Fourteen Words
Fourteen Words, littéralement « Quatorze mots », est une expression représentant le contenu du slogan de David Lane : « We must secure the existence of our people and a future for white children » (« Nous devons préserver l'existence de notre peuple et l'avenir des enfants blancs »)[1]. Il peut aussi faire référence à d'autres Quatorze mots : « Because the beauty of the White Aryan women must not perish from the earth. » (« Car la beauté des femmes aryennes blanches ne doit pas disparaître de la terre. »)[2].
Ces quatorze mots sont repris par les tenants du White Power depuis les années 1980. Divers T-shirts, albums et bijoux sont ornés du nombre « 14 » en référence à ces « 14 mots ». Les nationalistes blancs, les néonazis et les suprémacistes combinent parfois le nombre 14 avec le nombre 88, comme dans « 14/88 » ou « 1488 »[3],[4].
Le « 88 » peut faire l'objet d'une interprétation multiple :
- une référence aux lettres HH (huitième lettre de l'alphabet) pour Heil Hitler ;
- une référence aux « 88 préceptes (en) » de David Lane ;
- une référence à un texte de 88 mots tiré de Mein Kampf (volume 1, chapitre 8) dont se serait inspiré David Lane ;
- une référence aux lettres SS (huitième lettre de l'alphabet en partant de la fin).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Fourteen Words » (voir la liste des auteurs).
- Audrey Travère, « Etats-Unis : qu’est-ce que l’« alt-right » et le « suprémacisme blanc » ? », sur Le Monde, (consulté le )
- Mattias Gardell, Gods of the Blood: The Pagan Revival and White Separatism, p. 69.
- Voir par exemple la photo de la section 4 dans : Pascal Riché, « Kiev : le nouveau pouvoir « sous influence néonazie », c’est n’importe quoi ? », sur Nouvel Obs/Rue 89, (consulté le )
- Emmanuel Grynszpan, « L’empire d’Evgueni Prigojine, patron du Groupe Wagner, mis à nu par des hackeurs », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )