Guillaume Barreau-Decherf
Guillaume B. Decherf | |
Nom de naissance | Guillaume Bernard Pascal Barreau |
---|---|
Naissance | Bar-le-Duc |
Décès | (à 43 ans) 11e arrondissement de Paris |
Profession | journaliste |
Spécialité | musique |
Années d'activité | 1995-2015 |
Historique | |
Presse écrite | Libération Rolling Stone |
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Guillaume Barreau-Decherf, né le à Bar-le-Duc et mort assassiné le à Paris 11e[1], est un journaliste musical français spécialisé dans le hard-rock. Fan du groupe Eagles of Death Metal, il meurt au Bataclan lors des attentats du 13 novembre 2015.
Biographie
[modifier | modifier le code]Guillaume Barreau-Decherf naît le [2] à Bar-le-Duc, il grandit dans l’Essonne entre Morsang-sur-Orge et Viry-Châtillon[3].
Il fréquente le lycée Saint-Louis Saint-Clément à Viry-Châtillon[4], puis est diplômé en littérature anglaise à l'Université de Paris Creteil[5].
Il passe deux ans à l'Université de Loughborough où il dirige une émission musicale à la station de radio de l'université[4]. Une fois revenu en France, il étudie à l'école de journalisme de Lille[6],[4].
Guillaume Barreau-Decherf survit le à l'attentat du RER B[7].
Il commence sa carrière dans le journalisme à La Voix du Nord. Il écrit pour Libération, 20 minutes, Technikart[8], Metro, Rolling Stone[9]. Il devient un des meilleurs spécialistes français du hard-rock[8]. Il est co rédacteur en chef de Hard Rock/Hard Rock Mag en 2005 et 2006. À partir de 2008, il écrit pour le magazine Les Inrockuptibles. Il est un fan des Eagles of Death Metal[10]. Dans le numéro des Inrocks daté du , il écrit sur le dernier disque des Eagles of Death Metal, annonçant leur concert pour le au Bataclan. Se trouvant au concert, il est assassiné par un commando terroriste de l'État islamique, lors des attentats les plus meurtriers commis en France, tuant 130 personnes dont 89 au Bataclan[11].
Par arrêté du , la mention « Victime du terrorisme » est inscrite sur son acte de décès[2].
Publication
[modifier | modifier le code]- Indochine : pas de repos pour l'aventurier, Enghien-les-Bains, Editions Premium, (ISBN 9782356360915), biographie dédiée au chanteur Nicola Sirkis et la formation du groupe Indochine[12].
Hommages
[modifier | modifier le code]- En 2015, Riad Sattouf salue sa mémoire sur Twitter[13].
- En 2016, lors de la première édition parisienne du Download Festival, Bruce Dickinson, chanteur d'Iron Maiden, rend un hommage appuyé à Guillaume Barreau-Decherf, sans oublier les autres victimes mortes au Bataclan[14].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Relevé des fichiers de l'Insee
- Arrêté du 3 mars 2016 portant inscription de la mention « Victime du terrorisme » sur un acte de décès, JORF no 60 du 11 mars 2016, texte no 81, NOR JUST1605607A.
- François-Xavier Gomez, « Guillaume B. Decherf, militant du metal », sur liberation.fr, .
- « Guillaume BARREAU-DECHERF », sur Copains d'avant (consulté le )
- (it) TC&C, « Musicalnews.com: Ciao Guillaume, 43enne rock reporter tra i morti del Bataclan », sur www.musicalnews.com (consulté le )
- « L'ESJ Lille bouleversée par la mort au Bataclan de Guillaume B.Decherf - ESJ Lille », sur esj-lille.fr (consulté le )
- « Attentats du 13 novembre : la Lorraine se souvient des victimes tuées au Bataclan », sur actu.fr, (consulté le ).
- « Guillaume Barreau Decherf, 43 ans, #EnMémoire », sur Le Monde.fr (consulté le )
- « Guillaume B. Decherf, tué au Bataclan », sur rollingstone.fr, (consulté le )
- (it) « Chi ha perso la vita, chi è sopravvissuto e chi ha fatto gesti eroici: le storie della strage di Parigi », sur lastampa.it, (consulté le )
- (en-US) Reuters Editorial, « Muslim rapper cancels Paris Bataclan concert after far-right protests », U.S., (lire en ligne, consulté le )
- « "Pas De Repos Pour L'Aventurier" et Indochine ! », sur musiqueradio.com,
- « Portrait de Guillaume B. Decherf, assassiné au Bataclan », sur lesinrocks.com, (consulté le ).
- « Iron Maiden rend hommage à Guillaume B. Decherf, tué au Bataclan », sur people.bfmtv.com, (consulté le ).
Liens externes
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