Fairey Firefly
Vue de l'avion. | ||
Constructeur | Fairey Aviation | |
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Rôle | Chasseur embarqué | |
Premier vol | ||
Mise en service | ||
Date de retrait | (Fleet Air Arm) | |
Nombre construits | 1 702 (de 1941 à 1955) | |
Équipage | ||
2 (pilote & observateur) | ||
Motorisation | ||
Moteur | Rolls-Royce Griffon IIB | |
Nombre | 1 | |
Type | V12 à refroidissement liquide | |
Puissance unitaire | 1 730 ch | |
Dimensions | ||
Envergure | 13,56 m | |
Longueur | 11,46 m | |
Hauteur | 4,14 m | |
Surface alaire | 30,5 m2 | |
Masses | ||
À vide | 4 432 kg | |
Avec armement | 6 373 kg | |
Performances | ||
Vitesse maximale | 508 km/h | |
Plafond | 8 530 m | |
Rayon d'action | 2 090 km | |
Armement | ||
Interne | 4 canons Hispano-Suiza HS-404 de 20 mm | |
Externe | 2 bombes de 454 kg ou 8 roquettes RP-3 de 27 kg |
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Le Fairey Firefly (Luciole) est un chasseur embarqué monomoteur de la Fleet Air Arm de la Seconde Guerre mondiale du constructeur anglais Fairey Aviation.
Malgré une puissance de feu supérieure et de meilleures performances, le Firefly ne succéda que tardivement au Fairey Fulmar. Il fut dessiné à partir du concept de l'époque de la Fleet Air Arm (FAA) d'un avion de chasse et de reconnaissance biplace, le pilote et son navigateur étant placés dans des cellules séparées. L'appareil se voulait donc robuste, d'une grande autonomie et d'une logistique embarquée simple. Mais ces atouts induisaient une structure lourde qui handicapait ses performances générales.
Conception
[modifier | modifier le code]La naissance du projet remonte à 1940, le premier prototype vola en décembre 1941. Le Firefly était un monoplan entièrement métallique, à ailes basses repliables avec un moteur Griffon actionnant une hélice quadripale. Il était aussi équipé d'un train d'atterrissage et d'une crosse d'appontage escamotables. Une cabine entièrement vitrée logeait les 2 membres d'équipage. Le Firefly avait de très bonnes caractéristiques de vol surtout à basse vitesse.
Engagements
[modifier | modifier le code]L'emploi en opération commença en octobre 1943 sur le porte-avions HMS Indefatigable. Les Firefly participèrent aux opérations contre le cuirassé allemand Tirpitz. Toujours à bord de l'HMS Indefatigable, ils se distinguèrent contre les Japonais en participant à toutes les opérations aéronavales, notamment la destruction des raffineries de Sumatra, et furent les premiers avions de la Fleet Air Arm au-dessus du Japon et de Tokyo.
Après la Seconde Guerre mondiale, ils continuèrent leur carrière notamment durant la guerre de Corée puis au sein des forces armées des Pays-Bas qui les utilisèrent entre autres lors de la bataille de la mer d'Arafura contre l'Indonésie en 1962.
Pays utilisateurs
[modifier | modifier le code]- Après Guerre
- Forces aériennes de la marine australienne
- No. 723 Squadron RAN (en)
- No. 724 Squadron RAN (en)
- No. 725 Squadron RAN (en)
- No. 816 Squadron RAN (en)
- No. 817 Squadron RAN
- No. 851 Squadron RAN (en)
- Le Svensk Flygtjanst AB (en) de Bromma utilisa plusieurs Firefly TT.1 entre 1949 et 1964[1].
- Force aérienne royale thaïlandaise utilisa des Firefly entre 1952 et 1966[2].
- Fleet Air Arm utilisa des Fireflies jusqu'en 1956 avant de les remplacer par des Fairey Gannet.
Dans la culture populaire
[modifier | modifier le code]Le roman Les éperviers de la mer de J. E. MacDonnell (J'ai lu leur aventure A61) relate l'engagement des Fairey Firefly durant la guerre de Corée, confrontés aux redoutables chasseurs à réaction MiG-15[3].
Voir aussi
[modifier | modifier le code]- Avions Comparables
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Firefly TT.1 DT989 sur Warbirdregistry.org
- Firefly FB.1 MB410 sur Warbirdregistry.org
- « Les éperviers de la mer », sur Babelio (consulté le ).
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Enzo Angelucci et Paolo Matricardi, Les avions, t. 3 : La Seconde Guerre mondiale - France, Allemagne, Angleterre, etc..., Elsevier Sequoia, coll. « Multiguide aviation », (ISBN 2-8003-0387-5), p. 86-87.
- (en) Geoffrey Bussy, Fairey Firefly : F.Mk.1 to U.Mk.9, Milton Keynes, Royaume-Uni, Hall Park Books Ltd., coll. « Warpaint » (no 28), .
- (en) Eric Brown, Green William et Gordon Swanborough (ill. John Weal), Wings of the navy : flying allied carrier aircraft of World War Two, Londres New York, Janeʼs Publishing Company, , 176 p. (ISBN 978-0-531-03706-5 et 978-0-710-60002-8, OCLC 7981361).
- (en) Tony Buttler, British secret projects : Fighters & Bombers 1935-1950, Leicester, Midland, , 192 p. (ISBN 978-1-85780-179-8, OCLC 56449710).
- (en) W.A. Harrison, Fairey Firefly in action, Carrollton, Squadron/Signal Publications, coll. « Squadron/Signal Publications : Aircraft » (no 200), , 49 p. (ISBN 978-0-89747-501-3, OCLC 769259319).
- (en) William A. Harrison, Fairey Firefly : The Operational Record, Shrewsbury, Royaume-Uni, Airlife, , 188 p. (ISBN 978-1-85310-196-0, OCLC 27727226).
- (en) H. A. Taylor, Fairey aircraft since 1915, Londres, Putnam, , 450 p. (ISBN 978-0-370-00065-7, OCLC 916022, présentation en ligne).
- (en) Owen Thetford, British naval aircraft since 1912, Annapolis, Md, Naval Institute Press, , 6e éd., 512 p. (ISBN 978-1-55750-076-2).
- (en) Graham Thomas, Flying fury : the story of the men and machines of the Fleet Air Arm, RAF and Commonwealth who defended South Korea, 1950-1953, Londres, Grub Street, , 192 p. (ISBN 978-1-904010-04-3, OCLC 50525786).