Kagyu-Dzong
Kagyu-Dzong | ||||
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Présentation | ||||
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Culte | Bouddhisme tibétain karma-kagyu | |||
Type | Temple | |||
Début de la construction | ||||
Fin des travaux | ||||
Architecte | Jean-Luc Massot | |||
Style dominant | tibétain et bhoutanais | |||
Site web | www.kagyu-dzong.fr | |||
Géographie | ||||
Pays | France | |||
Coordonnées | 48° 49′ 44″ nord, 2° 24′ 51″ est | |||
Géolocalisation sur la carte : bois de Vincennes
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : France
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Le centre Kagyu-Dzong (tibétain : བཀའ་བརྒྱུད་རྫོང་, Wylie : bka' brgyud rdzong ; 噶举中心) est un centre de l'école karma-kagyu du bouddhisme tibétain fondé en 1974 par Lama Gyourmé[1], lié au 17e karmapa, Orgyen Trinley Dorje. Il est hébergé dans un temple de style tibétain et bhoutanais qui fut inauguré le , construit à proximité de la Pagode du bois de Vincennes à Paris, siège de l'Institut international bouddhique fondé par Jean Sainteny[2].
Histoire
[modifier | modifier le code]Fondé en 1974, le centre fut le premier centre bouddhiste tibétain kagyupa, nommé Kagyu Dzong par Kalou Rinpoché, ou plus précisément Kagyu Euser Tcheu Dzong, qui signifie « Citadelle de Claire Lumière »[3]. Le centre fut consacré par le 16e Karmapa. Kalou Rinpoché en confia la responsabilité à son disciple Lama Gyourmé[4].
En 1980, Kalou Rinpoché conféra à la Pagode du bois de Vincennes la grande Initiation de Kalachakra. Il rencontra à cette occasion Jean Ober, secrétaire général de l'Institut international bouddhique, et ensemble, ils élaborèrent un projet de construction d'un temple tibétain. Les plans établis par l'architecte Jean-Luc Massot sur les directives de Kalou Rinpoché furent approuvés par la Mairie de Paris. La première pierre fut posée le . Les travaux réalisés par des entreprises privées et de nombreux bénévoles prirent deux ans[2].
Le Vénérable Lama Gyourmé est aussi le Directeur spitiruel de la Congrégation Vajradhara-Ling et du Centre de Retraites Mahamoudra-Ling, en Normandie.
Il dirige aussi Drayang Gyatso Ling, un centre destiné à la méditation et aux chants de mantras, situé à Barcelone.
Le , Kagyu-Dzong célèbre son 40e anniversaire[4].
Lors de sa première visite en France, le 17e karmapa Orgyen Trinley Dorje se rend à Kagyu-Dzong qu'il consacre le [5].
Description
[modifier | modifier le code]À l'entrée du temple, quatre grandes colonnes peintes de couleurs vives symbolisent les quatre nobles vérités que Bouddha dévoile à Sarnath. La notion de vacuité est représentée par une flèche d'or traversant le centre de l'édifice[3].
Activités
[modifier | modifier le code]De nombreux Grands Maîtres y sont régulièrement conviés, parmi lesquels Sangyé Nyenpa Rinpoché, Tenga Rinpoché, Ringu Tulkou Rinpoché, Khandro Rinpoché, le 2e Kalou Rinpoché etc.
Depuis 2006, chaque année, le Festival de la Paix a lieu à Kagyu-Dzong et à la Grande Pagode pour soutenir le projet de construction du Temple pour la Paix, dont les fondations ont été posées à Vajradhara-Ling.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Dominique Auzias, Jean-Paul Labourdette, Népal - Bouthan 2010
- Institut Bouddhique Kagyu-Dzong
- Alexandre Lasry, « Kagyu Dzong : au cœur du bois de Vincennes se cache un magnifique temple bouddhiste », sur Paris Secret, (consulté le )
- Rabsel 2014
- Le karmapa, sur les traces du dalaï-lama, Le Figaro, 3 juin 2016
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Orgyen Trinley Dorje
- Vajradhara-Ling
- Temple pour la Paix
- Liste de temples bouddhistes en France
- Union bouddhiste de France