Giovanni Fornasini

	Giovanni Fornasini
Martyr
Naissance	23 novembre 1915; Pianaccio, Italie
Décès	13 octobre 1944 ; San Martino di Caprara, Italie
Nationalité	Italien
Vénéré à	église San Tommaso à Sperticano
Béatification	26 septembre 2021 à Bologne, par le cardinal Marcello Semeraro
Vénéré par	l'Église catholique
Attributs	soutane, palme du martyr
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Giovanni Fornasini, né le 23 novembre 1915 à Pianaccio, et mort à l'âge de 28 ans, assassiné par les Waffen-SS de la 16^e Panzergrenadierdivision SS Reichsführer-SS le 13 octobre 1944, à San Martino di Caprara, à la suite du massacre de Marzabotto, est un prêtre, antifasciste et résistant italien, décoré de la Médaille d'or de la valeur militaire. Il est vénéré comme bienheureux par l'Église catholique, et fêté le 13 octobre, jour de son martyre.

Biographie

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Ordonné prêtre le 28 juin 1942 par le cardinal Giovanni Battista Nasalli Rocca di Corneliano, Giovanni Fornasini est nommé vicaire de la paroisse de Sperticano, le 21 août 1942.

Le 25 juillet 1943, il fait sonner les cloches afin de fêter la destitution de Mussolini, et s'implique activement dans la Résistance. Il est lié à la Brigata Partigiana Stella Rossa (it).

Il tente de protéger la population des Nazis jusqu'à la fin, réussissant par ailleurs à sauver de nombreux paroissiens.

La récompense de son action sera pour le moins tragique, étant donné qu'il est tué à bout portant et décapité, par un officier de la Waffen-SS qu'il avait accusé d'être responsable du massacre de Marzabotto. Son corps sera retrouvé à la fin de l'hiver 1944.

En 1944, il est décoré, à titre posthume, de la Médaille d'or de la valeur militaire ^[1]^,^[2]

Béatification

Le 18 octobre 1998 à Marzabotto, le cardinal Giacomo Biffi, a entamé le processus de béatification le concernant, ainsi que deux autres prêtres également considérés « martyrs du Mont Sole » (martiri di Monte Sole), Ferdinando Casagrande et Ubaldo Marchioni (it).

Le 21 janvier 2021, le pape François reconnaît la mort en martyr de Giovanni Fornasini, et signe le décret permettant sa béatification. Il sera solennellement proclamé bienheureux le 26 septembre 2021, lors d'une messe célébrée à Bologne par le cardinal Marcello Semeraro.

Reconnaissance

L'école primaire de Porretta Terme ainsi qu'une rue de Bologne, dans le quartier Stalingrado lui ont été dédiées. Une stèle du souvenir a également été érigée au cimetière de San Martino di Caprara, en son souvenir ainsi qu'à quatre autres prêtres de la paroisse, assassinés par les SS.

Voir aussi

Bibliographie

Luciano Gherardi, Le querce di Monte Sole, 332 p., Il Mulino, (ISBN 8-81501-176-5)
Luigi Tommasini, La Bufera. Parroco nella Resistenza, 241 p., Altedo, 1990

Articles connexes

Liens externes

Sources

(it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Giovanni Fornasini » (voir la liste des auteurs).

Notes et références

↑ Cette décoration lui est attribuée avec les motifs suivants : « Nella sua parrocchia di Sperticano, dove gli uomini validi tutti combattevano sui monti per la libertà della Patria, fu luminoso esempio di cristiana carità. Pastore di vecchi, di madri, di spose, di bambini innocenti, più volte fece loro scudo della propria persona contro efferati massacri condotti dalle SS. germaniche, molte vite sottraendo all’eccidio e tutti incoraggiando, combattenti e famiglie, ad eroica resistenza. Arrestato e miracolosamente sfuggito a morte, subito riprese arditamente il suo posto di pastore e di soldato, prima tra le rovine e le stragi della sua Sperticano distrutta, poi a San Martino di Caprara dove, pure, si era abbattuta la furia del nemico. Voce della Fede e della Patria, osava rinfacciare fieramente al tedesco l’inumana strage di tanti deboli ed innocenti richiamando anche su di sé le barbarie dell’invasore e venendo a sua volta abbattuto, lui Pastore, sopra il gregge che, con estremo coraggio, sempre aveva protetto e guidato con la pietà e con l’esempio. »
↑ Quirinale - Fiche 13928

[1] Cette décoration lui est attribuée avec les motifs suivants : « Nella sua parrocchia di Sperticano, dove gli uomini validi tutti combattevano sui monti per la libertà della Patria, fu luminoso esempio di cristiana carità. Pastore di vecchi, di madri, di spose, di bambini innocenti, più volte fece loro scudo della propria persona contro efferati massacri condotti dalle SS. germaniche, molte vite sottraendo all’eccidio e tutti incoraggiando, combattenti e famiglie, ad eroica resistenza. Arrestato e miracolosamente sfuggito a morte, subito riprese arditamente il suo posto di pastore e di soldato, prima tra le rovine e le stragi della sua Sperticano distrutta, poi a San Martino di Caprara dove, pure, si era abbattuta la furia del nemico. Voce della Fede e della Patria, osava rinfacciare fieramente al tedesco l’inumana strage di tanti deboli ed innocenti richiamando anche su di sé le barbarie dell’invasore e venendo a sua volta abbattuto, lui Pastore, sopra il gregge che, con estremo coraggio, sempre aveva protetto e guidato con la pietà e con l’esempio. »

[2] Quirinale - Fiche 13928

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