Frédéric de Tabor
Frédéric de Tabor | |
Nom de naissance | Frédéric Louis Théodore Chrétien Guillaume Charles de Tabor Friedrich Ludwig Wilhelm Christian Karl von Tabor |
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Naissance | Francfort-sur-le-Main |
Décès | (à 74 ans) Saint-Josse-ten-Noode |
Origine | Allemand, Belge |
Allégeance | Provinces-Unies (1791-1795) République batave (1795-1806) Royaume de Hollande (1806-1810) Empire français (1810-1815) Royaume uni des Pays-Bas (1815-1830) Royaume de Belgique (1830-1842) |
Grade | Lieutenant général |
Conflits | Guerres de la Révolution française Guerres napoléoniennes Guerre belgo-néerlandaise |
Faits d'armes | Bataille de Hondschoote Bataille de Menin Siège de Landrecies Bataille de Fleurus Campagne d'Allemagne Campagne de Belgique |
Distinctions | Chevalier de l'Ordre royal de Saint-Louis Chevalier de l'Ordre de l'Union Commandeur de l'Ordre de Léopold de Belgique Officier de l'Ordre impérial de la Réunion Officier de l'Ordre national de la Légion d'honneur |
Autres fonctions | Commandant militaire de la province de Luxembourg |
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Frédéric de Tabor (en allemand Friderich von Tabor) est un militaire des forces armées néerlandaises, françaises puis belges né à Francfort-sur-le-Main le et décédé à Saint-Josse-ten-Noode le [1].
Sous le régime belge, il fut le commandant militaire de la province de Luxembourg pendant la période de l'annexion du Grand-duché de Luxembourg par la Belgique.
Biographie
[modifier | modifier le code]Originies et vie privée
[modifier | modifier le code]Fils d'Auguste von Tabor et de Marie-Louise de Claudi, Frédéric de Tabor nait dans la ville libre de Francfort-sur-le-Main, dans le Saint-Empire romain germanique. Il se marie avec Anna de Guiselti avec laquelle il n'aura pas d'enfants. Il obtient la naturalisation belge par un arrêté du .
Carrière militaire
[modifier | modifier le code]Il commence sa carrière militaire[2] le comme cadet dans le 1er régiment d'infanterie de la principauté de Waldeck-Pyrmont, au service des Provinces-Unies. Il participe à la guerre de la première coalition et est promu enseigne de la 4e compagnie du 1er bataillon le . Après les combats de Linselles lors de la bataille de Hondschoote, Frédéric de Tabor est blessé d'une balle à l'épaule droite lors de la bataille de Menin.
On le retrouve ensuite lors du siège de Landrecies puis dans la bataille de Fleurus avant de se retirer vers Breda.
Il fut promu lieutenant le , puis fut affecté au contingent de la Première République française dans le cadre du projet français d'invasion du Royaume-Uni (1803-1805). Il était alors sous les ordres général Jean-Baptiste Dumonceau.
Il est promu capitaine le 18 février 1808, puis lieutenant-colonel le 8 septembre. Frédéric de Tabor est fait prisonnier de guerre le 11 novembre 1813 lors de la campagne d'Allemagne et rentre de captivité en 1814, ce qui lui permet de participer à la campagne de Belgique à l'état-major du maréchal Emmanuel de Grouchy.
Après la défaite lors de la bataille de Waterloo, il démissionne des armées françaises le .
Admis dans l'armée du Royaume uni des Pays-Bas comme major d'infanterie, il est affecté à la 4e division d'infanterie. Le , il est promu lieutenant-colonel à la 3e division d'infanterie, en garnison à Mons.
Après la Révolution belge
[modifier | modifier le code]Après la Révolution belge et le déclenchement de la guerre belgo-néerlandaise, le gouvernement provisoire de Belgique, le nomme colonel le et le charge de l'organisation du 3e régiment d'infanterie de ligne. Alors commandant des forces belges à Anvers, il est promu général de brigade le et a plusieurs altercations avec le général David Chassé, commandant des forces armées néerlandaises toujours en garnison dans la citadelle d'Anvers.
Le , il est envoyé à Arlon et nommé commandant des forces militaires belges de la province de Luxembourg, après l'annexion du Grand-duché de Luxembourg par la Belgique. Il doit gérer plusieurs crises dues à la question du Luxembourg et à la proximité de la forteresse de Luxembourg, que la Belgique n'avait pas le droit d'administrer. Il est, entre autres, le rapporteur officiel des évènements de l'affaire de Strassen, le , lorsque le général Frédéric Dumoulin, commandant de la garnison prussienne de Luxembourg envoya une troupe de 1 200 hommes à Strassen afin d'y enlever un drapeau belge, hissé en guise de protestation à la future scission du Luxembourg.
Il est admis à la retraite le et promu lieutenant général à titre honoraire le 21 juillet.
Distinctions
[modifier | modifier le code]- Ordre de l'Union : chevalier le
- Ordre impérial de la Réunion : Officier, le
- Ordre national de la Légion d'honneur : chevalier le , officier le
- Ordre royal de Saint-Louis : chevalier le
- Ordre de Léopold de Belgique : chevalier le , officier le , commandeur le .
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Inventaire du fond Jordens. », sur Musée de l'Armée de Bruxelles.
- « Biographie de Frédéric de Tabor. », sur Académie Royale de Belgique.
- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Friedrich Ludwig Wilhelm Christian Karl von Tabor » (voir la liste des auteurs).
- Général belge du XXe siècle
- Militaire néerlandais des guerres napoléoniennes
- Chevalier de l'ordre de l'Union
- Chevalier de l'ordre de la Réunion
- Officier de la Légion d'honneur promu en 1814
- Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis
- Commandeur de l'ordre de Léopold
- Naissance en décembre 1776
- Naissance à Francfort-sur-le-Main
- Décès en mai 1851
- Décès à Saint-Josse-ten-Noode
- Décès à 74 ans