Faramans (Isère)
Faramans | |||||
La Grande Rue en 1910. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Isère | ||||
Arrondissement | Vienne | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Bièvre Isère | ||||
Maire Mandat |
Gilles Bourdat 2020-2026 |
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Code postal | 38260 | ||||
Code commune | 38161 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Faramantois | ||||
Population municipale |
1 122 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 104 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
2 359 hab. (2021) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 23′ 39″ nord, 5° 09′ 51″ est | ||||
Altitude | Min. 342 m Max. 444 m |
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Superficie | 10,79 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Faramans (ville-centre) |
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Aire d'attraction | La Côte-Saint-André (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de la Bièvre | ||||
Législatives | Septième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Isère
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | www.faramans.fr | ||||
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Faramans est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Entre Lyon, Grenoble et Valence, le territoire de Faramans se situe plus précisément dans la Plaine de Bièvre, dans le secteur du Bas Dauphiné.
Les habitants de la commune sont dénommés les Faramantois[1].
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation et description
[modifier | modifier le code]Faramans est un village de l'Isère peuplé d'un peu plus de 1 000 habitants qui se situe à moins de 8 km de La Côte-Saint-André, berceau d'Hector Berlioz. Les métropoles de Lyon et de Grenoble sont toutes deux à environ une soixantaine de kilomètres.
Faramans est positionnée à l’extrême est de la plaine de Bièvre, zone rurale, que le bourg domine légèrement.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]La commune est limitrophe de quatre autres communes du département de l'Isère.
Géologie
[modifier | modifier le code]Faramans est située dans la région naturelle de Bièvre-Valloire, une large vallée ouverte entre celle de l'Isère et le cours du Rhône et dont la forme régulière en auge à fond plat suggère une origine glaciaire, ce que confirme la présence de dépôts morainiques[2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Moyenne vallée du Rhône, caractérisée par un bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 60 %), une forte amplitude thermique annuelle (4 à 20 °C), un air sec en toutes saisons, orageux en été, des vents forts (mistral), une pluviométrie élevée en automne (250 à 300 mm)[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 988 mm, avec 9 jours de précipitations en janvier et 6,2 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Grenoble-Saint-Geoirs », sur la commune de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs à 16 km à vol d'oiseau[5], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 915,1 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune ne présente pas de cours d'eau notable hormis le ruisseau d'Eydoche.
Transports
[modifier | modifier le code]Faramans est située au carrefour des routes reliant de La Côte-Saint-André et Beaurepaire.
Les gares ferroviaires les plus proches sont situées à Bourgoin-Jallieu (35 km), au Grand-Lemps 30 km et à Rives (32 km).
Un service de bus départemental est accessible depuis La Côte-Saint-André (à 7,5 km). Chaque jeudi, un transport est assuré pour les habitants vers La Côte-Saint-André. Les élèves de collège et de lycée sont acheminés chaque jour vers leurs établissements scolaires.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Faramans est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Faramans[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle est ville-centre[Note 2],[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Côte-Saint-André, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[11]. Cette aire, qui regroupe 8 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (72,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (49,7 %), forêts (20,5 %), zones agricoles hétérogènes (17,8 %), zones urbanisées (11,9 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
[modifier | modifier le code]Hameaux lieux-dits et écarts
[modifier | modifier le code]Logement
[modifier | modifier le code]Risques naturels et technologiques
[modifier | modifier le code]Risques sismiques
[modifier | modifier le code]La totalité du territoire de la commune de La Côte-Saint-André est située en zone de sismicité no 3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[15].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
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Zone 3 | Sismicité modérée | accélération = 1,1 m/s2 |
Autres risques
[modifier | modifier le code]Toponymie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]Politique et administration
[modifier | modifier le code]Administration municipale
[modifier | modifier le code]Le conseil municipal compte quatorze membres (sept femmes et sept hommes) dont un maire et quatre adjoints au maire[17].
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[19].
En 2021, la commune comptait 1 122 habitants[Note 4], en évolution de +10,32 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
Équipement sportif et social
[modifier | modifier le code]La base nature et loisirs en Bièvre d'une superficie totale de 22 ha, permet la pratique du golf, de la pêche, des promenades, de la pétanque et compte également des jeux pour enfants, des aires de pique nique, un sentier ludique des terrains de tennis et un city stade[22].
Il existe également un club de football ainsi qu'un centre aéré.
Médias
[modifier | modifier le code]Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition Isère-Nord, un ou plusieurs articles à l'actualité du canton ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.
Cultes
[modifier | modifier le code]La communauté catholique de Faramans et l'église paroissiale (propriété de la commune) dépendent de la paroisse Sainte Marie de Bièvre-Liers qui est elle-même rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne. La maison paroissiale se situe près de l'église de La Côte-Saint-André[23].
Économie
[modifier | modifier le code]Faramans est un village très actif et dynamique, avec pas moins de 27 associations qui s'ingénient à donner vie à la bourgade. Il n'est pas une semaine sans qu'une ou deux manifestation(s)ne s'y déroule(nt).
Les municipalités successives, surtout depuis les années 1980, alors que Faramans s'étiolait, ont su s'emparer des opportunités qui leur étaient offertes. C'est l'initiative de l'équipe municipale de l'époque qui a donné le coup de pouce nécessaire au regain du village. En ouvrant une section de classe maternelle, elle espérait attirer ainsi de jeunes couples. Pari réussi puisque le nombre d'habitants est passé de 515 à 687. Mais, il fallait proposer aussi une infrastructure commerciale qui incite à « rester au pays ». Seul le « bar-tabac-presse-restaurant » avait résisté à l'exode. Le défi était lourd, mais pas insurmontable. L'opiniâtreté des élus, la volonté de jeunes artisans l'ont rendu réalisable.
En 1982, c'est la boulangerie qui reprend du service, puis le salon de coiffure, la boucherie et le médecin s'installent. Une pharmacienne, un kinésithérapeute, des infirmiers, un dentiste viennent compléter progressivement l'équipement paramédical du village.
En 1994, grâce à l'opération « 1 000 villages », une supérette s'implante. Entre-temps, l'équipe municipale a eu deux idées judicieuses : la création d'un camping, l'organisation annuelle de la « foire aux châtaignes ».
Cinq commerces, un pôle médical et para-médical complet, un terrain de camping, un centre équestre, un golf, un centre aéré, un marché hebdomadaire offrent aux Faramantois un panel quasi complet d'activités qui leur permettent de vivre au pays. En septembre 2011, est inauguré le bâtiment flambant neuf et fleuron de l'éco-construction qui accueillera deux classes de maternelle et la classe de CP, tandis que les autres classes élémentaires poursuivront leur chemin dans les anciens bâtiments : au total, une centaine d'enfants sont scolarisés.
Les communes limitrophes ne disposant pas d’infrastructures commerciales, médicales, para-médicales, Faramans devient le centre vivant d'une communauté de villages ruraux, lesquels sont soutenus, dans leur ensemble, par la communauté de communes du Pays Bièvre-Liers, qui gère certains territoires du hameau : l'étang du Marais, la Base nature et loisirs, le golf de Bièvre, le centre aéré.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'église paroissiale Saint-Joseph, construire en 1839, avec ses 8 colonnes monolithiques. Elle connaît plusieurs tranches de travaux : maçonnerie et l'électricité (en 1986), plâtrerie-peinture (en 1987), menuiserie et carrelage (en 1988), réfection de la pièce sous le clocher et de la façade Est (en 2006), enfin, réfection des trois autres façades, des zingueries et gouttières ainsi que du clocher avec sa toiture pyramidale en 2022, pour un coût de 257 309€ (dont 26 631€ de dons)[24].
- Le lavoir communal, daté du XIXe siècle, dont la toiture est restaurée en 2022.
- Un ancien moulin situé à proximité immédiate du lavoir, entièrement construit en galets.
Patrimoine naturel
[modifier | modifier le code]- Étang du Marais (Base de Loisirs des Eydoches).
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Marie Léonide Charvin dite Agar (1832-1891) passe son enfance et sa première adolescence chez ses grands parents paternels à Faramans.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Faramans (Isère) possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Faramans, il y a deux villes-centres (Faramans et Ornacieux-Balbins) et une commune de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Site habitants.fr, page sur le nom des habitants des communes de l'Isère, consulté le 4 mars 2020
- Site geoglaciaire.net, page "Origine de la Bièvre-Valloire", consulté le 18 février 2019
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Faramans et Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Grenoble-Saint-Geoirs », sur la commune de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Grenoble-Saint-Geoirs », sur la commune de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Faramans », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Faramans ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de La Côte-Saint-André », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
- Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
- Site faramans.fr page sur le conseil municipal, consulté le 4 mars 2020.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Site faramans.fr, page sur la base de loisir, consulté le 4 mars 2020.
- Site du diocèse de Grenoble-Vienne, page sur la Paroisse Sainte Marie de Bièvre Liers, consulté le 5 mars 2020
- « Le patrimoine religieux communal : comment financer sa restauration ? », sur Portail du patrimoine (consulté le )