[go: up one dir, main page]

Aller au contenu

Hostun

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Hostun
Hostun
Avenue des Marronniers.
Blason de Hostun
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Valence
Intercommunalité Valence Romans Agglo
Maire
Mandat
Bruno Vitte
2020-2026
Code postal 26730
Code commune 26149
Démographie
Gentilé Hostunois, Hostunoises
Population
municipale
1 029 hab. (2021 en évolution de +6,85 % par rapport à 2015)
Densité 56 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 02′ 25″ nord, 5° 11′ 55″ est
Altitude Min. 196 m
Max. 1 133 m
Superficie 18,24 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Vercors-Monts du Matin
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Hostun
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Hostun
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Voir sur la carte topographique de la Drôme
Hostun
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-Rhône-Alpes
Hostun
Liens
Site web hostun.fr

Hostun est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]

Hostun est situé à 15 km à l'est de Romans-sur-Isère.

Relief et géologie

[modifier | modifier le code]

Sites particuliers[1] :

  • Bramefam (1010 m) ;
  • Col des Cordeliers (987 m) ;
  • Col des Marchands (954 m) ;
  • les Grands Essarts (993 m).

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[1] :

  • le Bessey ;
  • Ravin de Laya ;
  • Ravin des Coulères.

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 027 mm, avec 8,6 jours de précipitations en janvier et 5,9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rochefort-Samson_sapc »sur la commune de Rochefort-Samson à 8 km à vol d'oiseau[4], est de 12,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 024,4 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Au , Hostun est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9] et hors attraction des villes[10],[11].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (59,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (37,7 %), terres arables (33,6 %), zones agricoles hétérogènes (16,9 %), cultures permanentes (4,4 %), mines, décharges et chantiers (3,1 %), prairies (2,7 %), zones urbanisées (1,7 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

[modifier | modifier le code]

Quartiers, hameaux et lieux-dits

[modifier | modifier le code]

Site Géoportail (carte IGN)[1] :

  • Boulogne
  • Flandrin
  • la Chardonnière
  • la Fournache
  • la Grange des Prés
  • la Grange Neuve
  • la Maison Blanche
  • la Roche
  • la Teppe
  • le Bessey
  • le Château
  • le Dégoutoux
  • le Pertus
  • le Pouet
  • les Actes
  • les Arbods
  • les Berthonnettes
  • les Bruyères
  • les Cognets
  • les Combes (nord)
  • les Combes (sud)
  • les Coqs
  • les Diacques
  • les Fauries
  • les Ferrands
  • les Fraisses
  • les Guerbys
  • les Marchands
  • les Merles
  • les Perrets
  • les Perrières
  • les Perrots
  • les Plats
  • les Royannais
  • les Seilles
  • les Tortelons
  • les Vignons
  • le Verger
  • Mottet
  • Noyeratte
  • Perdriot
  • Pré des Fourmis
  • Saint-Benoît
  • Saint-Martin
  • Saint-Maurice
  • Trappet

Les principaux hameaux sont Saint-Maurice (mairie), Saint-Martin, Les Combes, Les Royannais, La Fournache.

Projets d'aménagement

[modifier | modifier le code]

Voies de communication et transports

[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par les routes départementales D 125, D 125a, D 325, D 425 et D 532[1].

L'autoroute A 49 passe au nord-ouest de la commune ; le péage le plus proche est sur la commune voisine de La Baume-d'Hostun[1].

Risques naturels et technologiques

[modifier | modifier le code]

Risques sismiques

[modifier | modifier le code]

Autres risques

[modifier | modifier le code]

Attestations

[modifier | modifier le code]

Dictionnaire topographique du département de la Drôme[13] :

  • XIe siècle : mention de l'église Saint-Martin : Sanctus Martynus ecclesia Ostum (cartulaire de Romans, 226).
  • 1170 : Osteon (cartulaire des hospitaliers, 6).
  • 1178 : Osteu (cartulaire de Léoncel, 27).
  • 1195 : Ostiun (cartulaire de Léoncel, 58).
  • 1202 : Ostaeu (cartulaire des hospitaliers, 51).
  • 1207 : Ostehum (cartulaire des hospitaliers, 62).
  • 1214 : Austeun (cartulaire des hospitaliers, 46).
  • 1215 : Oustau (cartulaire des hospitaliers, 77).
  • 1232 : Hostium (cartulaire de Léoncel, 111).
  • 1238 : mention du château : castrum Augustidini (Gall. christ., XVI, 114).
  • 1240 : mention du château : castrum de Hosteun (cartulaire de Romans, 370).
  • 1249 : mention du prieuré Saint-Martin : prioratus Sancti Martini d'Austeu (cartulaire de Léoncel, 162).
  • 1263 : de Octuduno (cartulaire de Léoncel, 212).
  • 1266 : mention du château : castrum d'Auteu (cartulaire de Léoncel, 225).
  • 1293 : Outuon (inventaire des dauphins, 1708).
  • 1293 : mention de l'église Saint-Martin : ecclesia Sancti Martini de Æstuno (cartulaire de Saint-Robert, 12).
  • 1294 : Housteunum et Houstadunum (inventaire des dauphins, 1707 et 1709).
  • 1300 : mention du château : castrum de Hosteduno (inventaire des dauphins, 1709).
  • 1300 : mention du prieuré Saint-Martin : prioratus Sancti Martini Hostunduno (cartulaire de Saint-Robert, 19).
  • 1327 : mention du château : castrum Austheduni (inventaire des dauphins, 42).
  • 1334 : Ostedunum (inventaire des dauphins, 232).
  • 1334 : mention du château : castrum Ostoduni (inventaire des dauphins, 48).
  • 1359 : Hostendunum (cartulaire de Romans, pièces just., 19).
  • XIVe siècle : mention du prieuré Saint-Martin : prioratus Sancti Martini de Hostuduno (pouillé de Valence).
  • XVe siècle : mention du prieuré : prioratus Hosteduni (pouillé de Valence).
  • XVe siècle : mention du château : Ostuns (terrier de Parnans).
  • 1430 : Otun (doc. inédits, 359).
  • 1515 et 1540 : mention de la paroisse : cura Hosteduni (rôle de décimes).
  • 1584 : Aultun (mémoires d'Eustache Piémond, 193).
  • 1630 : Autung (archives de la Drôme, E 793).
  • 1666 : Autun (archives de la Drôme, E 2428).
  • 1891 : Hostun, commune du canton de Bourg-de-Péage, dont le chef-lieu est au village de Saint-Martin-d'Hostun.

Étymologie

[modifier | modifier le code]

Le toponyme est vraisemblablement issu du gallo-latin Augustus et -dunum[réf. nécessaire].

  • Cf. Augustodunum (Autun, dans le Morvan), cité fondée durant le règne d'Auguste (son nom signifie « la forteresse d'Auguste » (voir article dun).

Antiquité : les Gallo-romains

[modifier | modifier le code]

L'étymologie August- et -dunum laisse supposer une implantation gallo-romaine[réf. nécessaire].

Du Moyen Âge à la Révolution

[modifier | modifier le code]

La seigneurie[13] :

  • Au point de vue féodal, Hostun était une terre (ou seigneurie) du fief des dauphins.
  • La plus grande partie appartient dès le XIIIe siècle à une famille de son nom.
  • Les Hostun acquièrent le reste des Chevanas, des Guélin de Rochechinard et d'autres coseigneurs.
  • 1615 : les biens de la branche ainée des Hostun passent (par mariage) aux Lionne.
  • 1713 : Hostun est vendu au maréchal de Tallart. Ce dernier avait déjà obtenu, en 1712, l'érection en duché (sous le nom d'Hostun) des terres de la Baume-d'Hostun, la Motte-Fanjas, Oriol-en-Royans, Saint-Jean-en-Royans, Saint-Just-de-Claix, Saint-Martin-le-Colonel, Saint-Nazaire-en-Royans et Saint-Thomas en duché, sous le nom d'Hostun. Il y fit donc entrer la terre d'Hostun, ainsi que celle d'Eymeux.
  • 1715 : le maréchal obtient l'élévation du duché en duché-pairie
  • 1755 : faute d'héritier mâle, le duché d'Hostun passe (par héritage) aux Sassenage.
  • Il passe (par mariage) aux Bruck, aux Talarn et aux Bérenger, peu de temps avant la Révolution.

1789 (démographie) : 134 chefs de familles[13].

Avant 1790, Hostun était une communauté de l'élection et subdélégation de Romans et du ressort de la justice du duché-pairie d'Hostun dont le siège était à Saint-Marcellin.
Elle formait une paroisse du diocèse de Valence dont l'église, dédiée à saint Martin, était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Benoît connu dès 1248 et placé en 1293 dans la dépendance du prieuré Saint-Robert-de-Cornillon, près de Grenoble. Le titulaire de ce prieuré était collateur et décimateur dans la paroisse d'Hostun[13].

De la Révolution à nos jours

[modifier | modifier le code]

En 1790, Hostun devient le chef-lieu d'un canton du district de Romans comprenant les municipalités de Hostun, Beauregard, Crispalot, la Baume-d'Hostun et Saint-Nazaire-en-Royans. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) en fait une simple commune du canton de Bourg-de-Péage, formant (en 1891) deux paroisses dites de Saint-Martin et de Saint-Maurice[13].

Le vieux village d'Hostun était situé en hauteur. Au cours des XVIIIe et XIXe siècles, l'habitat commence à descendre et à s'établir dans la plaine, au lieu-dit Saint-Maurice.
En 1839, le curé proposa le déménagement de la paroisse, d'autant que la vieille église était en piteux état. Cela provoqua la révolte des habitants du haut village, conduits par un bourgeois voltairien, ce qui bloqua le conseil municipal pendant dix ans.
En 1847, le prêtre fut chassé de son presbytère.
La révolution de février 1848 permit la nomination d'un nouveau prêtre et le début des travaux. Le parti haut incendia le chantier, puis se détermina à passer au calvinisme. Une maîtresse d'école protestante fut nommée.
Pour éviter de tout perdre, l'évêque créa deux paroisses.
Finalement, en 1864, un débat public permit la résolution du conflit[14].

Politique et administration

[modifier | modifier le code]
La mairie.

Tendance politique et résultats

[modifier | modifier le code]

Administration municipale

[modifier | modifier le code]

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire
1790 1871 ?    
Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire
1871 1874      
1874 1878 Josué Mottet    
1879 1884 Honoré Giraud    
1884 1888 Honoré Giraud    
1888 1892 Honoré Giraud    
1892 1897 Honoré Giraud    
1897 1900 Francis Terpan    
1900 1904 Francis Terpan    
1904 1908 Pierre Clave    
1908 1912 Pierre Clave   maire sortant
1912 1919 Pierre Clave   maire sortant
1919 1925 Pierre Clave   maire sortant
1925 1929 Pierre Clave   maire sortant
1929 1935 Pierre Clave   maire sortant
1935 1945 Pierre Clave   maire sortant
1945 1947 Pierre Clave   maire sortant
1947 1953 Pierre Clave   maire sortant
1953 1959 ?    
1959 1965 ?    
1965 1971 ?    
1971 1977 ?    
1977 1983 ?    
1983 1989 ?    
1989 1995 ?    
1995 2001 ?    
2001 2008 Edmond Gélibert DVG président de la communauté de communes du canton de Bourg-de-Péage
2008 2014 Edmond Gélibert   maire sortant
2014 2020 Bruno Vitte   cadre supérieur
2020 En cours
(au 21 janvier 2021)
Bruno Vitte[15][source insuffisante]   maire sortant

Rattachements administratifs et électoraux

[modifier | modifier le code]

Politique environnementale

[modifier | modifier le code]

La commune dispose d'une déchèterie[16],[1].

Finances locales

[modifier | modifier le code]

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

En 2021 en évolution de +6,85 % par rapport à 2015, la commune d’Hostun comptait 1029 habitants.

Au XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Les autres chiffres sont des estimations[réf. nécessaire].

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
7048407927701 0449749631 0061 055
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
978898887887872831831824804
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
831797768648622646619684704
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
721705667664653758844951975
2021 - - - - - - - -
1 029--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
Histogramme de l'évolution démographique

Services et équipements

[modifier | modifier le code]

Enseignement

[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités

[modifier | modifier le code]
  • Fête communale : dimanche de la mi-Carême[19].
Les Hostunois organisent plusieurs jours de festivité dont un corso de chars décorés avec des fleurs de papier. Autrefois les conscrits fabriquaient leur char et défilaient sur l'avenue des Marronniers[réf. nécessaire].
La commune est composée de deux hameaux qui ont chacun un président. Ces derniers distribuent les spécialités régionales à la mi-Carême[réf. nécessaire].
  • Fête patronale : 22 septembre[19].
  • Parc d'animation Le Monde merveilleux des lutins[20].
  • Randonnées : GRP Tour des Monts du Matin[1].

Agriculture

[modifier | modifier le code]

En 1992 : céréales, vergers, bovins, caprins[19].

  • Carrières de kaolin[19] et de sable exploitées par une seule entreprise, la Sibelco, d'origine belge et exploitant de nombreuses carrières dans le monde. Elle emploie une trentaine de personnes sur le site d'Hostun, quartier Les Merles[réf. nécessaire].

Le tourisme est une activité en plein essor sur la commune, l'hébergement rural sous forme de gîtes ou de chambres d'hôtes offrant une centaine de lits sur la commune[réf. nécessaire].

Revenus de la population et fiscalité

[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
Saint-Martin-d'Hostun église du XIe siècle.

Patrimoine culturel

[modifier | modifier le code]

Citations littéraires

[modifier | modifier le code]

Des membres de la Maison d'Hostun sont cités dans des œuvres littéraires :

  • Dans le roman de Guy Allard, Un tournoi à Romans en 1484 (1673), deux membres de la maison d'Hostun figurent parmi les participants au tournoi, notamment Charles d'Hostun dont on apprend qu'il se rendit à Rochechinard pour rencontrer Djem, rival malheureux de son frère Bajazet II dans la succession de leur père, le sultan ottoman Mehmed II.
  • Catherine de Bonne, épouse de Roger d'Hostun, marquis de la Baume-d'Hostun, est citée dans la correspondance de Madame de Sévigné et les Mémoires de Roger de Bussy-Rabutin.
  • Dans sa correspondance, madame de Sévigné accorda une place de choix à Roger de Bussy-Rabutin, son cousin. Cependant, dès 1668, le ton de l'échange se tend à cause du portrait désagréable que Bussy fit de sa cousine dans son Histoire amoureuse des Gaules. Cependant, il avait de l'estime pour sa cousine et aurait préféré qu'elle ne lise pas ce texte qui était alors à l'état de manuscrit. Dans ses Mémoires, Bussy expliquera qu'il eut l'imprudence de laisser ce manuscrit à madame de la Baume, en 1662, alors qu'il lui rendait visite au couvent de la Miséricorde, à Lyon, où son mari la tenait enfermée afin de mettre un terme à ses écarts de conduite. Bussy céda à sa demande et lui laissa lire le manuscrit. Contrairement à sa promesse, madame de la Baume le recopia et plusieurs exemplaires du manuscrit finirent ainsi par circuler. L'un atterrit entre les mains de madame de Sévigné qui, dans sa lettre du , raconte l'événement : Il y eut des gens qui me dirent en ce temps-là : « J'ai vu votre portrait entre les mains de Madame de la Baume, je l'ai vu ». Je ne réponds que par un sourire dédaigneux, ayant pitié de ceux qui s'amusaient à croire à leurs yeux. « Je l'ai vu », me dit-on encore au bout de huit jours, et moi de sourire encore. [...] Et je demeurai cinq ou six mois de cette sorte, faisant pitié à ceux dont je m'étais moquée. Enfin le jour malheureux arriva où je vis moi-même, et de mes propres yeux bigarrés, ce que je n'avais pas voulu croire. Si les cornes me fussent venues sur la tête, j'aurais été moins étonnée.

Patrimoine naturel

[modifier | modifier le code]
  • Vue étendue sur un paysage vallonné[19].
  • Un aven[1].

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Héraldique, logotype et devise

[modifier | modifier le code]
Blason de Hostun Blason
De gueules à la croix engrêlée d'or[23].
Détails
Armoiries de la maison d'Hostun, ayant tenu la localité à fief pendant plusieurs siècles.

Adopté par la municipalité.

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  • Notes
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a b c d e f g et h https://www.geoportail.gouv.fr/
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Hostun et Rochefort-Samson », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Rochefort-Samson_sapc », sur la commune de Rochefort-Samson - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Rochefort-Samson_sapc », sur la commune de Rochefort-Samson - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  9. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. a b c d et e J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 177 (Hostun).
  14. Peter M. Jones, Quelques formes élémentaires de la vie religieuse dans la France rurale (fin XVIIIe et XIXe siècles, Annales, Économies, Sociétés, Civilisations. Volume 42, no 1, 1987, p. 97-99.
  15. Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
  16. « Déchèterie d'Hostun - L'Écancière », sur valenceromansagglo.fr, (consulté le ).
  17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  19. a b c d e f g h i et j Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Hostun.
  20. Le Monde merveilleux des Lutins - Le Monde des Lutins : https://mondedeslutins.fr/ consulté le 27 avril 2022.
  21. « Le village d'Hostun - Commune d'Hostun », sur hostun.fr (consulté le ).
  22. « Eglise Saint-Martin », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  23. « Hostun (Drôme) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).