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Harold Budd

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Harold Budd
Harold Budd
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 84 ans)
ArcadiaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
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4AD, E.G. Records, All Saints (en), Darla RecordsVoir et modifier les données sur Wikidata
Genres artistiques
Site web
Discographie
Discographie de Harold Budd (en)Voir et modifier les données sur Wikidata

Harold Budd est un compositeur de musique contemporaine et ambient né le à Los Angeles (Californie, États-Unis) et mort le [1],[2] à Arcadia (Californie).

Figure emblématique de la scène ambient[3], ce pianiste californien a su imposer, durant une trentaine d'années[réf. souhaitée], et au fil d'une production qui entremêle travaux solo et collaborations diverses, une musique minimaliste et stylisée, caractérisée par un traitement particulier des claviers[réf. souhaitée] (piano ou synthétiseur), qui crée une atmosphère sensuelle et délicate[réf. souhaitée].

Diplômé en composition musicale à l'université du Sud de la Californie, en 1966, il enseigne au California Institute of Arts au début des années 1970, devenant parallèlement une figure reconnue et respectée de l'avant-garde californienne.

C'est sa rencontre avec Brian Eno, au milieu des années 1970, qui permettra à Harold Budd de donner à sa musique une audience internationale. Eno produit The Pavillion of Dreams (1978), le premier album officiel de Budd, et, ensemble, ils publient deux albums majeurs de l'ambient music : Ambient 2 / The Plateaux of Mirror (1980) et The Pearl (1984).

La suite de la production d'Harold Budd est à l'image de son esprit libre : il change régulièrement de maison de disques ou de producteur, s'autoproduit parfois, contribue quelquefois modestement à des enregistrements d'amis ou d'illustres collègues[3]. Il arrive aussi qu'il sorte plusieurs albums la même année.

Ses collaborations attestent de l'intérêt que porte Harold Budd à tous les styles de musique et témoignent d'une ouverture qui va du classique (la douceur de ses compositions peut parfois évoquer Erik Satie ou Claude Debussy) au minimalisme et à l'avant-garde[réf. souhaitée] (Zeitgeist, Hector Zazou, Akira Rabelais), en passant par l'ambient (Brian Eno, Eugene Bowen), la techno (Fila Brazillia), la pop (Cocteau Twins, Andy Partridge, John Foxx) ou le néo-classique (Ruben Garcia, Daniel Lentz). Son style s'inspire des peintures de Mark Rothko, des "grandes toiles abstraites, où la couleur est reine et où les contours du “moi” n’existent plus." [3]

Discographie

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Références

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  1. (en) Bill Pearis, « Harold Budd, rest in peace », sur BrooklynVegan.com, (consulté le ).
  2. (en) Jon Blistein, « Heralded Ambient Composer Harold Budd Dead at 84 », Rolling Stone, (consulté le ).
  3. a b et c Xavier Ridel, « Harold Budd : mort d'un pionnier de l'ambient guidé par le Beau », sur Les Inrockuptibles, (consulté le ).

Liens externes

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