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Fureur apache

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Fureur apache

Titre original Ulzana’s Raid
Réalisation Robert Aldrich
Scénario Alan Sharp
Acteurs principaux
Sociétés de production Universal Pictures
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre western
Durée 105 min.
Sortie 1972

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Fureur apache (titre original : Ulzana’s Raid) est un western américain réalisé par Robert Aldrich en 1972.

Maltraité dans sa réserve, le chef apache Ulzana s'échappe avec un groupe de guerriers. Un peloton de la cavalerie américaine est lancé à leur poursuite, commandé par le tout jeune lieutenant DeBuin. L'éclaireur McIntosh est rattaché au groupe et secondé par un pisteur apache.

Commentaire

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Le scénario est le fruit d'un riche entrecroisement de divers fils d'intrigue : le jeune officier face à l’expérience de ses subordonnés, qui doit tenir sa place d'autorité et prendre des décisions, fussent-elles erronées ; le chrétien qui découvre la barbarie, non seulement chez l'adversaire mais aussi dans son propre camp, indifférent aux valeurs chrétiennes, qui croit à la maxime « œil pour œil, dent pour dent » ; l'éclaireur apache Ke-Ni-Tay qui, sans renier sa culture, va jusqu'au bout de son devoir, dans la fidélité à son engagement (il y a sans doute en jeu aussi un règlement de comptes personnel avec son beau-frère Ulzana), fidélité saluée tout à la fin par le lieutenant ; le rebelle Ulzana qui accepte la mort après celle de son fils et de presque tous ses guerriers (un seul a survécu) et surtout après la perte des chevaux capturés ; le vieux guide Macintosh qui, subissant les conséquences des décisions de son supérieur, est grièvement blessé par deux balles indiennes et choisit de mourir sur place. Les accusations de racisme anti-indien contre le film à sa sortie paraissent fondées si l'on s'en tient à la mise en valeur de la cruauté des fugitifs à l'égard de leurs victimes. Mais le scénario de la bataille finale semble au contraire mettre en exergue la valeur des Apaches : comme en avait prévenu Ke-Ni-Tay , « un guerrier en vaut dix ». Ulzana et les cinq guerriers tuent les six militaires du convoi - dont le sergent - et blessent à mort Macintosh, capturent cinq des sept chevaux convoités (les deux autres ayant été tués par le vieux guide) ; le tout au prix, il est vrai, de trois hommes, tués par Macintosh. Mais c'est seulement l'intervention de Ke-Ni-Tay qui en tuant un quatrième guerrier et en dispersant les chevaux mettra en déroute les deux survivants et poussera Ulzana à accepter la mort de la main de son beau-frère. Toujours est-il qu'Ulzana et deux guerriers apaches sur cinq, auront avant l'intervention de Ke-Ni-Tay, survécu indemnes au combat frontal contre sept blancs, tous morts ou agonisants [1].

Fiche technique

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Distribution

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Références

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  1. Voir aussi Jean-Daniel Piquet, "Fureur Apache, film de Robert Aldrich, 103 minutes, disponible sur OCS Géants ; un western raciste ?", Cahiers d'Histoire Revue d'Histoire Critique, n° 159, rubrique "Un certain regard...", octobre-novembre-décembre 2023, p.210-212
  2. « Fureur apache », sur encyclocine.com (consulté le )

Liens externes

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