Faverois
Faverois | |||||
Le ruisseau et le village en arrière-plan. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Territoire de Belfort | ||||
Arrondissement | Belfort | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Sud Territoire | ||||
Maire Mandat |
Bernard Cerf 2020-2026 |
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Code postal | 90100 | ||||
Code commune | 90043 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Faverais | ||||
Population municipale |
588 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 90 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 31′ 15″ nord, 7° 02′ 12″ est | ||||
Altitude | Min. 360 m Max. 406 m |
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Superficie | 6,5 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Delle (partie française) (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Delle | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Territoire de Belfort
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Faverois est une commune française située dans le département du Territoire de Belfort, la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté. Elle fait partie du canton de Delle. Ses habitants sont appelés les Faverais.
Géographie
[modifier | modifier le code]Le village s'est développé sur la rive droite de la Coeuvatte, un cours d'eau qui prend sa source à Coeuve en Suisse, arrose Courcelles et Florimont avant de rejoindre l'Allaine à Delle. Un autre petit ruisseau traverse Faverois en coulant du nord-est vers le sud et partageait autrefois le village en deux.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat semi-continental et le climat de montagne et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de 1 °C)[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 025 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 10,3 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Joncherey », sur la commune de Joncherey à 3 km à vol d'oiseau[3], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 086,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39 °C, atteinte le ; la température minimale est de −25 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Faverois est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Delle (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 8 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (45,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (46,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (40,2 %), terres arables (21,6 %), prairies (15,3 %), zones agricoles hétérogènes (8,9 %), zones urbanisées (7,1 %), eaux continentales[Note 3] (6,9 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]Dans les premiers siècles de notre ère, le territoire de Faverois était traversé par une voie romaine importante reliant Mandeure à Kembs et Augst, en Alsace. En 728, le comte Eberhard d'Alsace donna à l'abbaye de Murbach un domaine à l'ouest de Faverois et délimité par le ruisseau traversant le village. C'est ainsi que Faverois fut partagé pendant des siècles entre la seigneurie de Florimont et celle de Delle. En 1314, le village possédait déjà une église. Pendant la guerre de Trente Ans, vers 1632, le village fut vraisemblablement ravagé par les troupes suédoises comme le furent Delle, Courcelles, Florimont... vu qu'il ne restait que 22 sujets en 1667 alors qu'on dénombrait 410 habitants en 1803. Depuis la population a relativement peu augmenté puisque 460 personnes étaient recensées en 1999.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | D'or à la gerbe de joncs de sinople mouvant de la pointe et surmontée de deux fleurs de lis de gueules[14]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[18].
En 2021, la commune comptait 588 habitants[Note 4], en évolution de +1,73 % par rapport à 2015 (Territoire de Belfort : −3,34 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]Santé
[modifier | modifier le code]Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Économie
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]L'église Saint-Urs et Saint-Sébastien, construite en 1727, renferme des éléments anciens datant du XVIIIe siècle : Christ en croix, retable, chaire, vitraux restaurés...
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Faverois et Joncherey », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Joncherey », sur la commune de Joncherey - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Joncherey », sur la commune de Joncherey - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Faverois ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Delle (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Dictionnaire topographique du département du Haut-Rhin - Georges Stoffel (1868).
- « L'Armorial », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
- « Bernard Cerf remplace Bernard Tenaillon », sur L'Est républicain, .
- « Bernard Cerf réélu maire », sur L'Est républicain, .
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.