au monde.

Depuis sa fondation en 1976, il a réalisé certaines des plus importantes opérations de leveraged buyout, technique financière d'acquisition dont il a été le pionnier, comme celles sur Beatrice Foods en 1985, sur RJR Nabisco en 1989 et sur TXU en 2007. Basé à New York, KKR doit son nom à ses trois fondateurs : Jerome Kohlberg, Jr. (en), Henry Kravis (en) et George R. Roberts (en).

Henry Kravis, né en 1944 fait des études au Claremont Men's College puis à la Columbia Business School. Son cousin germain, George Roberts, né la même année, commence son cursus à la Culver Military Academy puis rejoint Claremont Men's College.

Roberts obtient son premier emploi chez Bear Stearns où il aide son cousin Henry à entrer. Roberts et Kravis travaillent au département du financement par la dette de rachat d'entreprises (LBO) sous la direction de Jerome Kohlberg. Celui-ci démissionne de Bear Stearns en 1976, suivi par Roberts et Kravis pour créer KKR, avec un capital de 120 000 dollars[2]. L'entreprise se spécialise dans la constitution d'un montant de liquidités confié par des investisseurs pour financer des rachats hostiles d'entreprises. Les dettes ainsi contractées pour acquérir les sociétés cibles sont remboursées par la vente de branches non rentables (démantèlement de la cible) et par une réduction des coûts (délocalisation, sous-traitance, licenciements). KKR, spécialisé dans la technique du LBO, se constitue un trésor de guerre en facturant 20 % des profits de la restructuration, 1,5 % du montant de la transaction et une participation capitalistique dans chaque société rachetée.

Profitant d'une hospitalisation, Roberts et Kravis, avec le conseil d'administration, évincent Kohlberg de KKR en 1987[2].

En 1988, KKR effectue une OPA hostile de 31 milliards de dollars américains en rachetant RJR Nabisco. KKR devient le second conglomérat industriel des États-Unis[3]. Le fonds dispose alors de liquidités dépassant les 50 milliards de dollars avec un chiffre d'affaires équivalent alors à celui d'IBM.

Parmi d'autres opérations de rachat, on peut citer :

En , Panasonic annonce la vente de 80 % de sa division médicale à KKR pour 165 milliards de yens soit 1,67 milliard de dollars[6] et fin 2014 le fonds d'investissement s'associe à Andrea Bonomi lors de sa tentative d'OPA hostile sur le Club Méditerranée[7].

Aujourd'hui, KKR est investi dans plus de 65 % des 500 plus grosses sociétés mondiales et depuis sa création en 1976, le fonds obtient en moyenne un taux annuel de rentabilité de 27 %[8].

En , KKR décide d'abandonner la structure juridique du partnership pour devenir une entreprise classique[9].

Actionnaires

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Au [10].

Nom Actions %
ValueAct Capital Management. 49 700 000 9,27 %
The Vanguard Group 37 581 370 7,01 %
Vulcan Value Partners. 25 434 592 4,74 %
Jackson Square Partners. 22 946 175 4,28 %
Fidelity Management & Research. 22 725 701 4,24 %
Principal Global Investors. 16 396 377 3,06 %
T. Rowe Price Associates. 13 256 556 2,47 %
Henry Kravis 11 338 582 2,11 %
Akre Capital Management. 10 000 000 1,86 %
Egerton Capital. 9 764 618 1,82 %

Sociétés contrôlées

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Courantes (en 2008, liste partielle)
Revendues (liste partielle)

2014 rachat des chaînes de supermarché bricolage Lowes 2016 rachat de la branche outillage professionnel metabo 2018 rachat branche outillage professionnel Koki auprès du groupe japonais Hitachi, Koki devient Hikoki (acronyme de Hitachi et Koki)

Notes et références

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  1. Form 10-K (SEC filing).Voir et modifier les données sur Wikidata
  2. a et b Marie Beaudette, « KKR Founder Jerome Kohlberg Dies at 90 », Wall Street Journal,‎ (ISSN 0099-9660, lire en ligne, consulté le )
  3. "Buyout kings", Fortune, 4 juillet 1988
  4. Personnel de rédaction, « KKR et l’échec de Masonite », Québec Inc.,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. Article du site l'Usine Nouvelle, publié le 8 novembre 2006
  6. (en) « KKR to buy Panasonic's healthcare unit in $1.67 billion deal », sur Reuters,
  7. lefigaro.fr, « Club Med: « Les équipes sont profondément choquées par les méthodes de M. Bonomi » », sur Le Figaro, (consulté le )
  8. « KKR, 27 % de rentabilité par an » Le Journal du Net, 11 octobre 2013
  9. « Le fonds KKR renonce à son statut historique de « partnership » - Les Echos », sur www.lesechos.fr (consulté le )
  10. Zone Bourse, « Bourse : Cours de bourse en temps réel sur Actions, Indices, Forex, Matieres Premieres - Zonebourse.com », sur www.zonebourse.com (consulté le )
  11. KKR reprend en main l'industriel français Winoa Les Échos, 21 novembre 2013
  12. www.toysrus.fr
  13. Belvédère : KKR contrôle 8,58 % du capital, Boursier.Com, 2 avril 2014
  14. « Historique de Yellow Pages Group »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)

Liens externes

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