[go: up one dir, main page]

Aller au contenu

Iota Draconis

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
ι Draconis
Edasich
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 15h 24m 55,7746s[1]
Déclinaison +58° 57′ 57,834″[1]
Constellation Dragon
Magnitude apparente 3,29[2]

Localisation dans la constellation : Dragon

(Voir situation dans la constellation : Dragon)
Caractéristiques
Type spectral K2 III[3]
Indice U-B +1,22[2]
Indice B-V +1,16[2]
Indice R-I +0,60[2]
Astrométrie
Vitesse radiale −10,912 km/s[4]
Mouvement propre μα = −8,36 mas/a[1]
μδ = +17,08 mas/a[1]
Parallaxe 32,23 ± 0,10 mas[1]
Distance 101,2 ± 0,3 a.l. (∼ 31 pc)
Magnitude absolue +0,83[5]
Caractéristiques physiques
Masse 1,4 ± 0,2 M
Rayon 12,8 ± 0,17 R
Température 4 445 ± 45 K

Désignations

Edasich, ι Dra, 12 Dra, HR 5744, HD 137759, HIP 75458, BD+59°1654, FK5 571, SAO 29520, GC 20747, NSV 7077, WDS J15249 +5858A[6]

Iota Draconis (ι Dra / ι Draconis) est une étoile géante orange située à environ 101 années-lumière dans la constellation du Dragon. Sa magnitude apparente est de 3,29[2]. On lui découvre une planète en 2002[7].

Nomenclature

[modifier | modifier le code]

Elle porte aussi le nom traditionnel Edasich, ou Eldsich cité dans le Century Cyclopedia. On trouve également HIP 75458 au catalogue d'Hipparcos. Les Chinois l’appellent Tso Choo (Pivot gauche). Elle est appelée Al Ḍhiba' par Ulug Beg et sur le Dresden Globe, et Al dhīlī (Hyène mâle) par Kazwini[8].

Système planétaire

[modifier | modifier le code]

Une exoplanète de type géante gazeuse est découverte en 2002. Son orbite est plus large que celle de la Terre par rapport au Soleil.

En 2015, la campagne de nommage NameExoWorlds lui attribue le nom d'Hypatia (Hypatie en français).

Caractéristiques des planètes du système Iota Draconis
Planète Masse Demi-grand axe (ua) Période orbitale (jours) Excentricité Inclinaison Rayon


 Iota Draconis b  ≥ 12,6
± 1,1 MJ 
 1,448 ± 00,029   510,72
± 00,07 
 0,700 8 ± 00,001 8   12,8 ± 0,17 RJ  

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a b c d et e (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  2. a b c d et e (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  3. (en) Philip C. Keenan et Raymond C. McNeil, « The Perkins catalog of revised MK types for the cooler stars », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 71,‎ , p. 245 (DOI 10.1086/191373, Bibcode 1989ApJS...71..245K)
  4. (en) C. Soubiran et al., « Gaia Data Release 2. The catalogue of radial velocity standard stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , p. 8, article no A7 (DOI 10.1051/0004-6361/201832795, Bibcode 2018A&A...616A...7S, arXiv 1804.09370)
  5. (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  6. (en) * iot Dra — Variable Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  7. (en-US) Frink et al., « Discovery of a Substellar Companion to the K2 III Giant Iota Draconis », The Astrophysical Journal, vol. 576, no 1,‎ , p. 478–484 (DOI 10.1086/341629, lire en ligne).
  8. (en-US) Richard Hinckley Allen, Star-names and Their Meanings, New York, G E Stechert, (présentation en ligne), p. 117.

Liens externes

[modifier | modifier le code]