HMS Jackal (F22)
HMS Jackal | ||
Le Jackal en mai 1939. | ||
Type | Destroyer | |
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Classe | J | |
Histoire | ||
A servi dans | Royal Navy | |
Constructeur | John Brown & Company | |
Chantier naval | Clydebank, Écosse | |
Quille posée | ||
Lancement | ||
Commission | ||
Statut | Sabordé le | |
Équipage | ||
Équipage | 218 hommes | |
Caractéristiques techniques | ||
Longueur | 108,66 mètres | |
Maître-bau | 10,9 mètres | |
Tirant d'eau | 3,81 mètres | |
Déplacement | 1 720 tonnes | |
Port en lourd | 2 370 tonnes | |
Propulsion | 2 chaudière à tubes d'eau Admiralty 2 turbines à vapeur Parsons 2 hélices |
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Puissance | 44 000 ch (33 000 kW) | |
Vitesse | 36 nœuds (66,7 km/h) | |
Caractéristiques militaires | ||
Armement | 3 x 2 canons de 4,7 pouces QF Mark IX Une batterie de quatre canons de marine de 2 livres QF Deux batteries de quatre mitrailleuses 12,7 mm Vickers 10 x tubes lance-torpilles de 53,3 cm 20 x charges de profondeur, 2 x lanceurs, 1 x rack |
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Électronique | ASDIC | |
Rayon d'action | 5 500 milles marins (10 186 km) à 15 nœuds (27,8 km/h) | |
Carrière | ||
Indicatif | F22 | |
Localisation | ||
Coordonnées | 32° 38′ 00″ nord, 26° 20′ 00″ est | |
Géolocalisation sur la carte : mer Méditerranée
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Le HMS Jackal est un destroyer de classe J en service dans la Royal Navy pendant la Seconde Guerre mondiale.
Le Jackal est mis sur cale aux chantiers navals John Brown & Company de Clydebank (Écosse) le et est lancé le .
Mis en service le , le Jackal sert lors de la campagne norvégienne et durant l'évacuation de Dunkerque avant d'être déployé en Méditerranée en 1941. Il participe à la bataille de Crète où il est sabordé après avoir été lourdement endommagé par des bombardiers allemands le .
Historique
[modifier | modifier le code]Home Fleet
[modifier | modifier le code]Au début de la Seconde Guerre mondiale, le Jackal rejoint la 7e flottille de destroyers (Home Fleet), effectuant des patrouilles anti-sous-marines et des missions d'escorte de convois en mer du Nord, dans la Manche et les Atterrages occidentaux. Le , le Jackal est gravement endommagé lors d'une collision avec le navire marchand suédois Storfors (qui a coulé), étant en réparation à la Blyth Shipbuilding Company de Northumberland jusqu'en [1].
Après ses réparations, le Jackal est déployé pour soutenir les forces alliées lors de la campagne norvégienne, escortant des transports de troupes et effectuant des bombardements côtiers, avant d'être transféré à Harwich, dans le cadre du Nore Command (en), afin d'escorter des convois et y effectuer des patrouilles[1]. En , il prend part à l'évacuation de Dunkerque[2]. Après le succès de l'opération, il retourne à ses activités d'escorte de convoi et de patrouilles dans l'Atlantique. Le , le Jackal, en collaboration avec le cuirassé HMS Revenge et les destroyers Javelin, Jaguar, Jupiter, Kelvin, Kipling et Kashmir, bombarde le port de Cherbourg[3]. Le , les Jackal, Javelin, Jupiter, Jersey et Kashmir sont déployés pour tenter d'intercepter une force opérationnelle composée des destroyers allemands Karl Galster, Hans Lody et Richard Beitzen, entraînant le torpillage du Javelin, alors commandé par Lord Mountbatten[1],[4].
Mediterranean Fleet
[modifier | modifier le code]En , le Jackal est transféré dans la Mediterranean Fleet. En , le destroyer fait partie de l'escorte de l'opération Tiger, un convoi transportant des chars de Gibraltar à Alexandrie, avant d'être détaché pour bombarder Benghazi avec les navires Kelly, Kelvin, Kashmir et Kipling dans la nuit du 10 au [5]. Le , l'Allemagne lance une invasion aéroportée de la Crète, le Jackal naviguant le jour suivant afin d'intercepter les tentatives de débarquement allemands. Le , les Jackal, Kelly, Kelvin, Kashmir et Kipling sont déployés à la recherche des forces d'invasion allemandes, au cours duquel ils sont attaqués par des bombardiers en piqué allemands, les Kelly et Kashmir étant coulés. Le Jackal évacue les troupes d'Héraklion et de Sphakia les 28 et , et les forces alliées en Crète se rendent le 1er juillet[1],[6].
Le Jackal est ensuite déployé à l'appui de l'opération Exporter, l'invasion alliée contre le régime de Vichy contrôlant la Syrie et le Liban. Le , le Jackal et le Janus engagent les destroyers vichystes Valmy et Guépard lorsque les navires français attaquent les forces terrestres australiennes. Les deux destroyers britanniques sont tous deux endommagés par les obus des navires français[1],[7].
Le Jackal faisait partie de l'escorte du cuirassé HMS Barham lorsque le sous-marin allemand U-331 torpilla et coula le cuirassé, le Jackal aidant à secourir les survivants[8]. En , le Jackal fut gravement endommagé par les bombardiers torpilleurs italiens[9],[10], étant réparé à Alexandrie jusqu'en [1].
Perte
[modifier | modifier le code]Le , la 14e flottille de destroyers composée des Jackal, Jervis, Kipling et Lively appareillent d'Alexandrie afin d'intercepter un convoi italien transitant d'Italie vers Benghazi[11]. La flottille est aperçue par des avions de reconnaissance allemands dans l'après-midi du , et conformément aux ordres, la flottille de destroyers désormais repéré abandonne l'attaque et change de cap. Une première vague de bombardiers allemands, composée de huit Junkers Ju 88 et Lehrgeschwader 1 (I / LG 1) basés à Héraklion (Crète), arrivent vers 16 h 31 et coulent le HMS Lively de 3 coups au but[12]. Une deuxième vague de neuf Ju 88 et quatre Heinkel He 111 de (II / LG 1) basés à Eleusis (Grèce), attaquent entre 18 h 09 et 18 h 33, mais ne causent aucun dégât. Une troisième vague composée de dix Ju 88 (I / LG 1) fait son apparition vers 20 h 00. Le Kipling est rapidement coulé par les attaques[13], tandis que le Jackal est gravement endommagé par le bombardier piloté par Gerhard Brenner[14], avec un coup au but et trois évités de justesse. Le Jackal est pris en remorque par le Jervis, mais en raison d'un feu important et d'inondations progressives, le navire est abandonné le matin du puis sabordé avec des torpilles par le Jervis. Neuf officiers et hommes d'équipage du Jackal ont été tués, les pertes totales incluant les trois destroyers est de 77 morts[15].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « HMS Jackal (F22) » (voir la liste des auteurs).
- « 1940 May 27 British Evacuation Operation Dynamo Dunkerque », navalhistory.flixco.info (consulté le )
- Rohwer and Hümmelchen 1992, p. 38.
- Rohwer and Hümmelchen 1992, p. 44.
- Rohwer and Hümmelchen 1992, p. 61–62.
- Rohwer and Hümmelchen 1992, p. 64–65.
- Rohwer and Hümmelchen 1992, p. 66–67.
- Rohwer and Hümmelchen 1992, p. 101.
- Rohwer and Hümmelchen 1992, p. 105.
- Whitley 2000, p. 120.
- Smith 1971, p. 155–156.
- Smith 1971, p. 159.
- Smith 1971, p. 161.
- Schumann 2007, p. 35.
- Smith 1971, p. 163.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des navires de la Royal Navy
- Bataille de la Méditerranée
- Liste des codes des convois de la Seconde Guerre mondiale
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Norman Friedman, British destroyers & frigates : the Second World War and after, London, Chatham, , 256 p. (ISBN 978-1-861-76137-8)
- (en) Roger Chesneau (édt.), Conway's All the world's fighting ships, 1922-1946, London, Conway Maritime Press, (réimpr. 2001), 456 p. (ISBN 978-0-851-77146-5, OCLC 931766183)
- Jürgen Rohwer et Gerhard Hümmelchen, Chronology of the War at Sea 1939–45, Londres, Greenhill Books, , 432 p. (ISBN 978-1-55750-105-9)
- Schumann, Ralf (2007). Die Ritterkreuzträger 1939–1945 des LG 1 (in German). Zweibrücken, Germany: VDM Heinz Nickel. (ISBN 978-3-86619-013-9).
- Peter C. Smith, « A Needless Tragedy: A Tragic Loss to the Royal Navy », Warship International, vol. VIII, no 2, , p. 154–169
- (en) M. J. Whitley, Destroyers of World War Two : an international encyclopedia, Annapolis, Md, Naval Institute Press, , 320 p. (ISBN 978-0-870-21326-7, OCLC 415654952)
- John de S Winser, B.E.F. ships before, at and after Dunkirk, Gravesend, World Ship Society, , 160 p. (ISBN 978-0-905-61791-6)
- Marc'Antonio Bragadin, La Marina Italiana 1940–1945, Bologna, Odoya, (ISBN 978-88-6288-110-4)
Liens externes
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