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Isabeau de Craon

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Isabeau de Craon
Biographie
Décès
Famille
Père
Maurice VII de Craon, Seigneur de Sainte Maure et de Marcillac (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Marguerite de Mello (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints
Guy XI de Laval
Louis de Sully (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant

Isabeau de Craon, morte le , de son chef dame de Craon et de Sainte-Maure[note 1], dame de Sully par son 2e ou 3e mariage, et dame douairière de Laval et d'Acquigny par son 1er mariage.

Elle est issue d'une importante famille de l'Anjou dans laquelle l'office de Sénéchal d'Anjou et du Maine était devenu héréditaire. Elle est la fille de Maurice VII de Craon, seigneur de Craon, de Sablé, et de Sainte-Maure, mort le , et de Marguerite de Mello, sa femme. Elle est la sœur d'Amaury IV de Craon, mort le , dont elle hérita ; de Yolande de Craon[note 2] ; de Jeanne de Craon, épouse du seigneur Renaud de Montbazon[note 3]. Elle est également la petite-fille d'Amaury III de Craon, sénéchal d'Anjou.

Elle est le dernier membre de la branche aînée de la famille de Craon, et la seigneurie de Sainte-Maure, passa avant 1386 et donc de son vivant, dans la branche cadette de sa maison : à Guillaume II de Craon, son cousin germain.

À la mort de Guy XI de Laval et à la suite d'un accord signé à Château-Gontier, le douaire d'Isabeau[1] fut assigné sur les terres d'Acquigny[note 4], de Sainte-Marguerite, de Crèvecœur[note 5] et de Frego, en Normandie. Au même moment, des guerres désolaient la Normandie à cette époque, le château d'Acquigny fut pris par le parti de Charles II de Navarre.

Une sentence de Pierre Pépin, vicomte d'Acquigny, le , est donnée en son nom sous cette forme : En la vicomte d'Acquigny en la part de Monsieur Suly et de Madame sa femme dame de Laval à cause de douaire.

Isabeau finit ses jours le (v. st.), et fut inhumée aux Cordeliers d'Angers où reposent les corps de ses ancêtres.

Mariages et descendance

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Elle a épousé :

Royaume de France entre 1356 et 1363 : Jacqueries et Compagnies
  • Possessions de Charles de Navarre
  • Territoires contrôlés par Édouard III avant le traité de Brétigny
  • Le premier traité de Londres cède l'Aquitaine des Plantagenêts aux Anglais et règle la guerre de succession de Bretagne par une alliance du duché avec l'Angleterre
  • Le deuxième traité de Londres comprend en plus la Normandie et le Maine
  • Chevauchée d'Édouard III en 1359-60
  • Territoires cédés par la France à l'Angleterre par le traité de Brétigny (suit le tracé du premier traité de Londres)


Bibliographie

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  • Mémoires de la Société archéologique de Touraine, 1855 ;
  • Annuaire administratif, statistique et historique du département de l'Eure. 1862.

Articles connexes

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Notes et références

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  1. En Touraine. Elle passa 2 actes en 1372 sous ce nom.
  2. Yolande de Craon est mentionnée dans un arrêt du parlement de Paris en 1404.
  3. Jeanne de Craon, épouse du seigneur de Montbazon : selon André Duchesne.
  4. Première moitié.
  5. Cette baronnie de Crèvecœur, qui resta longtemps unie à celle d'Acquigny, avait son chefmois situé sur la rivière l'Eure, près de La Croix-Saint-Leufroy.
  6. Louis de Sully : fils de Jean de Sully et de Marguerite de Clermont.
  7. Marie de Sully épouse d'abord Charles de Berry fils aîné de Jean de France (mariage sans enfants) ; puis Guy de la Trémouille avec qui elle a plusieurs enfants dont :
    • Jean de La Trémoille (1377-1449), seigneur de Jonvelle, marié le à Jacqueline d'Amboise, fille d'Ingerger II et Jeanne de Craon.
    • Georges Ier de La Trémoille, courtisan, né en 1382/1385 (date incertaine) et mort en 1446, participe à la Praguerie.
    • Isabeau de la Trémoïlle (1385-?), deuxième épouse de Charles Ier de la Rivière, fils de Bureau III de La Rivière.
    • Marie de la Trémoille, épouse de Jean de Chalon, comte de Tonnerre.

Références

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  1. André Duchesne, Histoire de la maison de Montmorency, p. 570.
  2. Scevole et Louis de Saincte-Marthe, Histoire généalogique de la Maison de France: revue et augmentée - Volume II, Paris, Sébastien Cramoisi, , 1089 p. (lire en ligne). Pages 845-846.