[go: up one dir, main page]

Aller au contenu

Kim Boutin

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Kim Boutin
Image illustrative de l’article Kim Boutin
Kim Boutin aux sélections olympiques canadienne en août 2017.
Contexte général
Sport Patinage de vitesse sur piste courte
Site officiel www.kimboutin.com
Biographie
Nationalité sportive Canadienne
Nationalité Canada
Naissance (29 ans)
Lieu de naissance Sherbrooke, Québec
Taille 1,64 m (5 5)
Palmarès
Compétition Or Arg. Bro.
Championnats du monde 0 0 2

Kim Boutin, née le à Sherbrooke au Québec, est une patineuse québécoise de vitesse courte piste, membre de l'équipe nationale du Canada. Elle a remporté plusieurs médailles aux Championnats canadiens[1],[2], en Coupe du monde et trois médailles aux jeux olympiques de Pyeongchang en 2018.

Kim Boutin vit aujourd'hui à Montréal. Elle est étudiante et dans son temps libre, elle aime peindre et tricoter[2].

La personne qui a eu le plus d'influence sur sa vie est son entraîneur Sébastien Cros et elle considère sa compatriote Marianne St-Gelais comme son mentor[3].

Boutin commence le courte piste à l'âge de six ans, pour suivre les pas de son grand frère[2].

Premiers résultats mondiaux

[modifier | modifier le code]

Pendant la saison 2014-2015, elle se blesse au dos et ne peut pas s'entraîner pendant plusieurs mois d'affilée, mais arrive quand même septième au classement général des Championnats du Monde. Pendant la saison suivante, elle fait une pause de six mois, due à une petite blessure au dos et surtout à la fatigue physique et mentale[4].

En 2016-2017, elle remporte le championnat canadien au 1 000 mètres et au 3 000 mètres, obtient l'argent au 1 500 mètres et le bronze au 500 mètres. En coupe du monde, elle obtient le bronze au relais à Salt Lake City et à Dresde, le bronze au 1 500 mètres à Gangneung, l'argent au relais à Shanghai[2] et l'or au 1 500 mètres à Dresde[5].

Jeux Olympiques de Pyeongchang

[modifier | modifier le code]
Kim Boutin et Samuel Girard sélectionnés pour participer aux Jeux Olympiques de Pyeongchang.

En , les sélections olympiques se déroulent à l’aréna Maurice Richard de Montréal. Les patineurs doivent exécuter à trois reprises chacune des distances : 500 m, 1 000 m et 1 500 m. Kim Boutin se qualifie pour les Jeux Olympiques de Pyeongchang de , en cumulant huit victoires et une deuxième place sur un total de neuf courses[6],[7],[8],[9].

Elle participe ensuite au circuit de coupe du monde, qui fait office de qualifications internationales pour les Jeux olympiques. En octobre, à Dordrecht, elle prend la deuxième place au 500 mètres et le bronze au relais. À la manche suivante, à Budapest, elle obtient la deuxième place au 1 000 mètres et au 1 500 mètres, ainsi qu'au relais[2]. À Shanghai, à la troisième manche de la saison, elle ne participe pas au 1 500 mètres[10]. Elle remporte le 1 000 mètres devant sa compatriote Marianne St-Gelais et le 500 mètres devant Arianna Fontana[11],[12]. En finale A du relais, l'équipe, composée d'elle et de Marianne St-Gelais, Kasandra Bradette et Jamie Macdonald, reçoit une pénalité et arrive donc quatrième[13]. À la dernière manche de la saison, en , elle arrive troisième au 1 500 mètres[14]. Elle prend l'argent au 1 000 mètres, ce qui la place première au classement général de la saison sur la distance[15]. Elle ne participe pas au 500 mètres[16].

Elle décroche une médaille d'argent au 1 000 m et deux médailles de bronze au 500 m et au 1 500 m. Au 500 mètres, elle prend la troisième place après que la Sud-Coréenne Choi Min-jeong est disqualifiée pour contact. De nombreux fans de Corée du Sud estiment la décision abusive et elle reçoit des milliers de messages d'insultes et de menaces sur ses réseaux sociaux, montant en larmes sur le podium[17]. Elle est mise sous escorte policière pour le reste de la période olympique[18] et ferme temporairement tous ses comptes sur les réseaux sociaux[19],[20]. Seule triple médaillée de cette édition des jeux olympiques, elle est porte-drapeau du Canada à la cérémonie de clôture[17].

Après les Jeux, les menaces et le harcèlement qu'elle a subis lui font envisager d'arrêter sa carrière, mais elle reprend l'entraînement après un an de pause[21]. Elle effectue une thérapie spécialisée dans la gestion des traumatismes[17]. En 2019, elle part s'entraîner aux Pays-Bas temporairement[22]. En novembre 2019, elle devient la première femme à terminer un 500 mètres en moins de 42 secondes[23].

Jeux olympiques de Beijing

[modifier | modifier le code]

Aux épreuves de patinage de vitesse sur piste courte aux Jeux olympiques de 2022, elle remporte une médaille de bronze au 500 mètres[24].

Olympiade 2022-2026

[modifier | modifier le code]

Pour la saison 2023-2024, elle annonce mettre en retrait sa carrière sportive et se consacrer surtout à ses études pour quelques mois, ne participant donc pas à la première moitié de la saison de coupe du monde. Elle confirme cependant son intention de participer aux Jeux de 2026[25].

En mars 2024, elle remporte le 500 mètres aux championnats du monde devant Xandra Velzeboer et Kristen Santos-Griswold[26].

En septembre 2024, elle finit troisième des championnats du Canada derrière Florence Brunelle et Danaé Blais[27].

Prix et récompenses

[modifier | modifier le code]

En 2015, Boutin reçoit le prix d'Étoile Montante du short-track de l'année par l'organisme Speed Skating Canada[28].

En 2019, lors de la coupe du monde à Salt Lake City, elle établit un nouveau record du monde au 500 m avec un temps de 41,936 secondes[29].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. « Boutin, Kim | Speed Skating Canada », sur www.speedskating.ca (consulté le )
  2. a b c d et e (en) « Kim Boutin », sur www.isu.html.infostradasports.com (consulté le )
  3. (en-US) « Girard and Boutin lead pre-qualified PyeongChang 2018 short track skaters », Team Canada - Official 2018 Olympic Team Website,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. « S’arrêter pour mieux repartir », sur tvasports.ca,
  5. « Kim Boutin touche l'or en Allemagne », sur latribune.ca, (consulté le )
  6. « Girard et Boutin dominent encore aux essais », Réseau des sports,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. Alain Bergeron, « Six athlètes prêts pour Pyeongchang », sur Le Journal de Montréal (consulté le )
  8. « Kim Boutin perpétue les succès sherbrookois | Sébastien Lajoie | Sports », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. « Six athlètes prêts pour pyeongchang », sur TVA Sports (consulté le )
  10. (en) « Audi ISU World Cup 2017/18 - Budapest (HUN) - 1500 m - Ladies », sur shorttrack.sportresult.com, (consulté le )
  11. (en) « Audi ISU World Cup 2017/18 - Shanghai (CHN) - 1000 m - Ladies », sur shorttrack.sportresult.com (consulté le )
  12. (en) « Olympic sports roundup: Canadians strike gold on the path to Pyeongchang », sur cbc.ca, (consulté le )
  13. (en) « Audi ISU World Cup 2017/18 - Shanghai (CHN) - 3000 m Relay - Ladies », sur shorttrack.sportresult.com (consulté le )
  14. (en) « Audi ISU World Cup 2017/18 - Seoul (KOR) - 1500 m - Ladies », sur shorttrack.sportresult.com (consulté le )
  15. (en) « Liu, Boutin clinch season titles in 1000m in ISU short-track speedskating World Cup », sur xinhuanet.com, (consulté le )
  16. (en) « Audi ISU World Cup 2017/18 - Seoul (KOR) - 500 m - Ladies », sur shorttrack.sportresult.com (consulté le )
  17. a b et c « Kim Boutin nommée porte-drapeau pour la cérémonie de clôture », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le )
  18. Réjean Tremblay, « Le COC confirme: la GRC protège Kim Boutin », sur Le Journal de Montréal, (consulté le )
  19. Sébastien Lajoie, La Tribune, « Le patinage de vitesse courte piste est une religion en Corée », sur La Tribune, (consulté le )
  20. Sébastien Lajoie, La Tribune, « Menacée, Kim Boutin ferme ses comptes de médias sociaux », sur La Tribune, (consulté le )
  21. (en) Julien Pretot, « Speed skating-Boutin at peace after traumatic 2018 experience » Accès libre, sur Reuters, (consulté le )
  22. « Jeux olympiques : pour retrouver le plaisir de patiner, Kim Boutin a dû retrouver son humanité », sur RDS.ca, (consulté le )
  23. Sébastien Boucher, « Patinage de vitesse : Kim Boutin, première femme sous les 42 secondes », sur RDS.ca, (consulté le )
  24. alacroix, « Kim Boutin médaillée de bronze du 500 m de courte piste à Beijing 2022 », sur Équipe Canada | Site officiel de l'équipe olympique, (consulté le )
  25. Matthew Vachon, Le Nouvelliste, « Une année entre études et patinage pour Kim Boutin », sur La Tribune, (consulté le )
  26. ( Sportcom ), « «Je n’ai pas de mots» – Kim Boutin, championne du monde au 500 m », sur Le Journal de Montréal, (consulté le )
  27. (en-US) Alain Brouillette, « Florence Brunelle and William Dandjinou crowned national short track champions in Montreal », sur Speed Skating Canada, (consulté le )
  28. (en) « The Canadian team aims for 10 individual medals at this season's first ISU World Cup Short Track Speed Skating in Montreal | SIRC », sur sirc.ca (consulté le )
  29. « Kim Boutin effleure son record mondial et remporte l'or au 500 mètres », sur La Tribune, (consulté le )

Liens externes

[modifier | modifier le code]